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    @Ashura le même, mais avec répétiteurs wifi plaqués or, ça n’a plus rien avoir niveau réseau!

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    On le sent quand même plus à l’aise au coup par coup, en rafale il galère un peu!

    sinon, bin j’ai un peu les oreilles qui sifflent maintenant (vérifiez le volume avant de lancer la vidéo)

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    Selon la maison mère de Facebook, un million d’utilisateurs du réseau social ont téléchargé ou utilisé des applications piratées présentes sur le Google Play Store et l’App Store.

    Depuis le début de l’année, la maison mère de Facebook et Instagram a identifié plus de 400 applications «malveillantes», disponibles sur les smartphones opérés par iOS (Apple) et Android (Google).

    Meta a annoncé vendredi qu’un million d’utilisateurs de Facebook ont téléchargé ou utilisé des applications mobiles d’apparence innocente mais conçues pour voler leur mot de passe d’accès au réseau social. «Ces applis étaient présentes sur le Google Play Store et l’App Store d’Apple et se faisaient passer pour des outils d’édition de photos, des jeux, des VPN et d’autres services», détaille Meta dans un communiqué.

    Une fois téléchargées et installées sur le téléphone, ces applications piégées demandaient aux utilisateurs d’entrer leurs identifiants Facebook pour pouvoir utiliser certaines fonctionnalités.

    «Elles essaient juste d’inciter les gens à donner leurs informations confidentielles pour permettre à des hackers d’accéder à leurs comptes», résume David Agranovich. Il estime que les développeurs de ces applications cherchaient probablement à récupérer d’autres mots de passe, pas seulement ceux de profils Facebook. «Le ciblage semblait assez indifférencié», relève-t-il. Le but semblait «d’obtenir le plus d’identifiants possible».

    Meta a déclaré avoir partagé ses conclusions avec Apple et Google. Google a indiqué avoir déjà retiré de son Play Store la plupart des applications signalées par Meta. «Aucune des applis identifiées dans le rapport n’est encore disponible sur Google Play», écrit un porte-parole de Google. Apple a de son côté précisé que seules 45 des 400 applications étaient sur iOS et qu’elles ont déjà été retirées de l’App Store.

    Plus de 40% des applications signalées par Meta servaient à éditer des images. D’autres consistaient en de simples outils, pour transformer son téléphone en lampe torche par exemple. David Agranovich recommande aux utilisateurs de se méfier quand un service demande des identifiants sans raison valable ou fait des promesses «trop belles pour être vraies».

    Source: https://www.lematin.ch/story/meta-met-en-garde-contre-les-applis-piegees-qui-volent-les-mots-de-passe-349815893446

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    Et voilà avec ça ils vont pouvoir mettre des puces dans les vaccins :hihi:

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    La Linux Foundation Europe est créée à Bruxelles, avec pour DG Gabriele Columbro, également directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

    La fondation Linux est depuis sa création en 2007 aux Etats-Unis un des acteurs majeurs de l’open source, hébergeant quantité de projets dans de nombreux secteurs. Ce mois-ci, l’organisation basée à San Francisco a enjambé l’Atlantique en créant la Linux Foundation Europe, installée à Bruxelles – annonce en VO ici et là en VF.

    Ericsson, Accenture, Bosch, SAP, Suse parmi les membres

    Lancée avec une douzaine de membres, la nouvelle branche a pour directeur général l’Italien Gabriele Columbro, qui reste parallèlement directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS). Cette dernière avait rejoint la fondation Linux au printemps 2020.

    Les membres inauguraux de la Linux Foundation Europe comprennent au niveau Platinum: Ericsson; au niveau Gold: Accenture; au niveau Silver: Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, et TomTom; au niveau associé: Banque d’Angleterre, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden. La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation et gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation, annonce celle-ci.

    «La Linux Foundation Europe permettra aux projets collaboratifs ouverts d’être hébergés directement sur le territoire européen. Son projet inaugural, l’Open Wallet Foundation (OWF), (…) est un nouvel effort de collaboration établi pour développer un moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.» Annoncé en juin, l’OWF a pour objectif de favoriser l’interopérabilité des portefeuilles numériques, les «wallets» qui servent à stocker les monnaies numériques telles que le bitcoin et l’ether, mais aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d’effectuer des transactions électroniques avec d’autres personnes et des entreprises.

    Rapport sur l’Europe

    La Linux Foundation Europe s’est associée à la Linux Foundation Research et à 13 autres entités européennes [universitaires, commerciales et associatives], pour explorer l’état de l’open source d’un point de vue européen, en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif. Elle a publié un rapport, “The World of Open Source: 2022 Europe Spotlight”.

    Qui, ce qui n’étonnera guère, conclut que:

    L’open source est largement reconnu dans tous les pays et dans tous les secteurs d’activité comme un mécanisme de choix pour l’innovation.

    Le secteur public n’exploite pas toute la puissance de la collaboration en matière de logiciels open source pour créer une valeur collective et faire progresser la vision ambitieuse des biens communs numériques.

    Un déséquilibre entre les politiques de consommation et de contribution remet en cause la durabilité de l’écosystème open source."

    La collaboration, “seul moyen” d’impact sur la transformation du système énergétique

    Parmi les déclarations des soutiens de cette nouvelle entité européenne, on note celle-ci qui fait le lien entre l’open source et la crise climatique:

    «La transition énergétique est en train de bouleverser le système énergétique à l’échelle mondiale, avec des ambitions élevées en matière de réduction des émissions de CO2. En tant que gestionnaire de réseau de distribution chez Alliander, nous sommes convaincus que la collaboration est le seul moyen d’avoir un impact sur la transformation du système énergétique. Le fait d’être actif dans le domaine de l’open source depuis près de dix ans (et trois ans à la Linux Foundation Energy) a prouvé à Alliander que l’open source est un pilier stratégique essentiel pour atteindre nos objectifs», a déclaré Arjan Stam, directeur des opérations système chez Alliander.

    La fondation Linux n’est pas la première entité américaine de l’open source à s’implanter en Europe: en 2020, la fondation Eclipse, créée en 2004, avait quant à elle déménagé son siège à Bruxelles en y adoptant le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL): une structure juridique belge «faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder  une couverture internationale tout en étant basé en Belgique», nous expliquait Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation Eclipse.

    Source : zdnet.fr

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    Un dernier rapport de Sysdig montre que chaque dollar gagné par les cryptojackers représente un coût de 53 dollars pour les victimes. Les attaques basées sur du cryptojacking et du déni de service distribué visant les environnements conteneurisés dans le cloud se multiplient.

    D’après un rapport publié hier par l’entreprise de cybersécurité Sysdig, le cryptojacking est la modalité d’attaque la plus courante utilisée contre les systèmes basés sur des conteneurs fonctionnant dans le cloud. De plus, les attaques par déni de service distribué (DDoS) ont été multipliées par quatre cette année, motivées en grande partie par des objectifs géopolitiques liés principalement à la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Selon l’étude « 2022 Sysdig Cloud Native Threat Report » issue des travaux de l’équipe de recherche sur les menaces Threat Research Team de Systig (Sysdig TRT), l’usage de plus en plus fréquent des conteneurs dans les systèmes basés sur le cloud, les a élevés au rang de vecteur de menace important pour les attaques de la chaîne d’approvisionnement.

    « La portabilité des images de conteneurs a grandement facilité le partage de conteneurs entre développeurs », indique le rapport. « De multiples projets open source fournissent le code source pour déployer un registre de conteneurs ou des registres de conteneurs en libre accès et permettent aux développeurs de partager des images de conteneurs », précise encore le rapport.

    « Dans les dépôts publics comme Docker Hub, on trouve de plus en plus d’images de conteneurs malveillantes contenant des mineurs de cryptomonnaies, des portes dérobées et d’autres vecteurs de la menace qui se font passer pour des applications logicielles légitimes », fait remarquer le spécialiste des produits de sécurité des conteneurs et du cloud.

    « Le cryptojacking, c’est-à-dire l’usage non autorisé d’une infrastructure informatique pour extraire de la cryptomonnaie, reste la principale motivation des attaquants qui cherchent à exploiter les vulnérabilités critiques et les configurations système vulnérables », pointe le rapport.

    « Lors de l’analyse de Docker Hub, le nombre total d’images malveillantes uniques dans l’ensemble de données rapportées était de 1 777. Parmi celles-ci, 608, soit 34 %, contenaient des mineurs de cryptomonnaies », a déclaré Michael Clark, directeur de la recherche sur les menaces chez Sysdig. La forte prévalence de l’activité de cryptojacking s’explique par le faible risque et la forte récompense qu’elle peut apporter aux auteurs.

    Les attaques DDoS attisées par le conflit Russie-Ukraine

    Selon Sysdig, les cryptojackers gagnent un dollar pour chaque tranche de 53 dollars de ressources IT facturées à la victime. L’entreprise de cybersécurité a basé ce calcul sur une analyse des activités menées par un acteur de la menace appelé TeamTNT, et sur le coût du cryptomining. Sysdig TRT a pu suivre l’activité de cryptojacking de TeamTNT en utilisant un réseau mondial de honeypots. Selon l’équipe de recherche de Sysdig, TeamTNT a réussi à voler plus de 8 100 dollars de crypto-monnaie en exploitant illégalement des ressources d’infrastructure cloud, pour un coût de plus de 430 000 dollars pour les victimes.

    « Pour effectuer ce calcul, nous avons déterminé le coût de minage d’une crypto-monnaie sur une instance AWS et nous l’avons comparé à la valeur en dollars de cette monnaie », a expliqué Michael Clark.
    « Le coût pour l’attaquant est effectivement nul, tandis que la victime doit payer la facture onéreuse de l’infrastructure cloud », a déclaré le directeur de la recherche sur les menaces de Sysdig.

    Le rapport de Sysdig fait également remarquer que depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les attaques DDoS utilisant des conteneurs ont beaucoup augmenté. « Entre le 4T21 et le 1T22, la volonté de perturber des infrastructures informatiques et des services publics s’est traduite par une multiplication par quatre des attaques DDoS », selon le rapport.

    « Plus de 150 000 volontaires ont rejoint les campagnes DDoS anti-russes en utilisant des images de conteneurs provenant de Docker Hub. Les acteurs de la menace frappent toute personne qu’ils identifient comme sympathisant avec leur adversaire, et toute infrastructure non sécurisée est ciblée pour servir de levier dans l’intensification des attaques », indique encore le rapport.

    Côté russe, un groupe de hacktiviste pro-russe, appelé Killnet, a lancé plusieurs attaques DDoS contre des pays de l’OTAN, ciblant notamment des sites web en Italie, en Pologne, en Estonie, en Ukraine et aux États-Unis, mais pas seulement. « Comme de nombreux sites sont désormais hébergés dans le cloud, les protections DDoS sont plus courantes, mais elles ne sont pas encore omniprésentes et peuvent parfois être contournées par des adversaires habiles », a déclaré Sysdig. « Les conteneurs préchargés avec des logiciels DDoS permettent aux meneurs de fournir un moyen d’action rapide à leurs volontaires », peut-on lire dans le rapport.

    Prévenir les attaques contre les systèmes cloud

    Selon l’éditeur, la meilleure façon de prévenir ces attaques sur les systèmes basés sur le cloud est de mettre en place une défense à plusieurs niveaux. « Les équipes chargées de la sécurité du cloud doivent mettre en œuvre des contrôles préventifs comme la gestion des vulnérabilités et des autorisations afin de rendre la compromission de leur infrastructure par les attaquants plus difficile », a déclaré M. Clark. Ce dernier recommande aussi l’usage de techniques de détection des cryptomineurs basée sur l’apprentissage machine pour alerter les équipes de sécurité et bloquer les attaques qui parviennent à passer.

    « Pour les attaques de cryptomineurs, les contrôles préventifs à l’aide de technologies de gestion des identités et des accès (IAM pour identity access management) et de gestion des droits de l’infrastructure cloud (CIEM pour cloud infrastructure entitlements manager) peuvent rendre très difficile pour un attaquant le provisionnement des instances au nom d’un utilisateur légitime », a encore expliqué M. Clark.

    Source

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    Frère cadet de l’individu incriminé dans l’affaire impliquant ces 311 millions

    Les procureurs ont accusé Gary Harmon d’un crime très inhabituel : le piratage à distance d’un appareil informatique que le gouvernement avait déjà saisi dans une autre affaire, intentée contre son frère aîné, Larry Harmon et qui contenait une clé d’accès à des bitcoins. Alors que les autorités regardaient impuissantes, 713 jetons numériques - alors d’une valeur de près de 5 millions de dollars - ont été en quelque sorte détournés du « portefeuille matériel » qu’ils détenaient dans un casier à preuves.

    Des rapports récents indiquent que plus de 5 millions de dollars de jetons crypto ont été volés d’un périphérique de stockage détenu par les autorités fédérales (plus précisément le périphérique contenait la clé d’accès à des bitcoins d’une valeur de 5 millions de dollars). Selon des rapports relayés par Bloomberg, les autorités fédérales ont acquis ce périphérique (et donc ces jetons) suite aux enquêtes criminelles sur Helix Mixer. Les fédéraux avaient saisi le périphérique de stockage qui était supposé contenir la clé d’accès à des actifs numériques mal acquis.

    C’était sans compter sur le piratage à distance de ce périphérique de stockage qui a conduit au vol de la clé d’accès. La personne accusée d’être derrière ce piratage n’est autre que Gary Harmon. Selon les procureurs, alors que Gary était dans une baignoire remplie de billets d’un dollar, il s’est pris en photo avec son téléphone portable. Les rapports indiquent que la photo est une preuve suffisante des méfaits d’Harmon.

    Les procureurs accusent Harmon d’avoir volé à distance des bitcoins stockés dans un appareil informatique qui était déjà sous le contrôle du gouvernement, ce qui est, rappelons-le, un raccourci dans la mesure où des bitcoins ne peuvent pas être « détenus » sur un périphérique, mais uniquement la clé d’accès à ces bitcoins.

    Un document judiciaire indique que :

    « L’accusé Gary James Harmon a été inculpé pour avoir accédé à distance et s’être enfui avec 712,6 BTC des portefeuilles en question, représentant des biens saisis en vertu d’un mandat légal et soumis à une confiscation pénale dans le cadre d’une procédure en cours contre Larry Harmon ».

    D’autres rapports montrent que les fonds volés ont été initialement apportés au gouvernement fédéral par le frère de Gary, Larry Harmon. Les rapports montrent qu’environ 713 jetons Bitcoin, d’une valeur de plus de 5 millions de dollars au moment du vol, ont été récupérés alors qu’ils étaient détenus dans un casier à preuves. Le portefeuille en question était un portefeuille matériel Trezor 1.

    Toute cette affaire a commencé lorsque Larry Harmon, le frère aîné, a été accusé de blanchiment d’argent et d’exploitation d’un mixeur crypto illégal Helix. Ce dernier a été conçu principalement pour les services de mixage Bitcoin. Il a permis à de nombreux clients d’envoyer des bitcoins tout en dissimulant et en obscurcissant l’origine de la transaction.

    Selon les rapports, le mixeur Helix a aidé les investisseurs à effectuer des transactions sur 354468 Bitcoins, d’une valeur de plus de 311 millions de dollars. Les enquêteurs ont réussi à acquérir le portefeuille Trezor contenant les clés d’accès aux cryptomonnaies.

    Cependant, tout en le détenant, les fonds dans le portefeuille ont été épuisés. Selon un document lié au tribunal*;

    « À partir du 19 avril 2020 ou vers cette date et jusqu’au 24 avril 2020 ou vers cette date, l’IRS-CI a observé une série de huit transactions bitcoin des 16 portefeuilles concernés vers de nouveaux portefeuilles bitcoin jusque-là inconnus des forces de l’ordre… Les transferts ont totalisé environ 712,6003 BTC.*»

    L’accusé Gary Harmon, qui a d’abord vécu une vie modeste même à un moment donné en 2020, recevant des allocations de chômage, a commencé à dépenser énormément. Il a envoyé la plupart des fonds via des mixeurs Bitcoin comme Chipmixer.com et le portefeuille Wassabi. Des agents du gouvernement ont retracé environ 519 BTC via des mixeurs. Gary a déposé d’autres BTC dans la société de financement BlockFi. La date du procès a été fixée au mois de février.

    Le premier “mixeur” de bitcoins sanctionné pour avoir enfreint la législation anti-blanchiment d’argent

    En octobre 2020, le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) du Département du Trésor américain a annoncé la toute première sanction contre un service de “mixage” de cryptomonnaies. Larry Dean Harmon, le fondateur et l’exploitant des services de mixage de monnaies électroniques Helix et Coin Ninja, devait alors payer une amende civile de 60 millions de dollars, pour avoir violé la loi sur le secret bancaire (BSA) et ses règlements en exploitant les deux services en tant qu’entreprises de transfert de fonds non enregistrées (MSB), selon une publication de l’agence.

    Harmon était l’opérateur du service de mixage de bitcoins Helix entre 2014 et 2017, et l’opérateur et le directeur général de Coin Ninja de 2017 à 2020. La sanction civile contre Harmon, qui était déjà accusé par le ministère américain de la Justice au moment de la sanction du FinCEN, représentait la première du genre imposée par le réseau de lutte contre les crimes financiers du Trésor contre un mixeur ou “tumbler” de devises virtuelles. L’agence a défini un tumbler ou mixeur de cryptomonnaies comme une entreprise qui fait payer à ses clients des frais pour envoyer des devises virtuelles à une adresse désignée d’une manière conçue pour dissimuler la source ou le propriétaire de la devise.

    Cette mesure d’exécution est intervenue sept ans après que le FinCEN a publié ses premières directives exigeant des bureaux de change et des administrateurs de devises virtuelles convertibles qu’ils s’enregistrent en tant qu’entreprises de services monétaires et qu’ils adoptent des programmes de conformité à la législation sur le blanchiment d’argent. L’agence a précisé en 2019 que les institutions financières qui sont des mixeurs et des administrateurs de monnaie virtuelle convertible doivent également se conformer à ces exigences.

    Harmon était poursuivi devant la Cour de District des États-Unis pour le District de Columbia pour conspiration de blanchiment d’instruments monétaires et exploitation d’une entreprise de transfert de fonds sans licence en relation avec son exploitation de Helix. Selon le Wall Street Journal, Charles Flood, un avocat du cabinet Flood & Flood représentant Harmon dans l’affaire du ministère de la Justice, a déclaré que Harmon n’était pas représenté par le conseil dans l’affaire FinCEN.

    Cependant, Flood a déclaré que l’action du FinCEN était similaire à une partie de l’affaire pénale du DOJ, en ce sens qu’elle « repose sur une détermination incorrecte qu’un tumbler de bitcoins était un “transmetteur d’argent” conformément à la loi fédérale pendant la période sous-jacente à l’acte d’accusation », a-t-il écrit dans un courriel. « Nous sommes impatients d’expliquer tout cela à un jury de Washington dans le cadre du procès pénal », a-t-il ajouté.

    Helix a effectué 356 000 transactions de bitcoins en trois ans en ne respectant pas la BSA en matière d’enregistrement

    Harmon, d’Akron, Ohio, aurait exploité Helix comme une entreprise de services financiers non enregistrée, selon FinCEN. Faisant des affaires sous le nom de Helix, Harmon aurait accepté et transmis des millions de dollars de 2014 à 2017, selon les mesures d’exécution.

    L’enquête du FinCEN a révélé que « Harmon, faisant affaire sous le nom de Helix et Coin Ninja, opérait en tant qu’échangeur de devises virtuelles convertibles en acceptant et en transmettant des millions de dollars par divers moyens. De juin 2014 à décembre 2017, Helix a effectué plus de 1 225 000 transactions pour ses clients et a été associé à des adresses de portefeuilles de devises virtuelles qui ont envoyé ou reçu plus de 311 millions de dollars ». L’enquête du FinCEN a identifié au moins 356 000 transactions de bitcoins par le biais de Helix.

    « L’enquête de FinCEN a également révélé que Harmon a délibérément violé les exigences de la BSA en matière d’enregistrement, de programme et de déclaration en ne s’inscrivant pas en tant que MSB, en ne mettant pas en œuvre et en ne maintenant pas un programme efficace de lutte contre le blanchiment d’argent et en ne déclarant pas les activités suspectes », a déclaré FinCEN lundi dans sa publication.

    Harmon a fait la publicité des services des deux bureaux de mixage de bitcoins « dans les espaces les plus sombres de l’Internet » comme étant des moyens sûrs et anonymes de « payer pour des choses comme la drogue, les armes à feu et la pornographie enfantine ». Sur la base des enquêtes de FinCEN, alors qu’il opérait avec le mixeur de bitcoins Helix, Harmon s’est engagé dans des transactions avec des contrefacteurs, des fraudeurs, des trafiquants de stupéfiants, ainsi que divers autres criminels.

    Le plus grand volume de cryptomonnaies blanchies par le tumbler Helix provenait des marchés illégaux du dark Web, notamment AlphaBay, Dream Mark, Agora Market, Nucleus, et plusieurs autres, d’après l’acte d’accusation.

    FinCEN a également poursuit Harmon pour blanchiment d’argent

    Harmon a également été poursuivi pour conspiration de blanchiment d’instruments monétaires, exploitation d’une entreprise de transfert de fonds sans licence et transmission de fonds sans licence.

    « Helix aurait blanchi des centaines de millions de dollars de produits illicites des stupéfiants et d’autres profits criminels pour les utilisateurs de Darknet dans le monde entier », a déclaré en février 2020 Brian A. Benczkowski, procureur général adjoint de la division criminelle du ministère de la Justice. « Cet acte d’accusation souligne que le fait de chercher à dissimuler des transactions en monnaie virtuelle de cette manière est un crime, et que le ministère peut et va s’assurer que ce crime ne paie pas », avait-il ajouté.

    Harmon aurait également possédé et exploité le moteur de recherche dark Web Grams à partir d’avril 2014, selon l’acte d’accusation à trois chefs d’accusation. Il s’est également associé à AlphaBay en novembre 2016, qui était alors le plus grand marché du dark web, de décembre 2014 à juillet 2017, date à laquelle les forces de l’ordre l’ont fermé.

    « En ou vers juin 2014, peu avant le lancement de Helix, Harmon a mis en ligne que Helix a été conçu pour être un “tumbler de bitcoins” qui “nettoie” les bitcoins en fournissant aux clients de nouveaux bitcoins “qui n’ont jamais été sur le darknet avant”, » peut-on lire dans l’acte d’accusation.

    En ou vers novembre 2016, le site AlphaBay a recommandé à ses clients d’utiliser un service de mixage de bitcoins pour « effacer toute trace de [leurs] jetons provenant d’AlphaBay », et a fourni un lien intégré vers le site de Tor pour Grams-Helix.

    Sources : USA contre Gary Harmon, developpez.com

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    Des dromadaires montés par des jockeys robots ont fait la course le 30 septembre sur le circuit Sheikh Zayed à Disah, dans le sud du désert jordanien de Wadi Rum.

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    Source: [link removed]/20221004/course-de-dromadaires-montes-par-des-jockeys-robots-en-jordanie-1056398640.html

    En 2004, ils ont permis de mettre fin à l’esclavage des enfants jockeys. Aujourd’hui, ils se sont perfectionnés et font gagner des millions de dollars. Sur les terrains sablonneux du Moyen-Orient, les cavaliers droïdes font battre le cœur des cheikhs, qui misent gros sur les courses de dromadaires.

    A l’instar des courses ­hippiques, le ­jockey se doit d’être léger pour préserver sa monture et la rendre plus performante. Dans les années 1990, ­certains cheikhs ont commencé à ­utiliser des petits garçons, moins lourds que de jeunes adultes, pour accroître leur chance de ­victoire. Rapidement, un ­marché noir est apparu et plus de 40 000 enfants d’Asie du Sud ont été ­kidnappés ou vendus – 3 000 dollars environ – par leur famille pour devenir des jockeys esclaves. Beaucoup ont été retrouvés morts dans le désert. C’est seulement en 1998 que les associations pour les droits de l’homme ont poussé le gouvernement à mettre fin à ce trafic. Seuls les adolescents de plus de 16 ans furent autorisés à monter des dromadaires lors des courses. Les hommes ont alors réfléchi à un autre moyen pour faire perdurer ce sport extrêmement populaire dans les Emirats arabes unis. Et c’est la technologie qui est venue à leur secours.

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    Au début de chaque course, les robots sont attelés à leur ­dromadaire. Ils disposent de plusieurs fonctionnalités. Grâce à une enceinte ­installée dans l’androïde, chaque propriétaire peut dicter des consignes à sa monture et gérer ainsi sa course. Le bras droit du jockey peut effectuer ce qu’on appelle le “raali”, un coup de ­cravache porté près de la tête, afin de booster l’animal. Et le bras gauche sert à régler la tension des rênes. Ces diverses actions sont réalisables par le biais d’une station de commande ­portable, qui fait le relais entre l’humain et son animal.

    Source et plus: https://www.parismatch.com/Actu/International/Courses-de-dromadaires-Les-robots-jockeys-nouveaux-rois-du-desert-1403369

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    Et devrait servir aux développeurs pour éviter d’avoir à émuler RISC-V lors du test de leurs binaires

    Un laptop basé sur RISC-V – l’architecture de jeu d’instruction ouverte et libre – c’est désormais une réalité. En effet, les préventes du laptop ROMA à base de processeur RISC-V ont débuté au mois de juillet avec un certain flou autour des spécifications et du coût. On en sait désormais un peu plus sur le système sur puce de cet appareil : processeur Alibaba T-Head TH1520 à quatre cœurs cadencé à 2,5 gigahertz, unité d’accélération de réseau de neurones capable d’aller jusqu’à 4 TOPS et une unité de traitement graphique. Coût : 1500 dollars. Ce devrait être utile aux développeurs désireux d’éviter d’émuler RISC-V sur d’autres plateformes pour le test de leurs binaires destinés à tourner sur des processeurs RISC-V.

    Le TH1520 est issu de la plateforme Wujian 600 dévoilée par Alibaba en août 2022. Il est capable d’exécuter des applications de bureau telles que le navigateur Firefox et la suite bureautique LibreOffice sur le système d’exploitation open-source Linux OpenAnolis lancé par Alibaba en 2020. L’utilisateur peut par la suite choisir d’installer la distribution de son choix si l’on s’en tient aux informations selon lesquelles la plupart sont prises en charge.

    L’ordinateur portable s’appuie également sur un écran de 14,1 pouces, 1920 x 1080 pixels, 16 Go de RAM, 256 Go de stockage, un clavier rétroéclairé, des ports HDMI, USB-C et USB-A, un lecteur de cartes SD, un port Ethernet, un support WiFi 5 et Bluetooth, et une webcam 1080p. Les spécifications font en sus état d’une autonomie de 10 heures.

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    À ce stade, l’ordinateur portable ROMA est probablement un ordinateur portable que seul un développeur pourrait aimer. Néanmoins, l’appareil est susceptible d’ouvrir la voie à une adoption plus large des processeurs RISC-V dans la filière des ordinateurs grand public et ainsi offrir une alternative ouverte aux processeurs x86 et ARM qui y dominent actuellement.

    Le laptop ROMA n’est pas sans faire penser au DevTerm R-01. La plateforme revendique la couronne de “premier terminal portable RISC-V 64 bits au monde”. Elle est équipée du “RV64IMAFDCVU”, un processeur monocœur de 64 bits basé sur l’architecture RISC-V et sorti en 1983. Avec un facteur de forme inspiré du célèbre ordinateur “TRS-80 Model 100” de style “slabtop”, le DevTerm R-01 est un ordinateur portable doté d’un écran ultra-large de 6,86 pouces, d’un clavier intégré et d’une carte mère ClockworkPi v3.14. La plateforme n’est pas dotée de processeur graphique et donc tout graphique 3D est rendu par un logiciel.

    C’est donc du moins lourd en comparaison au laptop ROMA. La plateforme reste néanmoins bonne pour la découverte de l’architecture RISC-V, ainsi que pour faire de la domotique ou de l’embarqué. Le constructeur ne prévoit d’expédier qu’une centaine de laptops ROMA d’ici à la fin de l’année en cours et jusqu’à 1000 autres au premier trimestre 2023.

    Sources : xcalibyte, hardware.developpez.com

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    @duJambon wahou 1.4nm ca va commencer à causer

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    Comme sur la PS4, il ne faut pas mettre à jour la bête (pour ma part c’est niqué lol).
    Quand je pense qu’elle a été semi hacké grâce à une vieille faille exploitable de la PS4 qui a été trouvé sur le fw 6.72 auparavant.
    Problème de la chose c’est les kernel panic très très présent sur cet exploit.

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    J’ai fait une installation propre sur mon PC de jeu avec un ISO custom car mon matos n’est pas “compatible” selon les critères de M$. Pour le moment je n’ai que du mieux par rapport à la précédente version de Windows 11, notamment pour tout ce qui est périphérique Bluetooth.
    🤞

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    Wikipédia est beaucoup plus qu’une simple encyclopédie aux yeux des contributeurs francophones les plus actifs, dont certains ont déjà dépassé le million de modifications.

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    Florence Devouard, alias Anthere, à son domicile, le 17 janvier 2007. | Thierry Zoccolan / AFP

    Ils n’aiment pas trop qu’on les présente ainsi, mais difficile de faire autrement. Sur Wikipédia, il existe des «gros» contributeurs qui frôlent ou dépassent le million de modifications apportées à l’encyclopédie. Le tiercé, dans l’ordre, est composé de OrlodrimBot, Loveless et HerculeBot. À eux trois, ils cumulent plus de 10 millions de contributions. Un chiffre qui paraît tout de suite moins élevé quand on sait qu’il s’agit de trois «bots», des programmes qui corrigent des fautes d’orthographe, de syntaxe ou accueillent les nouveaux wikipédiens.

    Derrière ces «bots», des humains en chair et en os sont aussi de gros et d’anciens contributeurs. En tirent-ils une fierté? «Absolument pas», tranche sans hésiter Polmars, qui est l’utilisateur francophone le plus actif avec plus de 1,2 million de contributions*. «Je ne m’investis pas dans Wikipédia pour faire le plus de modifications possibles. Je m’en moque de ce chiffre, je le répète d’ailleurs souvent sur les pages de discussion de l’encyclopédie. Je préfère qu’on parle de la qualité de mon travail.»*

    Vlaam, 1,11 million de contributions au compteur, abonde dans le même sens: «C’est quelque chose que je ne mets pas en avant et dont j’évite de parler même en dehors de Wikipédia, parce que ça peut donner un côté “no life”.» Si autant de zèle peut être difficile à comprendre pour qui ne connaît pas l’encyclopédie, en interne, cet investissement permet-il d’être plus écouté par les autres utilisateurs?

    «Je ne pense pas que ce soit si impactant pour les wikipédiens», répond Vlaam. «Mais d’une certaine façon, il est possible que cela induise un biais. Dans une salle de classe, on croira plus le professeur que l’élève, peu importe qui a raison. De la même façon, il peut arriver que l’on accorde plus de crédit à quelqu’un dont le nom est connu dans une communauté.»

    Correcteurs plus que créateurs

    Polmars admet que dépasser le million de contributions est d’autant moins impressionnant qu’une partie de ce million a été réalisée avec l’aide de programmes semi-automatisés, qui lui permettent de repérer les erreurs à modifier, gonflant un peu le bilan final. Le million de modifications ne représente évidemment pas un million d’articles créés. Polmars et Vlaam se concentrent largement sur de la maintenance, un travail constitué de micro-tâches un peu ingrates mais particulièrement nécessaires à l’homogénéisation de l’encyclopédie.

    «C’est le gros de mon chiffre», détaille Vlaam.* «Comme je n’ai plus autant de temps à consacrer à Wikipédia, je ne rédige plus beaucoup d’articles depuis quelques années. C’est plus agréable de reprendre des erreurs, car ce sont des tâches que je peux terminer. Il y a un aspect jeu vidéo: j’ai un stock d’anomalies à corriger, comme dans un jeu où il faudrait détruire des choses.»*

    Si les créations d’articles et les ajouts liés à la maintenance sont quantifiables, le temps consacré à la gestion des conflits ne l’est pas.

    Et puis, en creux, il est aussi difficile pour ces anciens et actifs wikipédiens de renouveler leur stock d’expertise. «On met souvent un premier pied sur Wikipédia parce qu’on estime connaître un domaine, mais c’est difficile de trouver un nouveau thème sur lequel écrire quand on est arrivé au bout du sujet après des années d’investissement», rappelle Anthere, de son vrai nom Florence Devouard.

    L’ancienne présidente de Wikimédia France, association accompagnant les projets liés à Wikipédia, n’a pas autant de contributions que ses deux confrères, mais elle est l’utilisatrice francophone ayant passé le plus de mois différents avec au moins une action sur la plateforme. Son nombre de contributions est également plus faible, car une partie d’entre elles n’ont tout simplement pas été prises en compte.

    Et pour cause: Florence Devouard est un dino. Ce surnom a été donné aux dix membres inscrits depuis 2002, alors que Wikipédia n’en était qu’à sa préhistoire, et que les modifications apportées n’étaient pas comptabilisées.

    Comme le rappellent les wikipédiens, la taille des contributions ne fait pas tout. Si les créations d’articles et les ajouts liés à la maintenance sont quantifiables, le temps consacré à la gestion des conflits sur les articles ne l’est pas. Faut-il opter pour l’orthographe «Kiev» ou «Kyiv»? Ce genre de question peut donner lieu à de nombreux échanges plus ou moins courtois, dont la gestion chronophage n’apporte, par exemple, aucune contribution supplémentaire au classement des plus gros contributeurs.

    Une dizaine d’années de bons et loyaux services

    S’il est gonflé par des micro-tâches, le total de contributions de Polmars est, comme celui d’Anthere, également un peu sous-estimé. Quand il découvre Wikipédia en 2004 à la suite de recherches Google qui le mènent inlassablement vers l’encyclopédie, il ne crée pas tout de suite un compte. Dans un premier temps, il préfère apporter des modifications sous son adresse IP, comme l’encyclopédie le permet. «J’ai longtemps hésité à écrire sous pseudo, peut-être un peu par timidité», admet-il. «Ça m’a pris un an et demi avant de créer un compte.»

    Polmars se souvient très bien de sa première contribution. Mordu de photos, il remarque qu’il y a une erreur sur le lieu de décès du photographe Cartier-Bresson. Détail amusant: sa correction était systématiquement supprimée et ne sera intégrée définitivement que deux ans plus tard.

    «J’ai mis un an ou deux à maîtriser vraiment la syntaxe de Wikipédia, qui est un peu particulière.»

    Polmars, contributeur

    La rencontre entre Florence Devouard et Wikipédia est encore plus hasardeuse. En 2001, alors qu’elle cherche des astuces pour l’emporter dans un jeu vidéo, elle se rend sur un forum et échange avec un Canadien. En cette époque post-attentat du 11 septembre 2001, la discussion dévie sur la vague de lettres contaminées envoyées par des terroristes. Agronome en biotechnologie de formation, Florence Devouard donne quelques précisions… suffisamment intéressantes pour que son interlocuteur lui rétorque qu’il a copié-collé son explication sur une encyclopédie en ligne, Wikipédia.

    «Et puis il a retiré le passage qu’il venait juste d’insérer, sûrement pour m’inciter à le faire moi-même», s’étonne encore aujourd’hui la wikipédienne chevronnée. Une méthode plutôt efficace, puisque c’est ainsi que l’ancienne présidente de la Wikimedia Foundation, structure gérant les questions juridiques, techniques et financières de l’encyclopédie, publia sa première contribution.

    Mais de la première contribution à la millionième, Polmars admet qu’il y a eu un sacré chemin à parcourir: «J’ai mis un an ou deux à maîtriser vraiment la syntaxe de Wikipédia, qui est un peu particulière. Ce n’est pas si compliqué, mais il faut la connaître. Quand on apprend à écrire, on ne fait pas une dissertation du premier coup. Là, c’est pareil. Heureusement, il existe de nombreuses pages d’aide pour les nouveaux.» Des pages qu’il a lui-même consultées à ses débuts pour comprendre le fonctionnement de la plateforme.

    Une passion chronophage

    S’impliquer massivement dans la plus grande encyclopédie de tous les temps peut vite représenter un puits sans fond. Sur Wikipédia, il y a toujours un article à créer, un article à compléter ou un article à modérer. «Je pouvais y passer une deuxième journée de travail», explique Vlaam. «Ça m’arrivait de m’impliquer en dehors, en cherchant des livres, en allant faire des photos d’une course cycliste ou de monuments pour illustrer un article.»

    S’il utilise le passé, c’est parce que Vlaam estime qu’il fallait «mettre un frein» à ce trop-plein d’implication pouvant représenter plusieurs heures par jour. Polmars va jusqu’à estimer que, fut un temps, il a pu passer douze heures d’affilée sur Wikipédia. «Bien sûr, je ne pouvais pas y passer autant de temps tous les jours, mais à une époque ça a pris une place énorme dans ma vie pour des raisons personnelles», détaille, sans trop en dire, le retraité. «Disons que contribuer à Wikipédia m’a permis d’oublier les problèmes

    «Régulièrement, je prenais mon vendredi en RTT et je fonçais à l’aéroport direction les États-Unis.»

    Florence Devouard alias Anthere, contributrice et ancienne présidente de la Wikimedia Foundation

    Ça ne l’a pas empêché d’hésiter à arrêter, car il estimait que sa trop grosse participation avait fini par gêner certains wikipédiens pour qui cet investissement polluait leur «liste de suivi», un outil qui permet d’être au fait de chaque modification d’un article. «C’était reproché de manière très désagréable, alors je n’ai plus contribué pendant plusieurs mois», se remémore Polmars.

    Peut-être est-ce parce que la passion est trop forte? Toujours est-il que Polmars a fini par se remettre à Wikipédia, même s’il a lui aussi ralenti la cadence à une à deux heures par jour en moyenne. «Je l’ai également vécu comme une passion, même si elle était trop obsessionnelle peut-être», confie Florence Devouard. «C’était plus “utile” que de passer des heures à jouer à des jeux vidéo, même si, avec du recul, c’était trop.»

    Elle a même, un temps, fait de Wikipédia son jardin secret qu’elle ne partageait même pas avec son conjoint. Et encore moins avec ses collègues, pas au courant qu’elle était, bénévolement, à la tête de Wikimedia Foundation. «Régulièrement, je prenais mon vendredi en RTT et je fonçais à l’aéroport direction les États-Unis», narre Florence Devouard. «Pour le retour en France, j’atterrissais le lundi à 8h30, je me changeais et j’allais directement au boulot. Les collègues pensaient que j’avais pris du repos en posant mon vendredi, alors que ce n’était pas du tout le cas.»

    Quand elle se replonge dans ce qui l’a motivée à autant s’investir, elle ne met pas en avant les fonctions honorifiques, le temps passé ou de la fierté d’avoir un certain nombre de modifications à son crédit, mais un détail bien plus insignifiant au premier regard: «Quand je me suis aperçue que mes articles Wikipédia étaient bien référencés sur Google, je me suis dit que ce que j’écrivais depuis l’Auvergne pouvait avoir autant que de visibilité que ce que pouvait écrire le gouvernement américain, et j’ai alors réalisé qu’avec Wikipédia, je pouvais avoir un vrai impact.»

    Source : slate.fr

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    Des minerais indispensables aux smartphones, à l’énergie consommée par les data centers, le numérique a de lourds effets écologiques. Ici aussi la sobriété s’impose, mais ne passe pas forcément par une réduction de l’usage d’Internet.

    Pour sauver la planète, suffit-il de se retenir d’envoyer « un mail un peu rigolo à nos amis avec une pièce jointe », comme le suggérait la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, au micro de BFM avant l’été ? Envoyer des photos par messageries aux amis, comme lire cet article depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone ne changera en fait pas grand-chose.

    L’impact du numérique sur notre environnement est certes considérable, mais ne se trouve pas toujours là où on le pense. Mieux vaut par exemple faire plus attention à la durée de vie de ses appareils électroniques qu’à la taille de l’image en pièce jointe d’un message. Les petites phrases culpabilisantes gouvernementales en la matière ne servent souvent qu’à masquer l’absence de politique de long terme sur le sujet. Et le défi est énorme.

    Autant de CO2 que 12 millions de voitures

    Le numérique représente en France 10 % de la consommation d’électricité et 2,5 % de son empreinte carbone, selon une étude de l’Ademe et de l’Arcep de 2020 [1]. Pour donner un ordre d’idée, l’étude montre que les impacts sur le changement climatique du numérique sont « légèrement supérieurs au secteur des déchets en France » et émettent autant de CO2 que 12 millions de voitures qui rouleraient, chacune, 12 000 km par an.

    Mais le numérique n’est pas un monolithe. GreenIT.fr, association pour la réduction de l’empreinte écologique du numérique, définit le secteur comme « tous les appareils électroniques qui manipulent des données binaires », base des logiciels informatiques. Calculer son impact écologique n’est pas chose aisée.

    « D’ici trente ans, on ne pourra plus fabriquer de numérique. Au-delà des impacts écologiques, cela devrait déjà nous faire peur car nous en sommes tous dépendants. »

    Si d’un côté le passage au numérique permet d’éviter des pollutions – moins de papier imprimé c’est davantage d’arbres préservés par exemple --, de l’autre, il en génère de nouvelles. Pour étudier l’empreinte du numérique, attention à « ne pas passer à côté de transferts de pollution », prévient ainsi Pénélope Guy, responsable du développement numérique chez l’entreprise de conseil APL data center. L’augmentation de la consommation d’électricité liée à la massification des smartphones ou des box, la pollution minière et industrielle générée par la fabrication de nos appareils ou les émissions de CO2 du transport de ces derniers pèsent lourdement. C’est pour cela que les études sur l’impact écologique du numérique rassemblent des dizaines de critères.

    Il faut aussi prendre en compte trois strates différentes du numérique : les terminaux utilisateurs et objets connectés, soit tous les appareils que vous utilisez ; le réseau qui transporte ces milliards de données et d’interactions ; et les centres de données qui les stockent. Dans l’utilisation quotidienne, tous les niveaux sont sollicités. Par exemple, pour arriver sur le site de basta! et lire cet article, vous disposez d’un ordinateur ou d’un smartphone (terminal utilisateur), d’une connexion pour accéder à Internet (réseau) puis au site, lui-même hébergé sur un serveur. Et vous pouvez décider de le partager sur Twitter, qui stockera cette donnée (centre de données).

    L’épuisement des ressources guette

    Chez les chercheurs, la conclusion est unanime : ce qui abîme le plus la planète, ce sont les terminaux utilisateurs. Fabriquer une télévision, une tablette, un ordinateur ou un smartphone constitue la majeure partie des impacts actuels du numérique. Selon l’Ademe et l’Arcep, les terminaux utilisateurs représentent entre 63,6 % et 92 % des impacts sur l’environnement du numérique (épuisement des ressources, émissions, consommation d’énergie, production de déchets …)


    « Décomposition des impacts par tiers des équipements et infrastructures numériques »
    Les terminaux utilisateurs représentent la majorité des impacts écologiques du numérique.
    Ademe et Arcep, « Évaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective »

    Pour fabriquer un smartphone, il faut une quantité de minerais rares considérable. Dans les puces circuits de nos petits appareils, étain, zinc, argent, plomb, chrome, tantale, cadmium avoisinent le nickel et le cobalt ou le lithium des batteries. Leur extraction est source de pollutions et d’inégalités sociales fortes.

    D’un point de vue écologique, l’extraction et le raffinage de ces minéraux sont les principales sources d’impact. Très gourmand en eau, en énergie et en ressources non renouvelables, notre objet connecté a un impact environnemental avant même qu’il arrive entre nos mains. Mais la difficile traçabilité de ce qui s’y trouve et le manque de transparence sur la manière dont ces minerais sont extraits – dans quels pays, avec quelles conditions de travail – compliquent grandement l’évaluation – déjà très sombre – de leur impact.

    « Pour avoir un véritable impact, il faudrait garder son smartphone au moins 8 ans, notre ordinateur au moins 10 ou 15 ans, nos télévisions 20 ans »

    De plus, l’épuisement des ressources guette. Certains minerais sont déjà au seuil critique.
    « 30 matières premières, parmi les matières stratégiques pour notre économie », présentent « un risque élevé de pénurie d’approvisionnement », prévient l’Ademe, dont le lithium ou le cobalt pour les batteries, ou le tantale indispensables aux circuits des smartphones. La quantité d’appareils que l’on peut produire n’est donc pas infinie. Un constat qui devrait alarmer, selon Frédéric Bordage de GreenIT.fr : « D’ici une trentaine d’années, on ne pourra plus fabriquer de numérique. Au-delà des impacts environnementaux, cela devrait déjà nous faire peur car nous sommes tous dépendants du numérique. » Un paradoxe alors que les marques multiplient les modèles et font de l’obsolescence de leurs produits une source de profits.

    On déplace nos poubelles électroniques dans d’autres pays

    La fin de vie des appareils électroniques n’est pas encore un domaine très étudié. Marion Ficher entame une thèse sur cet angle mort de l’impact du numérique. La chercheuse met l’accent sur les difficultés de la recherche : « Nos poubelles électroniques, on les déplace dans d’autres régions, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique. Là-bas, on brûle une partie de ce qui ne peut pas être recyclé ou réutilisé, on les démonte et on les recycle dans des conditions sanitaires pas acceptables ou on les stocke dans des décharges … Tout cela, on est encore incapable d’en évaluer l’impact réel. »

    Aujourd’hui, moins de 40 % des « e-déchets » (appareils électroniques et équipements électriques) français sont recyclés [2]. Dans cette part, tout n’est pas réutilisé, loin de là, souligne Marion Ficher : « On recycle en fait principalement le plastique, l’or et quelques matériaux à forte valeur financière ou critiques, mais une grande partie des matériaux sont recyclés à moins de 1 %. Il y a plus de 70 matériaux différents dans notre électronique. La majorité des appareils sont donc très peu recyclés. »

    Ces tonnes d’appareils en fin de vie sont déplacées dans des pays pauvres, parfois revendues via des filières illégales, hors des radars. Mais leur existence matérielle ne disparaît pas. Elle crée des impacts néfastes sur les populations locales. Par ingestion, inhalation, exposition in utero ou exposition cutanée, les résidus chimiques de ces déchets mettent gravement en péril les personnes proches ou qui travaillent dans ces décharges. Ils augmentent les risques de maladies chroniques, de problèmes pulmonaires et cardiovasculaires. « En mettant en danger des dizaines de millions d’enfants et de femmes en âge de procréer, l’élimination inappropriée des déchets d’équipements électriques et électroniques menace la santé et les capacités des futures générations », alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2019, le monde a produit près de 54 millions de tonnes de déchets électroniques et électriques. En 2030, ce pourraient être 74,7 millions de tonnes, toujours selon l’OMS.

    « Conserver le plus longtemps possible ses équipements »

    « Le numérique est une “technologie zombie”, c’est-à-dire qu’elle dépend des énergies fossiles, qu’elle est non recyclable et qu’elle a un impact important sur la biosphère, explique la chercheuse Marion Ficher. On crée des technologies qui ne sont pas recyclables et absorbables par notre biosphère et dont notre société va hériter. »


    « Terminaux utilisateurs - Analyse de contribution »
    Sans conteste, les écrans sont les plus polluants et consommateurs de ressources. IoT signifie « Internet of Things », ou « Internet des objets ». Ce terme rassemble tous les objets connectés. Leur impact est faible, mais leur nombre est en augmentation constante.
    Ademe et Arcep, « Évaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective »

    La France compte près de 70 millions de smartphones, 24 millions de tablettes et 59 millions d’ordinateurs [3]. La durée d’utilisation moyenne d’un smartphone est estimée entre deux et trois ans.

    « Il y a plus d’efforts à faire du côté de la collecte de données massives au service du capitalisme de surveillance que sur les photos de vacances des gens »

    Pour réduire son empreinte écologique, il faudrait les conserver beaucoup plus longtemps. « Pour avoir un véritable impact, il faudrait garder son smartphone au moins 8 ans, notre ordinateur au moins 10 ou 15 ans, nos télévisions 20 ans ! », s’indigne Frédéric Bordage, de l’association GreenIT.fr.

    Limiter sa consommation, allonger la durée de vie de ses équipements, autant de gestes écologiques clés. « C’est très simple : il faut moins d’équipements, et qui durent plus longtemps. Ça veut dire qu’on ne cède pas au marketing, résume Frédéric Bordage. On n’a pas loupé sa vie à 40 ans si on n’a pas de montre connectée. Il faut aussi conserver le plus longtemps possible ses équipements. Et si on se sépare d’un appareil, on s’assure qu’il ait une seconde vie. »

    Le logiciel libre fait durer les machines

    Pas évident de rallonger la durée de vie de son smartphone quand la batterie ne tient pas plus d’une heure, ou de son ordinateur quand la dernière version de Windows ou d’IOS (Apple) n’est pas téléchargeable du fait de l’ancienneté de votre appareil, vous empêchant d’utiliser les versions antérieures de vos logiciels. Plusieurs solutions existent cependant.

    Une des options est d’opter pour des systèmes d’exploitation libres, comme Linux. « Toutes les personnes sensibilisées au logiciel libre font durer beaucoup plus longtemps leurs machines, constate Charles de Lacombe, militant aux Amis de la Terre. Au niveau de l’association où je travaille, par exemple, je suis en train de réutiliser des vieux des Mac de 2011-2012 qui fonctionnent encore. J’en ai passé plusieurs sous des systèmes libres et du coup, ils sont utilisables et marchent très bien. »

    Pour faire durer son smartphone, penser au marché du reconditionné est une bonne option. Pour l’achat comme pour la revente, ne pas jeter (ou garder au fond d’un tiroir) son ancien appareil peut limiter son impact environnemental. Et, si vous cherchez à vous en procurer un neuf, peu d’options responsables existent, hormis Fairphone.

    La marque néerlandaise propose des smartphones équitables – ils essayent de se procurer au maximum des composants recyclés ou issus de bonnes conditions de travail – et modulables – on peut réparer soi-même son appareil en commandant de nouvelles pièces. Ils proposent également des mises à jour fréquentes, y compris des années après la sortie du modèle. Le tout, pour assurer une durée de vie supérieure aux autres téléphones du marché.

    « Virons le numérique quand c’est possible »

    Pour aller plus loin, Frédéric Bordage met en avant le concept de « slow tech » : « À chaque fois que l’on peut enlever du numérique dans un processus, virons-le et remplaçons-le par de la low-tech*, pour construire un avenir plus viable pour nos enfants. »*

    Concrètement, cela signifie limiter la course au tout numérique, et essayer de trouver des alternatives analogiques quand il y en a. « Il ne faut pas arrêter le numérique, mais il ne faut pas en oublier les conséquences délétères. » Pour les Amis de la Terre, le changement doit aussi passer par le politique. « La responsabilité de l’État, c’est d’imposer des réglementations aux constructeurs, aux fabricants, aux vendeurs, aux publicitaires », dit Charles de Lacombe.

    Au 1^er^ janvier 2023, les fournisseurs d’accès à Internet devront par exemple informent leurs abonnés de la quantité de données consommées et indiquer l’équivalent en émissions de gaz à effet de serre, à l’instar des scores nutritifs sur les aliments. Car les données aussi sont une bombe écologique.

    Leur stockage dans des data centers représente entre 4 % et 22 % des impacts écologiques du numérique. Il sont voués à augmenter, souligne la chercheuse Marion Ficher : « Par exemple, chaque donnée créée sur un réseau social n’a pas de fin de vie. Selon la politique des plateformes, l’information ne sera pas forcément supprimée, et aura une autre utilisation. On stocke donc des montagnes de données indéfiniment, c’est quelque chose d’inédit. » Pour Charles de Lacombe, des Amis de la Terre, « il y a plus d’efforts à faire du côté de la collecte de données massives faites au service du capitalisme de surveillance que sur les photos de vacances des gens ».

    Source : basta.media

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    Le même avec un clavier qui, quand tu coulisses l’ensemble, laisse apparaitre un pavé numérique, je serais preneur.

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    @Indigostar a dit dans Les VPN ferment leurs serveurs en Inde, mais pourquoi ? :

    leurs serveurs hindous

    J’ignorai qu’un serveur pouvait avoir une religion !

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    Bonne nouvelle, voyons voir qui le premier va dégainer avec un OS custom

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    genre les Russes ca les dérangent d’utiliser un Windows cracker ou non officiel

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    @Ashura a dit dans [USA] La police peut désormais visionner les caméras de surveillance privées en temps réel, cette mesure ne rendrait pas la ville sécurisée :

    J’aurais précisé dans le titre que ça se passe aux US et non en FRANCE.

    ca commence toujours comme ca et ca arrive chez nous après

    Pas pour tout, j’attends toujours mon Dodge Ram, et mon boeuf aux hormones.

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    Si ça, c’est pas un pied de nez fait aux États-Unis …