[Topic Unique] Actualités cinéma & séries
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Zombies Made In Taiwan!
The Sadness
Toute sélection de Gerardmer a ses chocs plus ou moins attendus, mais celui provoqué par The Sadness ne relève même plus de cette appellation : c’est une rafale, un coup de machette dans le crâne rappelant une image célèbre du Zombie de Romero, une sidération qui électrocute littéralement le spectateur.
Rarement l’effet d’exotisme rassurant d’un film venu d’un pays à la cinématographie que l’on croyait bien circonscrite (Taiwan ou le cinéma de l’écoulement calme du temps, emblématisé par le maître du plan interminable Tsai Mirg-liang ou par les fresques minutieuses de Hou Hsiao-Hsien) sera entré aussi violemment en contact avec la structure archétypale - beaucoup plus familière à nos yeux — du film de zombies pur et dur.
Débutant dans le calme d’un petit appartement de Taipei où s’aime un jeune couple, The Sadness s’ouvre sur une succession de scènes qui sont autant de vagues s’amoncelant sur une réalité absolument quotidienne. Le film ressemble à une chronique intimiste en milieu urbain tout à fait banale, très réaliste, avant que divers détails venus des alentours (la voix d’un haut-parleur qui déraille en invitation au massacre, des images vues au loin depuis la terrasse du couple) amènent à notre cerveau somnolent cette information de plus en plus claire : l’enfer est aux fenêtres de ce petit appartement, et le film sera l’exploration de ce mauvais rêve dont la démesure dépasse l’entendement.
Les premières trouées de barbarie qui déchirent The Sadness sont filmées comme des lags ou des latences : des tableaux de carnage suivant un trajet en scooter, de soudaines visions aberrantes, comme celle d’un possédé violant frénétiquement un cadavre au détour d’une impasse. Cet état un peu flottant qui accompagne progressivement la découverte d’une ville assiégée par les démons et transformée en cauchemar à ciel ouvert est assurément la plus belle idée de ce premier long-métrage.
C’est une manière pour Rob Jabbaz, cinéaste canadien exilé à Taiwan, de raccorder les antiques mythologies du film de zombies ou du film de contamination à la réalité triviale et quotidienne des années Covid et à cette question si contemporaine d’un « monde d’après » dont on ne sait pas encore s’il ne cesse d’advenir ou s’il a déjà parachevé son programme. Notre monde a déjà brûlé, et nos cerveaux avec, semble hurler The Sadness - d’où peut-être son titre étrange, sinon pompeux, qui parait répondre au fait que les contaminés, avant de basculer, versent une larme de désespoir.
L’autre idée géniale du cinéaste est de faire de ses possédés non seulement des pantins du consumérisme dans la plus pure tradition romerienne (quoique beaucoup plus vivaces), maïs aussi des sadiques, des pervers et des prédateurs sexuels totalement délirants. Le film n’en est que plus dérangeant, hirsute et cruel dans sa quête d’une forme d’hypermodernité zombie.
Ainsi poussé dans ses plus extrêmes retranchements de furie nihiliste, The Sadness atteint progressivement son sommet (une scène très nasty de partouze gore renouant avec la folie païenne et dépravée du Yuzna de Society) avant de caler un peu lors d’un dernier tiers en huis clos qui n’est probablement que le prix à payer de sa folie et de son énergie à combustion rapide. Rien de grave à cette fin de festin un peu triste : le mal est déjà fait, et bien fait.
Ames sensible s’abstenir
| Réalisation Rob Jabbaz. . Taïwan. 2020
Get the Hell Out
Tous les espoirs pour fermer une centrale nucléaire polluante reposent sur l’ingénu Wang, politicien homme de paille à la merci de collègues corrompus et braillards. Alors que la cause semble définitivement perdue, une épidémie zombie se déclenche en plein parlement.
Plus que la forme, hystérique et épuisante sur la longueur à force d’émulation des codes visuels de l’humour Web de la fin des années 2010, c’est le fond de cette grosse pantalonnade gore qui retient l’attention. Get the Hell Out dépeint la classe politique taïwanaise comme une belle bande d’imbéciles gueulards, et son espace législatif comme une cour de récré où l’on passe plus de temps à s’asperger de tous les liquides à portée de main qu’à discuter des lois. La charge se nourrit des authentiques caractéristiques des figures locales, exacerbées jusqu’à la caricature la plus échevelée, et l’ouverture sur le cinéma de genre pousse tout ce joli monde à s’entre-dévorer dans des geysers sanglants.
Il s’y exprime un ras-le-bol énergisant, une envie de renverser la table en salutaire décalage avec la censure des cinématographies de Chine continentale et, désormais, de Hong Kong. Entre ce film et le paroxystique The Sadness, comme dans un cinéma d’auteur alerte et ouvert sur les enjeux sociétaux, Taïwan s’impose comme l’ultime îlot de résistance créatif de la région. Pourvu que ça dure.
| Réalisation Wang L.-Fan. Taïwan. 2020. Disponible en SVOD (Shadowz).
SOURCE: Mad Movies
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Après Saint Maud, Rose Glass réalisera Love Lies Bleeding (et dirigera Kristen Stewart)
Réalisatrice remarquée de Saint Maud, Rose Glass prépare actuellement son second long métrage. Intitulé Love Lies Bleeding, il racontera une histoire d’amour alimentée par l’ego, le désir et le rêve américain.
Soit l’itinéraire d’une femme déterminée à être une championne de la musculation et qui voit sa vie bouleversée par l’utilisation de stéroïdes. Pour en savoir plus sur cette réalisatrice, direction notre interview où elle nous confiait, sur ce projet:
Ce ne sera pas un film d’horreur, mais ce ne sera pas un gentil film à voir en famille pour se sentir bien. Ce que je touche finit toujours dans un registre plutôt macabre. Ce sera une romance, mais pas très jolie.
Le buzz est amplifié par l’annonce de Kirsten Stewart qui, lors d’une masterclass, invitée au centre culturel 92Y à New-York pour parler de son interprétation de Lady Di dans Spencer de Pablo Larrain, a confirmé sa présence sur ce projet.
SOURCE: chaosreign.fr
Réalisatrice à suivre. Si vous n’avez pas vu Saint Maud, je ne peux que le conseiller et de le suivre jusqu’à la fin
Morfydd Clark y est juste excellente de justesse.
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J’en vais déjà parlé il y a quelques semaines de Men, le nouvel opus d’Alex Garland, cinéaste British à qui l’on doit Ex Machina, Annihilation ou l’excellente série TV Devs
Eh bien, voici que ce " film d’horreur protéiforme et fiévreux" se rappelle à notre bon souvenir puisque son producteur A24 vient de se fendre d’une bande-annonce faisant suite à un premier teaser déjà très séduisant.
Pour mémoire, Men raconte l’histoire d’une femme (jouée par l’actrice Jessie Buckley) qui, après un évènement tragique, part se ressourcer à la campagne. Mais très vite, elle ressent une présence maléfique rôdant autour de sa demeure…
Voilà pour le pitch de ce long-métrage qui sortira en salles dans l’Hexagone le 1er juin prochain.
SOURCE: Mad Movies
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The Lost City (avril 2022)
Synopsis*
Une romancière solitaire en tournée de promotion avec son mannequin de couverture est victime d’une tentative d’enlèvement qui les entraîne toutes les deux dans une aventure sanglante dans la jungle.(…)
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FREAKS OUT de Gabriele Mainetti: un divertissement porté par une ambition inédite dans le cinéma italien depuis des décennies
Gabriele Mainetti s’était fait connaître avec On l’appelle Jeeg Robot, un premier film qui portait avec succès un regard très personnel sur la figure du super héros à travers le parcours d’une sorte de cousin éloigné du joker. Avec Freaks out, il poursuit dans la même veine (à condition de préciser qu’il s’agit moins de super héros que de personnages dotés de superpouvoirs) en la situant dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Le résultat est un divertissement foisonnant, visionnaire, mouvementé, rempli de conflits, de sexe et de violence, porté par une ambition inédite dans le cinéma italien depuis des décennies.
Le début plonge immédiatement dans le milieu du cirque, avec son directeur dénommé Israël qui nous prévient qu’«ici tout est illusion». Mais pas tant que ça, puisque les quatre artistes qui assurent le spectacle ne font pas semblant, ils exploitent bel et bien des «pouvoirs» plus ou moins naturels: le clown Mario est capable d’aimanter les métaux, l’albino Cencio commande aux insectes, l’homme-loup Fulvio (Claudio Santamaria, qui jouait Jeeg robot dans le précédent film) est doté d’une force exceptionnelle, tandis que Matilde allume les ampoules par simple contact, mais doit porter des gants pour éviter d’électrocuter ceux qu’elle touche. Cette exposition immersive est suivie comme en plan séquence par un bombardement qui établit brutalement le contexte historique: en 1943, les troupes nazies envahissent Rome, profitant de la défection de Mussolini. Israël s’empresse alors d’organiser son exil et celui de sa troupe aux États-Unis, mais tandis qu’il est parti pour leur trouver des passeports, il disparaît, lançant les quatre marginaux à sa recherche dans un environnement plus qu’hostile.
Il n’est pas difficile de repérer les multiples références, depuis le Freaks de Tod Browning aux films de Guillermo del Toro, en passant par Le magicien d’Oz, avec une touche de Terry Gilliam. Mais Freaks out possède une esthétique et une sensibilité singulières qui puisent dans une tradition résolument italienne. On peut aussi trouver une dimension spielbergienne (période Aventuriers de l’arche perdue) dans l’utilisation conventionnelle des nazis («Je n’aime pas ces gens-là»).
Mais le film va plus loin en mettant sur le chemin des quatre freaks un antagoniste d’une complexité surprenante dans la mesure où lui-même est une anomalie à l’intérieur du système. Directeur du cirque allemand, Franz est un monstre. Il est né avec douze doigts, ce qui l’a amené à devenir un pianiste virtuose. Il a aussi la capacité de voir l’avenir; ce qui lui permet de plagier en toute impunité Radiohead ou les Guns and roses. Méprisé par les nazis, il ne doit son poste qu’à son frère, un officier influent. Au cours de ses visions, Franz a vu la chute du Reich et le suicide d’Hitler, mais il a aussi anticipé l’arrivée de quatre marginaux dont les pouvoirs conjugués lui donnent l’espoir qu’il pourra les mettre au service du régime et inverser le cours de l’histoire. Dans un film qui ne manque pas de personnages intéressants, Franz Rogowski (vu dans Ondine) fait de Franz l’un des plus fascinants.
Matilde (Aurora Giovinazzo) est également complexe, et son «pouvoir» sort du lot parce qu’il lui fait ressentir plus qu’aux autres sa nature contradictoire: c’est une force et une malédiction. Si elle ne peut pas s’en servir pour faire du bien, elle s’interdit de l’utiliser pour faire du mal (d’où la colère des partisans lorsqu’elle refuse d’électrocuter des nazis). Elle est à la fois innocente et proactive: c’est elle qui lance le mouvement pour aller rechercher Israël. Et c’est probablement parce qu’elle est la plus dépourvue d’ego que son expérience est la plus intense. Pourtant, son parcours est le même que celui de ses autres compagnons, obligés par les circonstances à se voir et à s’accepter tels qu’ils sont vraiment. C’est le thème principal du film qui devrait résonner chez tous ceux qui se sentent ostracisés pour une raison ou pour une autre. Le contexte le rend plus dramatique, et tant pis pour les moralistes qui croiront devoir qualifier de «douteux» le fait de mettre au centre d’un épisode particulièrement mouvementé un train rempli de juifs. Mainetti et son scénariste Nicola Guaglianone ont réussi un divertissement exceptionnel, et il est assez probable qu’ils devraient recevoir des offres de la part de Hollywood. Il faut leur souhaiter de décider avec sagesse pour conserver leur identité. Elle est précieuse.
G.D
Source: Chaos.fr
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Vendredi 27 Mai, deux épisodes de Obi-Wan Kenobi sur Disney+
La série se déroule 10 ans après Star Wars : La Revanche des Sith, dans laquelle Obi-Wan a affronté Anakin Skywalker, qui s’est tourné vers le côté obscur et est finalement devenu Sith Lord Dark Vador. Cette période sera “une période sombre” pour Obi-Wan, qui doit faire face à la perte de tous ses amis. Lui et les autres Jedi qui ont survécu à l’Ordre 66 sont également traqués par les chasseurs Jedi de l’Empire en compagnie de stormtroopers. Obi-Wan est sur Tatooine en mission pour protéger le jeune Luke Skywalker à l’ouverture de la série.
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Infiniti (2022) série Création Original Canal+
SYNOPSIS
L’ISS, la Station Spatiale Internationale, ne répond plus. Son équipage est en perdition. Au même moment, un cadavre décapité et couvert de cire est retrouvé sur un toit au Kazakhstan. L’identification est formelle : il s’agit d’Anthony Kurz, un astronaute américain actuellement en mission dans l’ISS. Anna Zarathi, une spationaute française, écartée du programme spatial, et Isaak Turgun, un flic kazakh désavoué par sa hiérarchie, vont tenter de résoudre cet étrange paradoxe…
J’ai fait les 3 premiers épisodes et pour l’instant c’est bien prenant comme il faut maintenant a voir ou sa va mener.
Il faut compter six épisodes pour la première saison.Le seul point négatif pour une série tourné avec des acteurs internationaux c’est de nous avoir trouvé une actrice Française qui fait nunuche qui ne croit pas a sont rôle. Ces dialogues sont d’un mou et sont timbre de voix digne de Léa Seydoux (que je n’aime déjà pas particulièrement…) mais bon sa ne m’empêche pas d’apprécier la série en elle-même.
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Déjà vu , 6 épisodes passent vite ^^ j’ai bien aimé , ça change…
LOL WarezB47 l’actrice m’a fait pensé à Clémence Poésy de la série TUNNEL. -
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Un homme se retrouve dans un corps complètement différent toutes les douze heures, des étrangers le traitent comme des amis et de nouveaux ennemis se font connaître. C’est l’histoire du thriller d’action-fantasy sud-coréen, Spiritwalker
La bande-annonce et le synopsis du film peuvent être visionnés ci-dessous avant sa sortie en avril.
Vous pouvez lire le synopsis officiel du film ci-dessous:
Après s’être réveillé d’un accident de voiture sans se souvenir de quoi que ce soit de sa vie, un homme commence à reprendre conscience dans un nouveau corps toutes les 12 heures. Maintenant, il doit reconstituer son identité, tout en évitant les attaques des agents poursuivants et des criminels dangereux. Mais sans mémoire et sans alliés, son temps presse.
Spirit Walker est réalisé et écrit par Yoon Jae-keun, dont le précédent essai se nommait Heartbeat datant de 2010. Les scènes de combat sont chorégraphiées par les chorégraphes d’arts martiaux primés Park Yung-sik et Chung Seong-Ho.
La première projection a eu lieu le 22 août 2021 au Festival du film asiatique de New York. Le film a remporté le Daniel Craft Award for Excellence in Action Cinema. Par la suite, le film est sorti dans son pays d’origine, la Corée du Sud, le 24 novembre 2021.
Un remake americain est déja dans les tuyaux
Le film a été diffusé en streaming le 18 mars et sera ensuite disponible en numérique, Blu-ray et DVD le 12 avril.
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Racontant les derniers jours d’un couple dont la femme perd la tête, Vortex (en salles depuis le 13 avril) est terriblement touchant et résume tous les précédents films du réalisateur Gaspar Noé.
Au dernier Festival de Cannes, Vortex de Gaspar Noé a pris au dépourvu celles et ceux qui s’attendaient à un remake tapageur du Amour de Michael Haneke. C’est tout l’inverse, soit un film à la fois très doux (on y parle de rêve, de mémoire, de cinéma) et très cruel (la fin est connue de tous) où sont réunis, en couple vieillissant, le réalisateur de Suspiria (Dario Argento, pour ne pas le nommer) et l’actrice de La maman et la putain, l’un des films préférés de Noé (Françoise Lebrun). Ensemble, dans un lit. Une nuit paisible. Puis une détonation, quelque chose se passe dans la tête de la femme jouée par Françoise Lebrun, qui, à ce moment-là, perd la tête, et l’écran de se scinder en deux.
Vortex ne racontera que la lente et douloureuse scission d’un couple âgé, ses derniers jours. Il fallait bien cette durée (2h22) pour raconter ce quotidien, cette rouille, ce déraillement. Cette fichue culture aussi, dont on se sert comme rempart face à l’horreur du monde, et qui n’y peut rien, ne protège plus. Elle, Françoise Lebrun, soudain perdue chez elle, soutenue par son fils (Alex Lutz, père junkie d’un petit garçon); lui, Dario Argento, qui se rattache à ses illusions et rêve de nouveaux films s’ouvrant avec les vers d’un poème de Edgar Allan Poe, exactement comme dans Pique-Nique à Hanging Rock de Peter Weir
Laisse-moi t’embrasser sur le front / Et maintenant que je te quitte, Laisse-moi t’avouer ceci: / Tu n’as pas tort, toi qui estimes / Que mes jours ont été un rêve; / Mais si l’espoir s’est envolé / En une nuit, ou en un jour, / Dans une vision, ou dans aucune / N’a-t-il pas moins disparu? / Tout ce que nous voyons ou paraissons / N’est qu’un rêve dans un rêve).
Lors d’une scène déchirante qui capte quelque chose de très juste sur la communication et la décrépitude du couple âgé au sein d’une famille, le personnage joué par Dario tend les mains pour fendre le split-screen telle une créature fantastique, le temps d’une caresse apaisante. Elles sont nombreuses, les images fortes, elles s’accumulent comme on regarderait un diaporama, autant d’instantanés ravivant des souvenirs du passé. Tout fonctionne parfaitement, pour la simple et bonne raison que le vécu de tous entre en jeu: celui du réalisateur, comme il l’explique dans notre interview; celui des acteurs, trimballant ce qu’ils incarnent dans l’inconscient cinéphile, mais arrivant aussi avec ce qu’ils sont (leur visage, leur corps, leur manière de se déplacer etc.); et évidemment, celui du spectateur qui sera touché en plein cœur par cette intimité saisie.
C’est le film le plus émouvant de son auteur, l’un de ses plus beaux aussi, où les grands mouvements de caméra sont suffisamment rares pour faire tourner la tête lorsqu’ils surgissent et où résonne longtemps dans la ville une chanson triste et belle de Françoise Hardy (Mon amie la rose, dont on réécoutera attentivement les paroles), qu’on entend au début. La vie est une courte fête qu’on aura vite oubliée.
Alexandre VERNIER
SOURCE: chaosreign.fr
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Uncharted
Nathan Drake, voleur astucieux et intrépide, est recruté par le chasseur de trésors chevronné Victor « Sully » Sullivan pour retrouver la fortune de Ferdinand Magellan, disparue il y a 500 ans. Ce qui ressemble d’abord à un simple casse devient finalement une course effrénée autour du globe pour s’emparer du trésor avant l’impitoyable Moncada, qui est persuadé que sa famille est l’héritière légitime de cette fortune. Si Nathan et Sully réussissent à déchiffrer les indices et résoudre l’un des plus anciens mystères du monde, ils pourraient rafler la somme de 5 milliards de dollars et peut-être même retrouver le frère de Nathan, disparu depuis longtemps… mais encore faudrait-il qu’ils apprennent à travailler ensemble.
Mon avis: Une bonne surprise, suffisamment différent des jeux pour ne pas subir du réchauffé, plutôt dynamique, mais pas irréel, sauf peut-être le combat naval final qui laisse loin derrière les vieux films de pirates (il fallait déjà y penser), un bon moment à passer pourvu qu’on laisse le cerveau au vestiaire.
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Je le mate cette nuit en 4K, je vous dirais
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Un film pour ados (Et encore, ado je regardais pas ce genre de daube) … J’ai passé l’âge.
J’ai trouvé un scénario insipide et des scènes exagérées à l’extrême. Je regrette d’avoir perdu mon temps pour cette daube. -
tudikoi Ciné-Séries Club Rebelle Windowsien Torrent user DDL PW Addicta répondu à tudikoi le dernière édition par
@tudikoi a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Je le mate cette nuit en 4K, je vous dirais
Bon ben , le film casse pas 3 pattes à un canard ^^
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@ze-lol a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
Un film pour ados (Et encore, ado je regardais pas ce genre de daube) … J’ai passé l’âge.
J’ai trouvé un scénario insipide et des scènes exagérées à l’extrême. Je regrette d’avoir perdu mon temps pour cette daube.Tu me rassure, j’osais pas donner mon avis, je me disais que je devais vraiment avoir un problème parce que j’avais fait le même constat, film pour ados.
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Un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme. Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ? Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé ? Les deux jeunes protagonistes et leurs proches vont voir leur vie, leurs convictions et leurs certitudes voler en éclat mais… N’y a-t-il qu’une seule vérité ?
Un sujet difficile à l’heure ou les accusations de viols et de harcèlement se multiplient, mais il est traité intelligemment même si l’on peut se dire qu’il souffre peut-être d’un parti pris masculin.
En tout cas, à part la prestation de Ben Attal que je trouve moyenne, j’ai bien aimé.