[Topic Unique] Actualités cinéma & séries
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@psyckofox ba quoi c’est super coherent
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celui la me dit bien mais introuvable pour le moment a part une release en chinois de 1.5go
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Je voudrais pas casser l’ambiance, mais j’ai du mal a comprendre cet attrait du sang, dans le plaisir actuel des cinéphiles! pas un reproche, juste une vrai question d’un humain lambda face à l’adoration du plus grand nombre pour un cinéma qui semble ne magnifier plus que la violence, qui semble être devenue la norme d’un art qui se targue à chacune de ses célébration, de lutter contre!
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personnellement je kiffe quand ça saigne, des litres et des litres de sang, que ça coupe à foison et que ça flingue de partout, les films de mafieux déjantés avec des sociopathes et psychopathes (bon ce qui m’intéresse aucunement, c’est les scènes de fesses lol…ça me gaze).
Voilà…et pour pouvoir maintenir l’équilibre mental, je mate du Nickelodeon, du Cartoon network et je fais une petite partie de Mario Bros en essayant de sauver la princesse Peach (pour une énième fois…ce qu’elle peut être cruche celle là ) -
@psyckofox, c’est pas pour les gars comme toi et d’autres ici qui se reconnaîtrons, qui ont vécus, sont équilibrés et construits que je me fais du soucis, mais pour les plus jeunes qui pourraient prendre (et le font parfois) cela au 1er degré sans avoir le détachement nécessaire.
Je fais la part des chose concernant les PW’s cinéphiles que vous êtes, mais j’ai du mal à concevoir que le cinéma penche de plus en plus vers ce genre, tout en concevant que plein d’adultes regardent ces films sans en reproduire la narration sur leurs proches.
Comme dit un de mes potes un peu désabusé comme moi “y a plus d’amour dans ce monde”.
Edit: je supporte mieux le genre quand franc du collier ou 3ème degré comme Evil dead et C’est arrivé près de chez vous.
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Ce que tu dis michmich, je le comprends bien sûr.
Peut être que l’amour (et c’est même sûr), ne fait pas vendre et que seul la violence, le sexe, la guerre fait tourner la terre (films, séries ou en IRL).
Il faut savoir que c’est le miroir de notre société (sur terre, ça carbure sec à la violence et non à l’amour)Tiens, il m’arrive de mater des films assez violent et de me dire que c’est pas un film à faire tourner aux States ou là bas, je sais pas pourquoi, certaines personnes qui ont un pet au casque (juste parce qu’il n’y avait pas de beurre de cacahuète ou leur marque de clope préférée) prennent ça au premier degré et mettent ça en pratique IRL (sachant déjà qu’un gosse peut détenir, sans aucun problème, une arme d’assaut carrément, c’est vraiment un vrai bordel).
Là bas c’est les lobbies qui mènent le bal. -
@ze-lol a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
@violence a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Découvrez la bande-annonce de JunkHead, l’incroyable film de Takahide Hori
Un projet fou mené seul pendant 7 ans
Sortie ce jour dans les bons cinéma!
Hello quel rapport avec le film sorti en 2013 ?
Court métrage vs long métrage ?Hello @Ze-lol !
Alors en fait le réalisateur a fait 30 min du film en l’espace de 4 ans…
Il a présenté ce travail dans certains festivals, il a reçu des fonds et il a pu finir le reste de son film en l’espace de 3 ans supplémentaires pour une gestation totale de 7 ans -
@michmich a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Je voudrais pas casser l’ambiance, mais j’ai du mal a comprendre cet attrait du sang, dans le plaisir actuel des cinéphiles! pas un reproche, juste une vrai question d’un humain lambda face à l’adoration du plus grand nombre pour un cinéma qui semble ne magnifier plus que la violence, qui semble être devenue la norme d’un art qui se targue à chacune de ses célébration, de lutter contre!
Tu ne casse pas l’ambiance du tout !
Sujet ô combien intéressantMoi aussi, comme @Psyckofox j’ai une attirance pour les films de genre dit violents, bizarre, sanglants, gore etc…
Je préfère ce genre de cinéma aux blockbusters que je regarde aussi bien sur mais pas du tout de la même manière.
Bref, pour moi l’attrait des personnes aux films violents ne date pas d’hier loin de là…
Quand je vois le chef d’œuvre du mauvais goût de Pasolini comme Salo… Même aujourd’hui faut s’accrocher mais c’est fascinant de voir l’homme dans sa plus pure expression qu’elle soit bonne ou mauvaise.Je pense aussi que l’art du cinéma est aussi une façon d’exposer au monde les interdits, nos pulsions enfouies en nous, soit inavouables, soit refoulées ou même ancrées en nous sans même que nous le sachions et ce type de films est le prisme humain pour exprimer ce sentiment…
Bref, tout ce qui est interdit fascine bcp de monde et c’est pour cela que les films de genre fascinent depuis la nuit des temps… C’est l’espèce humaine elle même qui veut cela.
Je ne sais pas si je m’exprime clairement mais c’est ma vision du truc, qui peut différée selon les gens bien sûr…
On pourrait même faire une thèse sur le sujet
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@violence a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Je ne sais pas si je m’exprime clairement
Archi clair pour ma part
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@violence a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Pasolini comme Salo
Waouh tu me fais plaisir avec Pasolini même si c’est pas ma came, mais m’intéressant à la WW2 “Salò ou les 120 Journées de Sodome” c’est presque un documentaire pour moi!
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Vaillante
Depuis qu’elle est enfant, Georgia Nolan n’a qu’une seule ambition : devenir pompier comme son père ! Hélas, à New York en 1932, les femmes n’ont pas le droit d’exercer cette profession. Quand les pompiers de la ville disparaissent un-à-un dans de mystérieux incendies dans des théâtres de Broadway, Georgia y voit une occasion en or : elle se déguise en homme et intègre l’équipe de pompiers débutants chargés d’arrêter le pyromane ! C’est le début d’une aventure aussi désopilante qu’à couper le souffle !
Mon avis: Pour une production Française, cette animation n’a rien à envier à personne, dynamique et bien ficelée, mais ne conviendra pas forcément aux plus petits…
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@violence a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Personnellement, j’ai tenté (je ne sais même pas pourquoi pour le coup) et j’ai zappé au bout de 20 min chrono.
Autant le premier était une purge mais j’avais tenu, mais là…
j’ai encore bien aimé le 1, bon c’est pas la folie mais ca passe, on a lancer le 2 la justement on verra le resultat
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Midnight Silence
La déferlante de la nouvelle vague sud-coréenne, au début des années 2000, fut un choc cinéphile majeur à la croisée de plusieurs facteurs clés. Les communautés d’amateurs commençaient tout juste à se fédérer sur Internet, les boutiques spécialisées se convertissaient aux DVD imports sous-titrés anglais (souvent beaucoup trop chers, mais c’était le jeu).
En amont du premier pic névralgique que fut la sélection cannoise du Old Boy de Park Chan-wook en 2004, il y eut une titanesque exaltation face à la découverte d’un cinéma rageur, frondeur et formellement ambitieux. L’enthousiasme s’est peu à peu dilué, les plateformes ont inondé les bonnes volontés de propositions bis en masse. Les puristes de la première heure ont même bâillé de suffisance devant le sacre du Parasite de Bong Joon Ho.
À force de la prendre pour acquise, la qualité de confection du cinéma sud-coréen est devenue un minimum syndical chez les aficionados historiques blasés, et n’étonne même plus dans une première réalisation aussi troublante de maîtrise que ce Midnight Silence de Kwon Oh-seung. Thriller admirablement tendu et joueur de bout en bout, le film vient donc rappeler qu’il ne faut surtout pas relâcher notre vigilance, quand bien même il fait mine de braconner en territoire connu, en l’occurrence à la croisée de The Chaser de Na Hong-jin et de Pas un bruit de Mike Flanagan. Une employée de bureau et sa mère, toutes deux sourdes-muettes, se retrouvent prises pour cible par un tueur en série qu’elles ont interrompu en pleine besogne.
Se mêlent à a danse des policiers dépassés par les événements et le frère de la victime en sursis. Kwon Oh-seung déroule un jeu du chat et de la souris en apparence classique, dans des angles morts urbains magnifiés par une photographie nocturne sépulcrale. Il sort de la routine du genre par le soin apporté à ses personnages et leur caractérisation.
En une scène, il parvient à illustrer la sinistre polyvalence de son antagoniste, la dynamique relationnelle entre la sœur et le frère d’un côté, le rapport au monde de la fille et sa mère de l’autre. Un duo dont la surdité n’est jamais utilisée comme un gimmick, mais incorporée avec élégance dans la narration.
Ces bases posées en quelques traits habiles forment l’ossature du récit et guident chaque décision de façon cohérente, évidente, sans rogner pour autant sur le suspense. Les personnages existent, sont parfaitement interprétés par des comédiens disposés à lâcher les chevaux quand l’extrémité de la situation le demande.
Midnight Silence arrive à point pour rappeler que la révolution du 7° Art coréen s’est en partie construite sur sa fine subversion des marges. Si quelques déceptions ont pu éloigner ses apôtres, cette cinématographie n’en continue pas moins de tracer sa voie et de révéler de nouveaux talents.
SOURCE: Mad Movies
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Beyond The infinite two minutes
Interférence cosmique, coup du sort, hasard karmique ? Toujours est-il que la télévision d’un bar se met à diffuser des images situées très précisément deux minutes dans le futur. Le taulier et son entourage commencent par s’en amuser, puis tentent de se familiariser avec les codes et possibilités de ce nouveau medium. Ils s’envoient des messages, recoupent des informations anodines, se demandent enfin comment aller au-delà de deux minutes.
La réponse à cette dernière question se révèlera la meilleure métaphore de ce long-métrage high concept à la durée exemplaire (1h10 au compteur, pas de fioritures) : d’une simplicité quasi enfantine, et d’une force d’évocation admirable. Les ennuis peuvent dès lors se multiplier à l’infini.
Dès le départ, le scénario de Makoto Ueda et la mise en scène de Junta Yamaguchi passent un pacte avec le public. Il faut accepter que les images vues sur l’écran de télévision sont bien celles du futur, et que les personnages vont forcément répéter la scène qu’ils viennent de voir, à la virgule et au mouvement près. Une fois cette couleuvre avalée, le film va pouvoir jouer de son postulat, le détourner, le faire tourner en bourrique.
Toute cette introduction évoque immanquablement des gosses découvrant le pouvoir de la fiction lors d’une après-midi d’école buissonnière. Une fois les règles posées, viendra fatalement l’envie de les envoyer valser dans le fossé. Le côté ludique de la mise en abyme est finement relayé par des personnages attachants, tous incarnés avec ce qu’il faut de gouaille et de tendresse pour qu’un ton très particulier s’installe, entre la satire dépoitraillée et une inquiétude montant crescendo.
L’irruption de nouveaux protagonistes propulse le film dans un autre genre, le récit semble revenir sur ses bases puis bascule finalement dans un n’importe quoi on ne peut plus logique, avec l’assurance et la gravité d’un clown forcé d’annoncer la mort de ses parents à un gamin sans avoir quitté son costume de scène.
Impossible de ne pas relever de parenté entre ce premier long et Ne coupez pas ! de Shin’ichirô Ueda. Le micro-budget, la joyeuse foire d’empoigne captée en plan-séquence… Et surtout, il s’y retrouve cette énergie et cette bonne humeur contagieuses comme véritables moteurs de la narration. L’argument de la prise unique insuffle un rythme frénétique à un récit qui n’en avait pas vraiment besoin, tant il repose sur des aller-retour constants entre les différentes pièces du décor et les différentes temporalités, mais cette bougeotte participe au final du charme fou de l’entreprise.
Avec un script amusant, un casting surmotivé et une caméra fichée sur un téléphone portable, Junta Yamaguchi parvient à trousser une œuvre plus stimulante et euphorisante que tous les blockbusters de science-fiction produits par les deux principales plateformes de streaming depuis leur création.
Dispo SVOD ShadowZ
SOURCE: Mad Movies
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Morbius
Gravement atteint d’une rare maladie sanguine, et déterminé à sauver toutes les victimes de cette pathologie, le Dr Morbius tente un pari désespéré. Alors que son expérience semble être un succès, le remède déclenche un effet sinistre. Le bien vaincra-t-il le mal – ou Morbius succombera-t-il à ses nouvelles pulsions ?
Mon avis: démonstration d’effets spéciaux de déplacement rapide et de fracasse-béton dans un “film” pour ados, coté scénario, minimum syndical.