Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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@DarkCainou C’est dommage que l’article n’apporte pas les réponses, et qu’EDF doive chaque année demander des dérogations pour refroidir plusieurs centrales, à cause du dépassement des températures limites.
Les faits ont la vie dure. Peut-être qu’EDF devrait étudier de meilleurs systèmes avant de construire les prochaines centrales (style plein désert).
Mais ça augmente terriblement le coût de construction et d’entretien, comme d’habitude, ça doit rapporter beaucoup d’argent et faire peu de dépenses.
On ne construit pas pour les français, on construit pour faire du fric.
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Selon les statistiques officielles, « l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 58 % du total, devant l’eau potable (26 %), le refroidissement des centrales électriques (12 %), et les usages industriels (4 %) » sur les 4,1 milliards de mètres cubes prélevés chaque année sans être rendus aux milieux aquatiques.
12% de la consommation de l’eau quand même…
Quant au “sans être rendus aux milieux aquatiques”, il faut plutôt lire, “sans être rendus directement aux milieux aquatiques”. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, le cycle normal de l’eau est perturbé, mais heureusement pas mort.
Même remarque pour la réduction des fuites. -
Ça craint tout ça …
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Le plan eau pourrait retarder la livraison des EPR2, estime Barbara Pompili
La présidente de l’Initiative de gouvernance de l’eau de l’OCDE, Barbara Pompili, revient sur la présentation du “plan eau” par le gouvernement. Elle estime que l’adaptation des futures centrales nucléaires au changement climatique pourrait retarder la construction des EPR2.
A l’occasion d’un échange, vendredi 14 avril 2023, avec quelques membres de l’Association des journalistes de l’environnement (AJE), Barbara Pompili, députée de la Somme (En commun !) et présidente de l’Initiative de Gouvernance de l’eau de l’OCDE pour la période 2022-2024, a livré son avis sur le “plan eau” présenté par Emmanuel Macron. «Il ne faut pas faire la fine bouche, quand il y a de bonnes directions comme sur l’économie circulaire de l’eau, les outils, la question des financements», juge l’ancienne ministre du gouvernement Castex. Mais selon elle, un mauvais signal a été lancé au monde agricole. «Je ne sais pas sur quoi se fonde Marc Fesneau [ministre de l’Agriculture, ndlr] quand il dit que les agriculteurs auront toujours accès à autant d’eau. Ce n’est pas rendre service au monde agricole, car ce n’est pas vrai». Elle reconnait que le problème provient notamment de «la cogestion entre le ministère de l’agriculture et la FNSEA».
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/le-plan-eau-pourrait-retarder-la-livraison-des-epr2-estime-barbara-pompili.N2121696
Quand les limites de la croissance sont dépassées…
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La filière nucléaire estime devoir effectuer 65 000 recrutements industriels d’ici à 2033
Le groupement des industries du nucléaire français, Gifen, a remis le 21 avril aux ministres de la Transition énergétique et de l’Industrie un rapport sur les besoins réels en compétences de la filière pour la période 2023-2033. Un travail qui sera audité par le gouvernement cet été et remis à jour tous les ans.
Inédit, le travail que vient de réaliser la filière nucléaire pour anticiper à dix ans ses besoins de recrutement, le programme Match, ne suffit pas au gouvernement. Refroidi par les problèmes de qualité dissimulés chez Framatome, l’EPR d’EDF de Flamanville toujours pas démarré, les problèmes industriels d’Orano sur sa filière de valorisation des combustibles usés en Mox, et les problèmes de maintenance sur le parc historique, l’État va auditer cet été le travail du Gifen ainsi que celui de l’université du nucléaire, qui doit rendre sa copie début juin sur les formations à mettre en face des besoins de la filière. «Il y aura un audit dans le courant de l’été pour vérifier qu’il n’y a pas de trou dans la raquette sur ces deux exercices», indique le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique. «On doit s’assurer qu’il y aura assez d’hommes et de femmes pour réaliser les programmes et qu’ils auront atteint l’excellence opérationnelle», précise le cabinet du ministre de l’Industrie, Roland Lescure.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-filiere-nucleaire-quantifie-a-65-000-ses-besoins-en-recrutements-c-ur-de-metier-d-ici-2033.N2123786
On continuerais à nous mentir ? Je n’y crois pas ! Encore un article complotiste !
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Couverture du nucléaire en europe:
À pondérer avec la production réelle de chaque centrale.
La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine a participé à la relance du nucléaire du Europe. En France, en Ukraine, en Slovaquie et en Belgique, plus de 50% de l’électricité est générée par l’énergie nucléaire.
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Vu ce qu’on consomme et que les prévisions ne sont qu’à la hausse il n’y a pas d’autre alternative viable.
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Bordel les écolos a 2 balles et l’Allemagne ont réussi à foutre un beau bordel, le nucléaire c’est l’avenir, oui c’est dangereux en cas d’incident mais c’est largement le plus rentable et le moins polluant
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la cour d’appel donne son feu vert à la renationalisation complète d’EDF
La cour d’appel de Paris a rejeté ce 2 mai le recours formé par des actionnaires salariés et retraités d’EDF contre la renationalisation à 100% de l’énergéticien, ouvrant la voie à la finalisation de l’opération voulue par le gouvernement. Clap de fin pour le feuilleton entourant la renationalisation d’EDF.
La cour d’appel de Paris a tranché, ce 2 mai, en défaveur des actionnaires minoritaires qui contestaient les modalités de rachat de leurs participations par l’Etat. «Par un arrêt rendu ce jour, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé par des actionnaires minoritaires d’EDF contre la décision de l’Autorité des marchés financiers (AMF) du 22 novembre 2022 ayant déclaré conforme l’offre publique d’acquisition simplifiée de l’Etat sur les titres EDF», a déclaré la cour dans un communiqué. Elle a notamment estimé, comme l’AMF, «que la note d’information de l’Etat sur son projet d’offre et la note en réponse de la société EDF à ce projet avaient été établies dans le respect des principes d’égalité de traitement des actionnaires et de transparence du marché».
Le rachat complet d’EDF, annoncé en juillet dernier et chiffré à 9,7 milliards d’euros, est stratégique pour l’Etat actionnaire, qui détenait déjà avant l’OPA 84% du fleuron électrique national. Le but de cette opération : libérer EDF de la Bourse pour lui permettre de relancer plus vite le nucléaire en finançant le renouvellement d’un parc vieillissant, au moment où le gaz russe fait défaut.
Début février, à la clôture provisoire de l’OPA, l’Etat avait racheté près de 96% du capital d’EDF, seuls les 4% détenus par les actionnaires frondeurs lui échappaient encore.
«La cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé à l’encontre de la décision de conformité rendue par l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par l’Etat», a indiqué dans le même temps le ministère de l’Economie et des Finances dans un autre communiqué.
Depuis des mois, ces actionnaires minoritaires contestent par de multiples recours les conditions dans lesquelles l’AMF a validé cette OPA et le prix de 12 euros par action auquel l’Etat a décidé de racheter aux actionnaires les titres qui lui manquent pour contrôler totalement l’électricien.
Ces derniers demandaient à minima 15 euros par action, estimant que l’entreprise est sous-évaluée et qu’elle a été injustement pénalisée dans ses recettes par un mécanisme imposé par l’Etat (Arenh), l’obligeant à vendre son électricité nucléaire à bas prix à des industriels et des fournisseurs alternatifs.
Source: [link removed]/france/105378-edf-cour-dappel-donne-son-feu-vert-renationalisation-edf
Reste plus qu’à payer à nouveau les dettes, en plus d’avoir à nouveau jeté 10 milliards par la fenêtre.
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Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
La France continue de faire recycler de l’uranium en Russie malgré les sanctions qu’elle a adoptées contre Moscou. La ministre française de la Transition énergétique a expliqué ce refus de la France de rompre le contrat avec Rosatom, géant de l’industrie nucléaire russe.
Le contrat franco-russe sur le retraitement de combustible nucléaire usagé en Russie reste en vigueur parce que Paris ne veut pas “servir la soupe à la Russie” en lui payant une indemnisation, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique à la radio BFM Business.
“Nous ne le faisons pas tout simplement parce que le coût de renoncer à ce contrat avec la Russie rapporterait plus de devises à la Russie, compte tenu des sanctions qui sont prévues dans ce contrat, que de le mettre à minima”, a affirmé Agnès Pannier-Runacher.
Moscou et Paris collaborent pour “revaloriser” les matières nucléaires depuis l’époque de l’URSS. Entre 1972 et 2010, la France a expédié en Sibérie une partie de son uranium de retraitement (URT), issu du combustible usagé de ses centrales, pour lui offrir une seconde vie.
En 2018, le groupe EDF a signé un contrat d’un montant de 600 millions d’euros avec une filiale du groupe russe Rosatom, Tekhsnabexport (Tenex), pour recycler et enrichir de l’URT à l’usine de Seversk, dans la région russe de Tomsk, en Sibérie occidentale.
L’usine de Seversk serait aujourd’hui la seule au monde à pouvoir retraiter le combustible usé des 56 réacteurs nucléaires en France, selon Le Monde.
En mars 2022, le Haut Comité français pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) indiquait qu’EDF avait repris “depuis 2021 l’envoi de lots pour réenrichissement” vers la Russie.
Selon une enquête menée en 2022 par Sputnik, les capacités d’Orano (ex-Areva), acteur majeur français de l’énergie nucléaire, à enrichir l’uranium retraité restent très limitées malgré sa nouvelle usine d’enrichissement à Tricastin. De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Source: [link removed]/20230516/paris-sexplique-sur-son-refus-de-rompre-un-contrat-sur-luranium-avec-moscou-1059297445.html?rcmd_alg=collaboration2
Malgré la source, pas mal de faits sont avérés.
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Tout est dit…
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Newcleo veut investir 3 milliards d’euros en France dans un SMR et une ligne de combustible MOX
Le premier mini réacteur nucléaire français pourrait être construit par une start-up britannique créée par des Italiens. Candidat à l’appel à projets" réacteurs nucléaires innovants" de France 2030, Newcleo veut investir 3 milliards d’euros d’ici à 2030 dans la vallée du Rhône.
Dans la course mondiale aux petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), où Russes et Chinois caracolent en tête chez eux, suivis par les américains GE-Hitachi, Nuscale et Terra Power, l’Europe semblait en retard. EDF, avec Nuward, et le britannique Rolls Royce ne sont qu’à des stades précoces du design de leur projet de SMR. Le salut pourrait venir d’un Italien… basé au Royaume-Uni… mais qui mise aussi sur la France.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/newcleo-veut-investir-3-milliards-d-euros-en-france-dans-un-smr-et-une-ligne-de-combustible-mox.N2132266
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La centrale nucléaire de Bugey accueillera deux nouveaux EPR2
Lors d’un conseil de politique nucléaire organisé mercredi 19 juillet et présidé par Emmanuel Macron, la centrale de Bugey (Ain) a été choisie pour la construction de deux réacteurs nucléaires EPR2. Ce site vient s’ajouter aux centrales de Penly (Seine-Maritime) et de Gravelines (Nord), déjà sélectionnés pour accueillir chacune une paire d’EPR2.
Voilà qui ne va pas faire rigoler la Suisse déjà inquiète de la vielle centrale. (Sauf, peut-être, si le but inavoué est de fourguer la production en Suisse).
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Deux nouveaux réacteurs au Bugey inquiètent Genève
Plusieurs sites étaient en concurrence, mais des signes montraient que le Bugey était bien positionné pour recevoir de nouveaux réacteurs, comme le détaillait la «Tribune de Genève» en décembre 2021. À cette occasion, au nom du Conseil d’État, Antonio Hodgers faisait savoir que si le Bugey devait être choisi, «le Canton ferait tout pour s’y opposer, par la voie diplomatique et par la voie juridique».
À l’heure où la décision est prise, au cœur de l’été, qu’en dit le conseiller d’État? «Je prends acte de cette annonce politique. Le Conseil d’État se déterminera à la rentrée sur la suite qu’il entend donner à ce dossier et sur les moyens à y consacrer», nous dit-il. Et de rappeler: «Nous avons un mandat constitutionnel clair, auquel s’ajoute la question du débit du Rhône, qui fait partie intégrante du dossier nucléaire français.»
Il faut rappeler que le Canton de Genève a inscrit dans sa Constitution, par la voix du peuple, son opposition au nucléaire. Le Canton comme la Ville réclament depuis des années la fin de l’exploitation de la centrale du Bugey, dont la vétusté est décriée. Mais les recours, jusqu’ici, ont toujours été balayés par la justice française. Débouté en justice, le Canton n’avait rien pu faire, notamment, quant à l’installation d’un nouveau centre de traitement de déchets radioactifs au Bugey, inauguré à l’automne 2021.
Source et plus: https://www.tdg.ch/deux-nouveaux-reacteurs-au-bugey-inquietent-geneve-320661801730
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Je ne sais pas si vous étiez au courant je poste ça
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Et le refroidissement des coeurs endommagé continue, c’est pour faire de la place à cette nouvelle eau contaminée que le japon vide des réservoirs. Mais à part ça, madame la marquise, tout va très bien , tout va très bien.
La réaction chinoise me semble quand même un peu excessive, elle doit être plus politique que raisonnable, la surveillance des niveaux de contamination serait suffisante.
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La paperasse est en règle, tout va bien
Le credo: «Le gouvernement réitère une fois de plus que la population n’a pas à s’inquiéter de la sûreté des produits de la mer sur nos tables», a déclaré Park. Il a expliqué que le ministère de la Sécurité des denrées alimentaires et des médicaments vérifiait minutieusement les documents sur l’origine de tous les produits de la mer importés de l’étranger dont ceux en provenance de la région de Fukushima.
Ouf ! Nous voilà rassurés
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Le coup d’État orchestré par l’armée nigérienne ravive le débat sur la dépendance du parc nucléaire français à l’uranium du pays africain.
Le programme nucléaire tricolore va-t-il souffrir des troubles en Afrique ? Dans un message écrit sur Twitter ce week-end, la députée écologiste Sandrine Rousseau (60 degrés en Espagne) s’est dite préoccupée par les conséquences du coup d’État qui secoue le Niger ces derniers jours sur «l’indépendance énergétique» de la France. «Le Niger fournit à la France l’uranium indispensable aux centrales nucléaires», affirme-t-elle sur le réseau social, avant de conclure que «le nucléaire ne permet pas du tout l’indépendance énergétique». Deux jours plus tôt, le nouveau président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, s’inquiétait lui aussi sur France Info des «intérêts économiques» de la France au Niger, citant notamment «l’uranium», sans parvenir toutefois aux mêmes conclusions que sa collègue de la Nupes.
Avec la fin du bouclier tarifaire, la guerre de l’énergie ne fait que commencer.
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Comment fonctionne la propagande pro nucléaire ?
Facile ! Tepco a mis l’accent sur la sécurité de l’eau contaminée à Fukushima en mesurant avec des dosimètres incompatibles
Il a été découvert que Tepco a insisté à plusieurs reprises sur la sécurité de l’eau contaminée en utilisant des dosimètres qui ne peuvent pas détecter le tritium radioactif et qui ne réagissent pas au césium à moins que le niveau de concentration ne soit extrêmement élevé.
La nature de l’eau à rejeter dans le Pacifique est l’eau filtrée contaminée très concentrée générée par le refroidissement du combustible nucléaire qui a fondu dans le réacteur au moins deux fois et dont on annonce qu’elle ne contient que du tritium. Le tritium ne peut pas être éliminé même avec un équipement de décontamination.
Cependant, lors de la démonstration à la presse, un dosimètre qui ne détecte que des niveaux extrêmement élevés de rayons gamma a été appliqué sur une bouteille contenant de l’eau contaminée, qui n’a montré aucune détection. Depuis juillet 2020. TEPCO répète cette performance auprès d’environ 1 300 groupes et 15 000 personnes.
En réalité, on apprend en douce des choses telles que celles-là:
180 fois plus de césium radioactif détecté dans les poissons du port de la centrale nucléaire de Fukushima
Le 5 juin 2023, Tepco a annoncé avoir détecté 18 000 Bq/Kg de césium radioactif provenant de sébastes noirs collectés dans le port de la centrale nucléaire paralysée de Fukushima.
C’est 180 fois la norme de sécurité alimentaire actuelle (100 Bq/Kg).
De plus, les 18 000 Bq/Kg de césium radioactif détectés sont constitués de Cs-134 et de Cs-137.
La demi-vie du Cs-134 est de 2 ans, néanmoins ce sébaste noir contenait 380 Bq/Kg de Cs-134. Tepco n’a pas fait d’annonce publique concernant la détection du Cs-134.
Et c’est Tepco qui l’annonce, on peut raisonnablement penser que la réalité est bien pire.
Ou encore pire (toujours par Tepco):
Selon Tepco, la densité Cs-134/137 de l’eau contaminée qui est retenue dans le sous-sol du réacteur 1 a augmenté depuis juillet dernier.
Le 04/03/2015, Tepco a publié les dernières données de densité en césium-134/137 de l’eau retenue dans le bâtiment de la turbine du réacteur 1.
Cette eau est supposée être le mélange d’eau de refroidissement qui fuit et d’eau souterraine qui continue de venir de l’extérieur du bâtiment paralysé.
Le rapport indique que la densité de Cs-134/137 était de 1 790 000 000 Bq/m3 à partir de l’échantillon prélevé le 28/01/2015.
Elle était de 1 670 000 000 Bq/m3 en novembre, 1 470 000 000 Bq/m3 en septembre, 1 460 000 000 Bq/m3 en juillet, ce qui montre qu’elle n’a cessé d’augmenter bien qu’ils ne publient des données que tous les deux mois.
La source de ce qui continue à augmenter le niveau de contamination pendant 7 mois dans l’eau retenue dans le sous-sol du réacteur 1 n’a toujours pas été identifiée.
Sources: https://fukushima-diary.com/2022/11/tepcos-been-emphasizing-the-safety-of-contaminated-water-by-measuring-with-incompatible-dosimeters/
Et: https://fukushima-diary.com/2023/06/180-times-much-as-radioactive-cesium-detected-in-fish-from-fukushima-nuclear-plant-port/
Et: https://fukushima-diary.com/2015/03/cs-134137-density-of-reactor-1-basement-water-continues-to-increase-since-last-july-1790000000bqm3/ -
Pour sauver ses centrales nucléaires, la France prend le Rhône en otage
Paris convainc Berne de négocier un accord sur la régularisation des eaux du Léman. Derrière l’argument climatique se cache un enjeu nucléaire.
Le Bugey est une des quatre centrales nucléaires françaises refroidies par les eaux du Rhône.Article pour abonné (plus à venir): https://www.tdg.ch/la-suisse-sous-pression-pour-sauver-ses-centrales-nucleaires-la-france-prend-le-rhone-en-otage-680469959064
À noter aussi que Tepco à commencé à se débarasser des eaux contaminées de Fukushima ce matin. Il est encore bien trop tôt pour faire des mesures, encore plus pour des estimations basées sur des relevés.
Ce premier rejet doit durer environ 17 jours et porter sur 7800 m3 d’eau.