Nécro
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Une autre époque
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@patricelg a dit dans Nécro :
Je l’aimais bien avant avec Laurent Baffie
Moi c’était toute mon adolescence…perso je l’aimais bien…enfin l’aimais bien sans +, j’avais pas d’a priori sur lui je dirai.
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De même que Le Luron, Desproges, Coluche, les Inconnus et quelque autres ce type d’émission et d’humour sont de nos jours interdits par la bien pensance du “camp du bien” .
Je n’était pas un grand fan mais il représentait le grand bol d’air frais de la liberté d’expression de l’époque qui nous manque tant aujourd’hui.
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En août 2005, l’homme en noir avait accepté de poser dans un cercueil dans un salon funéraire en face du cimetière du Père-Lachaise pour ce magazine.
Couv du 15 juillet. Photo :Hubert Fanthomme (le bien nommé).
Prémonitoire 20 ans plus tôt à un mois près, ainsi que claquer le 14 juillet. Chapeau !
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Au début avec BAffie, j’adorais et puis c’est devenu un peu trop violent … plus tardivement j’ai recommencé à l’apprécier.
Quoiqu’on en dise, sa contribution au paysage audio visuel fut très importante.
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La violence est une chose brutale délétère, l’impertinence en est une autre plus finement agissante.
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Perso l’humour de Baffie avis perso c’était pas mon truc (je parle pas du personnage mais plutôt son humour…pas fan du tout du tout).
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à Aurel dernière édition par Raccoon
@Aurel avec son look de croquemort le cercueil est un accessoire qui lui va à ravir.
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patricelg PW Addict DDL Rebelle Windowsien Ciné-Séries Club Membrea répondu à Raccoon dernière édition par
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En tous cas il avait honte de ce qu’il avait fait subir chez certains invités :
« Il y a des choses qui me font honte » : Laurent Baffie s’excuse vingt ans après pour certaines blagues sexistes
Source :
Thierry Ardisson qui répond après ça :
“Il parle pour lui. Je n’étais ni con ni machiste, je ne le suis toujours pas. Je trouve ça un peu fort de café qu’il me mette dans sa confession”
Source :
(Merde voilà que je joue un journaleux de chez Closer
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Mort du critique Jean-Pierre Putters, créateur de Mad Movies et monstre sacré du cinéma d’horreur
– Ici avec Guillermo Del ToroJean-Pierre Putters nous a quittés. Figure emblématique du cinéma de genre en France, le fondateur mythique de Mad Movies s’est éteint, laissant derrière lui une communauté de cinéphiles orphelins de sa verve, de son humour ravageur et de sa passion communicative.
Rédacteur en chef charismatique, Jean-Pierre Putters avait su imposer une voix unique au sein de la presse spécialisée grâce à ses éditos inimitables et ses rubriques devenues cultes (Ze Craignos Monsters, Tonton Mad Vs. The Flying Jaquette, Fantastic Guide…).
Véritable passeur de cinéma, il était aussi l’auteur de plusieurs livres passionnants (Mad… Ma Vie, Ça l’affiche mal !) où il racontait, avec tendresse et dérision, son parcours et sa vision du 7e art. JPP s’était également investi dans la production indépendante, donnant un coup de pouce à des réalisateurs comme Richard J. Thomson (Time Demon), Fabrice Blin (Super 8 Madness) ou encore Richard Stanley (The Theatre Bizarre).
Le tout entre deux parties de ping-pong endiablées, où ce pâtissier hors pair n’hésitait pas à humilier, raquette en main, des journalistes pourtant bien plus jeunes que lui ! Un hommage plus complet lui sera bien sûr rendu dans notre numéro de rentrée de Mad Movies, à la hauteur de l’homme et de son héritage.
– Sources :
https://www.mad-movies.com/articles-1/adieu-jean-pierre
FilmsActu
Il était le héraut d’un cinéma que beaucoup snobaient, celui des monstres ringards, des effets spéciaux bricolés et de la série B (voire Z) qui s’assume. Jean-Pierre Putters, figure tutélaire du cinéma fantastique et d’horreur en France, s’est éteint à l’âge de 79 ans (et non pas 69 comme on l’a ecrit)
Jean-Pierre Putters, c’était avant tout Mad Movies, un fanzine lancé en 1972 qui, à une époque à laquelle Internet et le streaming n’étaient encore que de doux rêves de mordus de science-fiction, a ouvert les portes d’un univers méconnu à toute une génération de cinéphiles.
À coups de prose gouailleuse, d’humour potache et d’une passion dévorante, il a transformé sa revue en une véritable bible pour les amateurs de films d’horreur, de science-fiction et de séries B.
Mad Movies, c’était la voix de “Tonton Mad”, un guide complice qui révélait les pépites cachées des vidéoclubs et les secrets des artisans du cinéma bis.Preuve de son succès, 53 ans après la publication en catimini du tout premier numéro, imprimé en noir et blanc sur du papier qui sentait bon l’encre de photocopieuse, Mad Movies existe toujours. La prose n’y est plus la même, le ton est devenu bien plus sérieux, mais l’ombre de JPP y reste palpable.
Le cinéphile le plus aimé de l’Hexagone
Né en 1946 à Paris, Jean-Pierre Putters a grandi dans le Montparnasse des années 60, bercé par les doubles programmes des salles de quartier.
Autodidacte et touche-à-tout, il a canalisé son amour du cinéma populaire – des westerns aux péplums, des films de guerre aux “films d’épouvante” – dans des projets aussi variés qu’inattendus.
En 1979, il ouvre Movies 2000, une librairie parisienne qui deviendra un sanctuaire pour les fans de genre.
En 1986, il crée Impact, un magazine dédié aux films d’action, thrillers et films noirs. Puis, en 2013, il lance Metaluna, une revue et une maison de production pour continuer à défendre “l’autre cinéma”, celui qui fait flipper, qui cogne fort et qui fait vibrer.Un passeur de passion
Jean-Pierre Putters était un passeur, un agitateur culturel qui n’a jamais gardé son amour du cinéma comme un jardin secret.
Dans ses livres, devenus cultes, il partageait sa passion pour le cinéma bis et les bestioles en caoutchouc : Ze Craignos Monsters, Ze Craignos Monsters : le retour, Ze Craignos Monsters : le re-retour et 101 Monstres Ringards… Quatre bouquins devenus cultes qui célèbrent avec un humour irrévérencieux les créatures les plus improbables du cinéma fantastique.
En 2011, Ça l’affiche mal ! mettait en lumière les affiches ghanéennes, ces œuvres artisanales aussi kitsch qu’inoubliables, peintes à la main avec des compositions artistiques pour le moins audacieuses.
Mais JPP, comme l’appelaient ses fans, ne s’est pas contenté d’écrire. Il a aussi produit des films, souvent aux côtés de son complice Fabrice Lambot sous la bannière Metaluna Productions. Des documentaires comme Marvel 14 : Les Super-héros contre la censure ou l’excellentissime Super 8 Madness, mais aussi des longs-métrages comme The Theatre Bizarre, une anthologie d’horreur qui a marqué les festivals par son audace (et, paraît-il, son record d’évanouissements en salle).Tout au long de sa vie, Jean-Pierre Putters a cherché à rendre au cinéma de genre ce qu’il lui avait offert, s’improvisant même acteur dans des productions confidentielles comme Mad Mutilator ou Time Demon, prouvant qu’il n’avait peur de rien, et surtout pas du ridicule.
Un héritage indélébile
En 2012, son ouvrage Mad… Ma vie ! (publié aux éditions Rouge Profond) revenait sur son parcours, de son enfance cinéphile aux coulisses de Mad Movies.
Écrit avec sa verve inimitable, plein à craquer d’anecdotes croustillantes et jeux de mots foireux assumés, ce livre prend aujourd’hui l’allure d’un testament de sa passion.
Il y racontait comment, adolescent solitaire, il avait trouvé refuge dans les films fantastiques, un univers où tout était possible.
Jean-Pierre Putters laisse derrière lui un héritage immense dans la communauté des cinéphiles francophones.
Sans lui, le cinéma de genre n’aurait pas la même saveur en France. Il a donné leurs lettres de noblesse aux films d’horreur, extirpé le genre hors des recoins honteux où il était jadis confiné, et il a permis à toute une génération de lecteurs et de cinéphiles de se retrouver dans les pages d’un même magazine. Aujourd’hui, pour la plupart d’entre eux, c’est le sentiment d’avoir perdu un vrai tonton ou un vieux pote qui prédomine.
La disparition de cet apôtre de la contre-culture cinéphilique marque la fin d’une époque.–> R.I.P JPP, fidèle lecteur depuis presque 20 ans de Mad Movies, je ne t’oublierais jamais. C’est aussi grâce à Mad et toi donc, que j’ai fait ma culture cinématographique non conventionnelle qui m’est très chère aujourd’hui et j’en suis très fier. Cela m’a même façonné en tant qu’être humain. Pour tout cela, merci…
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@Violence Mais, il est mort en mai, non?
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patricelg PW Addict DDL Rebelle Windowsien Ciné-Séries Club Membrea répondu à Pluton9 dernière édition par
@Pluton9 le 14 juillet à 69 ans d’après le libé
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C’est étrange toute la presse n’en parle que maintenant (dont Mad Movie himself) mais Wikipedia et certains articles parle de mai 2025.
Edit: Donc à mon avis c’est une erreur.
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patricelg PW Addict DDL Rebelle Windowsien Ciné-Séries Club Membrea répondu à Violence dernière édition par
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C’est une erreur à mon avis sinon ça n’a pas de sens.
La page Wiki a été mis à jour/Créé hier et pas en mai… -
Bah en fait, il y a eu une mise à jour de son année de naissance qui est passée de 1956 à 1946, d’où l’erreur de l’age de décès et tout le monde a corrigé dans la foulée, mais la date de décès reste le 10 mai 2025 pour la plupart des publications. Le 14 juillet n’est il pas le jour de la correction plutôt.
Ce qui n’empêche pas que ce soit une grosse perte…
Faut attendre quelques jours que tout le monde se mette d’accord et pis c’est tout
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Ce qui est surtout étrange c’est que Mad Movies n’en parle que maintenant. C’est quand même le premier concerné. ça n’a pas de sens de cacher son décès pendant plus d’un mois
Il parle même d’un article hommage à la rentré vu que le bimensuel de cette été viens de sortir…
Mad étant toujours en retard sur leur parution
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@Violence J’ai lancé un truc qui n’a que peu d’importance en fait. l’important c’est que Jean-Pierre Putters n’est plus et que l’on est bien triste de cette disparition.
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