Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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La question qui fait débat en ce moment chez les experts
Avec quoi vas-t’on refroidir les centrales nucléaires présentes et futures puisqu’il y a déjà pénurie d’eau et canicules ?
Le manque d’électricité frappe aussi l’été. Après les problèmes de corrosion qui ont touché son parc nucléaire, EDF se trouve désormais confronté à la canicule et à la sécheresse. Le déficit de pluie de cet hiver pourrait bien rendre les choses encore plus compliquées pour cette année.
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@duJambon
On tourne en rond… -
@BahBwah Bah ! Il suffit d’implémenter les nouvelles centrales sur des grands lacs ou des fleuves, en plus ça résoudra le problème de la distribution du courant électrique (pas de longues lignes à construire), je vois très bien une centrale au coeur de Paris, à Lyon, ou à la plage du Prado à Marseille… L’avantage de sacrifier une plage, c’est qu’il y aura moins de monde dans l’eau en cas de vidange ou de fuite radioactive.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à BahBwah le dernière édition par
@BahBwah c’est l’histoire du mec qui tombe du 50e étage et qui se dit “Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien”.
Tu connais la suite. -
Agents EDF en grève : la production énergétique nucléaire réduite et des radars routiers mis «en sobriété»
Les agents d’EDF, en grève contre le projet de réforme des retraites, ont multiplié ce 4 mars les actions, portant à près de 5 000 mégawatts les réductions de production depuis la veille au soir, soit l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires.
Comme le rapporte l’AFP, les quatre unités de production nucléaires de Tricastin (Drôme) étaient touchées ce 4 mars par des baisses de charge d’environ 2 000 mégawatts, ainsi que l’unité 2 de Flamanville (Manche). A la mi-journée, la cinquième unité de Gravelines (Nord), Paluel 2 (Seine-et-Maritime) et la première tranche de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) ont à leur tour été affectées, effaçant près de 2 000 MW de production. Saint-Alban 2 (Isère), qui a connu une baisse de production liée à la grève dans la nuit, est revenue sur le réseau en ce début de week-end, selon EDF.
Ces baisses de production s’inscrivent dans le cadre d’une grève reconductible des agents d’EDF en amont de la journée de «mise à l’arrêt» de la France prévue le 7 mars. Elle a débuté dès le 3 mars dans l’après-midi chez les énergéticiens, avant l’examen au Sénat de l’article 1 sur la suppression des régimes spéciaux de retraite.
La question d’aller plus loin se posera la semaine prochaine […], on sera capable de tout Selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT Energie joint par l’AFP, «les premiers messages de sûreté de réseau sont atteints et notre but n’est pas de toucher les usagers».
Autrement dit, les grévistes entendent ne pas accroître les baisses tant que ces messages d’alerte sur l’équilibre entre production et consommation sont émis par le régulateur du réseau. «Mais la question d’aller plus loin se posera la semaine prochaine […], on sera capable de tout», a-t-il averti.
Côté gaziers, la tranche 6 de la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) est «toujours arrêtée par les agents grévistes», occasionnant une baisse de «465 mégawatts retirés du réseau», selon la CGT.
Source et plus: [link removed]/france/104594-baisse-productions-energetiques-radars-routiers-sobri%C3%A9t%C3%A9-amont-7-mars
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Un nouveau type de défaut a été découvert. La série noire se poursuit pour l’énergéticien.
L’affaire prend la tournure d’un sombre remake. EDF a détecté dans sa centrale de Penly (Normandie) une fissure de 23 mm de profondeur, touchant une tuyauterie épaisse de 27 mm. De quoi susciter une vague d’inquiétudes. Le sujet est d’autant plus préoccupant pour le groupe qu’il survient dix-huit mois après la découverte de fissures, dites de corrosion sous contrainte (CSC), à la centrale de Civaux. Ce défaut avait obligé le groupe à arrêter l’activité de 25 de ses 56 réacteurs en 2022 - au pic de la crise -, avant leur remise progressive en activité. Des fissures de 5 à 6 mm de profondeur avaient alors été détectées. EDF espérait avoir tourné la page de cet incident industriel de grande ampleur, qui lui a coûté quelque 32 milliards d’euros l’année passée.
Cette fois, “il s’agit du même phénomène physique, mais pas de la même cause d’apparition.” précise Julien Collet, directeur général adjoint de l’Autorité de Sécurité Nucléaire (ASN).Source pour abonnés: https://www.lefigaro.fr/societes/la-serie-noire-continue-pour-edf-qui-va-devoir-inspecter-tout-le-parc-nucleaire-20230308
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@Ashura Une manif ?
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@duJambon Je ne suis pas sûr que cela fasse grand chose dans cet État là…
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Autre fissure découverte dans la centrale de Cattenom (Moselle).
Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé le 9 mars qu’EDF avait détecté «la présence de fissures de fatigue thermique» sur la tuyauterie de secours du second réacteur de la centrale de Penly (Seine-Maritime) ainsi que sur celle du réacteur 3 de la centrale de Cattenom (Moselle). Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly. Dans sa note, datée du 24 février, l’entreprise publique évoquait elle-même un «défaut significatif». En l’occurrence, une fissure qui «s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et une profondeur maximale de 23 mm» pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm, avait détaillé l’ASN. «Il ne reste que 4 millimètres avant que cela ne lâche. EDF ne peut donc plus garantir l’intégrité de sa tuyauterie, c’est-à-dire le fait que ça ne va pas fuir», avait insisté sans ambages, auprès de l’AFP, Karine Herviou, la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Les fissures découvertes à Penly 2 et Cattenom 3 sont respectivement longues de 57 et 165mm, pour des profondeurs de 12 et 4 mm. On est loin des microfissures, de l’ordre de quelques millimètres, provoquées par un phénomène de corrosion découvert fortuitement à l’automne 2021 et qui a depuis paralysé plusieurs centrales nucléaires françaises.
Une réparation qui visait à «réaligner» ces conduites où circule une eau à 150 bars. «Il y a eu une approche qui n’est pas acceptable, qui a consisté un peu à forcer les tuyauteries pour les aligner pour les souder, et il y a eu sur cette soudure des défauts qui ont conduit à une deuxième réparation», a expliqué le 8 mars au Sénat Bernard Doroszczuk, le président de l’ASN.
«[Si] la détection de ce défaut est en soi la démonstration que le process de détection et de recherche fonctionne», a salué ce 10 mars le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, un impact sur la production électrique semble inévitable. Ne serait-ce parce que la découverte de ces nouvelles fissures proroge le redémarrage des réacteurs de Penly, arrêtés depuis des mois, et va également déclencher une série de contrôles sur les installations similaires. Or, ces phénomènes n’affectent pour l’heure que les réacteurs les plus récents et les plus puissants du parc français.
Un parc toujours en convalescence, après une annus horribilis 2022, marquée par des problèmes de microfissures provoquées par un phénomène de corrosion. Fin octobre, l’entreprise publique avait évalué l’impact financier de la baisse de sa production électrique dû à ce défaut de «corrosion sous contrainte » à… 32 milliards d’euros. Un phénomène dépeint le 7 mars comme «le défi industriel le plus grave» de l’histoire d’EDF, selon son nouveau patron Luc Rémont, à l’occasion de la conférence annuelle d’Euronext. En effet, alors que les cours de l’énergie s’envolaient, EDF a dû racheter au prix fort sur les marchés l’électricité des réacteurs mis à l’arrêt qui avait été vendue à l’avance à ses clients. A cela s’est ajouté le rachat par l’électricien – toujours au prix fort – d’une autre partie de sa production afin d’assurer ses obligations de revente à prix coutant d’une partie de sa production d’origine nucléaire à ses concurrents. Or, toujours en 2022, le gouvernement a rehaussé de 20% ce volume d’électricité cédée par EDF à ses concurrents, afin de dissuader ces derniers de s’approvisionner sur des marchés devenus hors de contrôle. Sans surprise, EDF a publié l’an passé les pires résultats de son histoire, enregistrant un déficit record de 17,9 milliards d’euros, au moment même où la plupart des énergéticiens enregistrent des profits sans précédent.
Source: [link removed]/economie/104721-fissures-dans-ses-reacteurs-quand-edf-tombe-de-charybde-en-scylla
Devinette: Qui va encore payer les pots cassés ? La réforme des retraites est absolument indispensable.
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Quelle connerie d’imposer la revente d’électricité à perte à ses concurrents. Tout ça pour donner l’illusion d’une pseudo-concurrence qui laisserait le choix au consommateur.
Les services comme la production et l’approvisionnement en électricité, en eau, en gaz, en moyens de communication ne devraient être régis que par l’Etat. Tout ne s’en porterait que mieux. -
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La consommation d’eau des centrales nucléaires en France passée au crible
Opposants et pro-nucléaires se renvoient des chiffres pas toujours vérifiés sur les prélèvements et la consommation en eau des centrales nucléaires, à l’heure où les épisodes de sécheresse se multiplient et où le gouvernement se lance dans un grand plan pour relancer cette énergie. L’Usine Nouvelle fait le point.
Alors que le gouvernement tente de faire passer son projet de loi d’accélération du nucléaire et envisage la construction de nouveaux EPR sur le territoire français, le sujet de la consommation d’eau ne peut être ignoré. Le gouvernement doit justement présenter un plan focalisé sur cette ressource jeudi 30 mars, afin de faire face au réchauffement climatique et aux épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-consommation-d-eau-des-centrales-nucleaires-en-france-passee-au-crible.N2112286
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@Raccoon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Tu oublies le personnel de la centrale irradié et dont certains sont décédés, les milliers de travailleurs (dont des criminels), mal en point, les cancéreux, et toute la zone irradiée et dont une partie reste encore verrouillée aujourd’hui, les montagnes de terre contaminée dans des sacs en plastique en extérieur, l’eau contaminée qui est déversée dans l’océan, les habitants éjectés de chez eux et mals ou pas indemnisés et j’en oublie.
S’il n’y a pas de bilan clair, c’est parce que le gouvernement s’y oppose et que l’histoire n’est pas terminée.Il y a un bilan clair fait par l’UNESCAR (rapport de 248 pages), Fukushima a à ce jour fait 0 mort et 0 cancer par irradiation y compris parmi le personnel de la centrale.
Le nucléaire à tellement mauvaise presse auprès du public que souvent on s’imagine que chaque accident est catastrophique en terme de victimes alors que non. Le bilan des morts et irradiés des trois catastrophes majeures impliquant du nucléaire civil est bien en deçà de n’importe quelle catastrophe industrielle majeure. Bhopal par exemple c’est 20 000 à 25000 morts et 300 000 malades sans parler de la pollution générée qui a fortement impactée toutes les espèces vivantes autour. Le barrage de Banquio en Chine c’est plusieurs 10aines à plusieurs 100aines de milliers de morts.Un peu de lecture pour tout le monde :
https://www.afis.org/Accidents-et-contaminations-nucleaires-quelles-consequences
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@DarkCainou Tant que la centrale est située dans une zone de faible densité démographique, le nombre de morts sera “faible”, effectivement, quant aux “plans d’évacuation des résidents”, j’en ris à gorge déployée, il n’y a qu’a voir comment ça s’est passé à Fukushima, et les japonais sont autrement plus prévoyants, respectueux, disciplinés et obéissants que les français… bonjour la panique et le bordel.
Reste à trouver des sites avec de l’eau, en été comme en hiver, et à faible population, à proximité immédiate d’une autoroute pour l’évacuation.
Ou alors, on s’en fout, mais gober la propagande…
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
@DarkCainou Tant que la centrale est située dans une zone de faible densité démographique, le nombre de morts sera “faible”, effectivement, quant aux “plans d’évacuation des résidents”, j’en ris à gorge déployée, il n’y a qu’a voir comment ça s’est passé à Fukushima, et les japonais sont autrement plus prévoyants, respectueux, disciplinés et obéissants que les français… bonjour la panique et le bordel.
Reste à trouver des sites avec de l’eau, en été comme en hiver, et à faible population, à proximité immédiate d’une autoroute pour l’évacuation.
Ou alors, on s’en fout, mais gober la propagande…je ne sais pas de quelle propagande tu parles, mais quoi qu’il arrive se méfier de ce qu’on lit est un bon réflexe
sinon, des réacteurs nucléaire sans eau ce serait aussi possible, d’après ce que j’ai déjà lu
cet article est intéressant par exemple :
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@DarkCainou C’est dommage que l’article n’apporte pas les réponses, et qu’EDF doive chaque année demander des dérogations pour refroidir plusieurs centrales, à cause du dépassement des températures limites.
Les faits ont la vie dure. Peut-être qu’EDF devrait étudier de meilleurs systèmes avant de construire les prochaines centrales (style plein désert).
Mais ça augmente terriblement le coût de construction et d’entretien, comme d’habitude, ça doit rapporter beaucoup d’argent et faire peu de dépenses.
On ne construit pas pour les français, on construit pour faire du fric.
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Selon les statistiques officielles, « l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 58 % du total, devant l’eau potable (26 %), le refroidissement des centrales électriques (12 %), et les usages industriels (4 %) » sur les 4,1 milliards de mètres cubes prélevés chaque année sans être rendus aux milieux aquatiques.
12% de la consommation de l’eau quand même…
Quant au “sans être rendus aux milieux aquatiques”, il faut plutôt lire, “sans être rendus directement aux milieux aquatiques”. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, le cycle normal de l’eau est perturbé, mais heureusement pas mort.
Même remarque pour la réduction des fuites. -
Ça craint tout ça …
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Le plan eau pourrait retarder la livraison des EPR2, estime Barbara Pompili
La présidente de l’Initiative de gouvernance de l’eau de l’OCDE, Barbara Pompili, revient sur la présentation du “plan eau” par le gouvernement. Elle estime que l’adaptation des futures centrales nucléaires au changement climatique pourrait retarder la construction des EPR2.
A l’occasion d’un échange, vendredi 14 avril 2023, avec quelques membres de l’Association des journalistes de l’environnement (AJE), Barbara Pompili, députée de la Somme (En commun !) et présidente de l’Initiative de Gouvernance de l’eau de l’OCDE pour la période 2022-2024, a livré son avis sur le “plan eau” présenté par Emmanuel Macron. «Il ne faut pas faire la fine bouche, quand il y a de bonnes directions comme sur l’économie circulaire de l’eau, les outils, la question des financements», juge l’ancienne ministre du gouvernement Castex. Mais selon elle, un mauvais signal a été lancé au monde agricole. «Je ne sais pas sur quoi se fonde Marc Fesneau [ministre de l’Agriculture, ndlr] quand il dit que les agriculteurs auront toujours accès à autant d’eau. Ce n’est pas rendre service au monde agricole, car ce n’est pas vrai». Elle reconnait que le problème provient notamment de «la cogestion entre le ministère de l’agriculture et la FNSEA».
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/le-plan-eau-pourrait-retarder-la-livraison-des-epr2-estime-barbara-pompili.N2121696
Quand les limites de la croissance sont dépassées…