L'intelligence artificielle n'est pas pour demain.
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Ce n’est pas mon genre de balancer un gros truc (en durée ou en longueur, ce qui est indigeste) et de m’en laver les mains, mais là, cette émission sur l’I.A. est fantastique, tout ce que je pourrais en dire ne serai que rabâchage.
La partie finale qui montre à quel point l’homme est utilisé de plus en plus en remplacement de la machine (pas assez intelligente) et traité comme une machine ou produit jetable est la plus belle des conclusions.
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Bon, ce documentaire a quelques imprécisions et exagère un peu, mais globalement, ce qui y est dit est vrai. L’IA c’est très bien, mais il faut arrêter de croire que ça a quelque-chose à voir avec l’intelligence humaine, par contre, elle sait très bien copier nos conneries. Et je précise que j’écris ce message au moment même où je bosse sur un modèle d’IA.
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Pour qui s’y intéresse un peu il est évident que l’IA atteint rapidement ses limites dans certain domaine, en particulier lorsqu’il s’agit de comprendre/reproduire/imiter le comportement humain.
Ce qui d’ailleurs n’empêche pas qu’elle s’introduit partout, en particulier dans la sécurité ou on nous promet des IA capables de prévoir ou d’anticiper nos actions ou nos comportements.Il est dit très rapidement dans le docu que l’IA est bien plus performante pour le traitement des data, et je le conçois aisément, mais j’aimerais savoir ce qu’il en est des modèles prédictifs beaucoup utilisés dans la recherche. Y a-t-il eu des études évaluant leur niveau de fiabilités ? Parce que j’ai en tête les fameuses prédictions de Neil Ferguson ayant en partie participé à l’hystérie anti covid et conduites aux confinements, et qui se sont révélées totalement foireuses.
Il est acquis que dans ces domaines les données ou les paramètres fournit en entré sont prépondérants, mais les algos eux-même ne souffrent-ils pas de certains biais ou défauts.Je ne connaissait pas l’amazon mechanical turk, c’est délirant.
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@Pollux Ce qui n’est qu’à base d’algorithme n’est clairement pas une AI, la seule intelligence qu’elle contient est celle de son ou ses concepteurs.
L’AI qui apprend et qui se développe (elle doit aussi contenir des algorithmes pour faire ça, au moins comme base de départ pour l’apprentissage), doit être éduquée comme un gosse, en lui mettant des datas d’un côté et des résultats d’un autre, pour qu’elle trouve un moyen efficace et rapide de passer de l’un à l’autre. Comme mettre la pièce carrée dans le trou carré, la triangulaire dans le trou en triangle, etc).
Une fois cette “méthode” découverte (ou à peu près), on lui file d’autres data et on regarde ce qu’il en sort. On corrige ensuite tant qu’on veut (ou tant qu’on peut) et on recommence.
Plus on lui demande de choses différentes et plus ça foire, à moins de lui faire comprendre le concept de contexte (et la manière de les distinguer) et d’avoir la puissance de calcul pour traiter ça.
On perçoit très bien ce qu’il en est avec des AI censées peindre des tableaux ou écrire de la musique… Et dans ce cas les data sont impeccables, alors avec des data pourries…
Une étude sur plusieurs IA serait complexe et bâtie sur le sable (comment évaluer la qualité des dataset et de leur pertinence ? Celle du travail fourni par l’IA, et celle des résultats) et pour une seule, elle ne serait pas significative…
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Je pense avoir compris ce que sont le machine learning et le deep learning, et en fait mon questionnement se porte plus sur l’utilisation de l’IA et le fait qu’on veuille l’introduire partout, que sur l’IA elle même
@duJambon a dit dans L'intelligence artificielle n'est pas pour demain. :
On perçoit très bien ce qu’il en est avec des AI censées peindre des tableaux ou écrire de la musique… Et dans ce cas les data sont impeccables, alors avec des data pourries…
Par contre la j’ai du mal à te suivre, que se soit en musique ou en peinture il me semble que certains programme s’en sorte très bien
Une peinture créée par une intelligence artificielle remporte un concours
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@Pollux Ben le lien sur les musiques pointe ailleurs (et j’espère que ce n’est pas juste du pilotage de boite à rythme), quant à la peinture, il faut voir si ce ne sont pas des éléments copiés/collés d’une database et recomposés dans un décor, ce qui n’est pas hors de portée d’un idiot…
J’en ai entendu de la musique (classique) complètement composée par AI et franchement, c’est pas encore ça…
J’ai aussi vu des robots humanoïdes parler et répondre à des questions, mais il n’y a pas la moindre intelligence en eux tout comme les assistants de microsoft, apple et consort.
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Désolé pour le lien, je le remet.
Voici 5 chansons composées par l’intelligence artificielle
Rien de terrible on est d’accord, en fait ca ressemble a des trucs qu’on entends sur le net.La peinture est certainement un assemblage, mais je trouve que ça a d’la gueule.
Je pense que le jour ou l’IA atteindra le niveau d’un idiot les développeurs seront heureux
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@Pollux a dit dans L'intelligence artificielle n'est pas pour demain. :
mon questionnement se porte plus sur l’utilisation de l’IA et le fait qu’on veuille l’introduire partout, que sur l’IA elle même
Pour moi, c’est l’évidence, l’IA est un esclave presque parfait, une source de profits dans un monde avide, un moyen d’écraser la concurrence plus faible, les premiers arrivés seront les premiers servis, il faut juste la nourrir avec de l’électricité et des données, ceux qui en auront le plus et les meilleures seront les plus forts…
Pour les chercheurs, par contre, c’est un immense défi.
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@Pollux a dit dans L'intelligence artificielle n'est pas pour demain. :
Voici 5 chansons composées par l’intelligence artificielle
Alors j’ai écouté (subi) les 5 et je me fait pas trop de soucis, c’est pas gagné pour l’IA, en même temps si tu lui donne de la … à bouffer elle va te recracher la même!
L’IA est bien à notre image.
A tester avec le répertoire de S. Gainsbourg, ça devrait être plus digeste.
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La véritable intelligence artificielle, ce sera ça:
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@duBoudin a dit dans L'intelligence artificielle n'est pas pour demain. :
@Pollux a dit dans L'intelligence artificielle n'est pas pour demain. :
mon questionnement se porte plus sur l’utilisation de l’IA et le fait qu’on veuille l’introduire partout, que sur l’IA elle même
Pour moi, c’est l’évidence, l’IA est un esclave presque parfait, une source de profits dans un monde avide, un moyen d’écraser la concurrence plus faible, les premiers arrivés seront les premiers servis, il faut juste la nourrir avec de l’électricité et des données, ceux qui en auront le plus et les meilleures seront les plus forts…
Pour les chercheurs, par contre, c’est un immense défi.
J’avais loupé ta réponse.
C’est pas vraiment à ca que je pensais, quand je parle d’IA partout je parle du fait qu’il y aura dans très peu de temps une IA derrière chaque chose du quotidien, et dans tous les domaines.
Ca va fortement impacter la société et j’arrive pas à savoir s’il faut s’en méfier ou s’en réjouirLes intelligences artificielles des futurs youtubeurs
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@Pollux Le type a dépensé beaucoup de salive pour finalement dire que chatgpt n’est pas créatif.
Ce n’est qu’un outil qui analyse les questions et qui cherche dans sa base de données les réponses appropriées en livrant une synthèse (ce qui est effectivement un exploit à cette date).
Avec ça, si plus personne ne crée, nous n’aurons que du remix pour tout progrès.
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https://korben.info/chatgpt-openai.html
Cella là elle est magique
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Chatbot GPT: une norme prévisible, ce n’est pas le langage
OPINION. L’intelligence n’est pas une compilation du savoir, la créativité n’a rien à voir avec la réponse la plus probable et le langage ne doit pas se réduire à une norme prévisible, argumente Thomas Robert, enseignant et docteur en philosophie
Comme si la menace climatique ne suffisait pas, les ingénieurs de la Silicon Valley ont jugé opportun de poursuivre des recherches qui, selon leur aveu même, nous menacent dans notre humanité. L’on pourrait disserter longtemps sur l’hubris qui pousse des codeurs avec une vision limitée de ce qu’est l’être humain à tenter de développer une intelligence artificielle s’approchant de nous, ou, pire, nous surpassant. Il est désormais essentiel de déconstruire le récit élaboré par les promoteurs de l’intelligence artificielle et relayé sans beaucoup d’esprit critique et avec une sidération certaine par de nombreux médias et individus plus ou moins experts de domaines potentiellement affectés par l’avancée de l’intelligence artificielle.
La question de l’intelligence artificielle s’articule essentiellement autour de problèmes linguistiques. En effet, il s’agit, pour la machine, de réussir à faire illusion au moyen de notre canal de communication de prédilection, à savoir le langage articulé. Or, la définition du langage privilégiée par les chercheurs en intelligence artificielle est contestable. Ces derniers ont une approche instrumentale du langage articulé. Il s’agirait d’un code permettant de faire passer le plus directement possible un message. Teintée d’une légitimité scientifique à travers les neurosciences, cette définition est en réalité tout à fait idéologique. Il s’agit de réduire le langage et l’expérience humaine à une norme prévisible. C’est en définitive sur ce modèle que sont construits les traducteurs automatiques et, plus récemment, la nouvelle génération de chatbots.
A l’approche instrumentale, objective et normalisée du langage articulé et, par extension, de l’expérience humaine, l’on peut opposer une définition passionnelle, subjective et créatrice. Plus proche de notre expérience quotidienne du langage, une telle approche fait de ce dernier une expression de soi aux contours multiples et imprévisibles dont le but n’est pas nécessairement une communication directe d’un message clair à des fins utiles. C’est à travers cette approche que le langage devient indissociable de notre personnalité et de nos cultures.
L’enjeu actuel autour de l’intelligence artificielle ne consiste pas à convoquer un débat académique sur ce qu’est le langage en mobilisant Rousseau, Darwin, Saussure ou encore Chomsky. Il s’agit désormais de reprendre le contrôle du récit conté par les enthousiastes de l’intelligence artificielle. En effet, le risque est que ces derniers nous convainquent que l’intelligence n’est rien d’autre qu’une compilation du savoir ou que la créativité se réduise à la réponse la plus probable. En d’autres termes, le danger le plus pressant n’est pas les avancées de l’intelligence artificielle, mais le discours les accompagnant et tendant à définir de façon rabougrie ce qu’est l’être humain. Trois siècles plus tard, les codeurs de la Silicon Valley tentent une nouvelle fois la théorie de l’homme-machine, il est de notre choix d’y succomber ou non.
Source: https://www.letemps.ch/opinions/chatbot-gpt-une-norme-previsible-nest-langage
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Bientot le soulèvement des machines ya ça dans les simpsons une maisons connectée et que l’ia fait ce qu’elle veut … bref merci
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Une explication intéressante sur le mode de fonctionnement de ChatGPT qui ne fait que “prédire le prochain mot d’un texte”.
“Fondamentalement, un modèle de langage n’est pas un outil fait pour répondre à des questions, c’est un outil fait pour générer une suite crédible à un texte donné” et qui par conséquent peut produire des réponses totalement fausses.De quoi ChatGPT est-il VRAIMENT capable ? | Ft. Science4All
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@Pollux l’ami @DarkCainou a bien résumé cela ici : https://planete-warez.net/post/35691
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Ah oui j’ai merdé, en plus je crois bien que c’est en lisant le message de DarkCainou que j’avais mis la vidéo de côté pour la regarder plus tard (et que j’ai donc regardée hier)
Bon je ne l’ai pas postée sur le même fil c’est déjà çaDarkCainou, si tu passes par la, merci pour la vidéo