Actualités High-Tech

1.8k Sujets 9.3k Messages
  • 1 Votes
    2 Messages
    51 Vues

    Il semblerait que pas besoin d’alimenter ces lentilles. Du coup, une petite correction presbyte en plus et tu peux voir si ton smartphone chauffe.

  • 2 Votes
    7 Messages
    164 Vues

    @michmich a dit dans «Microsoft ne nous a tout simplement laissé aucun autre choix» :

    @Violence a dit dans «Microsoft ne nous a tout simplement laissé aucun autre choix» :

    Puis c’est sous Ubuntu, j’avou en avoir un peu marre d’Ubuntu.

    C’est un peu le succès de Mint ça :ahah: on en peut plus d’Ubuntu :haha: c’est Unity qui m’en a éloigné, étant gnome fan boy.

    😁

    Après ce n’est pas mauvais pour autant. PW utilise la version Server d’Ubuntu pour certaines raisons…

  • 0 Votes
    10 Messages
    380 Vues
    Édité par Violence : Fusion avec le topic existant.

    Est ce le début de la fin de la vie privée

  • Ce sujet a été supprimé !

    0
    1 Votes
    0 Messages
    23 Vues
    Personne n'a répondu
  • 2 Votes
    2 Messages
    69 Vues

    lol vive Windaube 😉

  • 1 Votes
    4 Messages
    334 Vues

    Protocole intéressant …Merci pour ces infos ; je vais marquer cette page pour plus tard…

  • 1 Votes
    3 Messages
    59 Vues
    Une mystérieuse “radio de l’apocalypse” russe se met à diffuser d’étranges signaux

    La mystérieuse station de radio russe UVB-76 s’est remise à émettre d’étranges signaux, juste après la conversation téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

    Environ 45 minutes avant le début de la conversation entre Trump et Poutine, une activité inhabituelle a été constatée sur la station de radio.

    53b3e8ab-0412-4199-b016-469ed78c89f4-image.png

    Une série de noms et de chiffres furent soudainement prononcés, en russe, par une voix masculine. D’abord deux fois “Nikolai, Zhenya, Tatiana, Ivan” puis “89905”. S’en est suivi une nouvelle série de noms : “Boris, Leonid, Yelena, Fyodor, Olga, Pavel, Uljana, Fyodor” et de numéros : “40 97 55 73”.

    L’émetteur à ondes courtes est actif depuis le milieu des années 1970. Il émet un bourdonnement continu, parfois interrompu par des messages cryptiques en russe, tels que des noms, des chiffres et des mots étrangers. On peut même occasionnellement entendre des sons bien étranges, comme des pas traînants, les cris d’une femme ou des fragments du Lac des cygnes de Tchaïkovski.

    Code d’identification

    Chaque message est précédé d’un code d’identification, composé des premières lettres d’une série de noms ou de mots. Au départ, il s’agissait d’“UVB-76”, vraisemblablement le code d’identification du destinataire prévu. Depuis 2020, il s’agit souvent de “NZhTI” (“Nikolai, Zhenya, Tatiana, Ivan”), comme ce fut le cas lors de la dernière transmission.

    On pense qu’il s’agit d’une station de l’armée russe. Mais personne ne sait réellement ce que signifient ces messages.

    Les théories les plus folles circulent à son sujet. Certains pensent qu’il s’agit d’une “radio de l’apocalypse” capable de déclencher une attaque nucléaire. D’autres y voient un moyen pour l’armée russe de transmettre des messages secrets. Quoi qu’il en soit, la station est devenue beaucoup plus active après la chute de l’ex-Union soviétique. Et a également connu une importante reprise d’activités juste avant l’invasion russe de l’Ukraine.

    À noter: il y a également eu une activité inhabituelle sur la radio lors d’un précédent appel téléphonique entre Trump et Poutine, en février de cette année. Plus d’une vingtaine de messages courts ont été diffusés en une journée.

    Le professeur David Stupples de l’Université de Londres, expert en guerre électronique, avait déjà déclaré que l’UVB-76 pourrait être un outil mis au point par les Russes pour une utilisation qui ne dépend ni des satellites ni d’Internet. Le signal couvre l’ensemble du territoire russe et serait crucial, par exemple, dans un scénario où les communications par satellite échoueraient, comme en cas de guerre nucléaire.

    Selon lui, la raison pour laquelle la Russie occupe la fréquence sans arrêt est simple: “Si vous ne continuez pas à émettre, quelqu’un d’autre peut détourner la fréquence.”

    Source: https://www.7sur7.be/monde/une-mysterieuse-radio-de-lapocalypse-russe-se-met-a-diffuser-detranges-signaux~ac2a72b1/

    Un foldingue qui joue aux devinettes ? 🙂

  • La Smart 5

    4
    0 Votes
    4 Messages
    67 Vues

    Plus je vois de voitures, plus je reste motard 😁

  • 4 Votes
    4 Messages
    136 Vues

    C’est con à dire, mais l’hygiène numérique n’est pas pour tout le monde.

    a person is cleaning a motherboard with a sponge and the word koba sponge is above them

    :lol:

  • 1 Votes
    7 Messages
    124 Vues

    [mode p**e mauvaise foi on]
    Nø habla Franzozitch ! 🙂
    [toujours on]

  • 2 Votes
    1 Messages
    43 Vues

    Colossus est censé être le “système d’entraînement d’IA le plus puissant au monde”, et contribuera au développement de Grok. Mais celui-ci doit être installé dans un hangar de Memphis alimenté par une série de turbines au gaz installées via un flou juridique. Et la région suffoque déjà sous les émissions toxiques.

    La course aux IA est lancée, parmi les grandes compagnies technologiques. Elon Musk compte bien la remporter, et pour cela, il veut s’en donner les moyens. Sa société xAI a acquis, l’été dernier, une usine abandonnée au sud de la ville de Memphis, dans l’État du Tennessee.

    Celle-ci doit accueillir un engin que Musk a baptisé Colossus, et qu’il a décrit comme le “système d’entraînement d’IA le plus puissant au monde.” Ce superordinateur d’un nouveau genre doit contribuer au développement du chatbot de xAI, Grok, déjà accessible sur le réseau social X, où il a récemment fait parler de lui en divaguant sur un “génocide blanc” à chaque question posée.

    Un superordinateur au gaz

    “Ce n’est que le commencement”, assure en tout cas l’entreprise sur son site, tandis qu’une seconde usine similaire est déjà envisagée dans les environs. Sauf que ce hangar qui doit accueillir le superordinateur, qui a été présenté à la ville comme une source d’emplois et de recettes fiscales et qui doit contribuer à faire de Memphis un pôle technologique, nécessite énormément d’énergie. Et celle-ci est produite par une profusion de turbines au gaz installées sur le pourtour du site.

    Or, celles-ci rejettent de grandes quantités d’émanations toxiques, perceptibles jusqu’à plusieurs kilomètres de là, rapporte CNN. Notamment des oxydes d’azote, un composant clé de la pollution par l’ozone qui peut provoquer des crises d’asthme et des douleurs thoraciques. Mais aussi du formaldéhyde, un agent cancérigène et des particules fines.

    “Ni notre santé ni la sécurité de nos communautés n’a jamais été prise en compte”, témoigne auprès du média américain Sarah Gladney, qui vit à 5 km du site et souffre d’une maladie pulmonaire.

    Pas de permis pour ses turbines

    La zone se débat déjà avec plusieurs entreprises polluantes: le risque de cancer dû aux sources industrielles dans le sud-ouest de Memphis est 4,1 fois plus élevé que le risque “acceptable” de l’EPA, Agence de protection de l’environnement des États-Unis.

    L’arrivée de xAI paraît particulièrement inquiétante, alors que les normes régulant la pollution industrielle sont déjà dans le collimateur de Donald Trump. D’autant que Musk, qui a l’oreille du président, triche déjà: son entreprise ne dispose actuellement d’aucun permis d’émissions dans l’air. Mais elle s’appuie sur l’aspect “provisoire” de ces turbines au gaz. Sans pour autant avoir annoncé jusqu’à quand elles alimenteront l’usine, ni par quoi elles seront remplacées. Or, elles émettraient jusqu’à 2.000 tonnes d’oxyde d’azote par an, ce qui ferait de la xAI l’une des sources de pollution atmosphérique les plus importantes de l’agglomération.

    Quant aux pouvoirs locaux, ils auraient été mis devant le fait accompli. Si le maire de Memphis, Paul Young, a lui-aussi mis en avant les nouveaux emplois et les 30 millions de dollars de recettes fiscales que l’usine représente, certains législateurs locaux affirment qu’ils ont été tenus dans l’ignorance de l’arrivée de l’installation.

    Des coupures d’électricité

    Certains, comme le représentant de l’État Justin Pearson, qui vit aussi à quelques kilomètres de l’usine, s’inquiètent de son impact sur le réseau électrique. Celui-ci est notoirement instable, et Memphis a subi par trois fois des coupures de courant durant l’hiver dernier. Or, le superordinateur captait à lui seul 150 mégawatts d’énergie du réseau public local. Assez pour alimenter 100.000 foyers.

    Source: https://www.7sur7.be/ecologie/le-plus-grand-superordinateur-au-monde-delon-musk-empoisonne-les-riverains-et-provoque-des-coupures-delectricite~afd812150/

  • 1 Votes
    3 Messages
    59 Vues

    Je suis quasi sûr que ça va flopper. Trop peu de gens sont prêts à confier leur porte monnaie à un bot, tout estampiller IA qu’il soit.

  • 0 Votes
    1 Messages
    36 Vues
  • Apple bloque à nouveau Fortnite (y compris en europe)

    1
    0 Votes
    1 Messages
    41 Vues

    En ce qui me concerne, ni l’un, ni l’autre n’est à mon menu, mais ça peut vous intéresser, surtout que d’autres applis (pas forcément des jeux) sont peut être encore bloqués.

    https://www.frandroid.com/marques/apple/2618587_fortnite-est-de-nouveau-bloque-sur-iphone-que-se-passe-t-il

  • 3 Votes
    6 Messages
    99 Vues

    @Popaul Difficilement, le remonter c’est facile, mais la dispersion chez les clients implique trop de travail aussi.

    Ah ! Et si tu le souhaites, je peux rajouter un tag aux articles de source étrangère, pour signaler que leur lecture et à éviter aux défenseurs de la langue française, c’est très facile 😉

  • 1 Votes
    1 Messages
    53 Vues

    Partager des informations sur les réseaux sociaux est aujourd’hui monnaie courante, mais ce n’est pas toujours sans conséquences. Dans certains cas, de simples « J’aime » peuvent servir de preuve devant un tribunal, comme l’a récemment découvert un homme de Floride. Ses « J’aime » pour Star Wars et les Minions ont été présentés comme preuve à l’appui des allégations selon lesquelles il serait un pirate BitTorrent prolifique.

    589e7b58-3e50-4120-944c-1b2a71b9cbbe-image.png

    Strike 3 Holdings est un nom familier devant les tribunaux fédéraux américains. Avocat le plus prolifique en matière de droits d’auteur, la société de divertissement pour adultes a déposé plus de 15 000 plaintes devant les tribunaux fédéraux.

    Ces poursuites visent généralement les personnes dont les connexions Internet auraient été utilisées pour télécharger et partager du contenu portant atteinte aux droits d’auteur via BitTorrent.

    Nombre de ces affaires aboutissent à des accords privés et ne sont plus jamais entendues. Il arrive cependant qu’un accusé décide de faire marche arrière et de clamer son innocence devant le tribunal. C’est le cas de John R., poursuivi devant un tribunal de Floride l’année dernière.

    « Des milliers de téléchargements pirates »

    L’affaire avait débuté comme un procès « John Doe », mais après qu’une adresse IP a été liée à un compte Comcast, le défendeur a été nommé. Dans une plainte modifiée, Strike 3 a accusé l’homme d’avoir partagé 25 de ses œuvres protégées par le droit d’auteur via BitTorrent.

    La plainte alléguait que le logiciel de détection « VXN Scan » de Strike 3 était capable de télécharger des fragments de ces fichiers piratés depuis l’adresse IP. De plus, cette même adresse IP était liée à des milliers d’autres infractions.

    « Les preuves supplémentaires du plaignant indiquent que l’adresse IP 73.107.181.65 a été utilisée pour télécharger et distribuer au moins 5 595 fichiers relatifs à d’autres films pour adultes et médias grand public utilisant le protocole BitTorrent pendant la période de violation », peut-on lire dans la plainte.

    Les fichiers piratés « supplémentaires » comprennent de nombreux titres liés à Star Wars, un film des Minions, un épisode de Grey’s Anatomy, ainsi que des albums de tubes d’Halloween. Strike 3 ne détient aucun droit sur ces supports, mais utilise les prétendus téléchargements comme preuve circonstancielle pour affirmer que la bonne personne a été identifiée.

    J’aime sur les réseaux sociaux

    Strike 3 souligne que ces téléchargements fréquents et prolongés suggèrent que le défendeur n’était probablement pas un invité ou un passant. L’entreprise souligne plutôt que l’activité publique du défendeur sur les réseaux sociaux « indique une forte correspondance » entre ses centres d’intérêt et les téléchargements observés.

    « Les médias sociaux accessibles au public du défendeur indiquent que le défendeur est un fan de Star Wars », écrit Strike 3, ajoutant qu’il est également un « fan » des Minions, de Grey’s Anatomy et d’Halloween.

    Extrait de la plainte
    ee1b58c3-d2d6-4be6-aa4d-1222e76207d8-image.png

    Sur la base de ces conclusions, Strike 3 est convaincu d’avoir identifié le bon défendeur. Cependant, John R. n’est pas d’accord et a demandé au tribunal de classer l’affaire, soulignant que les allégations ne sont que pures spéculations.

    Le défendeur veut que l’affaire soit classée sans suite

    L’avocat de la défense a qualifié le témoignage de Strike 3 de « pont imaginaire entre deux pensées ». Bien que les mentions « J’aime » du défendeur sur les réseaux sociaux soient peut-être exactes, elles ne représentent que 0,45 % des 5 595 téléchargements signalés au total.

    La défense souligne que ces preuves circonstancielles sont faibles, ajoutant qu’il n’existe aucune preuve que les appareils de John R. aient été utilisés pour télécharger les fichiers suivis. De plus, davantage de personnes aiment Halloween ou les Minions.

    « Par conséquent, toutes les preuves circonstancielles fournies démontrent simplement une simple possibilité alors qu’il existe d’autres possibilités tout aussi faibles - comme le fait que la femme ou les voisins du défendeur puissent aimer les Minions, Star Wars et Halloween », peut-on lire dans la requête en rejet.

    Tribunal : les likes sont des preuves, l’affaire continue

    Après avoir examiné les positions des deux parties, la juge du tribunal de district Sheri Polster Chappell s’est finalement rangée du côté de Strike 3, suggérant que les mentions « J’aime » sur les réseaux sociaux ont une certaine valeur à ce stade de l’affaire.

    « Effectivement, les médias sociaux du défendeur montrent qu’il est un fan de Star Wars, des Minions, de Grey’s Anatomy et d’Halloween », peut-on lire dans l’ordonnance, soulignant qu’il s’agit de plus qu’une simple spéculation.

    L’ordonnance cite abondamment la jurisprudence existante, soulignant que les intérêts sur les réseaux sociaux peuvent être utilisés comme preuve pour relier l’identité d’un accusé à une activité BitTorrent. Cela ne signifie pas nécessairement que l’accusé ne peut être innocent, mais cela suffit pour que l’affaire résiste à une requête en irrecevabilité.

    Requête rejetée
    de6595cc-7d56-4b3a-8958-cccc00648228-image.png

    Comme indiqué ci-dessus, cela signifie que l’affaire va progresser. Le défendeur est invité à déposer une réponse officielle à la plainte avant la fin du mois. Ensuite, la phase de découverte commencera, ou, à défaut, d’éventuelles discussions en vue d’un règlement amiable.

    Source: https://torrentfreak.com/social-media-likes-serve-as-online-piracy-evidence-judge-concludes-250517/

  • 2 Votes
    8 Messages
    129 Vues

    @Violence a dit dans [VINTAGE] Fan de vinyl ? Revox a développé une nouvel (!) enregistreur à bandes :

    demat

    Et y’en a qui jure que pour ça en nous rabâchant que c’est l’avenir alors que c’est tous simplement du vent (les films, séries, musique avec drm, les jeux vidéos en démat…etc du vent même si tu l’as acheté étant donné que les serveurs appartiennent à la boîte…contrairement au warez en démat).

  • 1 Votes
    1 Messages
    55 Vues

    Les principaux fournisseurs de VPN mondiaux ont reçu l’ordre de bloquer environ 200 domaines de sites pirates suite à une action en justice intentée en France par le groupe Canal+. Le diffuseur a affirmé que les utilisateurs de NordVPN, CyberGhost, Surfshark, ExpressVPN et ProtonVPN utilisent ces services pour accéder à des matchs de football et de rugby illégaux dont il détient également les droits. Les fournisseurs de VPN ont opposé diverses résistances, mais en vain.

    42ed8707-32f7-465f-b614-775c18926134-image.png

    L’article L. 333-10 du Code du sport permet aux titulaires de droits de demander des mesures de blocage à l’encontre de sites pirates nommément désignés s’ils peuvent démontrer une « atteinte grave et répétée » à leurs droits d’exploitation.

    Afin d’empêcher l’accès à des sites pirates sur le territoire français, les titulaires de droits peuvent exiger que « toutes les mesures proportionnées » soient mises en œuvre par toute entité en ligne en mesure de les aider. Le champ d’application de l’article L. 333-10 a toujours été large.

    Les premières cibles logiques étaient les FAI locaux, qui tombaient facilement sous le coup de la loi. Puis, lorsque l’inévitable contournement est apparu, utilisant des infrastructures hors de portée des FAI classiques, l’article L. 333-10 prévoyait déjà ce type de contournement.

    Suite à une plainte de Canal+, l’utilisation de résolveurs DNS tiers par Cloudflare et Google a été portée devant la justice en 2024. Tous deux ont été qualifiés d’intermédiaires par la Cour et, en vertu du champ d’application encore non précisé de l’article L. 333-10, tous deux ont été considérés comme susceptibles de contribuer à la répression du piratage.

    Canal+ / LFP cible les principaux fournisseurs VPN

    Après avoir effectivement ajouté des résolveurs DNS publics au système de blocage français, l’attention s’est portée sur les prochaines cibles. En février 2025, il est apparu que le Groupe Canal + et la Société d’édition de Canal Plus (SECP) avaient porté plainte en novembre 2024 contre NordVPN, CyberGhost, ProtonVPN, ExpressVPN et Surfshark.

    Les sociétés Canal+ allèguent que « de nombreux » sites internet, accessibles depuis la France, diffusent illégalement des matchs de diverses compétitions sportives dont elles détiennent les droits.

    Les abonnés des VPN faisant partie des personnes visionnant les flux illicites, les sociétés Canal+ ont demandé au tribunal de contraindre les fournisseurs à mettre en œuvre « toutes mesures de nature à empêcher l’accès [aux flux illégaux] depuis le territoire français », y compris dans l’ensemble des territoires d’outre-mer français, « par tout moyen efficace ».

    Les fournisseurs de VPN ont contesté la demande pour divers motifs. Nord et Surfshark ont ​​demandé une déclaration selon laquelle les sociétés Canal n’avaient pas qualité pour agir ; leur demande devait donc être déclarée irrecevable. Proton a sollicité une déclaration similaire, tout en soulignant que la société n’était pas en mesure de défendre les mesures de blocage demandées. CyberGhost et Express ont fait valoir la même affirmation ; tous deux ont soutenu que l’article L. 333-10 ne s’appliquait pas aux fournisseurs de VPN.

    D’autres objections concernaient la compétence et la compatibilité du droit français avec le droit de l’UE. CyberGhost et Express ont suggéré de suspendre la procédure dans l’attente d’une réponse de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’affaire néerlandaise AFS et al .

    Le tribunal rejette les objections des fournisseurs de VPN

    Dans sa décision publiée jeudi, la Cour a estimé que les questions concernant la CJUE n’auraient aucune incidence sur l’affaire en cours. Les demandes visant à déclarer la requête des sociétés du canal irrecevable pour défaut de qualité pour agir ont également été rejetées, tandis qu’un examen de la répartition des droits relatifs aux différentes compétitions sportives n’a soulevé aucune préoccupation.

    Les arguments selon lesquels les fournisseurs de VPN n’avaient pas qualité pour se défendre, en raison de l’inapplicabilité de l’article L. 333-10 du Code du sport français aux fournisseurs de VPN, n’ont pas eu plus de succès.

    Le tribunal relève que l’article L.333-10 n’impose aucune restriction à l’entité visée, ajoutant que les fournisseurs de VPN sont expressément couverts par la loi sur les services numériques.

    « Bloquer un tel service pour certains noms de domaine signifie que le fournisseur de ce service empêche ses utilisateurs d’accéder aux noms de domaine litigieux lorsqu’ils utilisent leur outil VPN. Les internautes utilisant ces réseaux privés virtuels ne pourraient donc plus accéder aux sites litigieux par cet intermédiaire », précise la décision.

    « En conséquence, les sociétés défenderesses, en leur qualité de prestataires de services de réseaux privés virtuels, sont des intermédiaires techniques susceptibles de contribuer à la réparation du préjudice que Groupe Canal+, SECP et Canal+ Rights prétendent avoir subi. »

    Ordonnance de blocage émise

    Les instructions de la Cour et la liste complète des domaines peuvent être trouvées ci-dessous.

    [La Cour] ordonne aux sociétés Cyberghost LLC, Cyberghost Srl, Expressco services, Express technologies, Nordvpn (Pays-Bas), Nordvpn (République du Panama), Surfshark Bv, Surfshark Ltd et Proton de mettre en œuvre, au plus tard dans les trois jours suivant la notification de la présente décision, toutes les mesures nécessaires pour empêcher, jusqu’à la date du dernier match du championnat de Premier League de la saison 2024/2025, actuellement fixée au 25 mai 2025, l’accès aux sites internet et services IPTV identifiés [ci-dessous] ainsi qu’aux sites et services IPTV non encore identifiés à la date de la présente décision, depuis le territoire français, y compris dans les collectivités, départements et régions d’outre-mer, et/ou par leurs utilisateurs sur la base d’un contrat souscrit sur ce territoire, par tout moyen efficace, et notamment par le blocage des noms de domaine et sous-domaines associés suivants….

    Les frais de blocage seront partagés entre les parties, les détails devant être convenus ultérieurement. La demande des plaignants visant à contraindre les fournisseurs de VPN à publier les détails de l’affaire sur leurs pages d’accueil à des fins publicitaires a été qualifiée d’« inappropriée » et rejetée par le tribunal.

    La décision révèle que de nombreux noms de domaine soumis au blocage par Canal+ sont déjà soumis à des mesures de blocage par les FAI français, suite à la notification de l’ARCOM, l’autorité de régulation des télécommunications. Parmi les marques connues figurent Footy Bite, Cric HD, Buffstreams, Futbollibre, Rojadirecta et Crackstreams, parmi des dizaines d’autres. Dans ces cas, un piratage généralisé a déjà été établi, mais il semble qu’une preuve approfondie de la contrefaçon ne soit pas une exigence absolue.

    « La charge de la preuve ne devant pas être inutilement complexe et coûteuse, le tribunal ne peut exiger des demandeurs qu’ils démontrent l’accès aux sites et services IPTV litigieux en utilisant chacun des réseaux privés virtuels des défendeurs, de même qu’il ne demande pas de constatations en utilisant chacun des réseaux des fournisseurs d’accès à internet lorsqu’un blocage leur est demandé sur le fondement de l’article L. 333-10 du Code du sport », relève le tribunal.

    Si des contrôles approfondis avaient été effectués, des questions auraient pu être soulevées quant à la nécessité de bloquer les domaines pirates précédemment saisis par l’Alliance pour la créativité et le divertissement.

    ced83c6a-cede-41cc-8d31-7a0da5ad953a-image.png

    D’autres domaines de la liste Canal+ ci-dessous ont été saisis par ACE au cours des derniers jours, le blocage de ces domaines sera donc également inutile.

    La décision du Tribunal de Paris est disponible ici (pdf)

    Pour voir la longue liste de domaines et l’original, voir: https://torrentfreak.com/major-vpn-providers-ordered-to-block-pirate-sports-streaming-sites-250516/