Des pin-up créées avec des IA génèrent déjà des dizaines de milliers d’euros par mois
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Faire voyager un mannequin dans le monde entier coûte de l’argent, prend du temps et abime l’environnement. A contrario, les IA sont disponibles 7j/7 n’importe où dans le monde tout en étant « écologiques et rentables, réduisant l’empreinte carbone », explique une agence de top models virtuels. « Le plus drôle, c’est que les hommes adorent ça », ironise une playmate de 52 ans qui s’est elle-même remplacée par son clone virtuel.
Sur Instagram, Emily Pellegrini, qui totalise 195 000 followers pour seulement 90 publications, se présente comme une « fun loving girlie » de 23 ans vivant à L.A. aux États-Unis. Le Daily Mail relève cela dit qu’elle est entièrement générée avec une IA, et que son créateur a commencé à gagner près de 10 000$ par semaine grâce à elle « en seulement 6 semaines ».
Créé il y a quatre mois seulement, son profil (qui met particulièrement en avant son opulente poitrine) renvoie en effet à une « landing page » renvoyant elle-même à du « contenu exclusif » sur son compte Fanvue (un concurrent d’Onlyfans, un réseau social monétisé hébergeant surtout des contenus érotiques et pornographiques), accessible à partir de 4,5 $ par mois.
« J’ai demandé à ChatGPT quelle était la fille de rêve de l’homme moyen et il a répondu : cheveux bruns, longues jambes, alors je l’ai faite exactement comme il l’a dit », explique son créateur au Daily Mail : « L’objectif était de la rendre sympathique et attrayante. Je voulais qu’elle soit aussi réelle que possible ».
Non content de lui rapporter énormément d’argent rapidement, Emily a aussi « rapidement attiré l’attention d’hommes riches, puissants et prospères », et notamment des footballeurs (dont Cristiano Ronaldo), ainsi que « des milliardaires, des combattants de MMA et des joueurs de tennis » qui voulaient l’inviter à Dubaï ou dans de grands restaurants.
« Mais alors qu’Emily se voit offrir des voyages dans des hôtels cinq étoiles et des restaurants coûteux, la personne qui gère ses comptes est loin d’être glamour », souligne le Daily Mail.
Son créateur lui explique en effet qu’ « au début, je travaillais 14 à 16 heures par jour pour elle afin de déterminer les programmes d’Emily qui conviennent le mieux à son visage, à son corps et à sa vidéo », mais aussi que « maintenant, je travaille environ huit heures tous les jours de la semaine, je ne suis pas le genre de personne qui va à l’école - je travaille, c’est tout ».
Un réseau de pin-up virtuelles qui renvoient les unes vers les autres
Il aurait en outre et depuis créé un autre profil, Fiona, qui ne précise pas, elle non plus, qu’elle a été générée par une IA, et dont le profil renvoie vers un compte, lui aussi monétisé, mais sur OnlyFans.
Le créateur d’Emily et Fiona espère à ce titre pouvoir rajouter « d’autres sœurs » à son groupe d’IA : « Oui, j’ai l’intention de lancer un troisième et un quatrième modèle, mais pas si tôt. Il n’y a pas de nom pour l’instant, mais la troisième sera rousse. »
Le Daily Mail ne semble pas l’avoir interrogé à ce sujet, mais Emily Pellegrini pose avec plusieurs autres modèles aux poitrines elles aussi opulentes, qui posent elles-mêmes avec d’autres jeunes filles, totalisant également des centaines de milliers d’abonnés, certaines allant jusqu’à faire croire qu’elles figureraient en « Une » du magazine Vogue.
Le fait qu’elles se ressemblent, posent sur les mêmes photos, où elles sont taguées aux noms de leurs profils Instagram respectifs, laissent supposer que le créateur d’Emily et Fiona en aurait donc d’ores et déjà générées de nombreuses autres, ou qu’il ferait partie d’un réseau ou d’une entreprise dédiée.
« Je vais me développer parce que je peux être partout à tout moment, donc vous n’êtes pas seulement dans votre salle de bain. Vous pouvez aller de Monte Carlo à Majorque, en passant par l’Espagne et la Chine », explique-t-il d’ailleurs au Daily Mail.
Une forme de concurrence déloyale qui « fait craindre aux influenceurs humains que leurs revenus soient cannibalisés et menacés par leurs rivaux numériques », expliquait récemment le Financial Times (FT), alors que ce florissant marché est « estimé à 21 milliards de dollars ».
La « grand-mère la plus sexy du monde » rajeunie par IA
Voire : surnommée « la grand-mère la plus sexy du monde », la playmate Gina Steward, 52 ans, a de son côté décidé d’arrêter de se prendre en photo et ne plus poster que celles de son clone, généré par une IA, de 28 ans.
« Je commençais à en avoir assez de préparer les prises de vue, les coiffures, les ongles, le maquillage, les vêtements, etc. et tout le temps que cela prenait sur ma journée et le stress que cela impliquait », expliquait-elle au DailyMail.com en août 2023. « Je me suis dit qu’il devait y avoir une meilleure façon de travailler si j’avais besoin d’une pause ».
Son compte @worldshottestgrandma, qui ne précise pas que les photos sont désormais générées par une IA, dénombre 221 000 abonnés. Celui de son clone artificiel, @ginastewartofficial, où elle se présente comme une « création digitale », 623 000.
Elle s’y présente aussi comme ambassadrice du réseau social monétisé Fanvue. Sur son profil Intagram, Fanvue présente plusieurs de ses modèles, sans forcément préciser s’il s’agit d’être humains ou de créations générées par des IA.
Des IA « réduisant l’empreinte carbone », disponibles 24h/24 et 7j/7
[…]
Source et suite : next.ink
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@Raccoon Y’en a quand même qui font presque peur et ce n’est pas forcément celles générées par l’I.A.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon j’ai re-regardé les photos et j’ai aussi bugué sur la même. Comme quoi l’IA peut être salutaire.
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bonjour, bien triste de voir ces trucs, sans commentaires
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10k par semaines, y’a de quoi vouloir se lancer