Une série documentaire sur la fin de vie de Vincent Lambert
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Disney+ va revenir dès le 10 mai en quatre épisodes sur la mort de cet homme maintenu 11 ans dans un état végétatif parce que sa famille se divisait sur son sort.
Presque quatre ans après la mort de Vincent Lambert, maintenu en état végétatif pendant 11 ans en raison d’une bataille judiciaire entre ses proches, Disney+ explore cette histoire emblématique du débat sur la fin de vie au travers d’une série documentaire riche en témoignages inédits.
Disponible à partir du 10 mai, la série «Lambert contre Lambert: au nom de Vincent» raconte «pour la première fois dans son entièreté et avec l’ensemble des points de vue» l’histoire de Vincent Lambert, décrit à l’AFP Élodie Buzuel, son autrice et coréalisatrice.
Fruit de deux ans de travail, la série revient en quatre épisodes sur le drame vécu par cet homme, devenu tétraplégique et entré dans un état végétatif à 32 ans après un accident de voiture en septembre 2008. Elle décortique également le traumatisme et les répercussions vécues par ses proches qui, divisés entre son maintien en vie et l’arrêt de ses soins, se sont déchirés pendant six ans devant les tribunaux, au point de faire évoluer la loi sur la fin de vie en 2016, sous l’impulsion du président François Hollande.
«Qui voudrait vivre en état végétatif?»: cette question, lancée face caméra par Eric Kariger, l’un des premiers médecins de Vincent Lambert au CHU de Reims, est au cœur du documentaire produit par Zadig Productions. «J’ai voulu faire un film engagé mais pas militant, c’est-à-dire qui créé du débat et de l’engagement», explique Élodie Buzuel.
Source et plus: https://www.lematin.ch/story/une-serie-documentaire-sur-la-fin-de-vie-de-vincent-lambert-639250595152
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Passer 11 années à vivre tel un cerveau dans un bocal pour finir d’une lente agonie de plusieurs jours suite à l’arrêt de l’alimentation.
La torture aura été jusqu’au bout pour ce pauvre homme, tout ça au nom de la sacro-sainte vie humaine qui vaudrait plus que tout.
Et malgré cette triste affaire il y en a qui sont toujours à se demander si l’euthanasie doit être acceptée. -
@Raccoon a dit dans Une série documentaire sur la fin de vie de Vincent Lambert :
Passer 11 années à vivre tel un cerveau dans un bocal pour finir d’une lente agonie de plusieurs jours suite à l’arrêt de l’alimentation.
La torture aura été jusqu’au bout pour ce pauvre tout ça au nom de la sacro-sainte vie humaine qui vaudrait plus que tout.
Et malgré cette triste affaire il y en a qui sont toujours à se demander si l’euthanasie doit être acceptée.Ils sont largement minoritaires en France, mais c’est un électorat auquel le gouvernement veut plaire, notamment parce qu’ils demandent peu de comptes sur la politique économique, alors il les écoute.
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@Raccoon que dire de plus …
Encore tout à l’heure, j’écoutais le témoignage d’un médecin se vanter d’avoir sauver la vie d’un jeune soldat Ukrainien qui avait sauté sur une mine:
“heureusement que nous avions de quoi lui faire des garrots grâce aux fournitures …blablabla… il a perdu ses deux jambes et un bras mais nous l’avons sauvé grâce à cela!”… je n’en dirai d’avantage, chacun se fera son opinion. Toute ma famille connait et respecte mes volontés, c’est l’essentiel pour moi.
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@Guardian a dit dans Une série documentaire sur la fin de vie de Vincent Lambert :
@Raccoon que dire de plus …
Encore tout à l’heure, j’écoutais le témoignage d’un médecin se vanter d’avoir sauver la vie d’un jeune soldat Ukrainien qui avait sauté sur une mine:
“heureusement que nous avions de quoi lui faire des garrots grâce aux fournitures …blablabla… il a perdu ses deux jambes et un bras mais nous l’avons sauvé grâce à cela!”… je n’en dirai d’avantage, chacun se fera son opinion. Toute ma famille connait et respecte mes volontés, c’est l’essentiel pour moi.
Ce n’est pas vraiment la même chose. Si le soldat voulait vivre, même gravement mutilé, il fallait le sauver. Dans le doute, si contrairement au cas Lambert, on savait qu’on pouvait lui faire reprendre conscience, il fallait le sauver et le laisser choisir ensuite. L’euthanasie ne peut concerner qu’une personne qui exprime son choix de mourir, ou une personne qui est au-delà de tout espoir de guérison et dans l’incapacité de communiquer.
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@ALRBP
navré, je ne cherchais pas à établir une comparaison mais simplement à souligner que notre choix peut facilement nous être retiré par autrui quel que soit le cas de figure, il est donc important à mes yeux de définir un cadre auprès de notre entourage car même la rédaction de directives anticipés perd toute valeur en France au delà d’un délai qui me semble assez court.
Dans le cas de Vincent Lambert ce choix pourtant affirmé auprès de sa compagne lui a été retiré par sa propre mère et certains tribunaux.Dans le cas du soldat (au bénéfice du doute pour le médecin) n’avait il pas exprimé auprès de sa famille voir même ce qui serait logique en circonstance de guerre sous forme d’une directive rangé sur sa personne des souhaits spécifiques)?
Je retombe donc simplement sur l’idée que pour tous il est important de définir ce cadre, ses directives, avec le soutien de qui de droit.
Cela ne traite pas simplement de l’euthanasie qui n’est pas prêt de se voir retiré du champ des tabous quoi que l’on dise mais aussi de l’acharnement médical.