Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure
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Le vinyle connaît une deuxième vie. Entre son unique et plaisir du rituel, les amateurs redécouvrent cet objet culte. Témoignages et analyse d’un disquaire indépendant sur ce phénomène qui ne faiblit pas.
Longtemps éclipsé par les cassettes, puis les CD et enfin le streaming, le vinyle connaît un retour spectaculaire depuis quelques années déjà. De plus en plus d’auditeurs redécouvrent le plaisir du son analogique et du rituel unique qu’offre l’écoute d’un disque. Témoignages de passionnés et éclairage d’un disquaire indépendant sur ce phénomène qui dure depuis plus de dix ans.
Un son authentique et un objet culte
Romain de châlons-en-Champagne, 51 ans, nous a appelé pour témoigner. Il a grandi avec les vinyles avant de les délaisser au profit des nouveaux formats. Mais il y a une quinzaine d’années, il s’y est remis, constatant leur retour dans les magasins.
Le vinyle, ce n’est pas juste du son, c’est une expérience. Les basses, l’amplitude, tout est plus riche que sur un fichier compressé en MP3.
Il souligne aussi l’importance de l’objet :
Les pochettes, c’était une part de l’œuvre, comme l’iconique banane du Velvet Underground dessinée par Andy Warhol.
Pour certains, le vinyle est aussi un moyen de redonner du sens à l’écoute. Un couple rencontré en reportage a récemment acheté une platine pour apprendre à leur fille à écouter un album en entier.
On ne voulait pas qu’elle zappe de chanson en chanson, il faut qu’elle apprenne la patience musicale.
Un marché en pleine croissance
Le vinyle représente désormais environ 10% du marché musical physique en valeur en France. Yann, disquaire indépendant au SHED à Reims, analyse cette tendance :
Après des années où tout semblait immatériel, les gens ont voulu retrouver un lien physique avec la musique.
Il souligne aussi l’impact du hip-hop et de l’électro, qui ont maintenu la production de vinyles dans les années 90 et 2000.
Mais le vrai tournant pour le grand public, c’est 2014. À partir de là, les disquaires indépendants ont refait surface et les grandes enseignes ont commencé à réintégrer des bacs à vinyles.
Si les grandes enseignes vendent du neuf, Yann mise surtout sur l’occasion :
Je propose des classiques comme du Supertramp ou Pink Floyd, mais aussi des raretés. L’achat chez un disquaire, c’est une autre expérience, il y a l’échange, la discussion.
Souvenirs de vinyles et nostalgie musicale
Chacun se souvient de son premier disque. Pour Romain, ce sont les trompettes de Maurice André, écoutées de force par son père le dimanche matin. Yann, lui, se remémore avec amusement son tout premier album, un disque de Mylène Farmer offert quand il était enfant.
Si certains voient dans le vinyle une mode passagère, d’autres y croient dur comme fer.
C’est un retour aux racines. J’espère que ça ne disparaîtra pas, ce serait dommage
, confie un passionné.
Et vous, quel est votre premier souvenir de vinyle ?
– Source :
–> Étant un grand fan de vinyles depuis ma douce enfance et pratiquant le turntablism et le mix, je n’ai jamais arrêté d’acheter des disques. Mon premier souvenir d’écoute qui me reviens étant le vinyle de ma mère : la BO de Midnight Express de Giorgio Moroder. Ce fut ma première découverte du vinyle et de la musique électro.
J’ai même récouté une cassette (neuve) il y a peu chez un pote, et l’expérience a été super cool
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Seulement 2 canaux (mp3 et disques), une bande passante de pauvre (mp3 et disques), de la place pour stocker les disques, bouger pour changer les pistes ou les disques, faut aimer
Mais bon, heureusement, on n’est pas encore tous pareils
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@duJambon a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
de la place pour stocker les disques, bouger pour changer les pistes ou les disques, faut aimer
Perso c’est ça que j’adore, le disque, la pochette bien sur qui fait partie de l’œuvre, un petit scratch pour lancé la piste…etc…
Ce rituel est quelques chose qui me manquera tout le temps si je ne devais plus le faire ^^Et ce son mon dieu, quelle merveille !
Il peut m’arriver de temps à autre à mettre un son via l’ordi (Flac) sur le même setup = rien à voir.
La piste phono est pour moi bien plus audible, plus chaleureuse et plus qualitative pour mes oreilles mais ce n’est que mon avis. Et bien sur avec un ampli/préampli musical, pas ses amplis Home cinema.Je trouve tout cela plus sympa que de lancer un son avec un clic sur l’ordi avec une pochette dans un JPG que tu ne regardes jamais, etc… C’est une façon de consommer la musique que j’aime beaucoup moins.
Le streaming est aussi pour moi un gros problème qui ne respecte pas les artistes à leur juste valeur, ils se font enflés.
En tout cas, j’enseigne cela à mes enfants, ils n’ont jamais connu autre chose (pour l’instant), en tout cas mon fils kiffe mettre les vinyles en route et il est d’accord pour avoir son setup dans sa chambre quand ils sera plus grand. Il a déjà les enceintes et la platine. Il me reste à lui trouver un petit ampli intégré à l’ancienne, genre un petit Rotel
Pour moi la prochaine étape sera un préampli + un ampli de puissance à vu mètre
J’en rêve !
Bon là il n’y a pas tout, mais c’est déjà pas mal
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@Violence a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
Giorgio Moroder
Les BO de Midnight Express, Scarface, Top Gun etc
️
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Le son d’un vinyl c’est indescriptible que tu ne peut avoir qu’avec une platine.
J’ai baigné gamin (même si né en 80) avec les disques vinyl (les cassettes audio n’en parlons pas ^^).
Sans compter que le frère de mon meilleur pote faisait des concours de scratching (je te dis pas le boucan quand il s’entraînait chaque fois que je passai chez eux ^^…il en profitait pour faire des mixtapes qu’il vendait à droite et à gauche). -
Tu devrais rempoter @Violence pour qu’elle respire mieux dans plus d’espace
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@duJambon
Bande passante de pauvre ? Pas en vinyle, enfin sauf peut être des trucs récents pour les nouveaux déficients auditifs.
Dis moi, c’est quoi la bande passante de tes oreilles ? -
@El-Bbz Vieux débat d’audiophile et de technicien, les fréquences que l’on n’entend pas participent quand même à l’enveloppe du signal.
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@Pluton9 a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
Tu devrais rempoter @Violence pour qu’elle respire mieux dans plus d’espace
Je n’ai absolument rien compris
EDIT : Ha si j’ai capté MDR… Pour la plante oui, c’est prévu
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Violence CosmoSeeders # Dev I.T Guy PW Addicta répondu à Psyckofox le dernière édition par Violence
@Psyckofox a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
Sans compter que le frère de mon meilleur pote faisait des concours de scratching (je te dis pas le boucan quand il s’entraînait chaque fois que je passai chez eux ^^…il en profitait pour faire des mixtapes qu’il vendait à droite et à gauche).
Ça me rappelle ma coloc… On scratchaient avec mon potos comme des bourrins toute la nuit, on mixaient de la tek, de la drum and bass, du hip hop toute la journée avec les retours de sono (2 enceintes Piwee de 500w chacune) on avaient 1Kw dans l’appart à fond en tisant et en fumant comme des oufs. Je m’endormais déchiré au son du crossfafer qui claquait lol.
Je me réveillait, un spliff, un café et c’était reparti, les platines tournaient tout le temps, le son toute la journée toute la nuit. Je plains les voisins lol mais on à jamais eu les keufs…
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Si en théorie effectivement les harmoniques sont supérieures il faut avoir ce genre de matériel pour s’en rendre compte vraiment :
Donc on ne vas même pas parler du budget.
D’autre part même avec les meilleures platine et tout le soin que l’on peut prendre pour entretenir les vinyles
les craquements ne manqueront pas de se faire entendre rapidement et là franchement,
pour moi en tout cas, ce n’est plus possible.
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Je vais pas y revenir, mais je comprends l’engouement pour ce support et pour la gestuelle et la poésie qui va avec.
Le vinyle ça s’écoute pas, ça se vit!
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Pleurage, scintillement, jitter, souffle, dégradation, disque rayé, j’ai biberonné tout ça trop longtemps, j’ai jeté mon phonographe à manivelle et pavillon
, vive la (belle) musique, non compressée et dynamique !
Pour les nostalgiques:
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Je pense que chaque support s’inscrit dans son époque et de ses caractéristiques, mais aussi celles des appareils de toute la chaine de productions, en découle la façon dont sont mixés et masterisés les titres. Un live d’Iggy Pop sonnera bien mieux en vinyl qu’un live de Björk par exemple. Quant à Björk que je n’ai jamais écouté sur vinyl je ne pense pas qu’il ait les caractéristiques suffisantes en bande passante et en dynamique pour retranscrire toute l’énergie de sa musique.
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Faut arrêter avec les craquements.
C’est sur qu’avec un phonographeSi tu prends soin de tes disques et que tu sais régler correctement ton bras de lecture et ta cellule, tu en a très peu voir inexistants.
J’ai des disques de plus d’une dizaine d’années qui n’ ont aucun craquement et pourtant je les ai poncés en lecture, même pire : scratchés comme un porc !!!
Je ne pourrais pas en dire autant de mes CD’s… J’en ai acheter l’année dernière, au bout de 3 mois de lecture intensive, il sautait déjà et est inutilisable sur plusieurs pistes.
Alors oui, tu peux en avoir de temps à autre mais rien qui dérange l’écoute.
Concernant l’équipement, pas besoin d’un McIntosh pour en profiter. Surtout que c’est assez surfait les McIntosh.
Perso mon setup m’a couté 2070 boules environ et j’ai un milieu de gamme musical (je précise ,c’est important) plus que suffisant pour apprécier correctement. J’ai acheté les colonnes et l’ampli d’occasion.
- 2 colonnes Focal Chorus 726 (400e)
- Préampli/ampli NAD3155 (400e)
- Caisson de basse SVS-1000 (500e)
- Pioneer PLX-1000 (700e)
- Cellule Ortofon OM Q.BERT (70e)
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@Raccoon a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
Quant à Björk que je n’ai jamais écouté sur vinyl je ne pense pas qu’il ait les caractéristiques suffisantes en bande passante et en dynamique pour retranscrire toute l’énergie de sa musique.
Tu devrais écouter
Il y a beaucoup d’electro chez Björk et l’electro sur vinyle ça envoi sec. Idem pour l’opéra, symphonique donc ça le fait grave… Un “Army of me” ça envoi dur ^^Concernant le mastering, tu as bien raison. Il faut un bon master. D’ailleurs, les masters sont spécifiques à la presse des vinyles et ne sont pas du tout les mêmes que pour Spotify
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@Violence La qualité des platines, du support vinyle et du pressage a bien augmenté aussi, et au vu de ce que tu écoutes, je ne doute pas une seconde que ça chatouille agréablement tes oreilles, mais essaye un 33 tours de musique classique (genre nocturne au piano) et tu entendras le désastre
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@duJambon a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
mais essaye un 33 tours de musique classique (genre nocturne au piano) et tu entendras le désastre
Ba j’ai encore de vieux 33 tours qui datent de la jeunesse de ma daronne qui ont une quarantaine d’années qui s’écoute très bien… Essentiellement du jazz
Pour les platines, il n’ y a je crois, que 1 usine qui les fabriquent. Donc toutes les pièces sont identiques peu importe la marque à quelques détails près.
Vestax étant mort
, il n’y a plus que Technics qui ont leur propre usine mais c’est devenu hors de prix. Quand ils ont vu que leurs modèles se vendaient à prix d’or sur le marché de l’occasion, ils ont recommencés à produire mais à des prix de dingues.
Des platines à 1500 Euros et plus sérieux… Rien que les 700 de ma Pioneer, j’ai eu mal au cul. Quand tu est DJ il t’en faut deux, + la table de mixage, le casque, 2 phase, 2 bonnes cellules + diamants, etc… C’est devenu dingue…
Il y a un 15-20 ans, pour 1200 euros, tu avais 2 Technics MKII et une bonne table de mixage (Ecler, Pionneer…)…
Mixer ou scratcher est devenu un luxe pur beaucoup de gens, ce qui est bien dommage…
Ce qui est sur est que je garde ma Vestax bien au chaud
Je ne parles même pas des appareils grand luxe pour bourgeois/pigeons
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+1 @Violence
Barthe + Grado F1 ou F2+, gravure sheffield ou ecm.
Ellipson ou jean marie reynaud sur fabrication maison à tubes puis Nad.
Et voilà ! -
@El-Bbz a dit dans Le disque vinyle : un phénomène musical qui dure :
sur fabrication maison à tubes
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Précisément push pull de EL84 alimenté 20% au dessus des recommandations et sortie sur transfo blindé Millerioux