La lune, future guerre des étoiles ?
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L’atterrisseur lunaire japonais Hakuto-R vient de procéder à une 2ème manœuvre de vol
Le voyage continue pour l’atterrisseur lunaire privé japonais Hakuto-R. L’engin, propriété de l’entreprise japonaise ispace, vient en effet de procéder à une deuxième manœuvre importante qui lui permettra de rejoindre la Lune.
L’atterrisseur Hakuto-R a été lancé le 11 décembre 2022 par une fusée Falcon 9 de SpaceX. Depuis son départ du Cape Canaveral Space Force Station, l’engin spatial a déjà parcouru près de 1,24 million de kilomètres. Le lundi 2 janvier dernier, il a effectué sa deuxième manœuvre de contrôle orbital. Celle-ci a duré plus longtemps que la première manœuvre qui a été réalisée le 15 décembre 2022.
Si tout se passe comme prévu, cette mission d’ispace deviendra la première mission privée à atterrir en douceur à la surface de la Lune.
Cette mission d’ispace s’appelle Mission 1. Selon les informations, elle va atteindre son point le plus éloigné de la Terre, c’est-à-dire 1,4 millions de kilomètres, le 20 janvier prochain. A ce moment-là, un troisième allumage du propulseur sera effectué pour préciser la trajectoire qui mènera l’appareil en orbite lunaire.
D’après les responsables d’ispace, depuis le lancement du 11 décembre, l’atterrisseur a maintenu une navigation stable en accord avec le plan de la mission. Lorsque l’appareil aura navigué dans l’espace profond pendant un mois, il aura réussi l’étape Success 5 de la mission.
L’entreprise ispace considère la mission Mission 1 comme un vol de test conçu pour réussir une série de 10 étapes entre le décollage et l’atterrissage. Chaque étape a été choisie pour valider la performance de la technologie et permettre à l’entreprise de faire les changements nécessaires pour les futures missions. On sait que les deux prochaines missions lunaires d’ispace auront lieu en 2024 et en 2025.
L’atterrisseur Hakuto-R est prévu se poser sur la Lune en avril prochain. Lorsqu’il se trouvera à la surface de notre satellite, il va déployer un petit rover dénommé Rashid qui appartient aux Emirats Arabes Unis. Ce sera la première fois qu’un atterrisseur privé va se poser en douceur sur la Lune.
Cette mission représente en quelque sorte le début d’une nouvelle ère puisqu’après l’arrivée de Hakuto-R sur la Lune, d’autres atterrisseurs privés suivront également. Parmi ces derniers, il y aura Nova-C, construit par Intuitive Machines, et Peregrine, développé par Astrobotic.
Sources: https://www.fredzone.org/latterrisseur-lunaire-japonais-hakuto-r-vient-de-proceder-a-une-2eme-manoeuvre-de-vol-414947
Et https://www.space.com/ispace-moon-lander-second-deep-space-maneuver -
La Chine prépare son nouveau rover pour une mission sur la Lune en 2026
La mission de 2026 sera dénommée Chang’e 7. Elle fait partie d’une nouvelle phase de l’exploration de la Lune par la Chine, et ses objectifs sont le pôle sud et la face cachée du satellite de la Terre. Selon les informations, cette mission sera composée de plusieurs éléments qui sont un orbiteur, un atterrisseur, un rover, ainsi qu’un petit détecteur volant. Ce dernier sera capable de se déplacer dans les cratères cachés par le Soleil pour trouver des traces de glace d’eau. En ce qui concerne les communications, cette partie sera assurée par un nouveau satellite relais.
D’après ce qu’on sait, le rover qui sera utilisé lors de Chang’e 7 sera basé sur le modèle de 140 kg des rovers Yutu et Yutu 2 des missions lunaires Chang’e 3 et Chang’e 4. Toutefois, il y aura quelques différences notables.
Selon Tang Yuhua, designer en chef adjoint de la mission Chang’e 7, le nouveau rover sera un peu plus grand que celui de Chang’e 4. Il est conçu pour transporter des instruments différents et aura à peu près la même structure. L’appareil sera aussi plus indépendant.
Du côté des instruments scientifiques, l’engin sera équipé d’une caméra panoramique et d’un radar pénétrant comme celui de Yutu 2. Toutefois, le nouveau rover aura un magnétomètre et un spectromètre Raman au lieu du spectromètre visible et à infrarouge. Il ne sera pas non plus équipé de l’instrument d’analyse des atomes neutres énergétiques fournis par la Suède pour la mission Yutu 2.
A part le rover chinois, la mission Chang’e 7 transportera également un plus petit rover conçu par les Emirats Arabes Unis.
Avant le lancement de la mission Chang’e 7, la Chine va tout d’abord essayer de collecter des échantillons de la face cachée de la Lune, dans le bassin Aitken, vers la fin de 2024. Cette mission sera dénommée Chang’e 6 et elle utilisera un appareil qui était initialement l’engin de secours de la mission Chang’e 5 de 2020. Cette dernière avait prélevé des échantillons de la face visible de la Lune et les avait ramenés sur Terre.
Après Chang’e 7, ce sera au tour de Chang’e 8 d’être lancée en 2028. L’objectif de cette mission sera de tester des technologies pour l’impression en 3D et pour l’utilisation des ressources locales. Elle est prévue ouvrir la voie à un projet dénommé International Lunar Research Station ou ILRS qui sera lancé dans les années 2030.
et https://www.space.com/china-new-moon-rover-change-7-mission
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Et si la première guerre spatiale se faisait en orbite terrestre ?
L’ancien major de l’US Air Force Even “Jolly” Rogers s’inquiète d’une guerre spatiale. “Le conflit existe sur un continuum qui commence par la concurrence et mène finalement à un conflit à grande échelle comme ce que vous voyez en Ukraine”, dit-il. Les États-Unis, ajoute-t-il, sont déjà « en concurrence active avec la Russie et la Chine pour la liberté d’action et la domination du domaine spatial. Et ça évolue très vite.
Ainsi, le 26 janvier de l’année dernière, l’ancien major de l’US Air Force a embauché la startup True Anomaly, Inc pour “résoudre les problèmes de guerre orbitale les plus difficiles pour l’US Space Force”, a-t-il tweeté .
Selon un communiqué récent auprès de la Federal Communication Commission (FCC) des États-Unis, True Anomaly se prépare maintenant pour sa première mission orbitale. En octobre, True Anomaly espère lancer deux vaisseaux spatiaux de «poursuite orbitale» Jackal à bord d’une fusée SpaceX en orbite terrestre basse. Les Jackals n’abriteront pas d’armes à feu, d’ogives ou de blasters laser, mais ils seront capables d’opérations de proximité de rendez-vous (RPO) - la capacité de manœuvrer à proximité d’autres satellites et d’entraîner une batterie de capteurs sur eux. Cela pourrait révéler les systèmes de surveillance et d’armement de leurs rivaux ou aider à intercepter les communications.
Dans leur première mission, baptisée Demo-1, les Jackals se contenteront de s’espionner, en utilisant des propulseurs, des radars et des caméras multispectrales pour s’approcher à quelques centaines de mètres. Si cela se passe bien, Rogers envisage de déployer des milliers de vaisseaux spatiaux autonomes au service de l’armée américaine, contrôlés par une équipe d’opérateurs humains et d’IA “pour poursuivre les adversaires où qu’ils volent et fournir les outils de décision”.
Ces outils commencent par apprendre quelles technologies les adversaires américains déploient dans l’espace. “Mais une défense active va être nécessaire”, déclare Rogers, désormais PDG de True Anomaly. “Si vous prenez au sérieux le travail de défense et de protection du domaine, vous devez avoir la capacité d’effectuer les fonctions conjointes de manœuvre et de tir.” Bien que l’armée utilise souvent les «feux» pour désigner les armes cinétiques comme les fusils et les obus, dans le contexte spatial, cela fait généralement référence au brouillage, à la guerre électronique et aux cyberattaques.
Rien sur le site Web de True Anomaly ne suggère qu’il développe ses propres armes offensives. Cependant, dans une série de messages l’été dernier, Rogers a tweeté : "Désactiver tactiquement les engins spatiaux ennemis peut faire la différence entre la perte d’un groupe aéronaval entier ou sa survie… Et il existe de nombreuses façons de détruire les engins spatiaux qui ne ruinent pas l’environnement. Après tout, ce ne sont que des ordinateurs flottants.
Source et plus: https://arstechnica.com/science/2023/02/enter-the-hunter-satellites-preparing-for-space-war/
Cosmocanibalisme ? Allez voir aussi son contraire (ou son complément) cosmolocalisme
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L’espace s’est “fondamentalement transformé” en quelques années, sous l’effet d’une course aux armements exponentielle, a estimé un général américain à Munich, désignant la Chine comme la “plus grande menace” à contrer, devant la Russie.
“Nous voyons toute une gamme d’armes produites par nos adversaires stratégiques”, a expliqué à trois médias - dont l’AFP - le général Bradley Chance Saltzman, chef des opérations de l’espace au sein de l’armée de l’air américaine. “La plus grande menace vient de la République populaire de Chine, mais aussi de la Russie”, a-t-il précisé samedi soir en marge de la Conférence pour la sécurité à Munich.
“L’espace, en tant que domaine contesté, a fondamentalement changé. Notre façon d’y opérer doit évoluer, essentiellement à cause des armes que la Chine et la Russie ont essayées et parfois utilisées”, a-t-il insisté, désignant armes à énergie dirigée, missiles anti-satellites et autres interceptions orbitales.
Ses propos, plutôt attendus au regard des activités spatiales militaires des grandes puissances, résonnent d’autant plus après la rencontre tendue, samedi dans la ville allemande, entre les chefs de la diplomatie américaine et chinoise.
Antony Blinken a insisté auprès de Wang Yi sur le fait que l’affaire du ballon chinois, qui a survolé le territoire américain pendant plusieurs jours avant d’être abattu, avait été un acte “irresponsable qui ne doit plus jamais se produire”. Wang a dénoncé pour sa part “l’usage excessif de la force” par Washington.
La course aux armements dans l’espace n’a rien de récente. Dès 1985, le Pentagone avait utilisé un missile pour détruire un satellite lors d’un test. Depuis, ses rivaux démontrent avoir les mêmes compétences: la Chine l’a fait en 2007, l’Inde en 2019.
Et fin 2021, la Russie pulvérisait un de ses propres satellites avec un missile lancé depuis la Terre. Une démonstration de force qualifiée alors d’“acte irresponsable” par le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg. Et de fait, les satellites potentiellement armés de bombe et les vaisseaux spatiaux à tir laser ne sont aujourd’hui plus seulement de la science-fiction. “Nos adversaires tirent parti de l’espace pour (nous) viser et étendre la portée de leurs armes”, a noté le général Saltzman.
Les pays sont de plus en plus secrets quant à leurs activités militaires dans l’espace, mais la course est telle qu’en 2019, l’année où le Pentagone a lancé sa Force de l’espace, un haut responsable américain estimait que la Russie et la Chine avaient le potentiel de dépasser les États-Unis.
Le général Saltzman écarte l’idée que Washington soit aujourd’hui en retard. Mais la bataille a évolué, passant notamment de l’idée de détruire des satellites avec des missiles ou des satellites kamikazes à celle de trouver des moyens de les endommager avec des armes laser ou à micro-ondes très puissantes.
“Je m’assurerai toujours de préserver les capacités des fonctions essentielles, telles que le commandement et contrôle national ou le commandement et contrôle nucléaire”, a averti le général.
Le conflit en Ukraine a par ailleurs rappelé l’importance fondamentale de l’espace dans la guerre d’aujourd’hui et à fortiori celle de demain. “L’espace est important dans le combat moderne”, constate le haut gradé américain. “Vous pouvez attaquer l’espace sans y aller, via des réseaux cyber et d’autres vecteurs”.
Cette suractivité militaire, accompagnée par une prolifération commerciale toute aussi exponentielle, pose le problème des dégâts collatéraux, des débris destructeurs et, plus largement, d’un code de conduite international.
Le général Saltzman n’a jamais eu de conversation avec ses homologues chinois et russes, a indiqué à l’AFP son entourage. Il s’est entretenu à Munich avec le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram et a participé à une table ronde. “Nous avons parlé de comportement responsable”, a expliqué le militaire. “Il y a une bonne façon de se comporter, qui ne génère pas de débris, qui n’interfère pas, qui conserve des distances sûres, avec de la communication en cas de problèmes”, a-t-il relevé.
Car l’espace est amené à être “de plus en plus congestionné”. D’où le besoin de règles normatives, via de nouveaux traités internationaux, les textes existants ne répondant plus aux développements technologiques.
“Nous avons besoin d’un environnement de l’espace sûr, stable, sécurisé et durable”, a conclu l’officier.“Quels que soient les mécanismes (…), si vous ne pouvez pas définir ce genre de comportements, vous ne pouvez en tenir les gens pour responsables”. Et d’ajouter : “si nous pouvons opérer avec une compréhension claire de ce que sont les normes, nous serons bien plus en sécurité”.
Source: https://www.7sur7.be/monde/la-plus-grande-menace-dans-lespace-vient-de-chine~a1b09e4d/
Je ne sais pas si l’espace a pu se transformer tout seul, mais je sais que les militaires resterons toujours des militaires.
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Les ambitions spatiales du Japon minées par l’explosion de la fusée H3
Le lancement inaugural de la fusée japonaise de nouvelle génération H3, construite par Mitsubishi Heavy Industries (MHI), a de nouveau échoué. De quoi mettre à mal les ambitions spatiales du pays.
L’industrie spatiale japonaise va-t-elle parvenir à se relever? La question se pose après la destruction en plein vol, volontairement effectuée, de la nouvelle fusée H3, mardi 7 novembre. Le lanceur a décollé depuis le centre spatial de Tanegashima, au sud-ouest du Japon, et a été détruit une quinzaine de minutes plus tard en raison d’une défaillance technique. L’incident, qui fait désormais l’objet d’une enquête, succède à une première tentative avortée mi-février.
Nouvelle pas très fraîche, mais qui équilibre un peu le paysage spatial international.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à duJambon le dernière édition par
@duJambon 15 min il devait déjà être à quelques centaines de kilomètres d’altitude. Son explosion a due rajouter quelques milliards de débris à ceux déjà existants. Même s’ils vont finir par redescendre sur Terre ça prendra quelques années.
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Lockheed Martin développe un réseau de communication entre la Lune et la Terre
Pour pouvoir vivre et travailler sur une base lunaire, plusieurs conditions doivent être remplies. Il y a tout d’abord la question de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture, mais il y a également celle des moyens de communication. Pour se préparer à l’avenir de l’exploration lunaire, Lockheed Martin a créé une entreprise spinoff qui sera dédiée aux infrastructures lunaires. Cette entreprise s’appelle Crescent Space, et son premier projet sera d’établir un réseau de satellites reliant la Lune à la Terre.
Selon les informations, le nom du futur réseau de communication de Crescent Space sera Parsec. Ce réseau utilisera une constellation de petits satellites lunaires pour fournir une connexion non-stop entre les astronautes, leur équipement, et les responsables sur Terre. Le système aidera également les astronautes en ce qui concerne la navigation.
D’après Lockheed Martin, le réseau Parsec sera capable d’effectuer plusieurs tâches. La technologie permettra aux astronautes de rester en contact en permanence, mais elle pourra aussi aider les engins spatiaux au cours des manœuvres dans l’espace.
La constellation jouera surtout un rôle important auprès de ceux qui sont sur la surface lunaire. Les satellites de Parsec fonctionneront en effet comme les satellites GPS sur Terre. Cela permettra aux astronautes de connaître leur position à tout moment, et de ne pas se perdre lors d’une sortie à l’extérieur de la base. Il sera aussi plus simple d’éviter les obstacles comme les cratères.
Crescent prévoit d’activer les premiers satellites du réseau Parsec d’ici l’année 2025. Lorsque le réseau sera opérationnel, l’entreprise espère proposer ses services à de gros clients. Le PDG de Crescent Space, Joe Landon, a d’ailleurs déclaré que Crescent était « bien positionnée » pour soutenir le programme Artemis de la NASA et d’autres missions d’exploration de la Lune.
Quoi qu’il en soit, Crescent Space aura encore du temps pour se préparer puisque la NASA ne va envoyer d’astronautes sur la Lune qu’en 2025 au cours de la mission Artemis 3. Avant cela, il y aura la mission Artemis 2 en 2024 qui enverra des astronautes autour de la Lune sans se poser.
Sur le long terme, le réseau de Lockheed Martin sera quand même utile avec les autres pays et organisations qui désirent poser les pieds sur la Lune. Il y a par exemple la Chine, mais aussi SpaceX qui veut s’occuper de tourisme lunaire.
Source: https://www.fredzone.org/lockheed-martin-reseau-de-communication-lune-terre-ard267
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La course bat toujours son plein, l’astronaute Thomas Pesquet teste une brouette lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
(Crédit image : ESA)Mardi 26 avril 2023 : L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Thomas Pesquet teste un véhicule de transport lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
Le véhicule, essentiellement une brouette lunaire de haute technologie officiellement appelée LESA pour Lunar Equipment Support Assembly, ou Lunar Evacuation System Assembly, a été développé par une équipe de scientifiques du Centre européen des astronautes de Cologne, en Allemagne. Bien que les chercheurs aient largement testé le véhicule sur Terre, la seule façon de l’expérimenter dans la gravité lunaire, pour laquelle il a été construit, était de le placer sur un avion capable d’effectuer des vols paraboliques pouvant produire une gravité réduite.
Il n’y a qu’un seul avion de ce type en Europe, l’airbus Air Zero G exploité par la société française Novespace. Pesquet était l’un des quatre pilotes en charge de ce vol et est venu tester la brouette pendant sa pause de pilotage. Space.com a été invité en exclusivité à faire partie de ce vol. – Tereza Pultarova
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on fou quoi sur la lune ya pas d’oxygène lol ?
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Nouveau revers cuisant pour le programme spatial japonais
La fusée japonaise de nouvelle génération H3 a connu un nouveau revers cuisant mardi, ayant été obligée de s’autodétruire peu après son décollage en raison d’une défaillance technique.
Une première tentative de vol avait déjà échoué mi-février. L’engin inhabité a d’abord réussi à décoller comme prévu mardi à 10H37 heure japonaise (01H37 GMT) depuis le centre spatial de Tanegashima (sud-ouest du Japon), contrairement au 17 février où il était resté cloué au sol en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters). Mais sa nouvelle mission a été avortée une dizaine de minutes plus tard, alors que la vélocité de la fusée diminuait anormalement peu après la séparation entre ses premier et deuxième étages.
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En pleine crise, l’Europe spatiale tentée par la recette Nasa-SpaceX
Manque de compétitivité, trous dans la raquette… L’industrie spatiale européenne est au pied du mur. Le sommet spatial européen, qui se déroule à Séville (Espagne) les 6 et 7 novembre, pourrait être l’occasion d’une décision historique consistant à ouvrir les grands projets à la compétition. Une profonde remise en cause de l’approche actuelle.
Pour l’Europe spatiale, cela équivaudrait à une révolution. Alors que s’ouvre le sommet européen de l’espace, organisé à Séville en Espagne les 6 et 7 novembre, l’idée d’introduire de la compétition dans les grands projets industriels commence à faire son chemin. L’approche, inspirée par celle mise en œuvre par la NASA aux Etats-Unis et qui a notamment propulsé SpaceX au firmament, promet de s’inviter dans les débats entre les 22 Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA), lors d’un conseil de l’agence et un sommet ministériel consacré à l’espace. Selon ses défenseurs, donner davantage la main aux acteurs privés permettrait de maintenir l’Europe dans la course à moindre coût. Une approche encore loin de faire consensus…
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/en-pleine-crise-l-europe-spatiale-tentee-par-la-recette-nasa-spacex.N2190748
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Au sommet spatial de Séville, l’ESA rejette le privé
La France, l’Italie et l’Allemagne se sont mis d’accord pour apporter une aide publique massive à Ariane 6 à partir de 2026 afin d’affronter la concurrence de SpaceX. En échange, le secteur spatial devra baisser ses prix et rentrer dans une logique économique et de compétitivité.
Au bord du précipice, le réflexe de survie a fini par l’emporter. Réunis du 6 au 7 novembre à Séville, les pays membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont trouvé un accord pour sauver l’Europe spatiale. «C’est un jour de succès pour l’espace en Europe. Je dirais même que c’est un jour historique car nous avons pris des décisions qui auront des effets importants pour le futur», s’est félicité Joseph Aschbacher, directeur général de l’ESA, à l’issue de la première journée du sommet spatial.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/au-sommet-spatial-de-seville-a-defaut-de-big-bang-l-europe-sauve-l-essentiel.N2191458
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Paul Wohrer: “L’Europe ne doit pas devenir dépendante d’un autre dans la course à l’espace”
Depuis la fin d’Ariane 5, l’Europe n’a plus un accès autonome à l’espace. Pour Paul Wohrer, chercheur à l’Institut français des relations internationales interrogé mercredi dans Tout un monde, il manque un projet européen cohérent et des demandes politiques fortes, alors que l’espace sera un terrain de compétition géopolitique important dans les années à venir.
L’Europe de l’espace a fait l’actualité cette semaine. Lors d’un sommet à Séville, les pays membres de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont la Suisse, se sont mis d’accord lundi pour financer la nouvelle fusée Ariane 6.
Le socle des activités spatiales est essentiellement constitué d’activités gouvernementales, que ce soit pour des satellites scientifiques ou militaires.
Le loup sort du bois, si on ne peut plus envoyer de satellites militaires sans passer par les usa, c’est la cata
Et sans centrale nucléaire, pas de bombinette sous le tapis. -
La fusée H3 du Japon va décoller pour la deuxième fois après l’échec du vol inaugural
En mars dernier, ce qui devait être le vol inaugural de la nouvelle fusée H3 du Japon ne s’est pas déroulé comme prévu. En effet, la mission a été un échec et la fusée a été détruite. Mais après plusieurs mois, l’agence spatiale japonaise JAXA va tenter une nouvelle fois de lancer l’appareil. Cette tentative aura lieu vers le début de l’année 2024.
Selon les informations diffusées par les responsables de la JAXA le 27 décembre dernier, la fusée H3 pourra être lancée du Tanegashima Space Center dès le 14 février 2024. La fenêtre de tir initiale de la mission, dénommée H3 Test Flight 2 (H3TF2), s’ouvrira à 00 :22 GMT pour se fermer à 04 :06 GMT. En cas de problème, la fusée pourra être lancée entre le 15 février et la fin du mois de mars.
Le lancement de février transportera un module de démonstration de vol du nom de Vehicle Evaluation Payload-4. A bord de la fusée, il y aura également 2 petits satellites qui sont CE-SAT-IE et TIRSAT.
La cause de l’incident
Selon les informations, ni la JAXA ni l’entreprise MHI n’ont donné de détails concernant la cause de l’échec du premier vol de la fusée H3. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue en septembre 2023, Iwao Igarashi, vice-président et directeur général de MHI, a déclaré qu’une enquête concernant l’échec du premier vol avait été menée. Toutefois, il n’a fourni aucune information détaillée.
L’échec du premier vol de la fusée H3 a aussi eu des répercussions sur le lancement d’une autre fusée japonaise, la fusée H-2A. Les deux lanceurs utilisent en effet des étages supérieurs similaires. Un lancement de la fusée H-2A qui devait avoir lieu en mai de cette année a ainsi été reporté en septembre.
Source: https://www.fredzone.org/fusee-h3-japon-decoller-deuxieme-fois-apres-echec-vol-inaugural-ard267
et: https://www.space.com/japan-h3-rocket-2nd-launch-after-failure-february-2024 -
Le Japon envoie sa nouvelle fusée H3 dans l’espace
La nouvelle fusée nippone H3 a réussi samedi matin son décollage. Elle doit permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents mais aussi moins coûteux.
Après deux premiers échecs l’an dernier, la nouvelle fusée japonaise H3 a réussi samedi son décollage, un succès important pour le Japon qui compte beaucoup sur ce lanceur lourd pour rester autonome et compétitif dans le domaine spatial.
La fusée a décollé comme prévu à 9 h 23 locales (01 h 23 en Suisse) de la base spatiale japonaise de Tanegashima, dans le sud-ouest de l’archipel nippon, et «a été placée en orbite» quelques minutes plus tard, a indiqué un responsable de l’agence spatiale japonaise Jaxa à l’AFP.
Ce succès intervient après celui de SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), petit engin de la Jaxa qui a réussi à se poser avec précision sur la Lune le mois dernier, un exploit historique pour le Japon.
Vols plus fréquents et moins coûteux
Imposant lanceur de 63 m de haut et 574 tonnes hors charge utile, le H3 est censé permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents (environ six fois par an), mais aussi moins coûteux, pour rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise privée américaine SpaceX. La demande mondiale de lancements spatiaux à bas coûts est en plein boom, et la concurrence s’intensifie sur ce créneau.
La réputation de haute fiabilité des vols de la Jaxa avait été écornée par les déboires de son programme H3 jusqu’à présent. En février 2023, cet engin co-développé avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) avait été incapable de décoller en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters).
Puis, lors d’une deuxième tentative en mars dernier, la fusée avait initialement réussi son envol, avant de dévier de sa trajectoire en raison d’une défaillance des moteurs du deuxième étage. La Jaxa avait été contrainte de la détruire en plein vol.
Après deux premiers échecs l’an dernier, la nouvelle fusée japonaise H3 a réussi samedi son décollage, un succès important pour le Japon qui compte beaucoup sur ce lanceur lourd pour rester autonome et compétitif dans le domaine spatial.
La fusée a décollé comme prévu à 9 h 23 locales (01 h 23 en Suisse) de la base spatiale japonaise de Tanegashima, dans le sud-ouest de l’archipel nippon, et «a été placée en orbite» quelques minutes plus tard, a indiqué un responsable de l’agence spatiale japonaise Jaxa à l’AFP.
Ce succès intervient après celui de SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), petit engin de la Jaxa qui a réussi à se poser avec précision sur la Lune le mois dernier, un exploit historique pour le Japon.
Vols plus fréquents et moins coûteuxImposant lanceur de 63 m de haut et 574 tonnes hors charge utile, le H3 est censé permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents (environ six fois par an), mais aussi moins coûteux, pour rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise privée américaine SpaceX. La demande mondiale de lancements spatiaux à bas coûts est en plein boom, et la concurrence s’intensifie sur ce créneau.
La réputation de haute fiabilité des vols de la Jaxa avait été écornée par les déboires de son programme H3 jusqu’à présent. En février 2023, cet engin co-développé avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) avait été incapable de décoller en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters).
Puis, lors d’une deuxième tentative en mars dernier, la fusée avait initialement réussi son envol, avant de dévier de sa trajectoire en raison d’une défaillance des moteurs du deuxième étage. La Jaxa avait été contrainte de la détruire en plein vol.
Défense
Et le Japon pourrait peut-être s’en servir à l’avenir pour assurer sa défense, à l’heure où les tensions géopolitiques en Asie-Pacifique sont élevées, sur fond notamment du programme nucléaire et des essais de missiles et de satellites nord-coréens, souligne Michael Cruise.
La mission de samedi vise surtout à démontrer l’opérabilité du H3, mais l’engin transporte aussi deux petits satellites d’observation de la Terre. Concrètement au Falcon 9 de SpaceX, le H3 n’est pas un lanceur réutilisable, mais son atout est ailleurs.
«La fusée H3 est dotée d’un moteur de premier étage unique et innovant, qui fournit une poussée supérieure» à celles d’autres fusées high-tech, explique à l’AFP Michele Trenti, directeur du Laboratoire spatial de Melbourne en Australie. «Le fait de décoller le plus rapidement possible permet aux moteurs du deuxième étage d’être plus efficaces pour transporter des engins spatiaux loin de la Terre», ajoute-t-il. Aussi ce lanceur «a le potentiel d’être la fusée la plus économique pour de telles missions», selon Michele Trenti.
Source: https://www.tdg.ch/asie-le-japon-envoie-sa-nouvelle-fusee-h3-dans-lespace-125757330661
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La preuve en image et en humour, le hublot à fesses
Zendaya a mis le feu à la Toile, et à Londres. En pleine tournée de promotion pour Dune 2, la star de 27 ans a fait sensation à plusieurs reprises ces derniers jours sur le tapis rouge, notamment en apparaissant vêtue de la combinaison robotique présentée lors du défilé Mugler haute couture automne-hiver 1995-1996
Oui, vous ne rêvez pas: c’est un hublot à fesses -
Chang’e-6 : la Chine se prépare à rapporter des échantillons de la face cachée de la Lune
Pour mémoire, Chang’e-5, avait collecté des échantillons de basalte rapportés sur Terre fin 2020 par la mission chinoise. (le temps passe et on s’y perd).
La Chine poursuit les préparatifs de sa très attendue mission chinoise Chang’e-6 qui a pour objectif de collecter des échantillons de la face cachée de la Lune et de les rapporter sur Terre. Une tentative de lancement est prévue dans quelques mois.
Chang’e-6 sera une grande premièreLes composants complexes de cette mission de retour d’échantillons lunaires sont arrivés début janvier au port spatial de Wenchang sur l’île d’Hainan. Là-bas, une équipe d’ingénieurs et de chercheurs, dont beaucoup ont déjà acquis une expérience précieuse lors de la mission Chang’e-5 en 2020, s’affaire à tester et à ajuster rigoureusement l’équipement. Pour l’occasion, beaucoup ont renoncé aux festivités du Nouvel An lunaire pour se consacrer aux préparatifs du vaisseau spatial.
Deux kilos de matière
Le lancement de cette mission est programmé pour le mois de mai. Elle devrait durer 53 jours. La mission Chang’e-6, qui doit se poser dans le bassin d’Apollo, ambitionne par ailleurs de collecter jusqu’à deux kilogrammes de matériaux lunaires à l’aide d’une pelle et d’une perceuse.
Un satellite relais, Queqiao-2, sera lancé en février ou mars pour soutenir la mission en assurant les communications entre les stations au sol et le vaisseau spatial Chang’e-6. Il sera indispensable, car la face cachée de la Lune reste invisible depuis la Terre.
Le processus de collecte d’échantillons implique également l’utilisation d’un véhicule d’ascension, prêt à être propulsé en orbite lunaire. Ce véhicule se rejoindra ensuite au module de service qui rapportera précieusement la cargaison lunaire sur Terre. Il pourra par la suite libérer sa capsule pour une rentrée enflammée dans l’atmosphère terrestre et un parachutage sûr jusqu’à la surface.
Au-delà de la mission en elle-même, l’analyse des échantillons lunaires provenant de la face cachée de la Lune offre une perspective scientifique prometteuse. Elle peut en effet fournir des informations cruciales sur les disparités entre les faces proche et éloignée de la Lune, ainsi que des indices significatifs sur l’histoire lunaire et le développement du Système solaire.
Source: https://sciencepost.fr/chine-echantillons-face-cachee-lune-mission-change-6/
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@duJambon
La planète Zendaya et ses deux lunes… -
La NASA est confrontée à un dilemme avec son audacieux programme de cargo lunaire
L’échec est désormais une option pour l’agence spatiale américaine.
Intuitive Machines a publié cette photo de son atterrisseur Odysseus dans l’espace après le lancement. (montage, A.I, image réelle ?)La NASA est en grande partie un endroit assez délabré de nos jours. A bientôt 70 ans, l’agence spatiale n’est plus l’adolescente turbulente qu’elle était lors de la course vers la Lune dans les années 1960. Si vous vous rendez dans un centre de terrain de la NASA aujourd’hui, vous risquez beaucoup plus d’être entraîné dans une réunion ou une revue que d’être témoin d’un essai de moteur de fusée.
Une façon de décrire l’agence spatiale aujourd’hui est « l’aversion au risque ». Une partie de cela est certainement compréhensible. C’est à la NASA que le directeur de vol Gene Kranz a déclaré lors du sauvetage d’Apollo 13 : « L’échec n’est pas une option ». De plus, après trois accidents majeurs ayant entraîné la mort de 17 astronautes – Apollo 1 et les navettes spatiales Challenger et Columbia – la NASA prend toutes les précautions imaginables pour éviter des tragédies similaires à l’avenir.
Mais il arrive un moment où la NASA devient si réticente à prendre des risques qu’elle ne prend plus de mesures audacieuses et de géant, succombant à la paralysie de l’analyse. Comme me l’a dit un ingénieur de longue date de la NASA il y a plusieurs années, en partie ironiquement, il a fallu un petit miracle pour que les ingénieurs concevant le vaisseau spatial Orion obtiennent une petite fenêtre sur le véhicule grâce au processus rigoureux d’examen de la sécurité.
Heureusement, il existe encore des coins de l’agence spatiale où les savants fous sont libres de jouer. L’un d’entre eux se trouve au sein de la « direction » scientifique de la NASA, où il y a environ sept ans, une poignée de scientifiques et d’ingénieurs essayaient de trouver un moyen de mener des expériences sur la Lune sans dépasser leur budget limité. Effectuer une phalange de telles missions selon l’ancienne méthode aurait coûté des milliards de dollars. Ils n’avaient pas autant d’argent, ni tout le temps du monde.
Ces scientifiques, dont le chef de la direction, Thomas Zurbuchen, savaient que la Lune était sur le point de devenir une cible brûlante pour l’exploration.
Retour sur la Lune
Pendant des décennies après Apollo, la NASA avait pratiquement ignoré la Lune. C’était, comme l’a dit l’astronaute d’Apollo 11 Buzz Aldrin, magnifique mais désolé. L’agence spatiale a orienté ses efforts d’exploration robotique vers Mars et au-delà, et son programme humain est resté en orbite terrestre basse. La lune? Il faisait froid et gris, sec et sans air.
Mais au milieu des années 2010, Zurbuchen et d’autres scientifiques étaient de plus en plus convaincus de l’existence de dépôts de glace d’eau au niveau des pôles lunaires, dans des cratères ombragés en permanence. De plus, le programme d’exploration humaine de la NASA commençait enfin à vouloir sérieusement retourner dans l’espace lointain, et il était clair que la Lune serait la première étape. Enfin, un sentiment d’urgence s’est fait sentir lorsque la Chine a commencé à faire atterrir des rovers sur la Lune et a élaboré des plans pour construire une base lunaire près du pôle Sud.
Les scientifiques de la NASA savaient donc qu’ils voulaient envoyer des expériences, des rovers et d’autres choses sur la Lune – rien de trop massif, principalement des charges utiles de quelques dizaines à quelques centaines de kilogrammes – pour réévaluer la surface lunaire et déterminer quelles ressources s’y trouvaient et comment nous pourrions les utiliser. atteignez-les. L’idée était de faire de la science cool mais aussi de préparer le terrain et de soutenir l’activité humaine sur la Lune. Mais la division scientifique de la NASA ne disposait pas de milliards de dollars à consacrer à un programme lunaire comme la division d’exploration humaine.
Zurbuchen et son équipe étaient donc confrontés à un choix. Ils pourraient économiser pour une poignée de missions importantes et coûteuses effectuées par des entrepreneurs traditionnels. Ou ils pourraient essayer quelque chose de nouveau.
L’industrie spatiale commerciale, stimulée en partie par le Google Lunar xPrize qui n’a jamais été remporté, commençait à faire du bruit concernant le développement de petits atterrisseurs lunaires. La NASA pourrait-elle offrir des incitations à quelques-unes de ces entreprises pour qu’elles terminent leurs atterrisseurs et livrent des expériences sur la Lune ?
Avec un coût de quelques centaines de millions de dollars par an, un tel projet commercial avait du sens. Mais il y avait des risques. Entrer dans l’espace était déjà assez difficile. Atterrir réellement sur la Lune ? C’est très dur. Un atterrisseur doit être propulsé jusqu’à la surface puisqu’il n’y a pas d’atmosphère pour le freinage, et en raison d’un retard dans les communications, cela doit être effectué de manière autonome. Et, oh oui, il y a des rochers et des cratères partout sur la Lune, donc votre atterrisseur ferait mieux d’avoir un système de navigation intelligent à bord.
Zurbuchen savait que cela serait risqué et que la NASA devrait accepter certains échecs. Les entreprises privées, qui feraient cela pour moins d’argent, devraient abandonner une grande partie des procédures de sécurité rigoureuses de la NASA. Pour aider ses administrateurs à comprendre ce que lui et les sociétés commerciales voulaient faire, Zurbuchen a utilisé l’expression « tirs au but » pour décrire le plan.
Il savait que les entreprises privées rateraient quelques tirs.
Rencontrez CLPS
La plupart des Américains (et le reste du monde) n’ont jamais entendu parler du programme Commercial Lunar Payload Services. (C’est un nom maladroit, donc les passionnés de l’espace l’appellent généralement CLPS, prononcé « clips ».) Mais cela commence à changer maintenant que les entreprises placent leurs atterrisseurs dans l’espace.
La NASA a d’abord demandé à l’industrie qui serait intéressée à soumissionner pour des missions sur la Lune en 2018, et un an plus tard, l’agence spatiale a annoncé ses premiers lauréats. Une startup basée à Pittsburgh, Astrobotic, a gagné 79,5 millions de dollars ; Intuitive Machines, basée à Houston, a gagné 77 millions de dollars et Orbit Beyond, 97 millions de dollars. Les lancements devaient avoir lieu d’ici 2020.
Mais très vite, il est devenu clair que les entreprises ne respecteraient pas ce délai. S’ils ont réalisé des progrès techniques crédibles, ils ont également connu des revers. Astrobotic avait des problèmes de propulsion. Intuitive Machines a accidentellement fait exploser un réservoir de propulseur pendant les tests. Et en 2020, Orbit Beyond a brandi le drapeau rouge et a renoncé à l’attribution de son contrat, affirmant qu’elle ne pouvait pas mener à bien la tâche. La pandémie a aggravé les malheurs de chaque entreprise, ralentissant le travail et impactant la chaîne d’approvisionnement de l’industrie aérospatiale.
Au-delà des défis techniques, le problème le plus important était celui des finances. Pour remporter les contrats de la NASA, les entreprises ont proposé des montants inférieurs (sans blague ). Ils espéraient récupérer une partie de leurs coûts en vendant une partie de l’espace de charge utile sur leurs atterrisseurs à des clients commerciaux. Et ils ont vendu quelques emplacements, mais la construction d’atterrisseurs lunaires s’avère assez coûteuse. La NASA a trouvé des moyens d’aider là où elle le pouvait. En demandant à Astrobotic et Intuitive Machines de déplacer leurs sites d’atterrissage vers des emplacements plus intéressants (et difficiles à atteindre) sur la Lune, les responsables de la NASA ont réussi à ajouter quelques dizaines de millions de dollars à ces contrats par ailleurs à prix fixe. Pourtant, les entreprises étaient à court de liquidités.
Astrobotic et Intuitive Machines ont finalement terminé leurs véhicules simultanément fin 2023. En raison des aléas du lancement et d’autres usines externes, l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic a volé en premier, sur une fusée Vulcan le 8 janvier. un coup dur lorsque l’un de ses réservoirs de propulsion s’est rompu. À la demande de la NASA, Astrobotic a renvoyé son vaisseau spatial dans l’atmosphère terrestre afin qu’il puisse être éliminé en toute sécurité.
VIPER sera-t-il un prédateur ou une proie ?
Même si Astrobotic a été salué pour sa communication transparente au cours de la mission, cet échec soulève un dilemme important pour la NASA. Peregrine était censé être un éclaireur pour l’entreprise, testant les procédures et les logiciels d’atterrissage sur la surface lunaire. Mais comme le vaisseau spatial ne s’est jamais approché de la surface lunaire, il n’est pas clair si la technologie d’atterrissage d’Astrobotic fonctionne.
C’est un gros problème car la prochaine mission de l’entreprise consiste à piloter l’atterrisseur Griffin, beaucoup plus grand et plus complexe. Le premier vol Griffin est censé livrer le Volatiles Investigating Polar Exploration Rover, ou VIPER, de la NASA au cratère Nobile, près du pôle Sud de la Lune. Il s’agit d’une charge utile assez importante dont le développement a coûté plus de 400 millions de dollars à la NASA. (De plus, Astrobotic a reçu un contrat de 199,5 millions de dollars pour livrer le rover).
L’agence a déjà résisté aux pressions visant à déplacer la livraison de l’atterrisseur vers une méthode contractuelle plus traditionnelle. Mais que va-t-il se passer maintenant que Peregrine a échoué ? Je pense qu’il est probable que la NASA veuille voir Griffin voler au moins une fois avant de risquer la mission VIPER sur Griffin pour son premier vol. La NASA étudie probablement également d’autres options de livraison, notamment un achat plus traditionnel ou une éventuelle collaboration avec le gouvernement indien.
Quelle que soit la décision de la NASA, elle sera révélatrice de l’étendue de la confiance de l’agence spatiale dans ses partenaires commerciaux lunaires.
La première mission d’Astrobotic étant terminée, l’accent est désormais mis sur les machines intuitives. L’atterrisseur Odysseus de la société a été lancé la semaine dernière sur une fusée Falcon 9, et si tout se passe bien, il tentera d’atterrir sur la Lune jeudi vers 17 h HE (23 h UTC). Cela contribuerait grandement à démontrer la viabilité du programme CLPS si Odysseus parvenait à réussir son atterrissage. Mais ce n’est pas une chose sûre.
Y compris Astrobotic, trois missions non gouvernementales ont tenté jusqu’à présent d’atterrir sur la Lune. Les autres, Beresheet de SpaceIL, basé en Israël, et Hakuto-R d’ispace Japon, ont également échoué. À ce jour, les entreprises privées gagnent donc 0,000.
Est-ce que quelqu’un survivra ?
Si je n’ai pas été clair jusqu’à présent, permettez-moi de le être avant de continuer. Je pense que CLPS est un programme audacieux – exactement le type de prise de risque que la NASA devrait suivre dans les missions non critiques en dehors des vols spatiaux habités. Si le CLPS fonctionne, dans quelques années, l’agence spatiale aura posé les bases d’une autoroute vers la Lune. Les entreprises américaines pourraient assurer un transport rapide et régulier vers la Lune pour quelques centimes par dollar de ce que l’agence aurait dû payer pour des missions ponctuelles et hautement spécialisées dans le passé.
En bref, si nous voulons un jour étendre la sphère de l’activité humaine jusqu’à la Lune, nous avons vraiment besoin de programmes comme le CLPS pour réussir. C’est pour cette raison que moi-même et beaucoup d’autres personnes qui rêvons d’un avenir dynamique pour l’humanité dans l’espace, nous nous enracinons comme un diable dans sa réussite.
Dans le même temps, beaucoup d’entre nous s’inquiètent de sa survie.
Tout d’abord, l’échec d’Astrobotic est préoccupant. Si Intuitive Machines échoue également, il n’est pas difficile d’imaginer des membres clés du Congrès se demander pourquoi la NASA dépense tout cet argent dans des atterrisseurs commerciaux. (À ce jour, la NASA a huit missions CLPS sous contrat avec divers fournisseurs : Astrobotic, Intuitive Machines, Draper Laboratory et Firefly Aerospace. La valeur totale est de plus d’un milliard de dollars). Certains de ces membres du Congrès seraient heureux de mettre fin au programme commercial et de récompenser les entrepreneurs traditionnels qui contribuent à leurs campagnes.
Des questions valables se posent également quant à l’ampleur du marché « commercial » pour ces services. Il y a quelques charges utiles privées intéressantes sur ces premières missions CLPS, mais elles semblent pour la plupart être des expositions ponctuelles. Rien n’indique clairement que des clients industriels à long terme s’engageront dans ces missions. Pour l’instant, c’est la NASA qui paie l’essentiel du fret.
Enfin, il y a des préoccupations financières.
Intuitive Machines est une société cotée en bourse. Comme un grand nombre d’autres nouvelles entreprises spatiales, elle est devenue publique via une société d’acquisition à vocation spéciale, ou SPAC, moyennant une injection de liquidités. Comme beaucoup d’autres nouvelles sociétés spatiales, ses revenus sont en retard sur ses dépenses. Dans ses états financiers les plus récents , Intuitive Machines a déclaré 40,7 millions de dollars en trésorerie et équivalents de trésorerie. Ceci est contrebalancé par des pertes d’exploitation, au cours des trois premiers trimestres de 2023, de 50,3 millions de dollars. Il y a beaucoup de discussions dans l’industrie sur les difficultés financières des autres sociétés locales. Concernant la trésorerie, ils semblent vivre au jour le jour.
Ce qu’il faudra pour survivre
Des représentants d’Astrobotic, Intuitive Machines, Firefly et Draper sont tous apparus ensemble sur scène la semaine dernière lors d’une table ronde à la conférence ASCENDxTexas. Vers la fin, une responsable de la NASA, Jennifer Lopez, a demandé à chaque représentant de l’entreprise ce que l’agence spatiale pourrait faire pour soutenir davantage leurs efforts et contribuer à relancer l’activité commerciale sur la Lune.
Les réponses ont été perspicaces, dans le sens de ce que la NASA pourrait faire pour aider et des défis auxquels les entreprises sont confrontées.
Lindsay Papsidero, directrice principale de l’espace civil et commercial chez Astrobotic, a déclaré que les entreprises ont besoin d’aide pour la planification à long terme et la stabilité financière. “Ce qui rendrait toutes les entreprises saines, ce sont les achats en bloc”, a-t-elle déclaré. " Si nous pouvions proposer aux clients commerciaux un horaire régulier. Cela pourrait devenir une approche de type train quittant la gare. "
Dans le cadre d’un achat en bloc, la NASA passerait un contrat avec une ou plusieurs sociétés pour fournir un certain nombre de missions, peut-être six ou huit, bien à l’avance. Cela permettrait aux entreprises des Länder d’être plus efficaces dans l’allocation des capitaux et l’embauche d’employés. Il existe également un précédent, puisque la NASA a utilisé cette approche pour acheter des lancements de marchandises vers la Station spatiale internationale auprès de SpaceX et Orbital Sciences. Environ 50 missions de fret commercial ont été lancées au cours des 11 dernières années dans le cadre de ce programme. De tels achats de blocs représenteraient bien entendu un engagement financier important de la part de la NASA.
Un haut responsable d’Intuitive Machines, Bob Pavelko, a déclaré que la NASA devrait continuer à planifier et à développer des infrastructures pour soutenir des activités étendues sur la surface lunaire. Cela inclut les communications, la navigation et l’énergie provenant de réacteurs à fission ou de grands panneaux solaires. “Ces services sont nécessaires pour soutenir l’activité commerciale”, a-t-il déclaré.
Et Chris Boger, responsable du programme des systèmes spatiaux chez Draper, a déclaré que la NASA devait continuer à soutenir le programme CLPS malgré sa propension aux échecs précoces. Les entreprises impliquées, a-t-il déclaré, ont investi de nombreuses années et plusieurs millions de dollars pour parvenir au point de lancer des atterrisseurs sur la Lune. On s’attend à ce que la NASA reste forte et continue à soutenir ce marché émergent.
“Nous avons beaucoup investi pour arriver ici, et nous en sommes proches”, a déclaré Boger. “La NASA devrait rester concentrée et rester déterminée à mener à bien cette mission.”
Cette tâche serait probablement beaucoup plus facile si Ulysse réussissait à atterrir jeudi (aujourd’hui).