«Gran Turismo 7»: le scandale que les fans ne digèrent toujours pas
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Le célèbre jeu de course automobile a vu sa cote dégringoler radicalement depuis l’introduction d’un système qui conduit grossièrement les usagers vers les microtransactions
Au début du mois de mars dernier sortait en exclusivité sur PlayStation 4 et PS5 «Gran Turismo 7», le jeu de course automobile phare de Polyphony Digital, studio propriété de Sony Interactive Entertainment (SIE). Le simulateur avait reçu un accueil critique généralement très favorable et lematin.ch s’était joint en toute bonne foi au concert d’applaudissements. À nos yeux, GT7 symbolisait (et symbolise toujours) un retour en forme de la franchise autant sur le point de ses exploits techniques que sur le plan de son ambition.
Dans la période allouée aux évaluations, le magasin interne (qui permet notamment d’acquérir des véhicules avec de l’argent sonnant et trébuchant) n’avait pas encore été activé et, même après, les crédits accordés çà et là permettaient, toujours à nos yeux d’acquérir de nouveaux bolides par la conduite, les classements et l’accomplissement de divers défis de manière satisfaisante. Les vaches étaient en apparence bien gardées, aux impatients la possibilité de payer pour obtenir plus vite ce qu’ils convoitent, aux patients la possibilité de gagner à la loyale les crédits nécessaires pour progresser.
Il a fallu une mise à jour (obligatoire) pour que l’équilibre s’en trouve bouleversé. Le patch a d’abord provoqué une panne des serveurs qui ont empêché les joueurs d’accéder à un jeu qui doit rester en ligne pour fonctionner correctement. Elle a duré plusieurs jours. Une fois le problème résolu, les usagers déjà chauffés à blanc ont découvert que le système économique (virtuel et réel) avait été singulièrement modifié. Gagner une course, ou être bien classé, était désormais moins bien rémunéré en crédits. Les heures de pratique – pour parvenir à réunir les points nécessaires pour améliorer au garage les véhicules ou pour acquérir de nouveaux modèles – s’en sont trouvées multipliées alors qu’au magasin, certains véhicules atteignaient des sommes indécentes les rendant quasi inaccessibles sans passer par l’achat de crédits devenu si difficile à gagner en jouant.
Le contrecoup ne s’est pas fait attendre: réseaux sociaux en flamme, vidéos YouTube incendiaires et avalanche de notes désastreuses (assorties de commentaires fleuris) sur Metacritic, un site de référence qui agrège les évaluations des produits culturels, dont les jeux vidéo. Résultat: si les évaluations professionnelles compilées avant la mise à jour restent à ce jour élevées (87 sur 100 ce mercredi), la note des «utilisateurs» a dégringolé. Elle se trouvait encore à 1,8/10 le 6 avril.
Source et plus: https://www.lematin.ch/story/gran-turismo-7-le-scandale-que-les-fans-ne-digerent-toujours-pas-686337099736
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Normal, il faut bien répercuter l’augmentation du prix du carburant
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Bonne idée, faire payer le prix de l’essence pour de vrai dans les jeux motorisés, une idée à faire bander les éditeurs et les écolos.
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C’est bien pour cette raison que je n’ai aucun scrupule à pirater copieusement les titres triples A de ces firmes qui ne pensent qu’à engranger un max de blé.
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La
magiepompe à fric des DLC et autres contenus IG. Et après ça vient pleurer que ça pirate en effet… Ceci dit, ayant été grand fan de GT jusqu’à la PS3, c’est très perturbant de voir la franchise se transformer en nasse à pigeons. Vraiment dommage. -
Putain tu payes le jeu une blinde et après, il faut encore cracher au bassinet !!!
c’est honteux, idem, je n’ai aucun scrupule à les pirater !