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    Non je ne pense le pire c’est les particules fines pour ça que certaines ne peuvent plus rouler …

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    Les personnes qui chôment en permanence à domicile “réduisent leurs émissions de 100 %”, par rapport à celles qui travaillent au bureau.

    Le chômage c’est écolo, tout le monde devrait démissionner et être au chômage, c’est bon pour la Planète on vous dit !

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    Même scénario qu’avec le Brésil en mode débroussailleuse en Amazonie (Indigènes habitant depuis Mathusalem, Faune Et Flore…ils s’en battent les cojones…tout pour se faire de la maille au maximum en essorant tout ce qu’il y’a à essorer).

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    ce n’est pas juste.
    Si t’achètes une voiture de 1t600 et que t’es un maigrichon, tu vas payer un malus mais si t’en achètes une de 1t500 et que t’es un gros obèse de 180kg qui ne pense qu’à s’empiffrer, t’en payes pas !

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    C’est surtout la construction de bâtiments qui pèse sur le sable, pas vraiment la production de contenant.

    Surtout que l’idée est de les réutiliser après nettoyage voir les faire refondre s’ils ne sont plus en état de servir, donc à un certain moment l’apport de sable est beaucoup plus faible, pour le bâtiment ce sable est perdu (bien que l’on essaie maintenant de valoriser au maximum lors des destructions).

    Je suis d’accord pour le poids bien plus élevé que le plastique, mais ça développerait des filières locales (jusqu’à récemment notre plastique était envoyé à l’autre bout de la planète pour son recyclage, je doute que pointer le co2 émis pour le transport soit donc un désavantage pour le verre), et je doute que du verre se retrouvant dans la nature soit aussi nocif que le plastique, il n’y a pas de transformation chimique ça reste des éléments naturels qui se désagrègeront dans la nature, je trouve que ça reste un point positif aussi.

    Sinon oui petit je me rappel de mes grands-parents qui avaient des caisses dédiées aux bouteilles en verre, que l’on ramenait au magasin pour en récupérer la consigne, nostalgie 😛

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    J’avais lu à leurs sorties “No Logo” et “La stratégie du choc”, et je vois que Naomi Klein a toujours l’esprit aussi lucide.

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    Les smartphones dont nous faisons l’usage quotidien ont un impact sur l’environnement et notre vie privée. Comment construire une politique européenne d’éthique et de souveraineté numérique ?

    Les smartphones sont devenus indispensables à nos vies : 2 Français sur 3 s’en servent quotidiennement, pour téléphoner, mais aussi pour s’orienter, se connecter à travers les réseaux sociaux, prendre des photos… La dernière édition du Mobile World Congress l’a encore démontré : l’heure est à la course effrénée à l’innovation technologique, sans questionnement sur les limites planétaires. Appareils photos avec un nombre de pixels toujours plus élevé (même si l’œil humain ne fait pas la différence), recharge plus rapide, modèles pliables ou déroulants : sommes-nous dans l’ère du gadget ?

    Et cette surenchère a un prix : ses conséquences sur l’environnement et sur notre vie privée, entre autres. Au-delà de la performance, des fonctionnalités et du prix, quels critères devraient nous guider dans le choix de nos smartphones ? Comment redéfinir nos besoins pour nous tourner vers des appareils capables d’y répondre véritablement ?

    Des smartphones de plus en plus performants… mais à quel prix ?

    Malgré la “course à l’échalote” du meilleur smartphone, d’autres préoccupations commencent heureusement à émerger au niveau de l’utilisateur. L’impact environnemental, d’une part : l’empreinte carbone de nos appareils, aux durées de vie toujours plus courtes, s’alourdit d’autant plus si l’on prend en compte l’ensemble des scopes, de la conception à la fin de vie en passant par l’extraction de la ressource, l’assemblage et les multiples transports. Certains constructeurs sont plus attentifs à leur chaîne de valeur, et à l’allongement de la durée de vie de l’appareil via sa réparabilité, par exemple, comme le néerlandais Fairphone, mais ils font encore office d’ovnis dans leur secteur.

    Et que dire de la problématique de la protection des données personnelles ? : le sujet de leur collecte et de leur usage par des tiers, sans que l’on en ait seulement connaissance, prend de l’ampleur. À l’heure où 86% des Français souhaitent être accompagnés pour mieux protéger leurs données en ligne, l’enjeu de la souveraineté numérique devient crucial. Car au-delà du problème individuel de la fuite des données, nous faisons face à un véritable sujet de géostratégie européenne : le traçage des activités en ligne concerne tous nos supports, privés et publics, et devrait nous alerter sur l’urgence de mettre en place des outils souverains capables de garantir la confidentialité de nos échanges numériques. Et les deux sujets vont de pair :  comment choisir en toute liberté un smartphone qui protège les données de l’utilisateur si l’arsenal législatif mis en place au niveau macro-étatique n’est pas à la hauteur ?

    Repenser les usages ne signifie pas renoncer

    Nous sommes à l’heure des choix. Si l’on veut enfin prendre en compte des critères écologiques et éthiques lors de l’achat de nos smartphones, des solutions existent déjà et les bénéfices sont nombreux. Le logiciel libre, d’une part, constitue une première réponse pour assurer la transparence et la sécurité des données. D’autre part, l’empreinte carbone des smartphones sera réduite si les données personnelles des utilisateurs ne sont pas tracées en permanence : cette pollution numérique (la collecte des données et son stockage dans des datacenters) est une bombe écologique, qui compte déjà pour 2,5% des émissions de GES à l’échelle nationale, selon la dernière étude ADEME-ARCEP sortie en mars 2023. Et les prévisions sont à la hausse : le poids de l’empreinte carbone du numérique en France devrait augmenter de 45% d’ici 2030, et pourrait même tripler d’ici à 2050 si des mesures de réduction ne sont pas prises dès maintenant.

    Un compromis entre les performances et les critères écologiques et éthiques est évidemment possible. Il nous appartient de faire évoluer la désirabilité des offres en vue de promouvoir des modèles en adéquation avec nos besoins, et qui respectent les limites planétaires ainsi que l’homme derrière la machine. Cela ne pourra se faire sans une véritable politique coordonnée au niveau européen pour que l’éthique et la transparence deviennent les deux chantiers majeurs de la téléphonie de demain, et puissent à leur tour entraîner l’activité économique dans une logique de souveraineté numérique globale.

    Source : https://www.journaldunet.com/ebusiness/telecoms-fai/1521217-ethique-du-smartphone-pour-une-politique-europeenne-affirmee/

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    @Pollux effectivement, quand c’est expliqué clairement et sans passion qui pollue le discours, c’est nettement plus agréable à entendre, voir à y adhérer.

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    Chez Commown, nous aimons faire un pas de côté pour prendre le temps de questionner nos usages. Dans le domaine du gaming, cette démarche nous a menés à deux conclusions : d’une part, envisager la sortie du modèle du triple-A au profit des productions indépendantes, d’autre part jouer sous Linux.

    Les studios indépendants

    Les bénéfices des jeux « indés » sont multiples :

    liberté artistique diversité ludique sobriété matérielle responsabilité sociale

    Pour donner une idée, voici une sélection de titres marquants de ces dernières années, ayant reçu un excellent accueil critique et communautaire tant pour leurs qualités artistiques que ludiques :

    Hollow Knight Disco Elysium Outer Wilds Dead Cells Monument Valley Hades Celeste Ruiner The Witness Journey Stardew Valley Blasphemous Hotline Miami A Short Hike Liberté artistique

    Là où les studios triple-A auront tendance à pousser une esthétique photo-réaliste afin de produire des trailers sensationnels à la manière des blockbusters Hollywoodiens, les studios indépendants possèdent une plus grande liberté artistique. Plus facile en effet d’adopter une démarche novatrice lorsque l’on n’est pas possédé par une multinationale dirigée par des actionnaires uniquement préoccupés par le rapport risques-bénéfices.

    Il suffit d’un coup d’œil aux visuels de Celeste, Disco Elysium, Outer Wilds, ou encore Hollow Knight pour se faire une idée de la richesse des approches possibles :

    Celeste, un platformer arcade exigeant et valorisant.

    Disco Elysium, un RPG d’enquête immersif.

    Hollow Knight, un nouveau classique : metroïdvania exigeant dans un univers aussi magnifique que mélancolique.

    Outer Wilds, un jeu centré sur l’exploration et l’expérimentation.

    Ori and the blind forest, un chef-d’oeuvre graphique*.

    remarque : Ori a été créé par Moon Studios, mais publié par Microsoft. L’exemple est valide pour la diversité artistique, mais pas pour la compatibilité Linux. Diversité ludique

    Contrairement au jeu triple-A favorisant une expérience lissée, « bien dans les clous » afin de pouvoir être vendue à un maximum de consommateurs, l’écosystème indépendant favorise la pluralité des propositions ludiques : des balades contemplatives aux défis rapides et exigeants, des RPG aux platformers arcade en passant par les jeux de gestion : les possibilités sont légions.

    Autre avantage du côté indé : la juste mesure face à la course au contenu.

    On connaît depuis plusieurs années la rengaine des grosses sorties issues de franchises à succès : graphismes au top mais proposition ludique se renouvelant parfois trop peu, et surtout : du contenu à ne plus savoir qu’en faire. Pour justifier l’achat à 60 euros chaque année d’une nouvelle variation d’un thème déjà connu, un argument marketing phare est la durée de vie : une poignée de boucles de jeux copiées-collées encore et encore pour remplir la centaine d’heures de jeu ciblée.

    À contre-courant de ce modèle, les studios indé n’ayant ni les moyens ni la contrainte de produire une telle quantité de vide, se concentrent sur le fait d’apporter une expérience riche dans un cadre plus modeste, pour proposer un ensemble souvent bien plus cohérent, unique et pertinent.

    Sobriété matérielle

    Une valeur centrale chez Commown : maximiser les usages à partir de ressources limitées.

    Nous pensons qu’il est absolument nécessaire de remettre en question nos pratiques de consommateurs, d’autant plus lorsque l’on touche au domaine du jeu vidéo. En effet, les pratiques commerciales entourant cette industrie en forte croissance poussent rapidement les machines à l’obsolescence, peut-être plus vite que dans tout autre domaine.

    S’il est possible avec notre offre Gaming Linux de jouer aux derniers titres en date, il est aussi nécessaire de raisonner nos besoins en puissance de calcul, notamment en se retirant de la course au photo-réalisme si importante dans le marché triple-A.

    Pour utiliser nos machines plus longtemps, des technologies graphiques moins consommatrices en ressources sont à favoriser : 2D, voxel, cell shading, rendus « cartoon »… Moins coûteuses en production, ces technologies sont fréquemment utilisées dans les productions indépendantes, et permettent une expressivité artistique décuplée.

    Enfin, il est à noter que les jeux indépendants sont souvent proposés nativement pour Linux ! Un bon point supplémentaire, permettant d’amoindrir notre dépendance aux grosses entreprises de la tech en sortant du choix imposé entre Microsoft, Sony et Nintendo.

    Pour appuyer nos dires, nous avons testé quelques jeux indés sur une de nos anciennes machines : un portable dédié à la bureautique et donc sans carte graphique dédiée :

    Modèle : Clevo N131ZU (2018) OS : Pop !_OS 22.04 CPU : Intel Core i7 8565U GPU : Intel UHD Graphics 620 (intégré au CPU) RAM : 8GB

    Conclusions :

    De nombreux jeux 2D sont jouables dans de très bonnes conditions (1080p - 60fps) avec parfois quelques ajustements dans la qualité des graphismes : Hollow Knight, Celeste, Hotline Miami 2, Darkest Dungeon, Don’t Starve Together Certains autres refusent malheureusement de se lancer, comme Ori and the Blind Forest : probablement un problème de compatibilité entre pilotes et matériel… Sur du vieux matériel, les jeux 3D relativement récents seront plutôt à éviter. En revanche certains classiques ont de bonnes chances de fonctionner (nous n’avons pas testé) : Bioshock, Portal, Counter Strike, Dota 2, League of Legends… Responsabilité sociale

    Un sujet assez dramatique ressortant souvent ces dernières années est la pratique du crunch : dans les grands studios de développement, plusieurs mois avant la date de sortie prévue, les employés se trouvent contraints à faire des semaines de plus de 80 heures afin de tenir les délais. Ce qui s’accompagne de pratiques managériales indécentes pour maintenir le rythme et étouffer les protestations.

    Dans ce contexte, il nous apparaît évident de favoriser tant médiatiquement que financièrement les petites productions, initiatives motivées par la passion de bien faire plutôt que par la seule rentabilité financière.

    Par ailleurs, les jeux indépendants vont plus avoir tendance à mettre en avant l’écologie que les grands studios plus consensuels. Par exemple, nous recommandons The Wandering Village, Terra Nils (demo disponible sur Steam, sortie prochaine) ou Eco (2018).

    Gaming Linux, un pas de plus

    Le métier de Commown c’est de faire durer des ordinateurs et smartphones. Et c’est beaucoup plus facile en faisant tourner l’appareil avec un système d’exploitation libre. En effet, cela permet de maintenir stable et sécurisé un appareil longtemps après la fin de la maintenance du producteur. Par ailleurs, ces systèmes sont plus respectueux de la vie privée, et consomment en général moins d’électricité à usage équivalent.

    Ces dernières années, il est devenu possible de jouer sous Linux à de très nombreux jeux, y compris des grands studios, sans baisse de performance. Pour le prouver nous avons lancé une offre Gaming Linux, il suffit de sélectionner l’option « Pop OS - Gaming Linux » en commandant sur cette page du shop. Nous avons détaillé nos tests et la prise en main dans cet article du wiki.

    Source : commown.coop

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    @gary_j_007 c’est ce que je pensais aussi, la vaisselle risque d’être dégueulasse en période rush

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    @Indigostar Merci, j’ai transmis le lien à mon frère super-expert en réparations audio/vidéos et autres bignolos électroniques domestiques & pros (y compris médicaux et appareils de collection pour lesquels il est difficile ou impossible d’obtenir des shémas techniques anciens disparus).

    Avec ce regain du réparable, il va regretter d’avoir clôturé son activité qui lui coûtait plus en charges qu’en revenus en tant qu’artisan indépendant.

    Néanmoins, même à la retraite pour percevoir pas grand chose de pension, il continue d’être sollicité par un clientèle locale qui débarque chez lui quotidiennement pour réparer tel ou tel objet. Le bouche à oreille fonctionne toujours par réputation.

    Ça lui fait un appoint d’argent de poche mais il rend surtout bien service à qui la TV ou la friteuse est tombée en panne puis réparée à moindre frais, sans possibilité d’en acheter une neuve par exemple. Et pour les pièces détachées même rares, il a toujours un vaste carnet d’adresse de fournisseurs et de bons plans.

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    Le dev lui connait (logiquement) mais ça l’emmerde la plupart du temps car il veut faire comme il l’entends.

    Par contre le DSI au dessus lui connait moins voir pas du tt car bcp n’y connaissent tt simplement rien…

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    Des minerais indispensables aux smartphones, à l’énergie consommée par les data centers, le numérique a de lourds effets écologiques. Ici aussi la sobriété s’impose, mais ne passe pas forcément par une réduction de l’usage d’Internet.

    Pour sauver la planète, suffit-il de se retenir d’envoyer « un mail un peu rigolo à nos amis avec une pièce jointe », comme le suggérait la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, au micro de BFM avant l’été ? Envoyer des photos par messageries aux amis, comme lire cet article depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone ne changera en fait pas grand-chose.

    L’impact du numérique sur notre environnement est certes considérable, mais ne se trouve pas toujours là où on le pense. Mieux vaut par exemple faire plus attention à la durée de vie de ses appareils électroniques qu’à la taille de l’image en pièce jointe d’un message. Les petites phrases culpabilisantes gouvernementales en la matière ne servent souvent qu’à masquer l’absence de politique de long terme sur le sujet. Et le défi est énorme.

    Autant de CO2 que 12 millions de voitures

    Le numérique représente en France 10 % de la consommation d’électricité et 2,5 % de son empreinte carbone, selon une étude de l’Ademe et de l’Arcep de 2020 [1]. Pour donner un ordre d’idée, l’étude montre que les impacts sur le changement climatique du numérique sont « légèrement supérieurs au secteur des déchets en France » et émettent autant de CO2 que 12 millions de voitures qui rouleraient, chacune, 12 000 km par an.

    Mais le numérique n’est pas un monolithe. GreenIT.fr, association pour la réduction de l’empreinte écologique du numérique, définit le secteur comme « tous les appareils électroniques qui manipulent des données binaires », base des logiciels informatiques. Calculer son impact écologique n’est pas chose aisée.

    « D’ici trente ans, on ne pourra plus fabriquer de numérique. Au-delà des impacts écologiques, cela devrait déjà nous faire peur car nous en sommes tous dépendants. »

    Si d’un côté le passage au numérique permet d’éviter des pollutions – moins de papier imprimé c’est davantage d’arbres préservés par exemple --, de l’autre, il en génère de nouvelles. Pour étudier l’empreinte du numérique, attention à « ne pas passer à côté de transferts de pollution », prévient ainsi Pénélope Guy, responsable du développement numérique chez l’entreprise de conseil APL data center. L’augmentation de la consommation d’électricité liée à la massification des smartphones ou des box, la pollution minière et industrielle générée par la fabrication de nos appareils ou les émissions de CO2 du transport de ces derniers pèsent lourdement. C’est pour cela que les études sur l’impact écologique du numérique rassemblent des dizaines de critères.

    Il faut aussi prendre en compte trois strates différentes du numérique : les terminaux utilisateurs et objets connectés, soit tous les appareils que vous utilisez ; le réseau qui transporte ces milliards de données et d’interactions ; et les centres de données qui les stockent. Dans l’utilisation quotidienne, tous les niveaux sont sollicités. Par exemple, pour arriver sur le site de basta! et lire cet article, vous disposez d’un ordinateur ou d’un smartphone (terminal utilisateur), d’une connexion pour accéder à Internet (réseau) puis au site, lui-même hébergé sur un serveur. Et vous pouvez décider de le partager sur Twitter, qui stockera cette donnée (centre de données).

    L’épuisement des ressources guette

    Chez les chercheurs, la conclusion est unanime : ce qui abîme le plus la planète, ce sont les terminaux utilisateurs. Fabriquer une télévision, une tablette, un ordinateur ou un smartphone constitue la majeure partie des impacts actuels du numérique. Selon l’Ademe et l’Arcep, les terminaux utilisateurs représentent entre 63,6 % et 92 % des impacts sur l’environnement du numérique (épuisement des ressources, émissions, consommation d’énergie, production de déchets …)


    « Décomposition des impacts par tiers des équipements et infrastructures numériques »
    Les terminaux utilisateurs représentent la majorité des impacts écologiques du numérique.
    Ademe et Arcep, « Évaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective »

    Pour fabriquer un smartphone, il faut une quantité de minerais rares considérable. Dans les puces circuits de nos petits appareils, étain, zinc, argent, plomb, chrome, tantale, cadmium avoisinent le nickel et le cobalt ou le lithium des batteries. Leur extraction est source de pollutions et d’inégalités sociales fortes.

    D’un point de vue écologique, l’extraction et le raffinage de ces minéraux sont les principales sources d’impact. Très gourmand en eau, en énergie et en ressources non renouvelables, notre objet connecté a un impact environnemental avant même qu’il arrive entre nos mains. Mais la difficile traçabilité de ce qui s’y trouve et le manque de transparence sur la manière dont ces minerais sont extraits – dans quels pays, avec quelles conditions de travail – compliquent grandement l’évaluation – déjà très sombre – de leur impact.

    « Pour avoir un véritable impact, il faudrait garder son smartphone au moins 8 ans, notre ordinateur au moins 10 ou 15 ans, nos télévisions 20 ans »

    De plus, l’épuisement des ressources guette. Certains minerais sont déjà au seuil critique.
    « 30 matières premières, parmi les matières stratégiques pour notre économie », présentent « un risque élevé de pénurie d’approvisionnement », prévient l’Ademe, dont le lithium ou le cobalt pour les batteries, ou le tantale indispensables aux circuits des smartphones. La quantité d’appareils que l’on peut produire n’est donc pas infinie. Un constat qui devrait alarmer, selon Frédéric Bordage de GreenIT.fr : « D’ici une trentaine d’années, on ne pourra plus fabriquer de numérique. Au-delà des impacts environnementaux, cela devrait déjà nous faire peur car nous sommes tous dépendants du numérique. » Un paradoxe alors que les marques multiplient les modèles et font de l’obsolescence de leurs produits une source de profits.

    On déplace nos poubelles électroniques dans d’autres pays

    La fin de vie des appareils électroniques n’est pas encore un domaine très étudié. Marion Ficher entame une thèse sur cet angle mort de l’impact du numérique. La chercheuse met l’accent sur les difficultés de la recherche : « Nos poubelles électroniques, on les déplace dans d’autres régions, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique. Là-bas, on brûle une partie de ce qui ne peut pas être recyclé ou réutilisé, on les démonte et on les recycle dans des conditions sanitaires pas acceptables ou on les stocke dans des décharges … Tout cela, on est encore incapable d’en évaluer l’impact réel. »

    Aujourd’hui, moins de 40 % des « e-déchets » (appareils électroniques et équipements électriques) français sont recyclés [2]. Dans cette part, tout n’est pas réutilisé, loin de là, souligne Marion Ficher : « On recycle en fait principalement le plastique, l’or et quelques matériaux à forte valeur financière ou critiques, mais une grande partie des matériaux sont recyclés à moins de 1 %. Il y a plus de 70 matériaux différents dans notre électronique. La majorité des appareils sont donc très peu recyclés. »

    Ces tonnes d’appareils en fin de vie sont déplacées dans des pays pauvres, parfois revendues via des filières illégales, hors des radars. Mais leur existence matérielle ne disparaît pas. Elle crée des impacts néfastes sur les populations locales. Par ingestion, inhalation, exposition in utero ou exposition cutanée, les résidus chimiques de ces déchets mettent gravement en péril les personnes proches ou qui travaillent dans ces décharges. Ils augmentent les risques de maladies chroniques, de problèmes pulmonaires et cardiovasculaires. « En mettant en danger des dizaines de millions d’enfants et de femmes en âge de procréer, l’élimination inappropriée des déchets d’équipements électriques et électroniques menace la santé et les capacités des futures générations », alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2019, le monde a produit près de 54 millions de tonnes de déchets électroniques et électriques. En 2030, ce pourraient être 74,7 millions de tonnes, toujours selon l’OMS.

    « Conserver le plus longtemps possible ses équipements »

    « Le numérique est une “technologie zombie”, c’est-à-dire qu’elle dépend des énergies fossiles, qu’elle est non recyclable et qu’elle a un impact important sur la biosphère, explique la chercheuse Marion Ficher. On crée des technologies qui ne sont pas recyclables et absorbables par notre biosphère et dont notre société va hériter. »


    « Terminaux utilisateurs - Analyse de contribution »
    Sans conteste, les écrans sont les plus polluants et consommateurs de ressources. IoT signifie « Internet of Things », ou « Internet des objets ». Ce terme rassemble tous les objets connectés. Leur impact est faible, mais leur nombre est en augmentation constante.
    Ademe et Arcep, « Évaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective »

    La France compte près de 70 millions de smartphones, 24 millions de tablettes et 59 millions d’ordinateurs [3]. La durée d’utilisation moyenne d’un smartphone est estimée entre deux et trois ans.

    « Il y a plus d’efforts à faire du côté de la collecte de données massives au service du capitalisme de surveillance que sur les photos de vacances des gens »

    Pour réduire son empreinte écologique, il faudrait les conserver beaucoup plus longtemps. « Pour avoir un véritable impact, il faudrait garder son smartphone au moins 8 ans, notre ordinateur au moins 10 ou 15 ans, nos télévisions 20 ans ! », s’indigne Frédéric Bordage, de l’association GreenIT.fr.

    Limiter sa consommation, allonger la durée de vie de ses équipements, autant de gestes écologiques clés. « C’est très simple : il faut moins d’équipements, et qui durent plus longtemps. Ça veut dire qu’on ne cède pas au marketing, résume Frédéric Bordage. On n’a pas loupé sa vie à 40 ans si on n’a pas de montre connectée. Il faut aussi conserver le plus longtemps possible ses équipements. Et si on se sépare d’un appareil, on s’assure qu’il ait une seconde vie. »

    Le logiciel libre fait durer les machines

    Pas évident de rallonger la durée de vie de son smartphone quand la batterie ne tient pas plus d’une heure, ou de son ordinateur quand la dernière version de Windows ou d’IOS (Apple) n’est pas téléchargeable du fait de l’ancienneté de votre appareil, vous empêchant d’utiliser les versions antérieures de vos logiciels. Plusieurs solutions existent cependant.

    Une des options est d’opter pour des systèmes d’exploitation libres, comme Linux. « Toutes les personnes sensibilisées au logiciel libre font durer beaucoup plus longtemps leurs machines, constate Charles de Lacombe, militant aux Amis de la Terre. Au niveau de l’association où je travaille, par exemple, je suis en train de réutiliser des vieux des Mac de 2011-2012 qui fonctionnent encore. J’en ai passé plusieurs sous des systèmes libres et du coup, ils sont utilisables et marchent très bien. »

    Pour faire durer son smartphone, penser au marché du reconditionné est une bonne option. Pour l’achat comme pour la revente, ne pas jeter (ou garder au fond d’un tiroir) son ancien appareil peut limiter son impact environnemental. Et, si vous cherchez à vous en procurer un neuf, peu d’options responsables existent, hormis Fairphone.

    La marque néerlandaise propose des smartphones équitables – ils essayent de se procurer au maximum des composants recyclés ou issus de bonnes conditions de travail – et modulables – on peut réparer soi-même son appareil en commandant de nouvelles pièces. Ils proposent également des mises à jour fréquentes, y compris des années après la sortie du modèle. Le tout, pour assurer une durée de vie supérieure aux autres téléphones du marché.

    « Virons le numérique quand c’est possible »

    Pour aller plus loin, Frédéric Bordage met en avant le concept de « slow tech » : « À chaque fois que l’on peut enlever du numérique dans un processus, virons-le et remplaçons-le par de la low-tech*, pour construire un avenir plus viable pour nos enfants. »*

    Concrètement, cela signifie limiter la course au tout numérique, et essayer de trouver des alternatives analogiques quand il y en a. « Il ne faut pas arrêter le numérique, mais il ne faut pas en oublier les conséquences délétères. » Pour les Amis de la Terre, le changement doit aussi passer par le politique. « La responsabilité de l’État, c’est d’imposer des réglementations aux constructeurs, aux fabricants, aux vendeurs, aux publicitaires », dit Charles de Lacombe.

    Au 1^er^ janvier 2023, les fournisseurs d’accès à Internet devront par exemple informent leurs abonnés de la quantité de données consommées et indiquer l’équivalent en émissions de gaz à effet de serre, à l’instar des scores nutritifs sur les aliments. Car les données aussi sont une bombe écologique.

    Leur stockage dans des data centers représente entre 4 % et 22 % des impacts écologiques du numérique. Il sont voués à augmenter, souligne la chercheuse Marion Ficher : « Par exemple, chaque donnée créée sur un réseau social n’a pas de fin de vie. Selon la politique des plateformes, l’information ne sera pas forcément supprimée, et aura une autre utilisation. On stocke donc des montagnes de données indéfiniment, c’est quelque chose d’inédit. » Pour Charles de Lacombe, des Amis de la Terre, « il y a plus d’efforts à faire du côté de la collecte de données massives faites au service du capitalisme de surveillance que sur les photos de vacances des gens ».

    Source : basta.media

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    C’est un gouffre a énergie ce truc donc oui il faut faire quelque chose, de plus les états n’ont aucuns intérêt à laisser faire, car ils ne contrôlent rien.

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    Pas très concerné par le gaspillage électronique.

    J’ai fait une longue résistance pour remplacer mon antique Sagem My-X2 de 2003 en G2 (si, si…) qui déconnait du clavier + en émission/réception pour le remplacer cette année par un iphone13 histoire d’entrer dans le XXIe siècle. :huuu:

    Certains usages au quotidien m’étaient devenus indispensables pour ne pas être administrativement et socialement techno-marginalisé. Un bien bel outil avec nombre d’options performantes certes, mais dont je n’ai aucune utilité pour la plupart.

    Bien entendu, j’ai désactivé l’assistant pipellete Siri, la géolocalisation et tous les mouchards possibles, même si d’autres bien sournois sont encore en activité bien planqués dans le cœur du système.

    Je le conserverai aussi longtemps que possible tant que les standards processeurs + iOS Apple ne le pousseront pas vers le recyclage cause obsolescence marketing.

    Je ne le porte jamais dans ma poche pour ne pas la déformer ni le consulter tête baissée tel un zombie sur le trottoir, sauf éloignement prolongé de mon domicile bienfûr…

    Sinon, j’ai en fond de tiroir un APN Casio et une tablette Samsung Galaxy récupérés lors d’une succession que vont finir tôt ou tard sur LBC. Et c’est tout. J’ai horreur de remplacer selon les tendances push à la conso, d’accumuler et encore plus de jeter.

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    Peu de monde en a entendu parler mais des négociations majeures pour le climat et la biodiversité s’ouvrent aujourd’hui au siège de l’OMC à Genève. Les enjeux sont immenses.

    Ce dimanche 12 juin à Genève, les négociateurs de 164 pays membres de l’Organisation mondiale du commerce se réunissent pour discuter, parmi d’autres sujets, d’un accord sur les subventions publiques accordées au secteur de la pêche.

    L’enjeu est IMMENSE car il s’agit de couper le robinet financier qui alimente de façon irrationnelle et contre-productive la destruction de l’océan et des pêcheurs artisans par les flottes de pêche industrielles.
    Un fléau qui n’épargne aucun État côtier dans le monde mais qui est particulièrement dévastateur pour les pays les moins développés.

    Les aides publiques ont été identifiées comme la principale cause de la tragédie des communs qui frappe l’océan mondial.

    BLOOM a participé, avec le professeur Rashid Sumaila et d’autres chercheurs, à la plus récente évaluation globale des aides publiques allouées au secteur de la pêche.

    Nos estimations, utilisées par les décideurs publics, montrent que :
    • 35,4 milliards de US$ d’’argent public ont été alloués au secteur de la pêche au niveau mondial (année de référence 2018)
    • Plus de 80% de ces aides ont été accordées au secteur de la pêche industrielle, et seulement 19% à la pêche artisanale.
    • L’immense majorité des aides (>18 milliards) sont des subventions néfastes qui encouragent la capacité de pêche, ce qui mène en droite ligne à la surexploitation et destruction de l’océan.

    Nos évaluations scientifiques révèlent que les pêcheurs industriels reçoivent en moyenne 3,5 fois plus de subventions que les pêcheurs artisanaux.
    A la disparition des pêcheries artisanales dans les pays qui en ont le plus besoin pour des raisons vitales de sécurité alimentaire et d’équité économique, s’ajoutent désormais la disparition accélérée des espèces marines et la dégradation inexorable du milieu marin qui agit comme un gigantesque puits de carbone indispensable à la régulation du climat de la Terre.
    Les ministres n’ont que d’excellentes raisons pour aboutir à un accord ambitieux, clair, efficace qui permettra d’interdire les subventions encourageant la pêche illégale, la surpêche et la surcapacité de pêche dans le monde, y compris les subventions directement nuisibles pour le climat : les aides au carburant qui représentent 7,2 milliards de dollars par an et profitent aux pêches les plus destructrices.

    Mais nous ne sommes pas naïfs.
    Nous connaissons les processus politiques.

    Les lobbies industriels « respirent dans le cou » des négociateurs comme des dragons qui influencent les décisions publiques à leur avantage, contre l’intérêt des citoyens, pour leurs profits individuels court-termistes.

    Les industriels de la pêche sont financés par l’argent public pour exploiter des animaux sauvages dans un milieu océanique qui forme le plus grand bien commun du monde.

    Les industriels DEPENDENT des subventions publiques : sans elles, la majorité des pêches industrielles seraient déficitaires et cesseraient leurs activités.
    C’est pour cette raison que les négociations durent depuis plus de 20 ans à l’OMC…

    En mai 2008, pleine d’espoir, j’y plaidais, avec l’ONG et Pascal Lamy, alors directeur général de l’OMC, en exposant les photos de la splendide diversité de la faune abyssale pour montrer concrètement le tort que faisaient les subventions publiques à l’océan en encourageant d’énormes chalutiers industriels à détruire des écosystèmes fragiles en allant pêcher et racler les fonds jusqu’à 2000 mètres de profondeur.
    En 2015, regain d’espoir : l’ONU adopte les objectifs de développement durable dont l’objectif 14.6 visant à « interdire, d’ici 2020, les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche ».
    En 2017, je plaide de nouveau en personne auprès des représentants des nations lors du « Forum Public » de l’OMC à Genève. Faits et chiffres sont accablants. Il n’existe pas une seule bonne raison de maintenir ces subventions destructrices.

    Fin 2017, on y croit. BLOOM se rend à Buenos Aires en Argentine pour la 11ème Conférence ministérielle de l’OMC en se disant que la date-butoir de l’objectif onusien de 2020 va mettre la pression aux États, qu’ils vont au moins interdire les aides encourageant la pêche illégale. Mais l’organe de régulation du commerce mondial entre dans une phase de paralysie qui va durer plusieurs années et les États ratent l’occasion de mettre en œuvre l’engagement de l’ONU.
    Ce dimanche 12 juin 2022, les ministres se remettent au travail lors de la 12ème conférence officielle de l’OMC. La volonté semble réelle d’atteindre un résultat concret sur les subventions à la pêche.

    Le texte de négociation est une base excellente
    (voir ici : https://docs.wto.org/dol2fe/Pages/SS/directdoc.aspx?filename=q:/WT/MIN21/W5.pdf&Open=True&utm_source=CUTS+Updates&utm_campaign=beaaccf87a-&utm_medium=email&utm_term=0_0b1c315a62-beaaccf87a-146506909
    )
    Mais qu’en restera-t-il à l’issue des 4 jours ?

    Source : post FB de Claire Nouvian

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    Une petite vidéo de celui que je considère un peu comme l’anti-Jancovici.

    Je partage l’avis d’Arélien Barrau que le problème n’est pas uniquement climatique mais qu’il est également environnemental et que ce n’est pas des solutions techniques (à l’image de ce projet de smart cities) qui le règlera.

    Le soucis est structurel et seul un changement total de paradigme nous en sortira.

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    CYCLop est une nouvelle initiative ouverte s’appuyant sur la technologie blockchain pour doter les différentes industries et filières métiers d’une plateforme de traçabilité des déchets.

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    L’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (dite loi AGEC) impose à l’écosystème de relever ce défi depuis ce 1er janvier 2022, en partageant les données de traçabilité des déchets et, notamment, des terres excavées, des sédiments et des produits de la démolition, dans un registre national des déchets.

    Le nouveau projet lancé cette semaine constitue une réponse aux évolutions réglementaires et aux besoins d’efficience de la filière dans l’industrie. CYCLop est lancée par TRACE et construite avec l’aide d’IBM Consulting, dans une démarche de sécurisation et de confidentialité des données transitant sur la plateforme, en s’appuyant notamment sur le protocole Hyperledger Fabric.

    CYCLop est une plateforme ouverte de mise en conformité des acteurs de l’économie circulaire, via un outil accessible à moindre coût. Elle vise à réunir les différents acteurs de la filière : producteurs de déchets, laboratoires d’analyse, assistants à maîtrise d’ouvrage, transporteurs, entreprises de travaux, négociants, exutoires et acteurs de la revalorisation.

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    La plateforme CYCLop s’appuie sur le protocole blockchain permissionné Hyperledger Fabric, open-source géré sous l’égide de la fondation Linux. IBM Consulting accompagne TRACE dans la construction de la plateforme et contribue à favoriser son adoption par l’écosystème de l’économie circulaire.

    La technologie blockchain joue le rôle de tiers de confiance numérique qui garantit l’intégrité de la donnée, porte une preuve de conformité et promeut une ambition de traçabilité de bout en bout et d’inclusivité de l’écosystème. - Vincent Fournier, Blockchain leader chez IBM France.

    Première application pilote et appel à projets

    La première application de CYCLop couvre la traçabilité des terres, des déblais et des sédiments pour le secteur de la Construction.

    Pour développer les fonctionnalités de la plateforme, CYCLop accueille tous les acteurs de l’économie circulaire souhaitant contribuer à une initiative collective pour répondre à des enjeux critiques et communs. L’initiative propose un cadre de gouvernance ouverte, multipartite et distribuée auprès des utilisateurs clés.

    Source : toolinux.com

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    @aerya a dit dans A partir du 1er janvier, les invendus non alimentaires ne pourront plus être detruits :

    On peut me qualifier de pessimiste, de résigné, je prends. Mais je ne vois pas comment changer tout un système en place depuis que l’Homme a commencer à faire du commerce.

    Moi qui serait plutôt partisan d’une certaine décroissance j’avais déjà tenté d’imaginer quelques scénarios, mais si le changement climatique se révèle être la catastrophe annoncée, celui qui me semble le plus réaliste c’est celui ou la décroissance on se la prend en plein dans la tronche sans y avoir été préparé.
    Sur ce coup la je suis aussi très pessimiste.

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    Avec le déploiement à grande échelle des véhicules électriques, le recyclage des batteries lithium-ion en fin de vie va rapidement devenir un enjeu majeur. La semaine dernière, Ford annonçait son investissement dans le secteur. Et aujourd’hui, des chercheurs présentent une technologie qui devrait aider le processus à devenir enfin rentable.

    Aujourd’hui, les batteries lithium-ion sont partout. Dans nos ordinateurs portables et dans nos smartphones. Dans moins d’une décennie, les experts prévoient que pas moins de deux millions de tonnes de ces batteries en fin de vie seront sorties de nos véhicules électriques chaque année. Pourtant, les procédés de recyclage restent imparfaits. Les métaux qu’ils permettent de récupérer ne gardent que très peu de valeur.

    Mais la donne pourrait changer. Grâce à des chercheurs du ReCell Center (États-Unis), un centre de recherche et de développement dédié au recyclage des batteries. Ils présentent aujourd’hui une technique innovante qui permet de séparer les matériaux précieux qui composent la cathode de ces batteries lithium-ion. Le tout en s’appuyant sur la flottation par moussage. Un procédé déjà utilisé pour séparer les matières hydrophobes - qui n’aiment pas l’eau - des matières hydrophiles qui, au contraire, aiment l’eau.

    Un procédé ancien appliqué au recyclage des batteries

    L’industrie minière utilise depuis longtemps la flottation par moussage pour purifier les minerais. Ceux qui repoussent l’eau flottent, les autres coulent. Les matériaux qui composent une cathode de batterie lithium-ion - comme l’oxyde de lithium nickel manganèse cobalt (NMC111) ou l’oxyde de lithium manganèse (LMO) -, généralement, coulent. Mais les chercheurs ont découvert que leur séparation peut être obtenue en faisant flotter l’un d’eux, le NMC111. Comment ? En y introduisant un élément hydrophobe.

    Le matériau cathodique ainsi recyclé ne perd pas en performances et conserve un niveau de pureté élevé. De quoi envisager de réduire les coûts du recyclage des batteries lithium-ion tout en stimulant la croissance du marché du recyclage de batteries en fin de vie et en réduisant les coûts des véhicules électriques. Mais ce n’est là pour l’instant que l’une des étapes d’un processus qui devra être rentable dans son ensemble. Les chercheurs ont encore du travail pour en arriver là.

    Source : futura-sciences.com