Le monde est fou (vers l'infini et au delà)
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Des centaines d’adolescents s’évanouissent sans raison: le Mexique frappé par un mystérieux phénomène
Que se passe-t-il au Mexique? Depuis le mois de septembre dernier, au moins 227 collégiens se sont évanouis à travers tout le pays, sans raison connue à ce jour. Comme le note Business Insider, le mystère reste entier autour de cette étrange épidémie d’évanouissements. Si plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce phénomène, aucune d’entre elles n’a pu être confirmée pour le moment. Voici ce que l’on sait à ce stade.
Tout a commencé à l’automne dernier, précisent Business Insider et la presse locale. Le 23 septembre 2022, une jeune adolescente de 12 ans a perdu connaissance dans son collège de Tapachula, au sud du Mexique. Quelques minutes plus tard, sa meilleure amie s’est évanouie à son tour. Le phénomène s’est ensuite répandu à d’autres élèves. Au total, pas moins de dix adolescents ont perdu connaissance le même jour et 22 autres ont signalé des symptômes inhabituels, notamment des vomissements et des maux de tête.
Deux semaines plus tard, à plus de 200 km de là, dans un collège d’une région reculée du Mexique, le même phénomène s’est abattu sur des dizaines d’adolescents. Près de 70 jeunes se sont évanouis sans raison au sein de leur école. Quatre jours plus tard, rebelote. L’épidémie a de nouveau touché le collège de Tapachula et 18 élèves ont perdu connaissance. Les jours suivants, le même phénomène s’est produit au sein de six collèges, situés dans quatre États mexicains différents. En tout et pour tout, pas moins de 227 adolescents ont été touchés par cette mystérieuse contamination.
Pour tenter d’expliquer ce phénomène, plusieurs théories ont été avancées dans les médias locaux. Pour certains, ces évanouissements en série seraient causés par une drogue, peut-être des substances récréatives altérées. D’autres vont plus loin en estimant que c’est le fruit d’un rituel d’initiation d’un cartel, qui obligerait certains élèves à droguer leurs camarades pour prouver leur loyauté. Cependant, toutes les analyses toxicologiques menées sur les adolescents victimes d’un évanouissement se sont révélées négatives. De plus, aucune drogue n’a été retrouvée dans les établissements scolaires.
D’autres hypothèses ont été émises dans la presse ces dernières semaines: l’empoisonnement aux engrais, une maladie bactérienne rare ou l’inhalation d’une fumée inconnue. Le journal El Pais, lui, se demande si cette épidémie ne serait pas liée à une “substance inconnue” qui se serait déversée dans les sources d’eau. Mais pour le moment, malgré de nombreuses analyses, aucune de ces théories n’a pu être confirmée.
L’hypothèse d’une toxine inhalée par les élèves ne tient pas la route, car tous les adolescents n’ont pas subi les mêmes symptômes et n’ont pas été touchés de la même manière. La piste d’un insecticide lié aux exploitations agricoles semble également tomber à l’eau en raison des zones géographiques où le phénomène s’est produit. “Toutes les explications sont plausibles, mais il aurait fallu une multitude de coïncidences pour qu’elles se produisent simultanément”, explique le Dr. Carlos Alberto Pantoja Meléndez, épidémiologiste mexicain qui s’est longuement intéressé à cette affaire. Pour lui, une seule théorie reste donc envisageable: une “hystérie de masse”.
Ce terme définit un phénomène psychologique rare au cours duquel “une personne présente un comportement inattendu comme des évanouissements, des cris ou des convulsions, puis d’autres à proximité reproduisent les symptômes involontairement”, précise le Dr. Robert Bartholomew, professeur de psychologie à l’Université d’Auckland et spécialiste du sujet. Et ce phénomène n’est pas nouveau. En effet, 1962, en Tanzanie, plus de 1.000 enfants avaient été victimes d’une hystérie de masse qui se traduisait par des crises de rires incontrôlables. Trois ans plus tard, en Angleterre, près de 140 adolescentes se sont évanouis en une journée.
L’hystérie de masse serait-elle à l’origine des évanouissements observés au Mexique ces derniers mois? De plus en plus de spécialistes le croient, surtout depuis que l’épidémiologiste Pantoja-Melendez a découvert que plusieurs élèves touchés par le phénomène étaient membres d’un groupe WhatsApp auquel appartenaient d’autres jeunes d’une école dans laquelle des évanouissements ont également eu lieu. Si cette théorie venait à se confirmer après les différentes recherches menées sur place, il s’agirait d’une première mondiale. Aucune “hystérie de masse” en ligne n’a jamais été observée auparavant. Mais pour l’heure, le mystère reste entier.
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@duJambon a dit dans Le monde est fou (vers l’infini et au delà) :
Jusqu’où laisserra-t-on aller la barbarie ?
ça s’arrêtera quand ce genre de débile prendra systématiquement 20 ans ferme et incompressible.
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J’obterai pour un chupacabra qui trainait dans le coin et qui a juste lâché une caisse
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«Vous ne pouvez pas transporter des bébés là-dedans, madame!»
Une Américaine de 36 ans a été condamnée lundi à un an prison ferme pour négligence. Elle véhiculait ses jumeaux de 2 mois dans une caisse en plastique, à l’avant de son vélo.
Horrifiée, une collègue de Brian a appelé la police après avoir assisté à la conduite calamiteuse de la cycliste, qui a frôlé plusieurs fois la catastrophe, heurtant notamment le trottoir et manquant de tomber à maintes reprises. «Elle m’a expliqué qu’elle avait essayé de mettre un bébé à l’avant et un à l’arrière, mais qu’elle n’arrivait pas à bien contrôler son vélo. Alors, elle a mis les deux bébés dans la caisse à l’avant», expliquait Suezanne Lynch à Fox 59 au moment des faits. La cycliste, Blossum Kirby, a indiqué qu’elle se déplaçait toujours comme cela avec ses jumeaux, n’ayant pas de voiture, et qu’elle ne voyait pas où était le problème.
Brian, lui aussi, a essayé de ramener la mère de 36 ans à la raison. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on l’entend dire: «Vous ne pouvez pas transporter des bébés là-dedans, madame!» Les nourrissons ont été recueillis par Brian et ses collègues et emmenés à l’hôpital, où ils ont été soignés pour des coups de soleil et des égratignures. Lors de son interrogatoire, la trentenaire a expliqué qu’elle ne connaissait pas le nom du père de ses enfants. Pour ces faits datant de juillet 2022, Blossum Kirby a été reconnue coupable de négligence en mai dernier, rapporte WANE. Lundi, elle a été condamnée à deux ans de prison, dont un an ferme.
Source: https://www.20min.ch/fr/story/vous-ne-pouvez-pas-transporter-des-bebes-la-dedans-madame-882128068458
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Des véganes veulent que leurs voisins ferment la fenêtre s’ils cuisinent de la viande
Un étonnant conflit de voisinage oppose deux familles à Perth. L’une envoie des lettres, l’autre répond avec un barbecue.
À Perth, en Australie, une famille végane a envoyé une lettre à ses voisins, leur demandant de fermer leur fenêtre lorsqu’ils cuisinent de la viande. Publiée sur les réseaux sociaux, la missive a déclenché une montagne de commentaires.
La lettre manuscrite porte les mentions «Veuillez prendre au sérieux» et «Message important», relate «The Independent».
«Bonjour voisin, pourriez-vous s’il vous plaît fermer votre fenêtre latérale lorsque vous cuisinez? Ma famille est végane (nous ne mangeons que des aliments à base de plantes) et l’odeur de la viande que vous cuisinez nous rend malades et bouleversés. Nous vous serions reconnaissants de votre compréhension», peut-on lire. C’est signé «Sarah, Wayne et les enfants».
Ces voisins ont décidé de publier cette lettre sur une page Facebook populaire consacrée aux habitants de Perth.
De nombreux commentaires ont suivi, presque tous critiques envers la famille végane. Beaucoup ont jugé leur demande «ridicule», noté que ce n’est «l’affaire de personne» ce que les gens cuisinent ou suggéré aux véganes d’eux-mêmes fermer leur fenêtre.
D’autres ont réagi dans le même sens mais en maniant l’humour. Plusieurs ont proposé de faire un barbecue en représailles. Un autre a dit aux voisins visés de répondre qu’ils étaient carnivores et que l’odeur des légumes cuisinés les incommodait.
L’«affaire» ne s’est pas arrêtée là. Plutôt que de fermer sa fenêtre, la famille visée par cette demande a réellement fait un barbecue… Et a ensuite reçu une seconde lettre. Qui a également été publiée sur les réseaux sociaux.
Le ton est cette fois outré et menaçant, explique le «Daily Mail». «Ça suffit», peut-on lire, avec la famille végane accusant ses voisins de s’être montrés «carrément grossiers». «S’il vous plaît, arrêtez les barbecues et gardez cette fenêtre fermée lorsque vous cuisinez, sinon je vais vous signaler et aller également sur les réseaux sociaux», est-il écrit.
À nouveau, les commentaires ont été majoritairement négatifs.
On ne sait pas comment l’histoire se termine. Peut-être que cet étonnant conflit de voisinage a par la suite été réglé. Ou alors que la personne responsable de la page Facebook a jugé que ça allait trop loin. En tout cas les deux publications ont été supprimées.
A quand l’éléctrosensible qui demande à couper le wifi ? Nous sommes trop nombreux sur terre.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon des immeubles qui ont moins de 20 ans et qui n’ont jamais été fini. C’est fou ce gâchis.
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“Je profite puisqu’il y a du feu”: une Algérienne cuisine un bouzellouf en pleine émeute en France
Une maman algérienne a profité des protestations qui ont éclaté dans les rues de plusieurs villes en France pour rendre hommage à une tradition culinaire de son pays d’origine au début de la fête religieuse musulmane de l’Aïd el-Adha.
En pleines violences urbaines, cette femme, en compagnie de ses deux filles, a décidé de préparer son repas au beau milieu d’une rue. Elle a apporté des restes de mouton pour les faire griller en plein air, sur des feux allumés par les manifestants.
La vidéo où la femme apparaît est accompagnée des commentaires de l’une de ses filles:“Ma mère, ne te cache pas! L’opportunité vient une fois dans une vie”.
Relayant largement ces images sur les réseaux sociaux, les internautes ont salué cet intermède culinaire, apportant une touche d’humour à la situation.
Pour soutenir la maman de #Nael, cette femme et ses filles font un barbecue en plein air. La priorité pour cette famille, c’est de faire griller le bouzellouf. De mieux en mieux #emeutes pic.twitter.com/XH95TV3KqA
Interrogée sur ses motivations, la maman a répondu qu’elle voulait utiliser les braises déjà allumées pour faire cuire sa viande. “Je profite puisqu’il y a du feu”, a-t-elle déclaré nonchalamment, citée par sa fille sur les réseaux sociaux
Source: [link removed]/20230702/je-profite-puisquil-y-a-du-feu-une-algerienne-cuisine-un-bouzellouf-en-pleine-emeute-en-france-1060296428.html
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Un employé licencié pour avoir filmé trois hommes en train de voler dans son supermarché
Ce vendeur pensait bien faire, mais son geste lui a finalement coûté son job. Comme le rapporte le média américain CBS, Santino Burrola, employé dans la chaîne de supermarchés King Soopers, a été licencié par sa direction après avoir filmé trois hommes en train de voler dans son magasin le jour de la fête des pères.
Le 18 juin dernier, jour de la fête des pères aux États-Unis, Santino Burrola, employé dans la chaîne de supermarchés King Soopers, a été alerté d’un vol dans ses rayons. Son premier réflexe à ce moment-là? Sortir son téléphone portable pour filmer la scène. “J’ai vu un homme en train de se diriger vers la sortie avec un caddie rempli de bidons de lessive liquide et de parfums. Il y avait également deux autres hommes. J’ai tout de suite pensé à les filmer”, explique le vendeur au micro de CBS Colorado.
L’employé, ancien officier de la police militaire, est sorti du magasin pour tenter de rattraper les trois hommes, mais ces derniers se sont empressés de tout charger dans leur véhicule avant de prendre la fuite. Santino Burrola a heureusement eu le temps de noter leur plaque d’immatriculation. Il leur a ensuite lancé: “Vraiment, mon gars, il faut en arriver là? L’économie n’est pas si mauvaise.”
Après la fuite des trois malfrats, le vendeur a contacté les services de police et partagé la vidéo sur les réseaux sociaux. “J’ai publié la vidéo en me disant que, peut-être, quelqu’un les reconnaîtrait.” Sur TikTok, l’enregistrement a été vu plus de 1,5 million de fois, y compris par le rappeur Snoop Dogg. L’un des trois hommes, le conducteur du véhicule, a depuis été arrêté par les forces de l’ordre.
“Les enquêteurs ont déjà identifié et arrêté le conducteur, Jorge Pantoja, 32 ans, l’homme à la chemise verte”, explique le bureau du shérif d’Arrapahoe dans un communiqué. “Pantoja est actuellement détenu au centre de détention du comté d’Adams pour des délits sans rapport avec l’affaire. Il a également été inculpé de vol/vol à l’étalage, un délit mineur de classe 2". La police est toujours à la recherche des deux autres passagers.
Par la suite, Santino Burrola a été licencié par sa direction. “Le représentant syndical et moi-même avons discuté avec les patrons, mais ils ont décidé de me virer.” Sa faute? Avoir filmé les trois hommes en train de voler dans le magasin et publié la vidéo sur TikTok. “Je ne resterai jamais les bras croisés devant un délit, surtout lorsqu’il se produit sous mes yeux. Ai-je l’impression d’avoir dépassé les limites? Pas vraiment. Je ne m’en suis pas pris à eux physiquement. J’ai juste révélé leur plaque d’immatriculation pour aider la police à les retrouver.”
La chaîne de supermarchés King Soopers est subventionnée par la société Kroger, qui, selon Burrola, a pour politique d’interdire aux employés d’intervenir en cas de vol. Un cousin de l’employé a créé une cagnotte à son nom sur GoFundMe pour l’aider à faire face financièrement à ce licenciement. “Il n’a pas reçu d’indemnité de licenciement et prévoyait de déménager en Floride pour se rapprocher de sa famille. La perte de son job a mis un frein à ses projets et lui a fait prendre du retard dans le paiement de quelques factures”, peut-on lire sur le GoFundMe.
Voir la vidéo hallucinante sur le site: https://www.7sur7.be/monde/un-employe-licencie-pour-avoir-filme-trois-hommes-en-train-de-voler-dans-son-supermarche~a4380f9d/
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Des justiciers autoproclamés ont tué plus de 250 membres de gangs
Face à l’incapacité de la police à faire face aux gangs qui contrôlent une majorité du territoire de Port-au-Prince, des habitants ont décidé de faire justice eux-mêmes.
Au moins 264 personnes accusées d’appartenir à des gangs ont été tuées par des groupes de justiciers autoproclamés depuis avril en Haïti, a indiqué jeudi la représentante de l’ONU dans le pays en crise, s’inquiétant de cette nouvelle tendance.
«L’apparition de groupes de justiciers autoproclamés ajoute un nouveau niveau de complexité. Depuis avril, le Binuh (Bureau intégré des Nations Unies en Haïti) a comptabilisé au moins 264 supposés membres de gangs tués par des groupes de justiciers autoproclamés», a déclaré María Isabel Salvador devant le Conseil de sécurité.
«La population haïtienne est piégée dans un cauchemar éveillé», a commenté plus tôt dans la journée le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui s’est rendu à Port-au-Prince samedi. «La situation humanitaire est plus qu’effroyable. Les gangs cruels ont le contrôle de la population d’Haïti», a-t-il ajouté.
Et «il ne peut pas y avoir de solution politique durable et inclusive sans une amélioration radicale de la situation sécuritaire», a insisté le secrétaire général, répétant son appel à envoyer une force internationale pour épauler la police et «démanteler» les gangs.
Cet appel, lancé pour la première fois en octobre, est resté lettre morte. Si quelques pays ont indiqué être prêts à participer, aucun ne s’est porté volontaire pour prendre la tête d’une telle opération dans un pays échaudé par de multiples interventions étrangères.
Le futur de la France ?
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Au Pays-Bas et en Belgique, les magasins Albert Heijn ne vendront plus de couteaux pour ne pas « contribuer » à une augmentation de l’agressivité dans la société
Albert Heijn ne vendra plus de couteaux de cuisine dans ses magasins aux Pays-Bas et en Belgique, a annoncé l’enseigne néerlandaise. Elle explique réagir ainsi à une augmentation de l’agressivité dans la société et dit “ne pas vouloir y contribuer de quelque manière que ce soit.”
Ce n’est pas la première chaîne de magasins à prendre une telle décision. Aux Pays-Bas, d’autres entreprises, telles que Hema ou encore Action, ont cessé d’en vendre aux jeunes. Ces dernières années, la possession et l’utilisation d’armes blanches sont en augmentation chez les adolescents. En 2022, près de 70 agressions à l’arme blanche ont été commises par des jeunes, selon la police néerlandaise – un chiffre record. Dix personnes sont décédées à la suite de ces incidents, soit plus qu’en 2020 et 2021 réunis.
Selon une porte-parole d’Albert Heijn, il n’y aura plus non plus d’actions d’épargne avec des couteaux. Les magasins belges sont concernés, mais l’assortiment de couteaux de cuisine en vente y était déjà très limité. En Belgique, l’enseigne n’est pas présente en Wallonie. Aux Pays-Bas, une collaboratrice d’Albert Heijn a été récemment poignardée dans un magasin.
Source: [link removed]/2023/07/08/au-pays-bas-et-en-belgique-les-magasins-albert-heijn-ne-vendront-plus-de-couteaux-pour-ne-pas-contribuer-a-une-augmentation-de-lagressivite-dans-la-societe/
Et: https://www.7sur7.be/belgique/pourquoi-les-magasins-albert-heijn-ne-vendront-plus-de-couteaux~af9b4215/Ça tombe bien, on ne devrait plus manger de viande reste à supprimer les fourchettes, les baguettes, le rouleau à pâtisserie…
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Des jeunes à Bruxelles, dont un de 12 ans, voulaient attaquer un commissariat: “Se balader avec un cocktail Molotov, c’est presque devenu normal”
Alors que la colère gronde toujours en France suite au décès du jeune Nahel, tué par un tir de police à Nanterre, des troubles ont également éclaté jeudi et vendredi derniers dans certains quartiers du centre-ville de Bruxelles. Grâce à des arrestations préventives, la police a pu éviter que la situation ne dégénère dans la capitale. La zone de police Midi a notamment arrêté neuf jeunes qui voulaient attaquer le commissariat de police d’Anderlecht. Pas moins de huit d’entre eux étaient mineurs. “C’est très inquiétant”, estime la porte-parole de la zone de police.
La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles a procédé, vendredi, à 94 arrestations administratives, à la suite de rassemblements dans certains quartiers du centre-ville, initiés pour protester contre le décès d’un adolescent en France, tué par la police. Sur le territoire de la zone de police Bruxelles-Nord, ce sont sept arrestations administratives qui ont eu lieu. Les forces de l’ordre étaient sur le qui-vive vendredi, après que de nouveaux appels au rassemblement ont été lancés sur les réseaux sociaux. Jeudi, les forces de l’ordre avaient déjà procédé à 64 arrestations administratives.
Si la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles n’a pas relevé d’incidents majeurs vendredi soir, un drame a tout de même été évité de peu dans la capitale. Vers minuit, des agents de la zone de police Midi ont intercepté neuf jeunes qui s’apprêtaient à commettre une attaque contre le bureau du commissaire de police à Anderlecht. “Nous sommes évidemment soulagés qu’il ne se soit rien passé. Mais ces jeunes avaient un projet concret d’attaque, c’est très inquiétant”, explique Sarah Frederickx, porte-parole de la zone de police Midi (Anderlecht, Forest, Saint-Gilles), dans les colonnes de HLN.
“L’achat d’alcool et de cigarettes est interdit aux moins de 16 ans. Mais se balader dans la rue avec des cagoules, des jerrycans et des cocktails Molotov, c’est devenu presque normal. On minimise ces faits. Nous avions une raison très claire de penser que ces jeunes voulaient commettre une attaque et mettre le feu au commissariat d’Anderlecht. Nous sommes intervenus pour éviter le pire”, ajoute Sarah Frederickx. Les neuf adolescents arrêtés sont presque tous mineurs. Le plus jeune d’entre eux a 12 ans, le plus vieux 18 ans. “Ils ont été interceptés avec des cocktails Molotov, de produits accélérateurs d’incendie, des armes et des cagoules sur eux.”
Au moment où ils ont été interpellés, les jeunes se rendaient au commissariat en transports en commun, car ils n’ont pas de permis de conduire. “Ils ont été arrêtés à la station de métro Jacques Brel, à une centaine de mètres de leur cible. Ils s’étaient donné rendez-vous à cet endroit via des messages envoyés sur les réseaux sociaux. Ils comptaient s’attaquer à nos bureaux pour protester contre la mort du jeune Nahel en France. Mais en réalité, je pense qu’ils voulaient juste profiter de l’occasion pour exprimer leurs propres frustrations envers la police.” La mort de Nahel a notamment ravivé le souvenir du décès du jeune Adil, 19 ans, tué dans une collision avec une voiture de police à Anderlecht il y a trois ans. L’affaire est toujours en cours devant les tribunaux.
La police s’inquiète de voir de plus en plus de jeunes participer à des faits criminels. “Nos brigades se rendent sur le terrain pour parler aux jeunes dans certains quartiers. Ils ont généralement un bon contact avec eux et nous pouvons ainsi désamorcer l’escalade. C’est important de mettre en place une approche préventive et proactive. Mais malgré nos efforts, certains jeunes refusent encore de nous parler.” Des adolescents agissent également sous les ordres d’autres malfaiteurs, souvent membres d’un gang. “Les gangs et les trafiquants de drogue les utilisent comme des pions, car ils savent que les jeunes sont influençables et risquent des peines moins lourdes devant la justice.”
Le chef de la zone de police Midi prend également les faits très au sérieux. “Nous devons continuer à poursuivre les initiatives que nous entreprenons quotidiennement et pour lesquelles je me suis fortement engagé depuis le début de mon mandat, à savoir le dialogue, la sensibilisation, la communication et la transparence à l’égard des jeunes. Mais nous devons aussi faire passer le message, en tant que police, que nous défendons la sécurité de tous et que nous ne tolérons aucune forme de violence. Nous ne pouvons plus permettre que certains événements soient détournés et utilisés pour détruire les voitures ou les magasins d’autres personnes innocentes”, affirme Jurgen De Landsheer dans les colonnes de HLN.
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A Genève, on injecte de l’eau potable dans les rivières à sec.
La Drize est actuellement alimentée en eau potable. Cette mesure, prise en raison de la sécheresse qui sévit, doit permettre de préserver la faune du cours d’eau genevois.
Des tuyaux rouges d’un diamètre de 45 mm déversent de l’eau dans la rivière, a constaté dimanche Keystone-ATS. Cet apport d’eau du réseau dans la Drize fait partie du plan de protection et des cours d’eau élaboré par le canton de Genève.
La mesure est appliquée depuis mercredi, alors que le débit de la rivière a franchi le niveau d’alerte, pouvait-on lire samedi dans la Tribune de Genève. A ce jour, le débit de la Drize approche les 6 litres par seconde (soit près de 90% de moins que sa norme mensuelle calculée sur la période 1990-2020).
Cette rivière est régulièrement à sec en été. Afin d’éviter une mortalité piscicole, des pêches électriques de sauvetage pour déplacer les poissons dans un autre point d’eau ont été pratiquées durant ces dernières années.
Mais cette année, le stress hydrique est tel qu’il devient difficile de trouver des cours d’eau avec des conditions favorables.
«Ainsi, bien que cette situation ne soit pas souhaitée sur la durée, l’option favorisée est le soutien au débit et à la température de la Drize. Il consiste en l’apport d’eau du réseau, comme cela a pu être le cas lors de l’été 2022», a indiqué le Département du territoire (DT) en présentant ses mesures, fin juin.
L’an dernier, ce sont près de 20’000 mètres cubes d’eau potable du réseau qui ont été déversés dans la Drize pendant près de deux mois, selon le quotidien genevois.
Parmi les autres mesures visant à pallier la faible pluviométrie, le canton envisage une mise à ban de l’Allondon. Son débit est actuellement à 450 l/s, mettait en garde le DT fin juin. Si ce dernier descend en dessous de 400 litres par seconde (soit près de 30% de moins que sa norme saisonnière), l’accès à la rivière sera momentanément interdit dans un secteur défini.
Toutes les activités pourront être arrêtées, du type baignade, traversée du lit du cours d’eau, construction de retenues d’eau par empilement de cailloux, pêche ou encore orpaillage.
Y’a pas encore le feu au lac, alors autant s’en servir, même après filtration.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon j’aimerais trouver à commenter cette nouvelle, mais les mots me manquent.
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@duJambon Putain on en est rendu là
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L’arrosage aussi se fait à l’eau potable, ce n’est finalement que quelques gouttes d’eau prises à l’océan du lac.
Le gâchis vient surtout du traitement inutile de l’eau.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par Raccoon
@duJambon en France il me semble que les agriculteurs disposent d’un réseau d’eau séparé pour l’arrosage de leurs cultures. Dans le Var c’est sûr, je ne sais pas si c’est généralisé à tout le pays.
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Sous-marin disparu près du Titanic : le submersible n’aurait réussi que 13 plongées en 90 tentatives avant son implosion
Le sous-marin Titan a implosé le 18 juin dernier tuant ces cinq occupants, un autre document fourni par un ancien client potentiel et consulté par Insider, illustre à nouveau les problèmes de conception du submersible et les dangers encourus volontairement par ses passagers.
Ce waiver ou document de renonciation en français, partagé par un ancien client potentiel d’OceanGate, stipulerait que le submersible aurait réussi à atteindre la profondeur du Titanic (3 800 mètres) seulement 13 fois sur 90 tentatives, soit un taux de réussite de 14% seulement. Il ferait également référence trois fois à la mort, dès la première page, et appellerait le Titan un engin “expérimental” trois fois sur ce papier de quatre pages. Les clients devaient signer ce document avant de pouvoir monter à bord et il avait pour but de protéger OceanGate de poursuites légales en cas d’accident.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes par le Canada et les Etats-Unis pour déterminer les causes de l’implosion. Dès la disparition de l’engin, les critiques se sont concentrées sur l’entreprise OceanGate, soupçonnée de négligences. Dans des documents judiciaires de 2018, un ex-dirigeant de la compagnie affirmait avoir été licencié après avoir émis de sérieux doutes sur la sûreté du submersible.
Selon un ingénieur et expert en sous-marins espagnol, les passagers du Titan auraient été au courant que quelque chose se passait mal “entre 48 secondes et une minute 11” avant l’implosion.
Selon, ce même expert, le sous-marin aurait subi un “problème électrique” qui aurait laissé l’engin “sans propulsion” à “1700 mètres de profondeur”. Il théorise que le submersible aurait ensuite sombré comme en “chute libre” vers les fonds de l’océan. L’ingénieur espagnol pense que le pilote aurait essayé de faire perdre du poids au vaisseau pour le faire remonter à la surface, mais n’aurait pas réussi.
L’implosion aurait eu lieu “entre 2500 et 2700 mètres de profondeur” à cause d’une “puissante compression” sur le Titan. Pour rappel l’épave du Titanic se trouve à 3800 mètres au fond de l’océan Atlantique.
La chute libre aurait duré entre 48 et 71 secondes laissant le temps aux passagers de comprendre qu’il y avait un problème. Une situation digne “d’un film d’horreur” selon lui. Il conclut affirmant que leurs morts ont été “instantanées”.