Théorie du complot ? Hum... Des “kill switches” secrets dans des panneaux solaires
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Des milliers de panneaux solaires s’arrêtent soudainement — non pas à cause d’une panne, mais en réponse à un signal caché émis à des milliers de kilomètres de là. Un scénario de science-fiction? Pas forcément. Aux États-Unis, de minuscules dispositifs de communication secrets ont été découverts dans des onduleurs chinois qui équipaient des panneaux solaires. De véritables interrupteurs, contrôlés à distance, qui permettraient de saboter tout un réseau électrique. En Europe aussi, grandit la crainte que notre dépendance à la technologie chinoise nous rende vulnérables — précisément au moment où la transition vers l’énergie verte s’accélère.
Selon Reuters, des experts américains ont identifié des composants non autorisés dans des onduleurs et des batteries fabriqués en Chine. Ces appareils, censés transférer l’énergie solaire et éolienne sur le réseau électrique, contiendraient parfois des éléments secrets non répertoriés dans la documentation officielle. Et ceux-ci pourraient servir à contourner les pare-feux, voire à désactiver ou manipuler les panneaux solaires à distance.
Les onduleurs, entre courant continu et alternatif
Les onduleurs intelligents sont le cœur d’une installation solaire. Ils dirigent l’électricité produite par les panneaux et déterminent si elle peut être injectée dans le réseau. L’onduleur transforme le courant continu généré par les panneaux en courant alternatif, utilisable par les appareils domestiques, et compatible avec le réseau. De plus, il peut interrompre l’alimentation électrique si nécessaire. Cette capacité de régulation active fait de l’onduleur un élément crucial du système.
La menace du black-out
Selon une source anonyme, une manipulation ciblée de ces appareils pourrait permettre à Pékin de provoquer des pannes de courant à grande échelle.
Le nombre exact d’appareils contenant ces “interrupteurs fantômes” reste inconnu, et l’enquête sur ce problème d’enjeu national reste confidentielle, aux États-Unis. Le gouvernement américain n’a encore rien reconnu publiquement, mais confirme que le ministère de l’Énergie évalue activement les risques et œuvre à une meilleure transparence, notamment via des inventaires logiciels et des conditions contractuelles renforcées.
La Chine, leader sur le marché
La Chine occupe la première place mondiale dans les domaines des onduleurs, des batteries et des panneaux solaires. Selon le cabinet d’analyse Wood Mackenzie, les entreprises chinoises ont fourni en 2023 la moitié de tous les onduleurs vendus dans le monde. Huawei et Sungrow représentaient ensemble plus de 50 % de part de marché.
“Il y a dix ans, la désactivation des onduleurs chinois aurait eu peu d’impact sur les réseaux européens”, estime Philipp Schroeder, directeur de l’énergéticien allemand 1Komma5, auprès de Reuters. “Mais aujourd’hui, la masse critique est bien plus importante.”
Le fabricant israélien d’onduleurs SolarEdge alerte lui aussi sur ce risque: “Si vous manipulez des milliers d’onduleurs domestiques en même temps, vous pouvez sérieusement perturber un réseau électrique”, avertit Uri Sadot, chargé de la cybersécurité pour l’entreprise.
Déjà des incidents étranges
En novembre 2024, des onduleurs ont déjà été désactivés à distance aux États-Unis, déclenchant un conflit entre une entreprise texane et son fournisseur chinois, Deye. On ne sait pas si cet incident est lié à la découverte de composants cachés, mais il souligne la vulnérabilité d’un système dépendant d’une technologie étrangère.
Le gouvernement chinois balaie ces accusations, évoquant une campagne de diffamation. Pourtant, l’inquiétude gagne aussi d’autres pays. L’OTAN a récemment alarmé que la Chine tente activement de prendre le contrôle d’infrastructures critiques en Occident, y compris dans le secteur énergétique.
Des pays comme la Lituanie et l’Estonie ont déjà adopté des lois restreignant l’usage de composants chinois dans les projets énergétiques. Au Royaume-Uni, une enquête est en cours sur l’importance prise par les technologies chinoises dans l’infrastructure énergétique.
Réduire les dépendances
La question s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large de tensions croissantes entre la Chine et l’Occident. À Washington également, les appels à réduire les dépendances stratégiques se multiplient. “La menace du Parti communiste chinois est réelle et elle s’intensifie”, affirme le député républicain August Pfluger. “Qu’il s’agisse des télécoms ou de l’énergie, la Chine n’hésite pas à manipuler nos infrastructures vitales.”
Un projet de loi américain vise à interdire, à partir de 2027, l’achat de batteries chinoises par le ministère de la Sécurité intérieure. La liste noire inclurait des géants du secteur, comme CATL et BYD. Les marques chinoises d’onduleurs pourraient bientôt subir le même sort. Certaines entreprises de services publics, comme Florida Power & Light, tentent déjà de s’affranchir de la technologie chinoise et cherchent des alternatives.
En Europe, on estime que plus de 200 gigawatts de capacité solaire — l’équivalent de 200 centrales nucléaires — dépendent d’onduleurs chinois. Même une désactivation partielle pourrait avoir des conséquences considérables.
“L’Europe a en quelque sorte confié la télécommande d’une grande partie de son infrastructure électrique”, alerte Christoph Podewils, secrétaire général du Conseil européen pour l’infrastructure solaire (ESMC).
D’après les experts, une coupure intentionnelle de seulement 3 à 4 gigawatts pourrait déjà suffire à provoquer le chaos. Les récentes pannes en Espagne et au Portugal ont commencé avec la perte de 2 GW seulement.
La transition énergétique est en pleine accélération, mais à quel prix? Les appels à réduire la dépendance envers des fournisseurs peu fiables se font de plus en plus pressants — avant que nous nous retrouvions dans le noir.
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C’est stratégique que de dépendre des autres pour tout ce qui est important…
Comme ça si ces autres sont fâchés avec nous, on a plus ce qui est important.
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Doit on rappeler que faire du materiel connecté aux USA leur a joué un mauvais tour. des clims qui refusent de demarrer avec un avertissement “urgence climatique”, c’est justement l’ingérence absolue.
Ce qui aussi n’est pas un fake ni du complotisme, c’est la fonction peu documentée de délestage du Linky, qui contrairement a un compteur classique noir, bleu ou blanc, possede un disjonteur interne “officiellement” destiné a couper l’alimentation électrique en cas de depassement du calibre de puissance de l’abonnement, mais utilisable aussi pour ce qu’on appelle du delestage selectif. Il est devenu tres simple rapide avec le Linky de couper toute ou partie de l’alimentation d’une ville, d’un quartier ou d’une rue en selectionnant un PDL, un groupe de PDL et de les couper en une seule action. Dernierement trois rues de mon village alilmentées par un seul et unique cable principal se sont retrouvées sans electricité, a part trois commerces qui comme des iles isolées, ont pu continuer a fonctionner parfaitement. La raison “officielle” un boitier de raccordement defectueux…Autre probleme, les kits de panneaux PV reliés a des micro onduleurs qui ne fournissent de l’electricité que si l’onduleur detecte qu’il est relié sur le reseau et s’y connecte de maniere synchrone. Donc quid de l’autonomie… a part d’installer un micro generateur de 50Hz sinus pour faire croire a cet onduleur qu’il est bien sur le reseau, et ni vu ni connu je t’embrouille o,n peut recupeerer la fonction “off-grid” de ces onduleurs… une alim 12V, une paire de mosfet, un transfo 10VA 12V-230V un generateur de signal PWM pour recreer un signal sinus en 50Hz et une batterie pour alimenter le bazar, simple precis et efficace, ca evite d’acheter un onduleur classique.
Je commence a comprendre ceux qui veulent de l’autonomie malgré des fois des choix alambiqués… Et souvent l’autonomie meme pour des puissances faibles, un simple frigo qu_i consomme moyenné a l’heure 50W necessite des batteries LiFe de 2.5KW et entre 400 et 800Wh de puissance de panneaux pour pouvoir eviter un blackout en cas de mauvais ensoleillement. etre autonome, ca a des contingences, et un prix.
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@Le-Bastion a dit dans Théorie du complot ? Hum... Des “kill switches” secrets dans des panneaux solaires :
Doit on rappeler que faire du materiel connecté aux USA leur a joué un mauvais tour. des clims qui refusent de demarrer avec un avertissement “urgence climatique”, c’est justement l’ingérence absolue.
Contexte important : Cela s’est fait avec consentement préalable. Les gens avaient adhéré à un programme de “demande-réponse”
Donc pas une ingérence généralisée, mais une gestion de réseau avec l’accord de certains usagers.
@Le-Bastion a dit dans Théorie du complot ? Hum... Des “kill switches” secrets dans des panneaux solaires :
Ce qui aussi n’est pas un fake ni du complotisme, c’est la fonction peu documentée de délestage du Linky, qui contrairement a un compteur classique noir, bleu ou blanc, possede un disjonteur interne “officiellement” destiné a couper l’alimentation électrique en cas de depassement du calibre de puissance de l’abonnement, mais utilisable aussi pour ce qu’on appelle du delestage selectif. Il est devenu tres simple rapide avec le Linky de couper toute ou partie de l’alimentation d’une ville, d’un quartier ou d’une rue en selectionnant un PDL, un groupe de PDL et de les couper en une seule action. Dernierement trois rues de mon village alilmentées par un seul et unique cable principal se sont retrouvées sans electricité, a part trois commerces qui comme des iles isolées, ont pu continuer a fonctionner parfaitement. La raison “officielle” un boitier de raccordement defectueux…
En effet, Linky a un disjoncteur interne pilotable à distance. Officiellement, c’est pour couper en cas de dépassement de puissance, mais ça permet aussi à Enedis de faire du délestage ciblé (quartier, rue, client). Rien de nouveau cela dit, c’est un principe qui existait déjà avec les délesteurs industriels ou via les disjoncteurs différés, mais avec le Linky, c’est plus rapide et centralisé. D’où les inquiétudes sur un possible usage abusif.
Concernant les soupçons des info données par Enedis, c’est tout à fait possible mais sans données techniques (plans réseau, rapport d’intervention), impossible de trancher entre coïncidence, délestage volontaire ou défaillance technique.
Ce type de soupçon est fréquent, mais nécessite prudence dans l’interprétation.
@Le-Bastion a dit dans Théorie du complot ? Hum... Des “kill switches” secrets dans des panneaux solaires :
Autre probleme, les kits de panneaux PV reliés a des micro onduleurs qui ne fournissent de l’electricité que si l’onduleur detecte qu’il est relié sur le reseau et s’y connecte de maniere synchrone. Donc quid de l’autonomie… a part d’installer un micro generateur de 50Hz sinus pour faire croire a cet onduleur qu’il est bien sur le reseau, et ni vu ni connu je t’embrouille o,n peut recupeerer la fonction “off-grid” de ces onduleurs… une alim 12V, une paire de mosfet, un transfo 10VA 12V-230V un generateur de signal PWM pour recreer un signal sinus en 50Hz et une batterie pour alimenter le bazar, simple precis et efficace, ca evite d’acheter un onduleur classique.
Je commence a comprendre ceux qui veulent de l’autonomie malgré des fois des choix alambiqués… Et souvent l’autonomie meme pour des puissances faibles, un simple frigo qu_i consomme moyenné a l’heure 50W necessite des batteries LiFe de 2.5KW et entre 400 et 800Wh de puissance de panneaux pour pouvoir eviter un blackout en cas de mauvais ensoleillement. etre autonome, ca a des contingences, et un prix.
Exact. Les micro-onduleurs standards (comme Enphase, APS, etc.) sont grid-tied : ils ne produisent rien s’ils ne détectent pas le réseau (par sécurité, pour éviter l’« îlotage »).
Pourquoi ? Pour éviter d’injecter du courant dans un réseau supposé hors tension car danger pour les techniciens.
Une solution serait d’utiliser des onduleurs hybrides (capables de fonctionner en “off-grid”) ou ajouter des équipements spécifiques. Le bidouillage mentionné (simulateur de réseau avec générateur 50 Hz) est techniquement faisable, mais :
- Il sort du cadre réglementaire.
- Peut poser des risques (électriques, normatifs).
- Demande de bonnes compétences en électronique.
Concernant l’autonomie, elle n’est ni simple ni bon marché, surtout en hiver.
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oh putain on est tombé sur un bon là !!!
fait toi violence Violence lol