Cinéma & Séries

234 Sujets 8.9k Messages
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    Hummmm bootloader unlocké pour pouvoir rooter la chose…pas cool 😁

    :clac:

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    @Violence a dit dans [Carrière] M. Night Shyamalan : Une lumière dans la nuit :

    c’est que Mad Movies ont de très bonnes analyses des films

    Effectivement (c’est pas du Écran large :smile:)

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    À l’image de ses zombies, La Nuit des morts-vivants n’en finit pas de revenir pour, à chaque fois, réaffirmer son statut d’indépassable précurseur. Les Acacias supervise cette nouvelle résurrection dans nos salles (Sortie prévue le 22 février) avec une restauration 4K du chef-d’œuvre de George Romero.

    Le cinéma a été, est et sera, pour toujours et à jamais, une industrie, Et le premier film de George Romero constitue le genre d’anomalie systémique dont les observateurs adorent se repaître pour entretenir de douces illusions narratives selon lesquelles tout serait possible au pays de l’American Dream. Chaque fois qu’un petit budget, produit dans des conditions relevant tout ou partie de l’amateurisme, se distingue en salles obscures, le conte de fées redémarre de plus belle,

    Et peu importe si, comme dans le cas de Paranormal Activity, l’aura culte est presque totalement manufacturée par une campagne marketing agressive, et Le film original tripatouillé par des professionnels du ripolinage pour devenir un produit miracle. À contrario de dizaines d’épiphénomènes similaires, La Nuit des morts. vivants dépasse le statut de simple culbute providentielle au box-office. Le film a rejoint le club très select des tournants majeurs de l’Histoire du 7° Art au mérite, à la force du poignet et des incursions judicieuses et frondeuses de son auteur dans des territoires dramatiques inexplorés.

    À LA BASE

    La découverte de l’inédit The Amusement Park en 2021, hallucination cauchemardesque toujours aussi sidérante près d’un demi-siècle après son tournage éclair, n’a fait que confirmer le sentiment que Romero était un créateur mü par des intuitions d’apparence saugrenues qu’il s’engageait à poursuivre bille en tête. La Nuit des morts-vivants repose entièrement sur une idée de génie : les morts se relèvent, marchent et attaquent les vivants, pris d’assaut par des enveloppes vides, des parodies d’êtres humains. Ces zombies se démarquent nettement des origines vaudoues pour devenir des surfaces planes sur lesquelles des centaines d’héritiers projetteront leurs propres angoisses, leurs commentaires socio-politiques, ou strictement rien du tout, au profit de leur seule efficacité horrifique.

    Tout a été dit, écrit, pensé autour du potentiel métaphorique de ce point de départ dans le contexte de 1968, sur son écho à la question brûlante des droits civiques dans une Amérique alors coupée en deux sur le sujet. Romero lui-même a par la suite démontré, d’un bout à l’autre de sa filmographie, à quel point la figure du zombie peut représenter tout et parfois n’importe quoi, comme dans son ultime et très curieux Survival of the Dead.

    LE MONDE D’APRÈS

    Cette restauration 4K permet de vérifier à quel point La Nuit des morts-vivants tient toujours la route aujourd’hui, Sur la forme et sur le fond. L’attaque du film reste à ce jour un modèle d’exposition, de glissement vers l’horreur [censored] derrière lequel cavaleront tous les prétendants au trône zombie. Dès que l’action se recentre en huis clos, la modernité du traitement saisit. Les échos à notre monde d’après résonnent dans chaque scène, tout comme la propension de Romero et son équipe à enchaîner les plans iconiques traumatisants.

    Peu importe les menus manquements dans la direction d’acteurs, le plus anodin des photogrammes de La Nuit des morts-vivants a plus de force que tout Paranormal Activity. Surtout, peu importe les lubies du moment à vouloir catégoriser l’horreur entre productions commerciales et films d’auteur plus intelligents. Romero a très tôt démontré qu’il y avait une place pour une zone grise entre cinéma bis et horreur « elevated ». Le cinéma, comme le zombie, n’existe pas réellement en tant que tel, il devient ce qu’on en fait.

    – Source: Mad Movies #368

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    Disparu pendant les fêtes à l’âge de 83 ans, l’italien a la langue bien pendue restera pour beaucoup comme l’homme de l’œuvre-monstre Cannibal Holocaust. Mais celle-ci est l’arbre qui cache la forêt d’une riche filmographie comptant de nombreux titres méritant de ne pas tomber dans l’oubli.

    Beaucoup de cinéastes ont vu leur nom attaché pour l’éternité à un unique film. Mais peu ont eu un rapport aussi ambivalent à l’œuvre en question. Ruggero Deodato n’avait de cesse de souligner l’importance historique de son fameux Cannibal Holocaust (1980), comme nous l’avons constaté en le croisant plusieurs fois dans des festivals. Dès que des titres comme Le Projet Blair Witch ou [Rec] arrivaient sur le tapis, il pointait orgueilleusement le doigt vers sa poitrine, l’air de dire qu’il avait créé le principe du found footage avant tout le monde. Ce qui, d’ailleurs, est tout à fait exact.

    Pour autant, son œil se faisait attentif quand vous lui parliez d’un de ses longs-métrages qui n’avait rien à voir avec l’anthropophagie. Et si vous lui disiez que son meilleur film sur le sujet était en fait le premier, Le Dernier monde cannibale (Ultimo mondo cannibale, 1977), il vous envoyait carrément des baisers avec les doigts car il faut l’affirmer avec force : Le Dernier monde…. est le chef-d’œuvre du regretté Ruggero, Tourné loin de toute civilisation, en plein cœur de la forêt pluviale, il accorde une authenticité saisissante à l’histoire d’un occidental qui tombe entre les mains de Papous quasi préhistoriques, Humiliations, nourritures répugnantes et autres joyeusetés servent à un modèle du genre « film de survie », culminant dans une évasion finale compliquée par la présence non loin d’une tribu rivale, composée de mangeurs d’hommes, Le cinéma d’aventures est ainsi poussé dans ses ultimes retranchements, tandis que grottes et forêts vierges donnent lieu à une réelle splendeur visuelle.

    – Deodato sur le tournage de Cannibal Holocaust

    L’IDÉE QUI TUE

    Tourné dans des conditions plus confortables, Cannibal Holocaust est plus ingrat à plusieurs niveaux. Seulement voilà : il recèle l’idée qui tue. Spécialisés dans les documentaires crapoteux, des reporters sans scrupules disparaissent en Amazonie. Une expédition part à leur recherche, mais ne trouve que des villageois méfiants et des boîtes de pellicule. . . Le visionnage de ces dernières fait éclater l’incroyable vérité : pour forger un faux scoop, les documentaristes ont horriblement maltraité les Indios jusqu’à ce que ceux-ci les tuent et les dévorent afin d’exorciser les tourments infligés par ces démons blancs…

    L’impact de ce film dans le film sera considérable, y compris dans la réalité, En Italie, Cannibal Holocaust est saisi par les autorités, et Deodato est poursuivi. pour avoir vraiment massacré ses comédiens. Et le procès continuera alors même que des acteurs bien vivants sont invités sur les plateaux de talk-shows télévisés. La justice ne veut plus lâcher le réalisateur, qui finira par être condamné au motif de la cruauté envers les animaux. Il s’en défendra en disant qu’il s’est contenté de filmer des dépeçages qui sont dans les habitudes des autochtones.

    En tout cas, si la carrière du film est compromise en Italie, il n’en est pas de même dans le reste du monde, où le scandale assure un succès tonitruant. Pour autant, nombreux sont ceux qui diront que Deodato est moins un réalisateur qu’un charlatan. Nous leur répondrons ainsi : l’ami Ruggero s’est en fait livré à une sorte de mise à mort du cinéma, symbolisée à l’écran par l’image devenue emblématique d’une sculpture primitive agrégeant une caméra et des ossements humains. En effet, la plupart des films fonctionnent en crescendo, alignant des morceaux de bravoure de plus en plus sophistiqués techniquement. Dans Cannibal Holocaust, c’est le contraire : la forme se fait toujours plus rudimentaire. Et à la fin, il n’y a plus que des plans tremblotants et non raccordés, jusqu’à ce que le supplice du dernier opérateur soit enregistré par une caméra tombée à terre et qui continue de tourner.

    C’est là que le cinéaste accomplit son projet : prendre le sensationnalisme à son propre piège, pour épingler la recherche du scoop à tout prix. Toutefois, ce coup de semonce sera un tantinet encombrant pour Deodato. Il n’y a qu’à voir les propos contradictoires qu’il tenait à propos d’Amazonia : la jungle blanche (aka Inferno in diretta aka Cut and Run, 1984). Parfois, il se félicitait d’avoir employé un truc proche de celui de Holocaust, en intégrant au montage des images envoyées via satellite par des personnages de journalistes.

    Parfois, il reprochait aux producteurs de l’avoir forcé à imiter son film le plus célèbre alors que le projet de départ était tout différent, Quoi qu’il en soit, le résultat, qui fait inter venir des trafiquants de drague et une secte hippie liée aux indigènes du coin, est une bande d’action plaisante, constituant un honorable dernier volet pour ce qu’on appellera bientôt « la trilogie Cannibale »

    Et de toute façon, Deodato finira par se rendre à l’évidence. Bien qu’il ait toujours affirmé avoir peu de goût pour le fantastique, ou même l’horreur, il semble avoir accepté que Cannibal Holocaust était tout simplement celle de ses œuvres qui avait marqué le plus le public. Sur le tard, il est ainsi devenu un invité régulier des festivals de cinéma fantastique, tout en faisant des apparitions clins d’œil dans divers films - tel le Hostel - chapitre II d’Eli Roth, où on le voit se délecter de tranches de jambon de Parme à base de chair humaine.

    Enfin, il reprendra l’astuce des différents types d’images dans son tout dernier long-métrage, Ballad in Blood (2016). Des vidéos issues d’Internet et des réseaux sociaux y servent en effet à reconstituer le puzzle d’un fait divers clairement inspiré de la fameuse affaire Amanda Knox, accusée du meurtre d’une étudiante au cours d’une soirée agitée dans la cité universitaire de Pérouse. Rappelons également le projet longtemps annoncé d’un Cannibal Holocaust 2, qui devait redoubler la mise en abyme en menant ses personnages sur les lieux du tournage de l’opus original, dont ils retrouvaient les figurants y compris la fille qui s’était jadis prêtée au traumatisant effet spécial de l’empalement. Une suite qui restera donc lettre morte.

    FAUX DÉPARTS

    L’autre point sulfureux de la carrière de Deodato nous ramène quelque 60 ans en arrière, à l’époque où il était assistant-réalisateur. On connaît la coïncidence amusante qui l’a fait rentrer dans le cinéma un peu par hasard : le jeune Ruggero était pote de lycée avec le fils de Roberto Rossellini, le pape du néoréalismeitalien, et il a ainsi débuté comme assistant du paternel. Toute sa vie, il se revendiquera d’ailleurs du réalisme rossellinien - hélas, sans jamais expliquer en détail cette influence. Cependant, l’expérience fondatrice paraît être plutôt son travail auprès de deux cinéastes populaires, Sergio Corbucci et Antonio Margheriti.

    Au second, Deodato semble avoir donné un coup de main appréciable dans les années 1965-66, quand il s’est agi de tourner simultanément quatre longs métrages de science-fiction commandités par la télévision américaine. Auparavant, son patron étant occupé sur un autre film, le jeunot avait dirigé tout seul une bonne partie de La Terreur des Kirghiz (Ursus, il terrore dei kirghisi, 1964), étrange péplum fantastique où un monstre hideux ouvrait sur une thématique à la Jekyll & Hyde.

    Grand seigneur, Margheriti fera plus tard reconnaître la coréalisation dans des documents officiels, les choses ne se passeront pas aussi bien avec Corbucci, Deodato avait pourtant tenu un petit rôle dans son film I Ragazzi dei Parioli (1959), à une époque post-adolescente où il hésitait encore entre une vocation de pianiste et une carrière d’acteur. Mais de son boulot d’assistanat pour « l’autre Sergio », il gardera un souvenir amer.

    Le litige concerne avant tout la genèse du fameux Django (1966), qui donnera lieu à un tas d’interviews contradictoires dans les suppléments de DVD et Blu-ray. Même s’il attribuait à Corbucci l’idée géniale d’un Django traînant un cercueil qui dissimule une mitrailleuse, Deodato revendiquait l’idée du village délabré et boueux. En outre, il affirmait avoir réalisé lui-même tous les extérieurs tournés en Espagne. D’autres témoins, la veuve Corbucci en tête, ont contesté ces propos avec véhémence, prétendant même que le petit Ruggero n’était qu’un vague stagiaire. Déclarations peu sérieuses : à l’époque, il était un premier assistant très couru. Même si on ne prête pas foi à toutes les allégations du réalisateur, on peut donc estimer qu’il a fourni un certain apport créatif à ce titre majeur du western transalpin. Et aussi, comprendre le dépit qu’il a ressenti quand le producteur ne lui a pas confié la direction du film suivant.

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    – Franco Nerro dans le Django de 1966

    La chose est d’autant plus cruelle que la carrière de réalisateur de Deodato connaîtra de nombreux faux départs. Dans les années 1968-69, il essuie les plâtres avec des engagements peu enthousiasmants, comme des comédies musicales avec la vedette yéyé Little Tony ou encore le piteux Phénoménal et le trésor de Toutankhamon, film de justicier costumé à l’intrigue quasi incompréhensible. De cette première période, on retiendra surtout deux sympathiques divertissements sexy : Gungala, la panthère nue, aimable histoire de sauvageonne dans la jungle, et Zenabel (aka Faut pas jouer avec les vierges), fantaisie médiévale au féminisme bienvenu.

    L’expression « première période » est cependant à prendre au pied de la lettre, car l’amico Ruggero abandonne ensuite le cinéma… pour des raisons matrimoniales. En effet, sur le tournage du film touristico-musical Vacanze sulla costa smeralda, il a rencontré la jeune actrice Silvia Dionisio, qu’il a épousée peu après. Or, la belle devient bientôt une assez grosse vedette, au point que Deodato n’est plus sollicité que dans l’espoir d’avoir sa femme à l’affiche. Il se rabat donc sur le petit écran, où il tourne des anthologies policières qui dynamitent l’approche pépère du suspense dont la télévision italienne avait l’habitude. Et en parallèle, il réalise des palanquées de spots publicitaires - une activité qu’il conservera pendant des décennies.

    Toutefois, le mariage est plein de surprises. Un jour, la Dionisio décide d’imiter ses concurrentes en sacrifiant elle aussi à la mode du cinéma érotique. Son époux accepte, mais insiste pour réaliser la chose lui-même. Ce sera Ondata di piacere (1975), thriller nihiliste où deux couples de classes sociales très différentes se livrent à des jeux pervers et mortels à bord d’un yacht. Pour les mêmes producteurs, Deodato embraye immédiatement sur ce qui sera l’un de ses meilleurs films, le furieux Uomini si nasce poliziotti simuore (1976)

    L’heure est alors au polar ultra violent, spéculant sur la délinquance incontrôlable qui sévit en Italie. Mais la différence est qu’ici, le tandem de flics est au moins aussi timbré que les voyous : les deux jeunes inspecteurs s’affranchissent de toutes les procédures, ailant jusqu’à buter des suspects désarmés. Et leur rage se transmet à la mise en scène, si l’on en juge par une poursuite motorisée dantesque, captée en plein trafic au mépris des plus élémentaires mesures de sécurité. Complètement irresponsable à la fois devant et derrière la caméra, le résultat n’en est pas moins un mets de choix, même s’il vaudra à son auteur ses premiers ennuis avec la censure.

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    LA FIN D’UN MONDE

    Au rayon des réussites, on ajoutera La Maison au fond du parc (La Casa sperduta nel partco, 1980), habile variation sur La Dernière maison sur la gauche de Wes Craven, dont on retrouve l’acteur principal, David Hess. Le ténébreux est ici l’une des deux petites frappes que de riches New-yorkais invitent à une soirée pour se payer leur tête, Évidemment, la sauterie vire à la prise d’otages puis, à force d’estafilades au rasoir et autres actes dérangeants, atteint le niveau d’une véritable danse macabre. Nous avouerons aussi un faible pour le croquignolet Les Prédateurs du futur/Atlantis Interceptors (aka Predatori di Atlantide aka Raiders of Atlantis, 1983), qui mêle gaillardement ambiance madmaxienne, réémergence d’un continent englouti et aventures à la Indiana Jones.

    Cependant, le cinéma populaire italien est alors en train de péricliter. Un sursis lui est accordé par les productions internationales de la Cannon, qui permettent à Deodato de réaliser Les Barbarians (1987), amusant film d’heroic fantasy qui a dû lui rappeler ses débuts dans le péplum. Dans la foulée, Golan et Globus envisagent même de lui confier un Spider-Man, mais la faillite retentissante de leur firme enterrera le projet.

    Bon an mal an, le cinéaste engrange néanmoins des péloches qui feront le bonheur des salles de quartier puis des vidéoclubs. Citons en vrac : SOS Concorde (Concorde Affaire “79, 1979), qui évite les poncifs du film catastrophe en optant pour le thriller d’espionnage industriel, Body Count (Camping del terrore, 1986), honnête imitation de slasher américain, Le Tueur de la pleine lune (Un delitto poco comune, 1988), qui mélange le giallo au mythe du Fantôme de l’Opéra, Angoisse sur la ligne (aka Minaccia d’amore aka Dial: Help, 1988), œuvrette fantastique où une jeune femme est poursuivie par une entité tapie dans le réseau téléphonique, pour un résultat un poil ringard mais qui préfigure bizarrement l’épouvante japonaise des années 2000, et enfin son dernier film conçu pour le cinéma, The Washing Machine (Vortice mortale, 1993), histoire post-Basic Instinct voyant un inspecteur enquêter sur une affaire de vrai-faux meurtre qui le met aux prises avec trois sœurs séductrices et cinglées.

    Mais à ce moment, notre auteur s’est déjà reconverti dans la télévision, qui va lui offrir d’importants succès dans le genre familial, comme la série générationnelle Ragazzi del muretto ou des véhicules pour la bonhomie de Bud Spencer. Un jour, nous nous pencherons peut-être sur tous les pans de sa carrière.

    Toutefois, ce qu’il faut sans doute retenir, c’est que la trajectoire de Ruggero Deodato a couvert l’intégralité de l’Histoire du cinéma populaire italien. Sa triste disparition signe donc la fin d’un monde, puisqu’un jour viendra où il ne restera plus aucun témoin direct de cette époque héroïque.

    – Par Gilles Esposito
    – Mad Movies* # 368

  • The last of us, le colosse

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    Ce personnage, c’est un infecté d’un nouveau genre, qu’on appelle un « colosse » (ou « bloater » dans la version originale). À la différence des traditionnels « claqueurs » qu’on voit depuis le début de la saison, celui-ci est nettement plus grand. Il est aussi nettement plus costaud. Les cordyceps, ces champignons qui ont transformé les humains en zombies, n’ont pas seulement envahi son crâne, ils ont recouvert tout son corps et son visage.

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    Dans la série, on le voit débarquer après qu’un affrontement entre les révolutionnaires et notre quatuor a réveillé les infectés, jusqu’alors enfermés dans un tunnel de Kansas City.

    Dans le costume de l’impressionnant colosse se cache, dans la série, un vrai acteur : le cascadeur Adam Basil. Son corps de zombie impressionnant a été conçu par Barrie Gower, un nom bien connu dans le milieu. Le concepteur de prothèses pour la télévision a notamment réalisé ceux du Roi de la nuit dans Game of Thrones et de Vecna dans Stranger Things.

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    « Nous avions une copie entière de son corps sur laquelle nous avons modelé les prothèses bouffantes en pâte à modeler, a-t-il expliqué au magazine Variety, vendredi 10 février. Nous avons ensuite coulé le costume à partir d’un caoutchouc et d’un latex en mousse, qui est très léger. » Il poursuit : « C’est presque comme une mousse de rembourrage, une sorte de matériau très spongieux. Tout a été moulé et coulé en morceaux séparés : moitié supérieure, tête, bras, jambes. »

    Pour assembler le tout : une fermeture éclair dans le dos et au niveau de la taille. « Les champignons cachaient les fermetures éclair et les boutons-pressions, indique le créateur, avant de préciser qu’un gel lubrifiant recouvrait le costume pour lui donner un aspect visqueux. À cela se sont ajoutés des poils hérissés et des petites épines pour former de fausses petites excroissances.

    Au bout du compte, le costume pesait près de 40 kg, et nécessitait le travail de 65 artistes spécialisés, résume Variety. Interviewé par le site britannique Express, le cascadeur Adam Basil a raconté qu’il lui fallait « près d’une heure » pour s’en équiper avant le tournage, et que le costume avait coûté selon lui près de 500 000 euros. Pour un résultat particulièrement réussi, et repoussant, comme on peut aussi le voir dans une photo de backstage postée par Adam Basil sur Instagram. (en dessus)

    Source: https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/the-last-of-us-episode-5-comment-a-ete-cree-le-colosse-ce-monstrueux-infecte-spoilers_214022.html

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    Quand on voit comment ils se sont empiffrés pendant le COVID.

    Et oui les gens se sont remis au boulot

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    Avec ses comparses Park Chan-wook et Bong Joon Ho, Kim Jee-woon fait partie des réalisateurs emblématiques de la nouvelle vague (tsunami même) coréenne. De cette trinité, c’est pourtant le plus méconnu. Que l’on ne s’y trompe pas pourtant: ses films ( Deux sœurs, A Bittersweet life ou J’ai rencontré le diable) ont la particularité d’explorer chacune un nouveau genre, jusqu’à marquer au fer-blanc par leurs approches frontales, voire jusqu’au-boutiste.

    Devant un public aussi impatient que fatigué et accompagné par le journaliste Yves Montmayeur, le réalisateur coréen Kim Jee-woon nous a confié le temps d’une masterclass sa vision créative, dispensant quelques anecdotes savoureuses. On y a appris qu’il n’a pas tout de suite été réalisateur et c’est avec humilité qu’il avoue avoir été sans emploi pendant 10 ans. Une longue période durant laquelle, paradoxalement, il n’a pas chômé, ingurgitant une pléthore de films (et nous rassurant tous au passage sur la notion d’attente, d’espoirs déçus et d’échecs).

    Sa première rencontre avec le cinéma démarre avec les films que lui montrait son père et notamment la découverte des grands acteurs français (Jean Gabin, Alain Delon, etc). Cette période riche en découvertes a été complétée bien plus tard au gré des circonstances politiques et sociales. La sortie du pays de la dictature en 1980 a favorisé, d’une part, les ciné-clubs universitaires où étaient programmés les films de la Nouvelle Vague; de l’autre, l’arrivée des copies illégales qui a fait apparaître un nouveau marché: les midnight-movies et autres péloches d’exploitation où se côtoyaient tour à tour le bon gros bis italien (Caligula) et l’érotique soft des années 70 (Emmanuelle).

    Pour comprendre le médium cinéma, la première approche du cinéaste a été d’apprendre du côté des acteurs. Donc de faire des études théâtrales pour intégrer la nature du jeu et toutes les facettes insoupçonnées de l’expression. un travail qui est passé notamment par la respiration, véhicule nécessaire pour débloquer les émotions, mais aussi l’improvisation comme autant de pettes étincelles à s’approprier. Pour notre grand plaisir d’ailleurs, le réalisateur a opposé les jeux de deux grands comédiens. D’un côté, Choi Min-sik (Old Boy, J’ai rencontré le diable), dont le jeu est décrit comme classique, brûlant et paramétré selon les codes de l’actor’s studio, de l’autre Song Kang-ho (Parasite, The Host), plus moderne, doué d’une approche unique et cependant clinique — saviez-vous d’ailleurs que ce dernier n’était pas très doué pour les lectures à l’italienne?

    Cette compréhension a été pour lui décisive, s’intégrant dans une lame de fond aussi créative qu’inattendue. A la fin des années 90, le renouveau du cinéma coréen a explosé (dans le top 10 du pays en 1998, se trouve six premiers films…). Pourquoi cela a-t-il explosé ainsi. Avec l’arrivée de la démocratie, nous explique-t-il, la production coréenne est devenue plus organisée, la population, impatiente et comme le territoire est un petit pays entouré de grandes puissances, il fallait rapidement atteindre un certain niveau culturel. En gros, pour rester dans le game, comme on dit, il faut vite s’imposer.

    Lorsqu’il est interrogé sur la nouvelle génération de cinéastes dont il fait parte, il cite Jan Kounen (car pourquoi pas?), un cinéaste typique selon lui, pour expliquer comment le processus de réalisation passe désormais par l’intégration et l’appropriation d’oeuvres très différentes (l’approche dite post-moderne) pour mieux mixer les genres, bousculer les codes et permettre ainsi de nouvelles approches.

    Quand on lui demande son avis sur son côté touche-à-tout (le bonhomme a côtoyé l’horreur, le drame jusqu’au western), Kim Jee-woon réplique qu’il s’est essayé à plein d’univers pour se mesurer aux grands réalisateurs. Et il ne s’agit pas de copier, mais bien, pour lui, de leur rendre hommage et transmettre la beauté qu’il a ressenti enfant lors de ses premiers visionnages.

    Un fil rouge dans la filmographie du cinéaste sud-coréen est celui de personnages déconnectés de la réalité, cherchant leurs repères et nous perdant avec eux. Mais selon KJW, une thématique récurrente à ses yeux reste la peur. De certaines peurs qui peuvent paraître insignifiantes pour autrui, mais prendre d’énormes proportions pour d’autres. Il cite en exemple l’heure de minuit, anodine pour une personne lambda et pourtant terrifiante pour le condamné à un mort attendant l’échafaud. Le cinéma de genre ne fait pas exception et, selon des rouages communs, fonctionne sur ce principe (ce qui définit le drame ou l’horreur, c’est la frayeur même, la S-F: la peur du futur, l’espionnage: la peur de l’identité révélée, etc).

    Kim Jee-woon expérimentera à son tour la (vraie) peur, une forme d’adrénaline en tout cas, lors de son expérience hollywoodienne. Pour réaliser son film américain, Le Dernier rempart, le réalisateur désirait au départ Liam Neeson, mais ce dernier était indisponible, s’octroyant tout juste une année sabbatique… C’est alors que l’acteur Choi Min-sik a passé au réalisateur le scénario de J’ai rencontré le diable (2010). Et le scénario était si cruel que KJW, de son propre aveu, a dû le modifier. Pour autant, l’expérience a été très éprouvante: après plusieurs mois de travail autour de ce film surpuissant, marqué par son extrême noirceur, le cinéaste tombera en dépression.

    Un désir de changer d’air se fera sentir. Il retourne alors aux États-Unis et, influencé puis épaulé par l’acteur Arnold Schwarzenegger, tournera enfin Le Dernier Rempart (2013), production au demeurant plus légère. Lorsqu’il le regarde depuis, le cinéaste a l’impression que quelqu’un d’autre l’a réalisé, fait il remarquer. Si Kim Jee-woon a subi nettement moins de pression que certains de ses collègues également exportés durant cette période, il n’en reste pas moins marqué par la verticalité directive des studios américains.

    Après cette expérience formatrice, KJW est retourné en Corée pour réaliser coup sur coup deux films aux contenus disons plus politiques: The Age of Shadows (2016) et Illang: la Brigade des loups (2018), adapté du manga de Mamoru Oshii. Le premier a récolté beaucoup de succès quant à l’autre… beaucoup moins. Une baisse qui s’explique par le manque d’intérêt du public, notamment les jeunes, déconnectés de certains sujets, comme ici la réunification coréenne. Lorsqu’on lui demande enfin l’œuvre dont il est le plus fier dans sa filmographie, Kim Jee-woon répond qu’il n’y en a aucune assez digne de le représenter. Et, conclut-il en riant, c’est bien pour cette raison qu’il parait encore aussi jeune…

    – Source

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    @Nick2

    Ce film culte que j’ai maté la première fois gamin sur la 5 de Berlusconi

    Sinon est ce qu’Usual Suspects et Reservoir Dogs est à mettre dans cette catégorie ?

  • Votre Top/Flop de l'année 2022

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    Voici mon Top 10 2022 (enfin potable 2022 pour ma part si je comparai aux films des années fin 70/ début 80/90, là saurait été plus chaud de nommer un top 10 lol)

    TOP The Batman Glass Onion Dahmer Bullet Train Everything Everywhere All at Once Avatar 2 : La voie de l’eau Top gun : Maverick The Gray Man Black Phone Treize Vies

    Pour le flop, ça va être plus facile tellement y’en a :

    FLOP Jurassic World : Le Monde d’après Thor: Love and Thunder Doctor Strange in the Multiverse of Madness (je me suis emmerdé comme un rat mort devant ce film) Prey Massacre à la Tronçonneuse 2022 Mort sur le Nil Menteur (film maté au hasard qui pue la merde pour ma part… d’habitude je dis pas ça mais bon qu’ils arrêtent une fois pour toute avec ces comédies françaises à la con) Black Adam Me Time : Enfin Seul Scream 5

    …Et bien d’autres

  • Avatar 3 et suivants

    5
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    – Rectification :

    L’épisode 3 devrait mettre en scène un clan na’vi belliqueux, le peuple des cendres, face à des humains moins manichéens que prévu.

    Les acteurs auront ainsi été mis dans la confidence vis-à-vis des épisodes 4 (qui devrait se dérouler en partie dans l’espace) et 5 (qui posera ses caméras sur Terre).

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    Tiens je rajouterais le génialissime The Witch de Eggers qui a rapporté la modique somme de 40 Millions de dollars pour un investissement de 3.5 millions 😉

    Super Size Me (2004) : 65 000 dollars - 28.5 millions Rocky: tourné en 28 jours, moins d’un million de dollars - 225 millions de dollars Halloween (1978) : 325 000 dollars), 70 millions de dollars Clerks (1994) : 27 000 dollars - 3.9 millions
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    @Violence a dit dans [Dossier] Starship Troopers : 25 ans de subversion. Voulez-vous en savoir plus ? :

    Le roman Starship Troopers (Étoiles, garde-à-vous ! en France pour sa première édition) paraît chez G. P. Putnam’s Sons en 1959. Son auteur, l’ancien officier de la Navy Robert A. Heinlein, ne cache pas sa volonté d’exposer des idées politiques radicales en réaction à des campagnes d’opinion contre le développement de l’armement nucléaire américain. « Le livre est une merde fasciste » nous glisse dans l’oreille Paul Verhoeven, un sourire narquois au coin des lèvres

    Pour mémoire, Heinlein n’est (heureusement ) pas que l’auteur de ce truc faschoïde …Il a surtout écrit en 1961 " Stranger in a Strange Land" (En Terre Etrangère), un magnifique livre - et sans aucun doute un grand classique de la SF des années 60 - prônant l’amour comme valeur universelle, la liberté sexuelle et le refus de la violence, à tel point que ce livre était devenu, dès sa sortie, l’un des bouquins préférés de la contre culture américaine …Comme quoi …

    Stranger in Strange Land était et reste un de mes livres préférés. A son propos, Jacques Sadoul déclarait d’ailleurs : “*Ainsi, le chef de file de l’école ultraclassique et ultraconservatrice de la S-F avait pris la tête de sa génération dans l’underground américain : En terre étrangère fut pendant deux ans ou trois la Bible de presque toutes les communautés hippies des États-Unis” (Merci Wikipedia :ahah: )

  • THE X-FILES: ALBUQUERQUE

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    @duBoudin a dit dans THE X-FILES: ALBUQUERQUE :

    @chazarius Peut-être google 🙂

    bha j’ai cherché mais rien trouvé de neuf

  • The Mandalorian Saison 3 (et 4)

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    @LeTidav J’évite tout spoiler, je n’aime pas non plus qu’on me raconte le film 🙂 Déjà, la plupart des bandes-annonce sont à éviter.

    La source de mon article raconte toute la saison 3 pour ceux qui n’ont pas peur de tout savoir avant d’avoir commencé. 🙂

  • site avec forum spécialisé cinéma

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    @Héliogabale a dit dans site avec forum spécialisé cinéma :

    FilmDeCulte, site et forum plutôt actifs, animés par de nombreuses plumes de la presse française.

    Merci beaucoup, il est super ce forum ciné. il y a plus de 10000 membres

  • [Critique] The Sadness

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    @duJambon a dit dans [Critique] The Sadness :

    Je préfère le genre SAW.

    Ha le genre torture porn donc. Étonnant 😁

    Pourquoi pas. J’ai adoré le premier, le 2 ou 3 why not et ensuite j’ai arrêté. Mais le 1 est excellent, il l’avais agréablement surpris a sa sortie

  • [Dossier] Gore save the screen

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    @Ashura a dit dans [Dossier] Gore save the screen :

    ’en regarde depuis que je suis petit des films d’horreur,

    Moi aussi j’ai toujours aimé ça et encore aujourd’hui et je pense que ça restera toute ma vie.

    Les films de genre de manière générale et les films asiatiques sont ce que je regarde le plus.

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    Film à deux visages, gore et mièvrerie composent un ensemble plutôt bizarre et mal équilibré.

    On aurait pu faire un film dans chaque genre avec le script et le résultat aurait sans doute été bien supérieur.

    Mais j’ai quand même eu quelques rires francs, le premier dans la scène pipicaca pour ado au début du film quand le père Noël se tire, surtout à cause de l’iconoclastie de la chose.

    Edit: Kriss de Noël et calice de je ne sais plus quoi, sans l’accent Québécois, ça fait bizarre.
    Quelques violences verbales superflues et mal à propos aussi.

    Ce film va avoir de la peine à trouver son public.

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    Changement de nom pour le très attendu Disappointment Blvd

    https://planete-warez.net/post/29857

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    encore un truc à mettre dans la watchlist 😉