L'ouverture des JO va être une catastrophe
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@Popaul ce n’était pas le but je te rassure …
c’est juste que c’est à Paris et que très peu de Français peuvent se l’offrir.
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@Mister158
T’en fais pas qu’au final, les Gaulois vont pouvoir en profiter via d’autres moyens ^^
par ex : refourguer des merguez dans les coins ou les gens se rassemblent pour zieuter sur grand ecran les qualifs du 100M ^^ -
sans parler des air b&b qui vont s’en foutre plein les poches, les hotels qui ont doublés voir triplés leurs tarifs, le métro à 4€ etc …
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En faites, comme l’a si bien dit Teddy Riner, la France n’est pas un pays de sport.
Le gouvernement ne donne pas les moyens aux sportifs.
Quand tu vois qu’un ancien medaillé d’or de course à pied, est facteur et qu’il prend de son temps libre pour ramener des trophées pour sa nation.
La France ne mérite pas du tout d’organiser les JO cet été (et quand je vois que c’est la maire de Ripesse qui prend tous les mérites de cet événement, ça me fout les foies). -
Mais tellement @Psyckofox
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La question du jour. Voudriez-vous voir Aya Nakamura interpréter Édith Piaf pour les JO 2024 ?
La question du jour. Voudriez-vous voir Aya Nakamura interpréter Édith Piaf pour les JO 2024 ? -
@patricelg Non, No, Nein…, mais bon on ne va pas faire toutes les langues des participants aux JO !
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Quand même 89% Non ! Je suis rassuré… Quoique, avec Manu, va savoir…
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@El-Bbz a dit dans L'ouverture des JO va être une catastrophe :
Quand même 89% Non ! Je suis rassuré… Quoique, avec Manu, va savoir…
Manu s’en balec, il fera selon ces caprices et le dosage de coke du moment
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@Popaul a dit dans L'ouverture des JO va être une catastrophe :
T’en fais pas qu’au final, les Gaulois vont pouvoir en profiter via d’autres moyens ^^
je suis d’accord, j’ignore au juste à qui va profiter tout le pognon de la vente des billets d’entrée, mais il y a tellement à gagner avec le tourisme ^^ d’un autre côté, tout miser sur ça c’est risqué, il suffit qu’une autre pandémie fasse son apparition et hop, tout est fichu
concernant Aya nakamura, je la connais pas bien j’espère que je serai agréablement surpris car j’adore moi aussi Edith Piaf et n’ai aucune envie de voir quelqu’un massacrer ses oeuvres…
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Ohhh ben… pas que des pandémies… une bonne canicule bien carabinée, c’est pas mal aussi non ? ^^
Pour le côté tourisme, je parie qu’il y aura bien quelques histoire révélées dans les journaux qui vont faire sensation.
Comme dit dans rien, je me suis trouvé dans la foret quelques remaster de quelques chansons d’Edit Piaf et j’avoue que je me suis retrouvé avec les larmes aux yeux tellement j’ai vibré avec son magnifique trémolo. Et elle chante ça en live.
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Perso je peux pas…je suis plutôt en mode bob l’éponge et écouter Edith Piaf…ça va pas le faire (tiens si un titre que je pourrais réécouter…La Foule, moins mélancolique ^^)
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@Psyckofox Mais si: Emporté par la houle qui nous traine et nous entraîne… ♪♫
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ha ha @Psyckofox Je peux comprendre. La foule est aussi très sympa. Je l’ai en vinyle remix Hard Tek (La Fenek 01 des Fanatik sound system)
Moi tt ce qui est mélancolique, quitte à vouloir se pendre, j’adore. Pour ça que je kiffe Damien Saez ou Mano Solo.J’aime bien aussi Lucienne Delyle comme Mon amant de Saint-Jean par exemple. Elle avait aussi une très jolie voix.
Comment ne pas perdre la tête …
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@Violence a dit dans L'ouverture des JO va être une catastrophe :
Moi tt ce qui est mélancolique, quitte à vouloir se pendre, j’adore
Ha wai d’accord …non je peux pas lol.
@Violence a dit dans L'ouverture des JO va être une catastrophe :
Pour ça que je kiffe Damien Saez
Un de mes potes le surkiffe …au tout début du net, il venait chez moi pour dl et écouter, son au max, du Damien Saez (et c’était quelque chose pour ma part…je voulais juste ouvrir le gaz du four et y foutre ma cabeza lol).
Attention je ne dénigre pas du tout Damien Saez (bien au contraire)…disons plutôt que je préfère éviter tous ce qui me mettrait le moral dans les chaussettes
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@Psyckofox tu vas t’y faire, tu vas finir par kiffer grave
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@michmich a dit dans L'ouverture des JO va être une catastrophe :
Au pire Zaz pourrait le faire.
Et pour me répondre à moi même:
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Pour revenir aux JO, je suis assez d’accord avec ce que disait @Mister158 (mon p’tit tonton).
Les JO se doivent d’être universels et accessibles à tous.
J’ai 54 piges. Depuis que je suis gamin j’espère que les JO se déroulent chez nous pour y participer d’une manière ou d’une autre.
Aujourd’hui, j’ai le moyen d’y aller grâce à mon boulot.
J’explique : Je suis éducateur spécialisé dans le champ du handicap, et mon collègue éducateur sportif, a réussi à nous intégrer dans la structure des JO.
Nos jeunes vont participer a donner des places d’entrée etc…
Et bien, j’ai été invité pour participer, être là, au milieu de l’évènement.
Je suis tellement désolé d’avoir décliné.
Mais ce n’est plus l’esprit que l’on m’a inculqué, même si c’est un bel évènement.Le sport me fait vibrer. Cela m’émeut lorsque les compétiteurs se battent et se dépassent.
Aujourd’hui un tel évènement ne m’emporte plus au plus profond de mon être.Je ne comprends pas pourquoi s’en est arrivé là…
Mais qu’est ce que je suis déçu du monde d’aujourd’hui.Je vais aller m’occuper de mes poules, au moins, elles, me donnent à bouffer !
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Moi et le sport c’est une très grande histoire d’amour.
Aujourd’hui, sans compter qu’elle est gangrenée par le business ce qui fait que, t’as les grands de ce pays qui ne mettent pas les moyens à ceux qui veulent représenter la France (je l’ai déjà dit mais quand tu vois qu’un sportif taffant à la poste, s’entraîne en prenant de son temps libre pour représenter la France…faut vraiment être motivé personnellement). -
Apparemment, les français sont masochistes, un journal Suisse en remet une bonne couche:
Des JO «humiliants»? Les Suisses ne devraient pas se moquer des Français
La tour Eiffel rouillée, la Seine impropre, les grèves annoncées, le village olympique digne de Pyongyang, les pickpockets en embuscade et, cette semaine, l’affiche «pas assez française».
A entendre nos voisins les plus bruyants, les JO 2024 ont le pouvoir «d’humilier» leur pays. Cette crainte, légitime, ne serait pas bien différente en Suisse.
Les athlètes moldaves vont choper le tétanos dans le RER B et les touristes finlandais porteront plainte contre Anne Hidalgo après avoir trébuché sur ses rêves de grandeur. Dans cinq mois, l’humanité tout entière est conviée à passer seize jours à Paris. Et rien n’est prêt. On se croirait chez Chantal et Bernard, quelques minutes avant que leur carnet d’adresses déboule chez eux pour fêter leurs dix ans de mariage.
La chambre de l’ado empeste la drogue, le petit dernier vient de dégobiller dans le ficus, Bernard n’entre plus dans son unique costard, la chaîne hi-fi a rendu l’âme, le chien a chié sur le faux parquet et les bouchées de porcs au miel décongelées se sont viandées sur le chemisier de Chantal. «Putain, c’est la honte», va-t-elle avoir le temps de grommeler avant que ça sonne à la porte.
«Ne faites pas attention, c’est le foutoir, mais vous savez ce que c’est»
La comparaison est cruelle, parce que bien réelle. Les organisateurs de Paris 2024, avec eux la France dans sa plus cruelle intégralité, se démènent pour cacher la merde au chat. Si l’angoisse est à son comble, les efforts de dernière minute n’y changeront rien. Comme Bernard boudiné dans son froc en polyester, la capitale ouvrira ses portes le 26 juillet prochain sans avoir eu le temps de décaper la tour Eiffel, de planquer tous les SDF et de peindre les trottoirs en bleu-blanc-rouge pour rassasier le Rassemblement national.
Au lieu de faire au mieux et de s’en contenter, un réflexe aussi vain qu’humain nous incite à défier les lois de la physique et à travestir la réalité à notre avantage.
De la même manière que Chantal et Bernard font tout pour atteindre à mains nues l’élégance cossue de BHL et d’Arielle Dombasle, Paris tente de retourner sa capitale comme un slip sale, avant de dégainer la flamme. Alors, forcément, ça fait des étincelles.
C’est le jeu. Et il n’a rien d’olympique.
Quand on prend la (discutable) décision d’organiser une manifestation sportive babylonienne, les retards sont invariablement en avance. Et il est naïf de croire que l’on peut métamorphoser la vieille Paname en une version futuriste d’Honolulu. Si bien que la France, à la fois berceau des rouspéteurs et des aberrations administratives, aimantent depuis plusieurs mois les couacs et les moqueries.
Deux conséquences ordinaires d’un chantier qui, de Tokyo à Stockholm, n’a jamais été à taille humaine. Car ne tortillons pas du popotin: on n’accueille pas cinquante personnes dans une chambre de bonne sans faire entrer de force des ronds dans des triangles. Si les organisateurs ambitionnent de bomber le torse, la population française veut à tout prix éviter «l’humiliation». Un mot qui revient souvent sur les réseaux sociaux, lorsqu’il s’agit de commenter l’affiche officielle, les aspirateurs à pollution, l’eau de la Seine, les grèves dans les starting-blocks, l’augmentation des prix ou les chambres des athlètes aussi douillettes que des caves.
Que l’on invite une centaine de fédérations sportives à performer ou les voisins du dessus à bouffer, le sentiment d’humiliation est le même. Surtout lorsqu’on est persuadé de ne pas avoir tout entrepris pour faire bonne impression.
A chacun ses complexes
Avant d’être un festival de sueur, de muscles et de records, les Jeux olympiques c’est un peu l’Eurovision en cuissettes, le concours de Miss Univers sur une piste en tartan. L’honneur de toute une nation est au cœur de l’octogone.
Autrement dit, les Français ont raison de craindre le pire. Non pas parce que les organisateurs vont forcément échouer, mais parce que la réalité ne démange qu’une fois soumise aux juges.De la même manière que Bernard s’en fiche pas mal de parader en pantoufles Bob l’éponge le dimanche matin, les Français se soucient de la dégaine de leur tour Eiffel moins de 150 jours avant que toutes les télés du monde ne l’immortalisent sous la rouille.
C’est bien connu: les complexes sont universels, mais ne se ressemblent pas. Si la Suisse avait remporté l’organisation des JO d’hiver en 2030, la liste des (em)merdes à cacher au chat n’aurait certainement pas été moins longue. La gare de Lausanne, fief du vénérable CIO, qui moisit sous les travaux depuis la mort de Guillaume Tell? Les toxicos de la place de la Riponne? Et que fait-on des magasins qui ferment avant la tombée de la nuit, du Schwyzerdütsch, de l’Ovomaltine à dix-sept balles sur les pistes et du trou de Tolochenaz qui se déplacerait (forcément) à Verbier?
Les Français ont rougi de honte en apprenant qu’Aya Nakamura pourrait chanter du Piaf à la cérémonie d’ouverture. Quid de Bastian Baker qui s’époumonerait sur notre cantique?
Bien sûr, il est probable que les organisateurs de Paris 2024 alignent encore quelques grosses gaffes avant d’être en mesure de dresser la table. Or, c’est sans doute Amélie Oudéa-Castéra qui a raison (Si, si). Sur les ondes de la RTS vendredi dernier, la ministre des Sports a déclaré que «l’enthousiasme des Français va venir». Elle en est même persuadée. Comme chez Chantal et Bernard, une fois la première bouteille de péteux dégommée, tout le monde va pouvoir enfin se détendre, se jeter sur les bouchées de porcs au miel et danser sur ce satané sentiment d’humiliation.
Oui, même en France.