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  • GIMP fête ses 27 ans

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    L’équipe GIMP est heureuse de vous annoncer la sortie de la version 2.99.14 de GIMP avec de nombreux jalons vers la version 3.0 de GIMP. À quelques jours près, cela coïncide aussi avec la date anniversaire du logiciel, qui fêtait ses 27 ans le 21 novembre 2022.

    "27 ans de GIMP" par Aryeom, CC by-sa
    « 27 ans de GIMP » par Aryeom, CC by-sa

    Note: nous avions manqué de traduire ici la sortie de GIMP 2.99.12, il y a un peu plus de trois mois, et par manque de témérité devant l’ampleur du travail 😅, nous ne faisons pas une double traduction fusionnant ces 2 versions en une dépêche. Pour obtenir un aperçu plus complet des récents changements, nous conseillons de lire la dépêche de sortie de GIMP 2.99.12 en anglais.

    Des changements importants sont en cours, nous espérons donc que vous la testerez à fond et nous vous rappelons qu’il s’agit d’une version en développement, destinée aux tests et aux rapports de bogues.

    Pour une liste plus complète des changements, vous pouvez vous référer au fichier des nouveautés ou consulter l’historique des commits.

    Outils Outil pour aligner et distribuer : interaction complètement revue

    L’outil d’alignement était très difficile à utiliser : arriver à sélectionner les bons éléments à aligner en cliquant sur le canevas semblait en général un exercice au résultat aléatoire. En nous reposant sur la sélection multicalques de GIMP 3.0, nous avons grandement simplifié l’outil.

    Les éléments cibles à aligner ou à distribuer sont maintenant les calques et/ou les chemins sélectionnés, si les options « Cibles » (« Targets » en anglais) correspondantes sont sélectionnées dans les options de l’outil.

    Des cibles dans les options de l’outil d’alignement :
    Des cibles dans les options de l'outil d'alignement

    En ce qui concerne les calques, une nouvelle option « utiliser le contour du contenu » permet de distribuer les calques cibles en se basant sur leur contenu en pixels, et non sur les limites du calque (qui peuvent généralement être plus grandes que les données pixels). Ceci est similaire à l’exécution de « Rogner selon le contenu » avant l’alignement, sauf que nous ne recadrons pas réellement. Seuls les guides doivent être sélectionnés sur le canevas si vous voulez les aligner ou les distribuer. Pour ce faire, les options de l’outil laissent entrevoir les modificateurs Alt ou Shift-Alt. De plus, la couleur du guide sélectionné change, ce qui donne un retour visuel des guides sélectionnés.

    L’alignement et la distribution des guides :
    Illustration d'alignement

    Les clics simples (sans modificateurs) dans le canevas ne sont désormais utilisés que pour choisir l’objet de référence pour l’alignement, si « Objet de référence choisi » (« Picked reference object ») est défini dans le menu déroulant « Relatif à ». Dans ce cas, vous pouvez choisir n’importe quel calque, chemin ou guide comme référence. Les deux autres choix de menu déroulant sont « Image » et « Sélection » afin d’utiliser respectivement l’image ou la sélection actuelle comme référence d’alignement. Votre objet de référence affiche des poignées sur le canevas comme retour visuel. Dans la section « Cibles » des options de l’outil, vous pouvez également choisir les points d’ancrage de votre objet : gauche, droite, haut, bas et centre. Par conséquent, si vous alignez des cibles et une référence en deux dimensions, vous pouvez aligner, par exemple, le côté gauche des cibles sur le côté gauche, le milieu ou le côté droit de votre référence. Toutes les combinaisons sont possibles. Les actions de distribution n’utilisent plus l’objet de référence. Elles utilisent l’objet le plus à gauche et à droite, ou le plus haut et le plus bas, comme références (c’est-à-dire que les deux cibles de position extrême ne bougent pas). Ceci est cohérent avec la façon dont d’autres logiciels, par exemple Inkscape, gèrent la distribution. Deux types de distribution sont proposées : Répartir les points d’ancrage de manière égale dans l’axe horizontal/vertical : la distance entre le point d’ancrage de chaque cible reste la même, par exemple la distance entre le côté gauche de chaque objet. Distribuer horizontalement/verticalement avec des écarts horizontaux/verticaux réguliers : la distance entre le côté droit d’un objet et le côté gauche de l’objet suivant (dans une distribution horizontale) reste la même.

    Alignement de ZeMarmot par rapport au point central de Wilber, puis les sommets des objets sous Wilber, avant de les distribuer :
    Illustration d'alignement

    Outil Texte : nouvelles options de contour

    L’outil Texte dispose désormais d’options de contour et de remplissage non destructives.

    Ceci est implémenté sous la forme d’un nouveau paramètre « Style » dans les options de l’outil, avec trois choix :

    Plein (« Filled ») : le style original Contour (« Outlined ») : vous pouvez choisir une couleur ou un motif de contour, un anticrénelage, une largeur et un style de ligne. L’intérieur des caractères sera transparent. Plein et contour (« Outlined and filled ») : identique à « Contour » sauf que l’intérieur des caractères sera rempli par la couleur du texte.

    Options de contour dans les options de l’outil texte :
    Illustration options de contour

    Affichage des poignées des outils de transformation

    Tous les outils de transformation (Transformation unifiée, Rotation, échelle, …) nécessitaient un clic explicite sur le canevas avant que leur poignée n’apparaisse sur le canevas, lorsqu’ils étaient activés avec la boîte à outils ou le raccourci. Ce n’était pas cohérent avec leur activation par le menu Outils, ni avec le fonctionnement d’autres outils.

    Cette modification ayant été demandée, nous avons décidé d’expérimenter l’activation directe des poignées dès que l’outil est sélectionné.

    Ergonomie et interface utilisateur Revue du concept de sélection flottante

    Le concept de « sélection flottante » a fait couler beaucoup d’encre, surtout parce que peu s’attendent à ce type d’intéraction. Après des discussions à ce sujet, nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions expérimenter la limitation de son utilisation.

    Pour autant, nous savons bien que cette fonctionnalité peut représenter un énorme gain de temps et une bien meilleure interface pour certains types d’interaction. En particulier, le copier/couper/coller rapide sur le canevas avec le modificateur Alt (Ctrl-Alt pour couper/coller ou Shift-Alt pour copier/coller) s’appuie fortement sur la sélection flottante pour déplacer extrêmement rapidement des morceaux d’un calque.
    De toute évidence, l’action explicite « Flottante » (équivalente à un couper-coller) se trouve dans une situation similaire.

    Pour le collage à l’intérieur d’un masque de calque, c’est même obligatoire car cela permet d’éditer les données collées — par exemple en les positionnant correctement, en les transformant… — avant de les fusionner dans le masque qui peut déjà contenir des données de masque. Notez que si, un jour, les calques étaient autorisées à contenir plusieurs masques, cela ne serait plus nécessaire.

    Pour cette raison, nous avons encore besoin de sélection flottante dans ces trois cas :

    lors du collage dans un masque de calque lors d’un copier/couper-coller rapide sur le canevas avec le modificateur Alt lorsque vous faites explicitement flotter les calques avec l’action « Flottante ».

    Il y a encore un cas dont nous devons discuter car il crée aussi des sélections flottantes : transformer les outils lorsqu’il y a une sélection.
    Pour les autres types courants de collage de données, ils créeront désormais directement de nouveaux calques.

    Par ailleurs, lorsque la « sélection flottante » se produit sur un masque de calque, nous l’appelons désormais « masque flottant » et nous l’affichons au-dessus du masque dans la zone d’ancrage des calques (auparavant, elle était toujours au-dessus du calque). Cela devrait rendre ce cas spécifique moins confus.

    Nouvelles options pour le copier-coller

    Dans le cadre d’une sélection multi-calque, nous nous sommes demandés comment les différents cas de copier-coller devraient fonctionner. En particulier lors de la copie de plusieurs calques : faut-il coller plusieurs calques ou une copie fusionnée ? Et lors de la copie partielle (via une sélection) de plusieurs calques ?

    C’est encore un travail en cours mais nous essayons de spécifier correctement un comportement cohérent et raisonnable pour les nombreux sous-cas.
    En particulier maintenant, nous collons toujours autant de calques que copiés, même lorsque nous avons copié à partir d’une sélection (dans ce cas, les nouveaux calques auront la taille de la boîte de délimitation de la sélection).

    Pour le cas de la fusion, nous ajoutons deux nouvelles actions appelées « Coller en tant que calque unique » (« Paste as Single Layer ») et « Coller en tant que calque unique en place » (« Paste as Single Layer In Place ») dans le sous-menu Édition > Coller comme. Comme leurs noms l’indiquent, elles collent la version fusionnée de votre contenu copié. C’est un peu similaire à « Copier visible », sauf que ces actions ne s’appliquent qu’aux calques sélectionnés et peuvent être choisies au moment du collage plutôt qu’au moment de la copie.

    Nouveau thème « Gris »

    Gimp fournit maintenant un thème « Gris » (« Gray ») basé sur un gris moyen d’une luminance de 18,42%, ce qui devrait offrir un environnement neutre pour le travail professionnel des couleurs.

    Un thème de luminance de 18,42 % de gris moyen aide à se concentrer sur son travail en couleurs :
    Illustration

    Possibilité d’ignorer les tailles d’icônes de votre thème

    Nous proposons maintenant une sélection de la taille des icônes contournant le thème dans Préférences > Thèmes avec des tailles conceptuelles : petite, moyenne, grande et énorme. Pour le moment, les widgets suivants ont été modifiés : icônes de la boîte à outils, éditeur Premier plan/Arrière plan dans la boîte à outils, éditeur de premier plan/arrière-plan dans la fenêtre ancrable Couleurs, icônes des onglets des fenêtres ancrables, boutons du bas (dans la boîte à boutons) des fenêtres ancrables, icônes d’œil et de verrouillage de l’en-tête au-dessus des arbres d’éléments (Calques, Canaux, Chemins…), et icônes d’œil et de verrouillage dans les cellules des arbres d’éléments.

    Forcer la taille des icônes du thème :
    Illustration

    Vous vous souvenez peut-être que nous avions une option similaire dans la branche stable de GIMP 2.10, qui a été initialement supprimée pour GIMP 3.0, parce que notre bibliothèque graphique (GTK+) prend mieux en compte les affichages haute densité (HiPPI) et redimensionnera déjà toute l’interface en suivant vos paramètres de « facteur d’échelle » (tels que définis dans votre système).
    Néanmoins, nous avons réalisé que ce n’était pas suffisant. Tout d’abord, parce que ce seul paramètre ne peut pas prendre en compte tous les cas particuliers, et que certaines personnes voulaient toujours des icônes encore plus grandes parce qu’elles regardaient leur écran de loin, ou préféraient simplement des icônes plus petites, ou toute autre raison.

    C’est la raison pour laquelle nous avons ajouté cette modification de la taille des icônes, contournant ainsi les paramètres du système. En outre, cela fonctionne avec tous les thèmes. Vous n’avez donc pas à renoncer à un thème que vous appréciez simplement parce que les icônes n’ont pas la taille que vous souhaitez.

    Changements fondamentaux Sauvegarde XCF bien plus rapide

    L’enregistrement avec RLE (par défaut) et zlib (la case à cocher « compression meilleure mais plus lente » dans la boîte de dialogue « Enregistrer ») est maintenant multithread (le nombre de threads dépend de la configuration dans les préférences), ce qui le rend beaucoup plus rapide.

    Dans nos tests les plus marquants, nous avons constaté un gain de temps allant jusqu’à 70% (par exemple, un fichier de 276 calques, 115MiB, a été sauvé de manière fiable en environ 50 secondes avant, et 15 secondes après le changement, sur la même machine de test). D’autres tests ont permis un gain de temps d’environ un tiers (60 secondes au lieu de 90 sur d’autres fichiers).
    Quoi qu’il en soit, c’est une excellente nouvelle pour les personnes qui travaillent sur de grandes images, qui, espérons-le, n’auront plus à attendre si longtemps. Et même pour ceux travaillant sur de plus petites images!

    Cette amélioration a été apportée par suzu_11 initialement, puis elle a été améliorée davantage.

    Structure des vecteurs (chemins) dans le format XCF

    Un autre changement dans le format XCF, qui a justifié le changement de la version du format, est que les chemins ont maintenant une structure appropriée dans la spécification XCF au lieu d’être de simples « propriétés » sur les images.

    Concrètement cela signifie que le format XCF va maintenant stocker les verrous et les balises de couleur sur les chemins, mais aussi la sélection du chemin (si plusieurs chemins ont été sélectionnés dans leur ancrable). Cela rendra également le concept de chemins plus facile à faire évoluer à l’avenir, au fur et à mesure que nous ajouterons de nouvelles fonctionnalités, au lieu d’être bloqué sur un format ancien, dépassé et non évolutif.

    Au passage, la spécification du format XCF était stockée dans le dépôt des sources depuis 1997 (2006 dans sa version détaillée). Nous avons déplacé le fichier vers le nouveau site web des développeurs : Documentation du format de fichier XCF
    Il devrait être plus facile à lire, avec un formatage markdown et une table des matières générée.

    Passage vers GApplication et GtkApplication

    Voici une information technique de « dessous le capot » : le processus principal est maintenant exécuté en tant que GimpApp qui est une nouvelle classe dérivée de GtkApplication. Le processus principal de gimp-console de son côté est devenu un GimpConsoleApp qui est dérivé de GApplication. Les deux nouvelles classes partagent la même interface GimpCoreApp.

    C’est une étape importante pour le portage vers GTK+3 car cela devrait nous permettre de travailler avec GMenu ensuite.

    Formats de fichiers pris en charge PDF

    Parmi d’autres améliorations, l’export PDF propose désormais une option « Calques racines uniquement » disponible lorsque « Calques en tant que pages » est cochée.

    Option « calques racines uniquement » dans l’export PDF :
    Illustration

    Cette option considère seuls les calques racines comme exportables comme pages PDF, et non leurs enfants, ce qui signifie que vous pouvez organiser plus proprement vos pages PDF en groupes de calques.

    AVIF

    Nous avons amélioré la compatibilité AVIF avec Safari sur iOS 16.0. Certaines images AVIF sont en effet rendues différemment dans l’implémentation d’Apple par rapport aux implémentations de Google et Mozilla (voir cette page).

    Ces changements nécessitent au minimum la version 1.10.0 de la bibiliothèque libheif, même si le greffon peut toujours être compilé avec des versions inférieures.

    PSD

    Deux changements importants ont été apportés :

    Ajout de l’exportation des fichiers CMJN(A), avec une précision de 8 ou 16 bits par canal, en utilisant le profil CMYK d’épreuve pour la conversion. Les chemins sont maintenant exportés.

    Export d’images au format PSD en CMJN à l’aide du profil d’épreuve :
    Illustration

    Pour rappel, la prise en charge des fichiers PSD en CMJN a été améliorée dans GIMP 2.99.12, en stockant le profil CMJN du PSD comme profil d’épreuve, ce qui facilite les allers-retours (en passant par une conversion RVB dans GIMP).

    JPEG-XL

    L’importation et l’exportation des métadonnées est maintenant possible.

    ICNS

    GIMP propose une prise en charge initiale de ce format d’icônes d’Apple.

    Il vous avertira lorsqu’un de vos calques n’a pas une taille d’icône valide pour le format ICNS.

    Exportation au format ICNS :
    Illustration

    TIFF

    Le format TIFF a un concept de « page réduite ». Jusqu’à présent, nous supposions que les pages marquées comme « réduites » étaient des vignettes. Or, ce n’est pas toujours le cas.
    Par exemple, nous avons eu des retours de fabricants d’appareils médicaux qui utilisaient les « pages réduites » comme des images sous-échantillonnées générées par ces appareils. Ils avaient besoin que GIMP soit capable de charger toutes les pages en tant que calques (les images principales et les images sous-échantillonnées).

    Importation de pages réduites dans des fichiers TIFF :
    Illustration

    La nouvelle option appelée « Montrer les images réduites » (« Show reduced images ») vous permet de décider si vous voulez les charger ou non. L’option sera cochée par défaut selon une petite heuristique : s’il n’y a qu’une seule page réduite et qu’elle se trouve en deuxième position, alors il s’agit probablement d’une vignette (selon l’usage courant dans les logiciels) ; dans ce cas, nous désactivons la case par défaut. Sinon nous l’activons. Mais en fin de compte, c’est vous qui choisissez !

    API

    Plusieurs améliorations de l’API arrivent dans cette version :

    Luca Bacci a proposé une meilleure implémentation de GimpPickButton pour Windows. Les calques de texte ont maintenant une classe dédiée GimpTextLayer. Diverses fonctions ont été ajoutées pour obtenir des listes d’éléments sélectionnés (puisque les versions 2.99 permettent de sélectionner plusieurs éléments). La fonction gimp_vectors_stroke_translate() utilise désormais des décalages doubles (au lieu d’entiers). Il y a une nouvelle fonction gimp_text_layer_set_markup(), contribuée par Ian Munsie, qui permet de définir du texte balisé avec la syntaxe Pango directement dans les calques de texte. C’est une fonction puissante car elle permet de faire du rendu de textes avec des fonctionnalités qui ne sont pas encore supportées dans l’interface graphique de l’outil « texte ».

    Par exemple, voici un calque de texte avec un double soulignement et un surlignage sur “Hello”, “under” en indice et “2” en exposant. Toutes ces caractéristiques sont prises en charge par Pango, mais pas par l’interface graphique de notre outil de texte. L’exemple utilise la version Python de notre API (mais cela pourrait aussi bien être en C ou en autre langage de liaison) :

    txt_layer.set_markup('<span underline="double" overline="single">Hello</span> <sub>under</sub>world<sup>2</sup>')

    À titre d’information, tout style non pris en charge par l’interface graphique sera supprimé si vous modifiez ensuite le calque de texte via l’interface graphique.

    Le calque de texte formaté avec gimp_text_layer_set_markup():
    Illustration

    Bien que cette version ne soit pas la plus riche en changements d’API, un travail de fond est en cours et Lloyd Konneker, en particulier, participe très activement à ce travail. Nous espérons voir le résultat dans la prochaine version de développement.

    macOS

    Même si la version macOS n’est pas parfaite, des avancées majeures été apportées, une fois encore grâce à Lukas Oberhuber.

    Le clic ne fonctionne pas sous macOS Ventura

    Commençons par la mauvaise nouvelle (avant de passer aux bonnes) : il semble y avoir un bug majeur de survol et de clic dans GTK sur macOS Ventura, la dernière version de macOS sortie il y a quelques semaines. Il rend toutes les applications GTK+3 inutilisables, y compris GIMP. Chaque nouvelle version de ce système d’exploitation semble apporter son lot de (mauvaises) surprises ! 😓

    À ce jour, il n’existe pas encore de solution car les développeurs GTK sont toujours à la recherche de la cause. Dans tous les cas, il est préférable de ne pas mettre à jour votre système d’exploitation si vous utilisez des applications GTK+3 (par exemple GIMP, Inkscape, Siril…).

    Note: depuis l’annonce de GIMP 2.99.14, l’investigation a beaucoup avancé et on est maintenant proche d’un patch final par John Ralls, qui décidément est dorénavant un contributeur très important pour GTK sur macOS!

    GIMP est disponible pour Apple Silicon !

    La plus grande nouvelle est que nous avons maintenant un paquet DMG pour les architectures Apple Silicon (M1, M2…) 🥳

    Attention : vous devez considérer ce paquet expérimental d’une version expérimentale de GIMP comme doublement expérimental. Des problèmes sont donc à prévoir. Comme d’habitude, nous accueillons avec plaisir tout rapport de bogue que vous rencontreriez avec GIMP sur macOS (ou toute autre plateforme d’ailleurs).

    Note: depuis l’annonce de GIMP 2.99.14 (il y a bientôt un mois) et les divers retours que nous avons pu avoir, ce nouveau paquet est passé au stade où on a sorti une version Apple Silicon pour la version stable également: GIMP 2.10.32 est maintenant disponible en natif pour Apple Silicon!

    Compilations basées sur MacPorts

    Un second grand changement sur l’environnement macOS, moins visible mais assez important en tant que changement d’infrastructure : Lukas a porté la construction à MacPorts à la place des scripts historiques JHBuild.

    La raison principale est que nous pouvons profiter d’une grande communauté de mainteneurs pour nos dépendances, au lieu de tout compiler nous-mêmes.
    Cela peut être comparé à l’utilisation de MSYS2 sous Windows ou à celle de runtimes flatpak sous Linux. Ça diminue le temps de compilation, et aussi la charge de maintenance car Lukas est toujours seul pour maintenir tout cela.

    Le revers est qu’il est un peu plus difficile de modifier les dépendances lorsque cela est nécessaire (comme d’habitude lorsque vous vous appuyez sur de l’upstream), mais aussi que les paquets DMG ont pris du poids. C’est regrettable, mais si l’on considère que l’alternative serait d’épuiser notre mainteneur macOS et de ne pas avoir de paquet du tout, nous considérons que cela en vaut la peine.

    HTTPS pour la vérification des mises à jour

    La vérification des mises à jour (c’est-à-dire la possibilité de vérifier si de nouvelles versions de GIMP ont été publiées et donc vous notifier que votre version de GIMP est obsolète) n’a jamais fonctionné sous macOS à cause de l’absence de support HTTPS pour macOS en module GIO, notre bibliothèque dorsale pour gérer toutes les entrées/sorties de manière transparente.

    Lukas Oberhuber a implémenté une solution de contournement pour cela, basée sur une API du système macOS (pas de dépendance supplémentaire), que nous pourrions rétro-porter plus tard dans GIO => peut-être que macOS aura finalement la capacité d’ouvrir des images distantes HTTPS un jour !

    Compilation et documentation Meson (message aux empaqueteurs)

    Comme annoncé lors de la [sortie de GIMP 2.99.12] (https://www.gimp.org/news/2022/08/27/gimp-2-99-12-released/#meson-message-to-packagers), nous sommes entrés dans une phase de tests intensifs pour une compilation automatisée par Meson. Nous avons reçu des rapports et des commentaires utiles, qui nous ont fait avancer vers son utilisation.

    Cette version pourrait être la dernière où nous fournirons à la fois une archive autotools et une archive meson pour les empaqueteurs. Si tout se passe bien, nous pourrions décider de supprimer progressivement la construction via autotools après GIMP 2.99.14, et de ne fournir qu’une archive Meson.

    Donc, si un empaqueteur rencontre un problème : c’est le moment de nous en faire part !

    Les références de l’API sont disponibles dans une archive

    Notre site pour les développeurs fournit maintenant la référence de l’API libgimp and libgimpui 2.99 , générée par gi-docgen.

    C’est la version expérimentale de ce qui devrait devenir l’API libgimp 3.0. Bien sûr, c’est encore sujet à de nombreux changements : vous ne devez donc pas vous attendre à ce qu’elle soit stable jusqu’à la sortie officielle de GIMP 3.0. Cela dit, les développeurs d’extensions sont invités à l’expérimenter dès maintenant afin de préparer leur(s) extension(s) à la nouvelle version majeure (plusieurs extensions connues ont déjà des versions utilisables avec notre API expérimentale 2.99).

    Une archive de référence de l’API est générée dans le cadre du processus d’intégration continue, et nous la distribuons désormais sur notre serveur de téléchargement pour tous ceux qui préfèrent lire la documentation hors ligne.

    babl et GEGL

    Comme d’habitude, cette version est enrichie des versions babl 0.1.98 et GEGL 0.4.40.

    Un bug d’accès concurrent au cache de la table de correspondance (LUT) introduite dans GIMP 2.99.10 a été corrigé.

    La gestion des tags ICC a été améliorée dans babl, tout comme l’opération newsprint GEGL afin de ne pas supprimer le canal alpha dans les modes RVB.

    Des nouvelles de l’équipe

    Il n’y en a pas particulièrement : nous avons une équipe de base solide, avec les personnes habituelles qui contribuent régulièrement 🧑‍💻

    Notre [étudiant GSoC] (https://gimp.org/news/2022/06/03/cmyk-in-gsoc-2022/), Nikc, est resté dans le coin et s’habitue clairement à notre base de code en contribuant de plus en plus, ce qui est agréable à voir !

    Des nouveaux miroirs

    Depuis la dernière dépêche LinuxFr, cinq nouvelles organisations ont rejoint la liste des miroirs de téléchargement pour diffuser GIMP.

    Merci à SandyRiver.NET (Pikeville, Kentucky, États-Unis), metanet.ch (Zürich, Suisse), au Fremont Cabal Internet Exchange (7 miroirs à travers les Etats-Unis et le Canada !), au LIP6, Université de la Sorbonne (Paris, France) et à EdgeUno (Bogotá, Colombie ; notre premier miroir en Amérique du Sud, du moins depuis la nouvelle procédure de miroirs !)

    Vous le savez : ces miroirs sont importants car ils aident notre projet en partageant la charge de dizaines de milliers de téléchargements quotidiens.
    Aussi, en ayant des miroirs répartis dans le monde entier, les téléchargements de GIMP sont plus rapides quelque soit votre localisation.

    De nouvelles publications

    Depuis la dernière dépêche LinuxFr, 3 livres en allemand, 3 livres en polonais et un livre en anglais nous ont été signalés et ont été ajoutés à la [page des livres] (https://www.gimp.org/books/) :

    GIMP 2.10. Das umfassende Handbuch, de Jürgen Wolf
    (2019, en allemand) GIMP. Niesamowite efekty, de Błażej Witkowski
    (2019, en polonais) GIMP. Poznaj świat grafiki komputerowej, de Błażej Witkowski
    (2019, en polonais) Bildbearbeitung mit GIMP 2.10 leicht gemacht. Der praktische Einstieg, de Robert Klaßen
    (2018, en allemand) The Ultimate GIMP 2.10 Guide: Learn Professional photo editing, de Bernard 't Hooft (2018, en Anglais) GIMP 2.8, de Bettina K. Lechner
    (2014, en allemand) Fotografia cyfrowa, Obsługa programu GIMP, de Jadwiga Pawluk
    (2012, en polonais)

    Nous rappelons que les ajouts de livres sont les bienvenus. Le dernier livre en français qui nous a été signalé date d’une décennie alors qu’on sait qu’il y en a d’autres. Que vous l’ayez écrit ou simplement lu, si vous connaissez un livre sur GIMP, il vous suffit de [rapporter les mêmes informations que les autres livres de la liste] (https://gitlab.gnome.org/Infrastructure/gimp-web/-/issues/new). Merci !

    Les stats de cette version

    31 personnes ont contribué au dépôt principal pour cette version de GIMP 2.99.14 :

    16 développeurs ont contribué au code de base de GIMP pour cette version : 1 développeur avec plus de 100 commits : Jehan. 4 développeurs avec 10 à 20 commits : Jacob Boerema, Nikc et Daniel Novomeský. 12 autres développeurs : Lukas Oberhuber, Hanabishi, Luca Bacci, Øyvind Kolås, Gotam Gorabh, Ian Munsie, Michael Schumacher, Niels De Graef, suzu_11, Hanabishi, Niels De Graef and lloyd konneker. 15 traductions ont été mises à jour : Basque, Catalan, Chinois, Galicien, Georgien, Allemand, Hongrois, Islandais, Polonais, Portugais, Russe, Slovenien, Espagnol, Suédois et Ukranien 17 traducteurs ont contribué : Hugo Carvalho, Yuri Chornoivan, Martin, Zurab Kargareteli, Sveinn í Felli, Alexandre Prokoudine, Anders Jonsson, Balázs Úr, Jordi Mas, Boyuan Yang, Luming Zh, Rodrigo Lledó, Asier Sarasua Garmendia, Fran Dieguez, Piotr Drąg, Balázs Meskó, Tim Sabsch. 1 personne a contribué aux icônes et thèmes : Jehan. 10 personnes ont contribué au système de compilation : Jehan, Alx Sa, Hanabishi, Øyvind, Kolås, Daniel Novomeský, Ian Munsie, Luca Bacci, Lukas Oberhuber, Niels De, Graef, Thomas Klausner.

    Voici les statistiques des dépôts de babl, de GEGL et de ctx :

    1 contributeur à babl 0.1.98 avec 5 commits : Øyvind Kolås 12 contributeurs à GEGL 0.4.40 : 4 contributeurs de code : Øyvind Kolås, Jehan, Sam James, nikita. 8 traducteurs : Marco Ciampa, Asier Sarasua Garmendia, Enrico Nicoletto, Fran Dieguez, Jordi Mas, Luming Zh, Matheus Barbosa, Sabri Ünal. Øyvind Kolås a apporté 247 commits à ctx dans l’intervalle entre GIMP 2.99.12 et 2.99.14.

    Sur le [dépôt de la documentation] (https://gitlab.gnome.org/GNOME/gimp-help/), entre la version 2.99.12 et la version 2.99.14 de GIMP, 5 personnes ont contribué :

    principalement, Jacob Boerema sur la documentation et aux scripts avec 57 commits en marge, Tim Sabsch accessoirement pour la documentation pour la traduction : Tim Sabsch, Andre Klapper, Hugo Carvalho, Rodrigo Lledó.

    Sur le dépôt principal du site web, entre les versions 2.99.12 et 2.99.14 de GIMP, Jehan a apporté 89 modifications.

    Sur le dépôt macOS, Lukas Oberhuber a contribué à 43 commits entre GIMP 2.99.12 à 2.99.14.

    Sur le dépôt du site web des développeurs, Jehan a apporté 8 changements depuis cette publication.

    Note : compte tenu du nombre important des composants de GIMP, et de la façon dont nous obtenons des statistiques par le biais de script git et d’ajustements manuels, des erreurs peuvent se glisser dans ces statistiques. N’hésitez pas à nous dire si nous avons manqué ou mal classé certains contributeurs ou contributions, car nous essayons de reconnaître chaque contributeur !

    Télécharger GIMP 2.99.14

    Comme toujours, GIMP 2.99.14 est disponible sur son site officiel (gimp.org), maintenant en quatre formats de paquets, puisque nous avons un paquet pour macOS sur Silicon d’Apple :

    Flatpak sur la branche beta de Flathub pour linux Installateur pour Windows Paquet DMG pour macOS sur Intel Paquet DMG pour macOS sur Apple Silicon

    D’autres paquets créés par des tiers vont sûrement suivre (distributions Linux, paquets des distributions *BSD, etc.).

    27 ans de GIMP

    Le 21 novembre, GIMP a eu 27 ans (voir l’annonce originelle du 21 novembre 1995), d’où l’illustration en tête d’article dessinée par Aryeom (réalisatrice de « ZeMarmot » et déjà interviewée sur linuxFr).

    C’est également une grosse étape pour Aryeom et moi, car de ces 27 ans, cela en fait tout juste 10 de contributions à GIMP pour nous. À l’époque, jamais je n’aurais imaginé finir mainteneur de GIMP (on me l’aurait prédit, j’aurais ri !). C’est aussi ma seconde année à être mainteneur. Ce ne fut pas une année facile : beaucoup de choses sont sur mes épaules et c’est épuisant.

    Je voudrais aussi rappeler qu’il existe divers contributeurs de l’ombre, et Aryeom en est clairement une. Avec sa revue constante de mon code, être la première à tester nombre de changements en réel (on peut dire qu’elle « essuie les plâtres »), faire de la spécification d’interaction logicielle (le tout en faisant attention de penser aux autres usages que les siens ! Une de ses règles principales est de rechercher les us de travail d’autrui avant de changer quelque chose), et ainsi de suite… Il faut se souvenir qu’il y a plus dans le logiciel que le code. Je l’ai déjà dit à diverses reprises, mais je répète : il s’agit pour moi d’une maintenance qui tient énormément à la dualité du codeur et du créateur.

    Mais encore, que ferions nous sans Øyvind Kolås, mainteneur de notre moteur graphique par graphe, GEGL, et de ses projets frères (babl et ctx), qu’il porte aussi sur ses épaules depuis de nombreuses années.

    Enfin, il ne faut pas oublier tous les autres contributeurs : qu’ils soient développeurs, empaqueteurs, qu’ils répondent aux questions de la communauté ou à la traduction (GIMP est traduit à plus de 90% dans 27 langages parmi les 84 actuellement pris en charge !), qu’ils documentent, améliorent le site web ou écrivent des tutoriaux… Et bien entendu, on remercie l’équipe d’infrastructure de GNOME qui soulage bien le projet.

    GIMP ne serait rien sans sa communauté. 💌
    Donc merci à tous pour ces 27 ans extraordinaires ! Gageons qu’il y en aura encore bien plus à venir !

    Note: j’écrirai un rapport plus complet sur l’avancée de GIMP en 2022, comme je l’avais déjà fait fin 2021, mais je profite de ces 27 ans de GIMP et 10 ans de contribution personnelle pour ce petit avant-goût!

    Et ensuite ?

    Avec cette version, nous effleurons la version 3.0 de GIMP, comme on peut le voir sur la [feuille de route] (https://developer.gimp.org/core/roadmap/#gimp-30) où la plupart des éléments sont « presque terminés » ou « terminés ». Nous atteignons clairement cette partie du développement où nous commençons à cibler des points sensibles spécifiques, ce qui est caractéristique de la finalisation.

    Les grandes étapes de cette version sont :

    nous avons maintenant tous les thèmes dont nous avions absolument besoin (thèmes neutres sombres, clairs et gris neutre) ; les compilations de macOS sont à la hauteur des autres builds ; la convivialité est en cours de finalisation, après que la sélection multi-éléments ait vraiment changé tout le paradigme de la façon dont GIMP interagit avec les calques ; Le projet d’invasion venue de l’espace (« space invasion », un jeu de mot sur les espaces de couleur et le fait que GIMP devient plus générique de ce point de vue là) est toujours en cours. Même si cette version n’en montre pas encore autant les conséquences que nous l’espérions, ça devrait être plus visible dans la prochaine version ; la documentation des développeurs, pour l’accueil des nouveaux contributeurs, avance enfin.

    N’oubliez pas que vous pouvez [faire un don et financer personnellement les développeurs de GIMP] (https://www.gimp.org/donating/), afin de renvoyer l’ascenseur et d’accélérer le développement de GIMP.

    Aryeom et moi-même 🧑‍💻👩‍🎨 via le projet ZeMarmot (Patreon et Liberapay) maintenons GIMP officiellement et en produisons la majorité du code, de même qu’Øyvind Kolås 🧑‍💻 (Patreon et Liberapay) maintient GEGL. Nous sommes ainsi financés de manière participative pour espérer pouvoir travailler à plein temps essentiellement sur du Logiciel Libre et de l’Art Libre.

    L’engagement de la communauté aide le projet à se renforcer !:muscle:🥳

    Annonce de la sortie de GIMP 2.10.14
    27 ans de GIMP
    Annonce de la sortie de GIMP 2.10.12
    Précédente annonce d’une version de développement de GIMP (2.10.10) sur linuxFr
    GIMP sur Apple Silicon
    Donation pour le développement de GIMP
    Projet ZeMarmot (film d’animation et maintenance de GIMP) sur Liberapay

    Source : linuxfr.org

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    @BahBwah M’enfin ! J’aurais pourtant juré que j’avais un cerveau, j’ai dû le mettre quelque part, je le cherche et je reviens… 😉

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    dire qu’avant, on y avait accès en 2 sec

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    12 mois de développement et 1.000 améliorations au compteur : la nouvelle version d’OpenShot Video Editor (3.0) mise tout sur la stabilité, les performances et quelques nouveautés attendues. Résumé.

    Nous vous en parlons depuis… 2013. OpenShot est un éditeur de vidéos open source gratuit, disponible pour Linux, macOS et Windows. La version 3.0 vient de sortir ce 10 décembre.

    Les développeurs avouent avoir travaillé sans relâche au cours des 12 derniers mois pour identifier et corriger autant de problèmes de stabilité que possible dans OpenShot.

    En surface, l’un des changements les plus importants est l’amélioration de la prévisualisation vidéo, qui se traduit par une prévisualisation vidéo plus fluide et moins de freezes et de pauses pendant la prévisualisation. On note également un empreinte mémoire réduite sur les 3 plateformes (Linux, Windows et macOS).

    La timeline (ligne du temps) a été beaucoup améliorée dans OpenShot 3.0, notamment au niveau de la précision de l’accrochage pendant le découpage et le déplacement des clips ou transitions, par exemple.

    Pour les utilisateurs qui aiment travailler avec des formes d’ondes audio, cette fonctionnalité a également été fortement étendue et optimisée, avec la mise en cache les données de forme d’onde par fichier, stockées l’intérieur du fichier projet OpenShot.

    OpenShot 3.0 est livré avec de nombreux nouveaux préréglages d’exportation : Gif animé, MP3 (audio seulement), YouTube 2K, YouTube 4K ou encore MKV.

    Enfin, le support de Blender 3.3 est intégré (et ce n’est pas rien) : “Nous avons mis à jour nos modèles de titres animés pour fonctionner avec la dernière version de Blender, y compris la correction de diverses erreurs de script qui ont changé depuis la dernière version d’OpenShot”, peut-on lire dans l’annonce officielle.

    Nouveautés en vidéo

    Résumé des nouveautés d’OpenShot 3 en vidéo (en anglais).

    Source : www.toolinux.com

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    Les autorités des Bahamas confirment l’arrestation de SBF

    Le procureur général des Bahamas a confirmé l’arrestation du fondateur de l’échange FTX, Sam Bankman-Fried “SBF”, effectuée lundi après-midi (12) par la police royale des Bahamas, à la demande des États-Unis sur des accusations criminelles.

    L’annonce intervient un jour avant la prétendue apparition de SBF au Congrès des États-Unis, où l’ancien PDG a même indiqué qu’il « réfléchissait » à y assister, tandis que des membres du Congrès l’exhortaient à présenter sa version, tandis que Bankman effectuait une tournée de presse.

    Selon le procureur général des Bahamas, SBF restera sous la garde des autorités jusqu’à son extradition vers les États-Unis et ils ont réaffirmé leur intention de “satisfaire” la demande formelle “dès que possible”, c’est-à-dire qu’ils sont attend juste, avant que Washington soumette la demande.

    En réponse à l’arrestation du SBF, le Premier ministre Davis a déclaré :

    « Les Bahamas et les États-Unis ont un intérêt commun à tenir pour responsables toutes les personnes associées à FTX qui pourraient avoir trahi la confiance du public et violé la loi. Alors que les États-Unis poursuivent individuellement les poursuites pénales contre le SBF, les Bahamas poursuivront leurs propres enquêtes réglementaires et pénales sur l’effondrement du FTX, avec la coopération continue de ses partenaires réglementaires et chargés de l’application de la loi aux États-Unis et ailleurs.

    La tournée médiatique américaine de la SBF a suscité un déluge de critiques, notamment de la part de Michael Saylor, qui a exposé dans une récente interview le réseau complexe de prêts de la FTX qui avait été adossé à ses propres titres non enregistrés, que Bankman-Fried aurait manipulé. .

    Selon Saylor, un célèbre maximaliste de Bitcoin et responsable de la stratégie d’acquisition de Bitcoin chez MicroStrategy, Bankman-Fried s’est essentiellement emprunté de l’argent, car aucune banque traditionnelle ne prêterait de l’argent au ratio prêt-valeur autorisé par la loi américaine sur le Bitcoin. Uni.

    Les Bahamas se disent prêts à extrader SBF.

    Source: https://fr.trenddetail.com/euro/234758.html

  • Mercedes a construit un concept-car pour Avatar

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    La collaboration entre les producteurs et réalisateurs du dernier film Avatar et le constructeur automobile peut sembler improbable - après tout, il n’y a pas de voitures dans le film et le Vision AVTR n’apparaît pas à l’écran. Pourtant, après avoir passé un après-midi à conduire ce concept hors du commun et à avoir un aperçu des coulisses du nouveau film, cela prend tout son sens.

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    Un nouveau design de l’interface homme-voiture

    À la suite de COVID, le lancement de la d’Avatar a été repoussé, ce qui signifie que Mercedes a eu un peu de temps pour envisager le concept de roulement. La société a créé un buck de cockpit - un modèle à grande échelle - pour montrer certaines des fonctionnalités du futur qui intègrent tout, du contrôle gestuel à l’utilisation de la vision artificielle pour étendre l’humain dans le cockpit au monde extérieur.

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    Si vous savez quelque chose sur Avatar , vous savez que les Na’vi de Pandora se connectent, via leurs tresses, aux dragons appelés Banshee qu’ils chevauchent. De même, l’humain dans le concept AVTR se connecte via son rythme cardiaque, en utilisant la biométrie. Alors que la responsabilité dans laquelle nous nous sommes assis pour en savoir plus sur la direction de type joystick de l’AVTR (plus de détails ci-dessous) n’avait pas les capteurs nécessaires pour la rétroaction biométrique, les ingénieurs l’avaient conçu pour simuler un battement de cœur et utiliser la vision artificielle pour voir l’humain dans le siège.

    Lorsque vous vous dirigez vers la voiture, elle “se réveille” et semble presque respirer avec vous. Les lumières pulsées semblent respirer ou battre avec votre rythme cardiaque, un peu comme le fait votre Apple Watch lorsqu’elle dort. Cela donne à la machine un effet réaliste et, comme le disent les porte-parole de Mercedes, la fait ressembler davantage à une chose vivante et respirante qu’à un véhicule. Les ailerons à l’arrière du véhicule, qui sont utilisés à la fois pour la communication vers l’extérieur (arrêter, partir, tourner, accélérer, etc.) et comme une aile fluide modulaire pour réduire la résistance au vent, flottent et bougent.

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    Chacune de ces balances et leur mouvement ont été conçus en collaboration avec une université de Lausanne, en Suisse, spécialisée dans la fibre de carbone et les robots organiques. Apparemment, lorsque les ingénieurs de Mercedes ont commencé à travailler sur les minuscules actionneurs qui déplacent les balances, le mouvement était trop robotique pour les concepteurs, alors ils ont fait appel à l’université. Voir les écailles flotter et bouger donne à l’AVTR une sensation complètement organique, presque comme si vous vous approchiez d’un animal et non d’une machine.

    Une fois que vous montez et placez votre main sur la seule interface de type contrôle dans le véhicule sur la console centrale, la voiture démarre. Les commandes ressemblent à une pile de pierres respirantes, et Mercedes l’appelle Merge Control. Il agit comme le joystick (il n’y a pas de volant) pour la voiture, et il est basé sur la technologie adaptative actuelle qui permet aux personnes handicapées de conduire des voitures dans le monde réel.

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    Lorsque la voiture est allumée et prête à rouler, l’écran qui s’étend comme du tissu à l’avant et au milieu du véhicule s’allume. Puisqu’il s’agit d’un concept créé en étroite collaboration avec les producteurs des films Avatar, les scènes sur cet écran sont celles de Pandora et, en contrepartie, conduire l’AVTR revient à voler dans un jeu vidéo. L’expérience est immersive et complète avec un son ciblé pour chaque côté du véhicule pour aider à mieux connecter les occupants avec le monde extérieur.

    Bien sûr, aucun véhicule concept ne serait complet sans l’ajout de la commande gestuelle, car il n’y a aucun bouton nulle part. Levez votre main intérieure et une image est projetée sur votre paume. Déplacez votre paume vers la gauche ou vers la droite et vous pourrez voir les autres icônes disponibles. Pour choisir une option, vous fermez votre poing comme si vous attrapiez l’icône. En retour, j’ai changé le paysage dans lequel nous volions simplement en ouvrant et en fermant ma main. Bien que cela puisse sembler être une simple technologie de projection, Mercedes affirme avoir utilisé la vision artificielle pour cartographier des milliers de couleurs, de formes, d’orientations et de tailles de mains différentes afin de s’assurer que la fonctionnalité fonctionnerait de manière cohérente.

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    J’ai eu l’incroyable privilège de conduire une poignée de véhicules rares et inestimables au cours de ma carrière, mais je n’ai jamais, jamais conduit quelque chose comme le Vision-AVTR.

    Le contrôle de fusion est votre guichet unique pour contrôler l’AVTR. La pile rougeoyante et palpitante en forme de paume est inclinée vers l’avant pour accélérer, vers l’arrière pour s’arrêter, inclinée d’un côté à l’autre pour tourner et tordue pour faire basculer la voiture sur le côté. Vous pouvez conduire l’AVTR depuis l’un ou l’autre siège - et je l’ai conduit du côté passager.

    Sur la moitié d’une boucle autour du studio de Lightstorm Entertainment, l’expérience de conduite était si différente de tout ce que j’ai jamais vécu qu’elle était difficile, même à très basse vitesse. Parce que vous dirigez et contrôlez la vitesse avec la paume de votre main et que vous travaillez en trois dimensions, plutôt que les deux de base d’un volant et d’un accélérateur, la conduite de l’AVTR prend un certain temps pour s’y habituer.

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    Tout, de s’arrêter en douceur à tourner sans crabe, demande une attention sérieuse. Crabbing, cependant, est vraiment facile, et le concept AVTR peut se déplacer latéralement à 30 degrés car il a quatre roues directrices. [Ce n’est pas le premier concept Mercedes avec un joystick au lieu de commandes conventionnelles, mais il est peu probable que la tendance se concrétise—Ndlr.]

    Le concept AVTR est censé être alimenté par une batterie au graphène d’une puissance de 350 kW, ce qui bien sûr n’existe pas. Le véhicule réel que nous avons conduit, cependant, était soutenu par une forme de groupe motopropulseur électrique à batterie, bien que Mercedes ne dise pas quoi. Parce que le concept est sur ces étranges pneus ballons d’aspect organique, la vitesse est également limitée à environ 20 mph (32 km/h), et honnêtement, je n’ai probablement pas dépassé 10 mph (16 km/h) dans le court conduire que j’ai fait à travers le parking.

    Puisqu’il s’agit d’un concept, il est bruyant (il y a très peu de matériau insonorisant à l’intérieur) et la conduite est assez rude, même sur un tarmac lisse. Il devient également relativement chaud et étouffant rapidement car il y a beaucoup de verre recouvrant le cockpit.

    Très souvent, les concepts de design ne sont rien de plus que des modèles statiques qui ne peuvent être attribués aux voitures de série que si vous plissez les yeux très fort dans la bonne lumière. Ce n’est pas le cas avec l’incroyable et étonnant Vision AVTR.

    “Cette voiture AVTR était en quelque sorte, presque le lieu de naissance de toutes les voitures de production que nous avons apportées plus tard”, a déclaré Gorden Wagner, directeur du design chez Mercedes, lors de l’événement à Manhattan Beach. “Et quand vous regardez de plus près la proportion du véhicule ou même des caractéristiques comme l’avant, vous voyez le visage EQ là-bas. Vous voyez la proportion d’un EQS ou EQE là-bas. Donc, en fait, nous avons appris beaucoup de fonctionnalités qui nous avons ensuite, finalement, mis en production.”

    Que nous ayons éventuellement des échelles communicatives et une connexion biologique réelle avec nos véhicules est encore loin dans le futur et un véritable exercice de fiction, mais il est clair que la collaboration du film Mercedes-Benz Vision AVTR-Avatar a été fructueuse pour Mercédès.

    Source: https://arstechnica.com/cars/2022/12/mercedes-built-a-concept-car-for-avatar-and-we-drove-it/?comments=1&comments-page=1

    Un petit tour ?

    PS: Je n’ai toujours pas compris à quoi servent les 3 coquillages d’un autre film…

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    USB Type-C : la directive européenne au journal officiel, l’application en décembre 2024

    La Commission européenne a publié la directive 2022/2380 au journal officiel. Elle donne le rythme que vont devoir suivre les acteurs concernés. De très nombreux produits sont concernés, en plus des smartphones qui drainent l’attention.

    La directive 2022/2380 dispose que les états membres ont jusqu’au 28 décembre 2023 pour préparer les mesures prévues. Ils auront un an pour les mettre en place, car au 28 décembre 2024, ces mesures deviendront contraignantes et les entreprises s’exposeront à des poursuites si elles ne les respectent pas. Ces délais ne sont pas surprenants, puisque l’annonce du 4 octobre prévenait déjà que la généralisation de l’USB-C serait « une réalité en 2024 ».

    Les smartphones premiers concernés, mais pas les seuls

    Le cœur de cette directive est bien sûr le port USB-C imposé à de nombreuses gammes de produits. Les smartphones sont au-devant de la scène, car ils semblent visés plus que tout autre pour éviter la multiplication des chargeurs. L’Europe veut un monde dans lequel tout chargeur peut être utilisé pour recharger à peu près n’importe quel autre appareil. Ce sera techniquement possible, mais les performances de ces chargeurs peuvent fortement varier.

    Au premier rang des smartphones, on trouve surtout l’iPhone. C’est le seul modèle actuellement vendu ne disposant pas d’un port USB-C. L’iPhone 14, sorti il y a quelques mois, dispose toujours d’un port Lightning. Apple a dit toute sa déception quand la décision d’harmonisation a été prise.

    Mais l’entreprise aurait sans doute mieux fait de se taire, car elle ne pouvait plus rien y faire. Surtout, l’USB-C s’est généralisé dans les produits de la Pomme depuis plusieurs années, notamment sur les Mac et les iPad (pour ces derniers, seul l’ancien iPad 9, toujours au catalogue, n’en possède pas). L’iPhone était son seul produit à ne pas en avoir, et il semblait évident que c’était une simple question de temps. Il ne reste donc qu’à savoir si la bascule se fera sur l’iPhone 15 l’année prochaine ou l’iPhone 16 en 2024.

    Les téléphones portables ne sont pas les seuls visés par la directive, qui cible tout appareil muni d’une batterie et que l’on peut recharger par câble.

    Les tablettes, liseuses, appareils photos numériques, consoles de jeux vidéo, casques audio, écouteurs intra-auriculaires, haut-parleurs portatifs, souris, claviers sans fil et systèmes de navigation portables devront s’y coller, même si beaucoup de produits lancés au cours des deux dernières années en sont déjà équipés. Pour Apple, il y aura d’ailleurs du travail, car les accessoires vendus n’utilisent pas encore d’USB-C, à l’exception notable de la télécommande de la dernière Apple TV.

    Le cas des ordinateurs et autres exceptions

    La directive ne concerne pas forcément tous les produits « à recharger ». Il faut en effet que l’appareil soit assez grand pour embarquer un port USB-C. Les montres connectées seront ainsi exemptées pour la plupart. Même chose pour d’autres petits appareils, comme les trackers de santé. En revanche, leurs chargeurs devront y passer.

    Pour les ordinateurs, les portables sont visés par la directive, puisqu’ils intègrent une batterie et se rechargent par câble. Ils obtiennent cependant une rallonge : 2026. La situation dépendra également de la puissance nécessaire pour les recharger. La directive concerne pour l’instant tous les appareils disposant d’une recharge allant jusqu’à 100 W, limite du protocole de chargement « Power Delivery » de l’USB. Des évolutions sont prévues, notamment jusqu’à 240 W. La Commission européenne prend bien soin de préciser que la règle du connecteur unique s’étendra alors à d’autres produits.

    Un peu tard ?

    Dans le texte, les instances européennes insistent sur l’idée de préserver le marché intérieur d’une fragmentation. On pourrait lui rétorquer qu’elle arrive bien tard, car de très nombreux constructeurs n’ont pas attendu pour se pencher sur la question.

    L’USB-C est ainsi répandu dans les chargeurs de smartphones depuis plusieurs années. La norme était un progrès face aux anciennes, y compris le MicroUSB, puisqu’elle permet un branchement dans n’importe quel sens. On en trouve également sur une bonne partie des ordinateurs vendus, tout comme sur les cartes mères et de nombreux autres produits d’usage courant, comme les cigarettes électroniques.

    La directive 2022/2380 vient donc imposer des règles dans un marché qui s’était déjà engagé sur cette voie depuis un moment. L’Europe semble ainsi en retard, le texte ne visant finalement que quelques retardataires, dont Apple sur les smartphones.

    Mais la directive ne fait pas qu’agir sur la situation actuelle. Elle empêchera que certains constructeurs soient tentés par un nouveau connecteur propriétaire.

    En outre, la norme USB Type-C ne concerne que le connecteur. Elle ne dit rien de la puissance fournie ni surtout du débit. Dans ce domaine, c’est un beau bazar - comme on a pu le voir encore en septembre – et chaque constructeur fera ses propres choix.

    Source : nextinpact.com

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    Saut quantique avec ordinateur quantique : Uptown Basel présente un nouveau supercalculateur

    Le premier ordinateur quantique commercialisable en Suisse se trouve à Arlesheim. Ce sera une pierre angulaire du site de Schoren, où un centre de compétence international pour l’industrie 4.0 doit être créé. L’ordinateur redéfinit les limites techniques et accélère la recherche.

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    Photo de la partie haute du cryostat, on voit deux écrans thermiques, les petits tuyaux pour le passage de l’hélium liquide et au centre le bus du processeur (pas visible sur la photo, car plus bas) de toutes façons, de taille insignifiante par rapport au reste du dispositif.

    Dans le nouveau centre technologique d’Arlesheim, les scientifiques visent l’infini. Avec Uptown Basel Infinity Corp. l’institution a créé une nouvelle branche avec IBM, dont un centre de compétence pour la technologie quantique et l’intelligence artificielle va émerger avec l’aide de partenaires nationaux et internationaux.

    Le cœur : le premier ordinateur quantique de Suisse, qui sera accessible commercialement aux entreprises. Un appareil qui vise à se rapprocher un peu plus de l’infini, avec lequel les limites techniques sont réexplorées.

    Cela semble abstrait ? Il est. Les entreprises des domaines de la pharmacie, de la technologie médicale, de l’industrie et de la logistique, mais aussi les start-up, les universités et les écoles techniques devraient bénéficier du nouveau supercalculateur.
    De nouveaux standards en termes de performances

    L’ordinateur IBM a une performance de 433 bits quantiques. Contrairement à chaque bit d’un système informatique classique, qui ne peut être que l’un des deux états, c’est-à-dire 1 ou 0, les bits quantiques peuvent être un mélange compliqué de 1 et 0 en même temps. Cela permet des calculs exponentiellement plus grands. Cela rend les ordinateurs quantiques supérieurs aux supercalculateurs classiques.

    Des simulations qui prendraient mille ans sont maintenant possibles avec des ordinateurs quantiques. Avec l’aide de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle, des solutions innovantes peuvent être créées pour l’avenir. Ainsi, l’ordinateur quantique ne se contente pas d’explorer les limites, il les rapproche, au sens figuré. “Nous sommes convaincus qu’avec Quantum Basel, nous créerons un accélérateur pour de nombreux projets de recherche”, a déclaré Damir Bogdan de Uptown Basel dans un communiqué.
    L’équipe d’experts comprend 20 employés

    Le site d’Arlesheim sera agrandi avec le nouvel ordinateur quantique. Une équipe d’une vingtaine de spécialistes de la technologie quantique et de l’intelligence artificielle, des analystes de données, des spécialistes de l’informatique d’entreprise et des experts en technologie sera créée pour animer des ateliers et des formations pour les clients qui souhaitent utiliser l’ordinateur quantique.

    Par exemple, l’ordinateur quantique peut être utilisé pour modéliser des matériaux complexes, trouver des algorithmes pour des simulations avancées ou explorer des processus de développement dans les sciences de la vie ou la fabrication industrielle.

    La pub:

    “Uptown Basel crée un environnement essentiel pour accélérer l’innovation pour l’industrie suisse et prolonge notre engagement à construire des écosystèmes ouverts pour relever les plus grands défis de notre époque grâce à une combinaison d’informatique quantique, d’IA et de calcul haute performance.”

    Source: https://news.dayfr.com/nouvelles/1390030.html

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    Selon un arrêt de la Cour de justice européenne, les moteurs de recherche sont dans l’obligation de faire droit à une demande de déréférencement si l’utilisateur peut prouver l’inexactitude.

    La Cour de Justice de l’Union européenne rappelle que l’obligation des opérateurs s’arrête aux éléments développés dans une demande de référencement. Andreas Prott / stock.adobe.com

    La Cour de Justice européenne a tranché : un utilisateur est en droit d’exiger de Google - ou d’un autre moteur de recherche - de supprimer de ses résultats une page s’il prouve qu’elle contient des informations «manifestement inexactes"». L’arrêt rendu jeudi par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) précise les conditions dans lesquels s’exerce le droit à l’oubli prévu dans le Règlement général pour la protection des données européen (RGPD).

    La Cour avait été saisie par la Cour fédérale de justice allemande pour arbitrer un conflit entre Google et deux dirigeants d’un groupe de sociétés d’investissements. Le moteur refusait de retirer des résultats de recherche des liens vers «certains articles qui présentent de manière critique le modèle d’investissement de ce groupe». Selon ces dirigeants, ces articles, critiques sur le modèle d’investissement du groupe, contiennent des allégations inexactes.

    Droit à l’oubli et droit à la liberté d’expression

    Google motivait son refus par le fait qu’elle ne savait pas si les informations contenues dans les articles étaient exactes ou non.
    Un tribunal allemand a demandé à la CJUE son avis sur l’équilibre entre le droit à l’oubli et le droit à la liberté d’information.

    Selon la CJUE, dans le cas d’une demande de déréférencement qui «présente des éléments de preuve pertinents et suffisants (…) établissant le caractère manifestement inexact des informations figurant dans le contenu», le moteur de recherche «est tenu de faire droit à cette demande de déréférencement».

    «Le droit à la liberté d’expression et d’information ne peut pas être pris en compte lorsque, à tout le moins, une partie des informations figurant dans le contenu référencé qui ne présentent pas une importance mineure se révèlent inexactes», insiste la Cour.

    «Equilibre raisonnable»

    Pour éviter une charge excessive pour les requérants, les juges ont déclaré que cette preuve de l’inexactitude ne doit pas nécessairement provenir d’une décision juridictionnelle obtenue à l’encontre des éditeurs de sites web et que les utilisateurs doivent uniquement fournir les preuves que l’on peut «raisonnablement» exiger d’eux.

    Si, en revanche, l’utilisateur n’arrive pas à prouver le caractère manifestement inexact du contenu visé, il appartient au moteur de recherche de donner suite, ou non, à la demande de déréférencement.

    La Cour rappelle également que l’obligation des opérateurs s’arrête aux éléments développés dans une demande de référencement, et qu’ils ne sont en aucun cas tenus d’exercer un «rôle actif» dans la recherche d’éléments de fait qui ne sont pas étayés par la demande de déréférencement.

    «Depuis 2014, nous avons travaillé dur pour mettre en œuvre le droit à l’oubli en Europe, et pour trouver un équilibre raisonnable entre les droits des personnes à accéder à l’information et à la vie privée», a déclaré un porte-parole de Google.

    Il appartient désormais à la Cour fédérale allemande d’intégrer cette interprétation du droit européen dans sa décision finale.

    Source : lefigaro.fr

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    la bonne époque ou au collège et lycée il y avait la technique avec un nokia ou il fallait éteindre le téléphone juste avant de recevoir l’accusé pour pas payer le sms

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    Ça fait des Chocapic

    Apple a annoncé hier un changement majeur : les sauvegardes iCloud vont pouvoir être chiffrées de bout en bout. La décision, attendue depuis des années, est saluée par les ONG et provoque la déception du FBI. Elle pourrait également faire tache d’huile dans l’industrie.

    Chez Apple, plusieurs services bénéficient du chiffrement de bout en bout. C’est le cas d’iMessage depuis longtemps, Apple ne pouvant lire les échanges entre ses utilisateurs. Mais ce n’est plus vrai dès lors que la sauvegarde iCloud est activée, ce qu’elle est par défaut via le compte Apple, le même assurant la synchronisation des données entre les appareils.

    Le problème a toujours été le même et revient régulièrement sur le tapis. Ce fut le cas par exemple lors du massacre de San Bernardino (voir notre récapitulatif), quand l’iPhone 5C du terroriste fut retrouvé. Les espoirs étaient alors que la sauvegarde iCloud avait été laissée active, ce qui aurait permis – via un mandat délivré par un juge – de réclamer la copie des données. Le FBI avait vite déchanté. On se souvient du bras de fer qui avait alors eu lieu entre le Bureau et Apple et qui avait failli se régler devant les tribunaux. Jusqu’à ce que le FBI annonce ne plus avoir besoin de l’entreprise : il avait acheté une faille de sécurité lui permettant d’entrer dans l’iPhone.

    Dans un contexte de volonté politique de freiner le chiffrement de bout en bout pour faciliter le travail des forces de l’ordre – en peine avec la généralisation progressive de cette méthode – l’annonce d’Apple est un grand chambardement. D’autant qu’elle n’est pas la seule, puisque l’entreprise a présenté deux autres mesures.

    Chiffrement : ce qui change

    Actuellement, iCloud chiffre de bout en bout 14 catégories de données, dont les mots de passe du Trousseau et les données de Santé. Ces informations ne peuvent donc pas être lues, y compris par les forces de l’ordre équipées d’un mandat. Avec le changement, ce nombre passe à 23, incluant les photos, les notes et les fameuses sauvegardes.

    Apple précise dans son communiqué que les seules catégories majeures de données non comprises dans le chiffrement de bout en bout sont les données de Mail, Contacts et Calendrier « à cause du besoin d’interopérabilité » avec les autres systèmes véhiculant ce type de données.

    « La sécurité renforcée des données utilisateurs est plus urgente que jamais, comme démontré dans le rapport "The Rising Threat to Consumer Data in the Cloud" publié aujourd’hui. Les experts indiquent que le nombre total de fuites de données a plus que triplé entre 2013 et 2021, exposant 1,1 milliard d’enregistrements personnels à travers la planète en 2021 seulement. De manière croissante, les entreprises du secteur technologique réagissent à cette menace grandissante par l’implémentation du chiffrement de bout en bout dans leurs offres », a ainsi déclaré Apple. En clair, une brèche pourrait se produire chez Apple, qui préfère donc prendre les devants.

    Un exercice de communication intéressant, sur une base d’actions concrètes qui interviennent dans le sillage de plusieurs taches, entre l’épine Pegasus et d’autres évènements, comme la recherche par le gouvernement français d’un nouveau téléphone sécurisé. L’annonce intervient également après l’arrivée, sur iOS 16, d’un mode Isolement conçu pour renforcer la sécurité.

    Un chiffrement optionnel

    À compter d’iOS 16.2 (en release candidate), les utilisateurs pourront se rendre dans Réglages > iCloud pour découvrir une nouvelle ligne. Baptisée « Protection avancée des données », elle permettra d’activer le chiffrement de bout en bout pour les catégories supplémentaires. Car oui, il s’agira d’une option, exactement comme dans WhatsApp à l’heure actuelle.

    Apple va devoir se livrer à un autre exercice de communication, puisque l’activation de cette fonction ne sera pas anodine : en cas de perte du mot de passe, les données seront irrémédiablement perdues, comme dans tout service s’appuyant sur le chiffrement de bout en bout.

    Actuellement, on peut en effet définir un contact habilité à fournir un code de secours en cas de problème ou récupérer une clé de secours à 28 caractères fournie par Apple. Mais aucune de ces solutions ne pourra plus fonctionner une fois l’option activée. C’est donc une arme à double-tranchant et l’entreprise devra expliquer clairement les avantages et inconvénients de ce chiffrement de bout en bout quasi généralisé.

    Cette fonction ne sera pas disponible tout de suite. D’ici la fin de l’année, elle sera active aux États-Unis. Le reste du monde devra attendre le début d’année prochaine, sans plus de précision pour l’instant.

    […]

    Source et suite : nextinpact.com

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    Le mec il est doué avec un pc mais IRL c’est pas trop ça quand même haaahaha
    Sans déconner si demain je braque une somme pareille le lendemain je suis en Amérique du sud avec une nouvelle identité et dans un pays qui n’extrade pas de préférence!

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    @Violence

    On est même à 2 doigts du spam

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    D’un autre côté, le budget de google et celui de Qwant n’ont rien de comparable, si qwant devait collecter et traiter les infos lui-même, ce serait le grand désert au point de vue résultats secondaires…

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    Open Source : Trois collectivités ont obtenu le niveau 5 du label Territoire Numérique Libre: Abbeville, Échirolles et le Sitiv (Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes), qui associe huit villes des départements du Rhône et de la Loire.

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    Le label Territoire Numérique Libre (TNL) récompense chaque année depuis 2016 les initiatives et politiques en faveur des logiciels libres dans les collectivités territoriales. Créé par l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales) et soutenu par plusieurs associations et organismes libristes (Aful, April, CNLL, Naos et Déclic), ce label «réunit chaque année les collectivités qui ont fait le choix de privilégier les usages numériques libres, ouverts et collaboratifs. Ce label promeut notamment l’utilisation et le développement mutualisé de logiciels libres, vecteurs d’indépendance, de souveraineté numérique et d’économie d’argent public. Le label est un outil d’auto-évaluation, mais également un outil de sensibilisation pour les élus, agents et administrés.»

    23 candidatures

    23 candidatures ont été déposées cette année et étudiées par un jury de professionnels du numérique et du libre. La remise des labels TNL a eu lieu lors du salon Open Source Experience à Paris. Les candidatures ont été gradées du niveau 1 au niveau 5. Trois candidats ont obtenu le niveau 2, sept candidats ont réussi à décrocher le niveau 3 et dix autres ont atteint le niveau 4.

    Trois collectivités candidates ont obtenu le prix d’excellence, soit le niveau 5: la ville d’Abbeville (23.000 habitants, Somme) pour la deuxième fois, la ville d’Échirolles (37.000 habitants, Isère) pour sa deuxième candidature et le Sitiv (Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes) qui est passé d’un niveau 3 (pour sa première candidature, en 2021), à un niveau 5 en une année. Le Sitiv associe huit villes des départements du Rhône et de la Loire (Corbas, Givors, Grigny, Pierre-Bénite, Vaulx-en-Velin, Vénissieux dans le Rhône et Rive de Gier et Saint-Chamond dans la Loire).

    “Un budget très raisonnable”

    Le Sitiv a donné ce témoignage sur son utilisation des logiciels libres:

    «Le SITIV appuie la cohérence des procédures dématérialisées mises en œuvre par les agents des collectivités sur une intégration poussée de plateformes libres de collaboration et de communication transverse et des outils métiers, parce qu’il est essentiel de garantir qu’un document dématérialisé ne soit pas amené à être imprimé à une étape quelconque de son cycle de vie.

    Le SITIV a mis en œuvre d’une part des outils collaboratifs (messagerie collaborative Zimbra et plateforme documentaire collaborative Nexcloud), d’autre part des outils transverses libres (parapheur, Tiers de Télétransmission, Mail sécurisé et Système d’archivage électronique Libriciel), l’ensemble étant intégré dans un portail SSO sécurisé d’accès aux applications.

    L’intégration de ces outils par nature ouverts, entre eux, et avec les solutions des éditeurs métiers (finances, ressources humaines, marchés, courrier, actes) a permis en 2 années, dans un budget très raisonnable, de:

    sécuriser les documents numériques en archivant automatiquement les documents financiers, les actes réglementaire, les bulletins de salaire et les marchés;

    renforcer la collaboration en intégrant le parapheur électronique à la plateforme documentaire collaborative et à l’ensemble des applications métiers;

    dématérialiser le bulletin de salaire des agents dans un espace sécurisé individuel.»

    “Etre aussi acteur du Libre”

    Aurélien Farge, conseiller municipal d’Echirolles délégué au développement du numérique, à l’informatique et aux logiciels libres, a répondu à des questions sur la labellisation de sa commune.

    Il indique: «La ville d’Échirolles entend à la fois utiliser les logiciels libres, mais être aussi acteur du Libre. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait en consacrant 20% d’un poste de l’équipe d’informatique au développement de logiciels qu’elle utilise bien évidemment, mais qui vont profiter à toute la communauté et à toutes les collectivités territoriales. C’est aussi ça être acteur du Libre.

    Il y a aussi toute notre volonté qui est de créer des réseaux de villes qui sont acteurs du Libre, mais aussi des réseaux de tous les acteurs du numérique du territoire, notamment sur le territoire échirollois – donc des entreprises, des associations, des citoyens engagés – afin d’agir ensemble sur ces sujets du numérique et essayer de voir quelles synergies on arrivera à créer.»

    Source : www.zdnet.fr

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    text alternatif

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    @Pollux a dit dans Une action en justice vise la façon dont l’IA est conçue :

    Il me semble qu’en l’occurrence ce n’est pas tant Microsoft qui est en cause que le principe de machine learning.
    La question des droits d’auteurs est posée également à propos des IA générant des photos à partir d’autres photos.

    J’en ai parlé dans un autre topic, pour créer et utiliser une IA, il faut des données, beaucoup de données, Microsoft savait très bien ce qu’ils voulaient et ce qu’ils faisaient.

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    D’après une étude financée par l’Union européenne

    Les comportements en ligne à risque et criminels sont en passe de se normaliser chez les jeunes de 16 à 19 ans en Europe. D’après une étude financée par l’Union européenne, un jeune sur quatre âgé de 16 à 19 ans a déjà harcelé quelqu’un en ligne et un sur trois s’est livré à du piratage numérique.

    Une enquête menée auprès de 8 000 jeunes a révélé qu’un sur quatre a déjà suivi ou harcelé quelqu’un en ligne, qu’un sur huit s’est livré à du harcèlement en ligne, qu’un sur dix s’est livré à des discours haineux ou à du piratage et qu’un sur trois s’est livré à du piratage numérique. L’enquête indique en sus que quatre personnes sur dix ont regardé de la pornographie.

    Julia Davidson, coautrice de l’étude et professeur de criminologie à l’Université d’East London (UEL), a déclaré que les comportements en ligne risqués et criminels étaient en train de devenir presque normaux pour une génération de jeunes Européens. « La recherche indique qu’une grande partie des jeunes de l’UE s’adonnent à une forme de cybercriminalité, à tel point que la conduite de délits mineurs en ligne et la prise de risques en ligne sont devenues presque normales », souligne-t-elle.

    Les résultats de l’étude indiquent une plus grande participation des hommes à des comportements risqués ou criminels, avec près de trois quarts des hommes admettant une certaine forme de cybercriminalité ou de prise de risque en ligne, contre 65 % des femmes. L’enquête a interrogé les jeunes sur 20 types de comportements en ligne, notamment la consultation de matériel pornographique, la publication de pornographie par vengeance, la création d’images sexuelles autogénérées et la publication de discours haineux.

    Selon les résultats, un peu moins de la moitié des participants ont adopté un comportement qui pourrait être considéré comme criminel dans la plupart des juridictions, comme le piratage informatique et le partage non consensuel d’images intimes entre autres.

    L’enquête, menée par une agence de recherche avec des groupes d’échantillons déjà utilisés, a révélé que la moitié des jeunes de 16 à 19 ans passaient de quatre à sept heures par jour en ligne. Elle indique en sus que près de quatre sur dix passaient plus de huit heures par jour en ligne, principalement sur des téléphones. Les cinq principales plateformes utilisées par ce groupe sont YouTube, Instagram, WhatsApp, TikTok et Snapchat.

    Les neuf pays concernés par l’enquête sont le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège et la Roumanie. Le pays présentant la plus forte proportion de ce que l’étude appelle la cyberdéviance est l’Espagne (75 %), suivie de la Roumanie, des Pays-Bas et de l’Allemagne (environ 72 %). Le Royaume-Uni arrive en queue de peloton avec 58 %.

    L’étude a été réalisée en collaboration avec le centre de lutte contre la cybercriminalité d’Europol, un organisme européen qui collabore avec les services de lutte contre la criminalité dans l’ensemble du bloc économique, et financée par le fonds Horizon de l’UE. Elle appelle à une plus grande sensibilisation des jeunes et des parents à ce qui constitue un comportement potentiellement dangereux et risqué en ligne.

    Sources : étude, securite.developpez.com

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    Face à la censure, les manifestants chinois s’emparent de Twitter, réseau social chamboulé par Elon Musk, pour diffuser leurs images.

    Alors que les Chinois descendent dans les rues depuis une semaine de façon inédite et massive pour exprimer leur désaccord au gouvernement dans sa politique « zéro-covid », les manifestants jouent au chat et à la souris avec les réseaux sociaux pour diffuser leurs images.

    Si les plateformes chinoises ont rapidement été censurées par les autorités gouvernementales, il n’a pas fallu longtemps aux manifestants pour se tourner vers les plateformes occidentales. Utilisation de filtres ou de bruits parasites, tout est bon pour tromper l’algorithme des réseaux chinois, et surtout pour ne pas se faire repérer. Et contre la censure, la solution, c’est Twitter où arrivent en dernier recours les contenus déjà altérés.

    Si ces images arrivent à faire le tour du monde, c’est principalement parce que Twitter connaît une perte de personnels bien trop grande pour filtrer dans la masse tous les contenus mais pas seulement. Les utilisateurs usent de stratégies bien réfléchies pour ne pas voir leurs contenus supprimés.

    Tous les réseaux sociaux, Twitter comme Weibo ou encore Facebook, usent d’algorithmes et d’intelligence artificielle pour reconnaître les images diffusées sur leur plateforme, et le cas échéant les filtrer en fonction de leurs règles respectives. Pour mieux comprendre leur rôle lorsque des contenus sont mêlés à des enjeux politiques de cette ampleur, Victor Louis Pouchet, hacker chez BZhunt a répondu aux questions du HuffPost.

    Voir:

    Si dans les rues de Chine, les manifestants contournent la censure du gouvernement de Xi Jinping à l’aide de feuilles blanches, sur les réseaux sociaux, c’est à l’aide d’autres artifices. Comme vous pouvez le voir dans le tweet ci-dessus, on peut voir des images de manifestations, et pour les diffuser, l’utilisateur a ajouté un filtre, un élément qui trouble l’image originale, ainsi qu’une musique assez peu en adéquation avec le contenu.

    « Lorsque l’algorithme va analyser un contenu vidéo, il va inspecter chaque pixel et va essayer de l’associer à quelque chose qu’il connaît déjà. Dans le cas des manifestations en Chine, l’intelligence artificielle va donc essayer de capter un mot-clé sur une pancarte par exemple ou encore la langue parlée et utilisée dessus » explique le hacker.

    Mais reconnaître des éléments sur un contenu vidéo ne suffit pas puisque les associer au contexte réel de ce contenu peut complètement changer la donne. « Si l’on prend l’exemple d’une foule, l’IA va se demander s’il s’agit d’une foule dans un concert, dans une manifestation ou dans un centre commercial, elle va donc chercher à la contextualiser » précise-t-il.

    C’est à ce moment-là que l’ajout d’éléments « parasites » et « superflus » vient compliquer la tâche de l’IA : « ajouter des filtres ou des éléments parasites, comme du texte ou de la musique, hors du contexte de base, va rendre beaucoup moins sûre l’IA de ce qu’elle voie. Et après ça, l’algorithme doit aller encore plus loin pour donner un sens à ce qu’il voit, en l’occurrence l’opposition à gouvernement, et le contextualiser ».

    Voir:

    Dans cet autre exemple, un utilisateur filme le contenu qu’il a souhaité diffuser mais en prenant en cadre un autre téléphone. « Dans ce cas-là, l’algorithme n’est pas assez intelligent et il va se dire que c’est la vidéo d’un téléphone sans faire attention à ce qui est diffusé dans ce téléphone » constate Victor Louis Pouchet. Donc plus l’internaute ajoute des scénarios dans son contenu qui ne sont finalement pas attendus, plus l’IA prendra du temps à comprendre la réelle intention de l’utilisateur.

    « La notion de filtres est super intéressante et permet de contourner un algorithme. Exemple avec Youtube : une IA détecte automatiquement les contenus soumis à des droits mais pour les contourner, certaines personnes vont retourner l’image, zoomer dedans ou ajouter des filtres pour que ça passe. Plus on ajoute de parasites plus les statistiques vont être brouillés » ajoute le hacker. « Ces algorithmes restent des modèles d’apprentissages très spécifiques, un ordinateur n’est pas très malin il fait ce qu’on lui dit mais pas toujours ce que l’on veut qu’il fasse » constate-t-il.

    Et sur Twitter, à défaut de censurer, le gouvernement aurait préféré noyer le poisson en diluant dans la masse les contenus de manifestations avec des contenus pornographiques.

    Voir:

    Selon cet analyste chinois, de nombreux faux comptes sont utilisés pour diffuser des contenus illégaux afin de biaiser les résultats de recherches en Chine sur Twitter. Effectivement, sur de nombreuses publications, la géolocalisation des endroits où les regroupements de manifestants étaient les plus massifs a été ajoutée sur des contenus pornographiques.

    Mais le hacker rappelle « la modération reste un problème inhérent à chaque réseau social surtout s’il y a tout de même quelques humains derrière et forcément il y aura toujours des trous dans la raquette. Et les techniques que l’on utilise à un instant T seront obsolètes demain, c’est donc un éternel recommencement ».

    Source: https://www.huffingtonpost.fr/international/video/en-chine-comment-les-manifestants-contournent-l-ia-des-reseaux-sociaux_210968.html

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    @Aurel a dit dans Frankenstream, ce monstre qui nous dévore :

    Je prévois à un gigantesque shutdown numérique tôt ou tard faute de ressources énergétiques pour le supporter.

    Si on n’apprend pas vite la sobriété c’est exactement ce qui se passera. Il resterait à peu près 4 à 5 décennies d’exploitation des gisements de terres rares qui rentrent dans la composition des appareils électronique et numériques. 50 ans c’est vite là, même si on ne sera plus là pour en parler.
    De plus, un peu moins de 50% de l’empreinte carbone de ces appareils vient de leur fabrication. Appareils très vite obsolètes à cause de la course toujours plus effrénée à la puissance calcul.

    Le streaming a pourtant des aspects positifs, notamment en ce qui concerne l’accession à la culture, des sites comme ceux de l’UTLS, du CNRS sont de bons exemples, mais Spotify et Youtube (à condition de choisir les morceaux nobles) aussi. Le problème c’est qu’actuellement le streaming sous toutes ses formes représente 70% de la consommation énergétique du numérique et parmi de pourcentage une large partie est utilisée pour diffuser les banalités que partage monsieur et madame tout le monde ou du porno.

    Tout ça pour dire que le streaming c’est bien, à condition d’en avoir un usage modéré ce qui n’est pas la cas actuellement. J’en reviens à la sobriété évoquée en début de post.