Des soldats russes trahissent leur position en draguant des Ukrainiennes sur Tinder
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Quelques jours avant l’invasion en Ukraine, des soldats russes ont dragué des Ukrainiennes sur Tinder, révélant ainsi leur position. Ce qui a mis la puce à l’oreille des forces militaires ukrainiennes quant à une possible attaque.
Quelques jours avant l’invasion russe, des Ukrainiennes de la ville de Kharkiv, située à trente kilomètres à peine de la frontière, ont commencé à recevoir des invitations sur Tinder. C’est le cas de Dasha Synelnikova, une jeune femme de 33 ans, qui a reçu des dizaines de messages de soldats russes sur son téléphone. “En fait, je vis à Kiev, mais j’ai changé mes paramètres de localisation pour Kharkiv après qu’un ami m’a dit qu’il y avait des troupes russes partout sur Tinder”, a-t-elle confié au journal The Sun.
Les photos utilisées par ces hommes sur Tinder ne laissaient que peu de doutes quant à la nature de leur métier: souvent en uniforme, ou avec un simple béret de l’armée, ou encore arme en main. Bref, il était clair que ces hommes étaient des soldats russes.
Si au début, elle swipait (balayer du doigt sur l’écran, NDLR) sur la gauche, car elle n’était pas intéressée, elle a fini par être curieuse et par accepter d’échanger quelques messages avec “l’ennemi”, comme elle les appelle. Et notamment avec un certain Andrei, 31 ans, a qui elle est parvenue à soutirer quelques informations; et Alexandre, 31 ans, un possible espion russe qui a confié à Dasha travailler pour le ministère des Affaires intérieures russe.
Le 22 février, deux jours avant l’invasion, les services de renseignements militaires ukrainiens ont déclaré que la présence russe sur place pouvait laisser présager une attaque imminente sur la ville de Kharkiv. Mais cette présence accrue de soldats russes sur Tinder, dans la région, était-elle une stratégie ou bien rien n’était prémédité? “Ces types sont comme tout le monde sur Tinder - ils veulent de l’amour ou de la compagnie”, estime Dasha.
Entre temps, les unités russes ont reçu l’ordre d’éteindre leurs téléphones en prévision d’une invasion. Laquelle s’est produite dans la matinée du jeudi 24 février.
On aura beau patcher à tour de bras, la faille est souvent entre le clavier et la chaise
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Et dire qu’il y en a qui s’emmerde à développer des services d’espionnage à coup de dizaine de millions alors qu’il suffit d’une messagerie pour tout savoir.
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je trouve cela excellent, ils sont tellement peu motivés les russes :! :!
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Nan mais j’te jure !
Utiliser une application américaine alors que les États-Unis condamnent leur invasion en Ukraine.
Champions du monde !
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On leur a dit qu’ils partaient en manoeuvres puis qu’ils seraient accueillis les bras ouverts en ukraine… on leur aurait menti ?
Mais ils ont raison,il vaut mieux faire l’amour que la guerre !