Nucléaire: Inquiétudes chez EDF
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Autre fissure découverte dans la centrale de Cattenom (Moselle).
Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé le 9 mars qu’EDF avait détecté «la présence de fissures de fatigue thermique» sur la tuyauterie de secours du second réacteur de la centrale de Penly (Seine-Maritime) ainsi que sur celle du réacteur 3 de la centrale de Cattenom (Moselle). Ces découvertes surviennent deux semaines après que l’énergéticien a rapporté celle d’un problème similaire sur la tuyauterie du premier réacteur de Penly. Dans sa note, datée du 24 février, l’entreprise publique évoquait elle-même un «défaut significatif». En l’occurrence, une fissure qui «s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et une profondeur maximale de 23 mm» pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm, avait détaillé l’ASN. «Il ne reste que 4 millimètres avant que cela ne lâche. EDF ne peut donc plus garantir l’intégrité de sa tuyauterie, c’est-à-dire le fait que ça ne va pas fuir», avait insisté sans ambages, auprès de l’AFP, Karine Herviou, la directrice générale adjointe de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Les fissures découvertes à Penly 2 et Cattenom 3 sont respectivement longues de 57 et 165mm, pour des profondeurs de 12 et 4 mm. On est loin des microfissures, de l’ordre de quelques millimètres, provoquées par un phénomène de corrosion découvert fortuitement à l’automne 2021 et qui a depuis paralysé plusieurs centrales nucléaires françaises.
Une réparation qui visait à «réaligner» ces conduites où circule une eau à 150 bars. «Il y a eu une approche qui n’est pas acceptable, qui a consisté un peu à forcer les tuyauteries pour les aligner pour les souder, et il y a eu sur cette soudure des défauts qui ont conduit à une deuxième réparation», a expliqué le 8 mars au Sénat Bernard Doroszczuk, le président de l’ASN.
«[Si] la détection de ce défaut est en soi la démonstration que le process de détection et de recherche fonctionne», a salué ce 10 mars le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, un impact sur la production électrique semble inévitable. Ne serait-ce parce que la découverte de ces nouvelles fissures proroge le redémarrage des réacteurs de Penly, arrêtés depuis des mois, et va également déclencher une série de contrôles sur les installations similaires. Or, ces phénomènes n’affectent pour l’heure que les réacteurs les plus récents et les plus puissants du parc français.
Un parc toujours en convalescence, après une annus horribilis 2022, marquée par des problèmes de microfissures provoquées par un phénomène de corrosion. Fin octobre, l’entreprise publique avait évalué l’impact financier de la baisse de sa production électrique dû à ce défaut de «corrosion sous contrainte » à… 32 milliards d’euros. Un phénomène dépeint le 7 mars comme «le défi industriel le plus grave» de l’histoire d’EDF, selon son nouveau patron Luc Rémont, à l’occasion de la conférence annuelle d’Euronext. En effet, alors que les cours de l’énergie s’envolaient, EDF a dû racheter au prix fort sur les marchés l’électricité des réacteurs mis à l’arrêt qui avait été vendue à l’avance à ses clients. A cela s’est ajouté le rachat par l’électricien – toujours au prix fort – d’une autre partie de sa production afin d’assurer ses obligations de revente à prix coutant d’une partie de sa production d’origine nucléaire à ses concurrents. Or, toujours en 2022, le gouvernement a rehaussé de 20% ce volume d’électricité cédée par EDF à ses concurrents, afin de dissuader ces derniers de s’approvisionner sur des marchés devenus hors de contrôle. Sans surprise, EDF a publié l’an passé les pires résultats de son histoire, enregistrant un déficit record de 17,9 milliards d’euros, au moment même où la plupart des énergéticiens enregistrent des profits sans précédent.
Source: [link removed]/economie/104721-fissures-dans-ses-reacteurs-quand-edf-tombe-de-charybde-en-scylla
Devinette: Qui va encore payer les pots cassés ? La réforme des retraites est absolument indispensable.
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Quelle connerie d’imposer la revente d’électricité à perte à ses concurrents. Tout ça pour donner l’illusion d’une pseudo-concurrence qui laisserait le choix au consommateur.
Les services comme la production et l’approvisionnement en électricité, en eau, en gaz, en moyens de communication ne devraient être régis que par l’Etat. Tout ne s’en porterait que mieux. -
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La consommation d’eau des centrales nucléaires en France passée au crible
Opposants et pro-nucléaires se renvoient des chiffres pas toujours vérifiés sur les prélèvements et la consommation en eau des centrales nucléaires, à l’heure où les épisodes de sécheresse se multiplient et où le gouvernement se lance dans un grand plan pour relancer cette énergie. L’Usine Nouvelle fait le point.
Alors que le gouvernement tente de faire passer son projet de loi d’accélération du nucléaire et envisage la construction de nouveaux EPR sur le territoire français, le sujet de la consommation d’eau ne peut être ignoré. Le gouvernement doit justement présenter un plan focalisé sur cette ressource jeudi 30 mars, afin de faire face au réchauffement climatique et aux épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-consommation-d-eau-des-centrales-nucleaires-en-france-passee-au-crible.N2112286
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@Raccoon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
Tu oublies le personnel de la centrale irradié et dont certains sont décédés, les milliers de travailleurs (dont des criminels), mal en point, les cancéreux, et toute la zone irradiée et dont une partie reste encore verrouillée aujourd’hui, les montagnes de terre contaminée dans des sacs en plastique en extérieur, l’eau contaminée qui est déversée dans l’océan, les habitants éjectés de chez eux et mals ou pas indemnisés et j’en oublie.
S’il n’y a pas de bilan clair, c’est parce que le gouvernement s’y oppose et que l’histoire n’est pas terminée.Il y a un bilan clair fait par l’UNESCAR (rapport de 248 pages), Fukushima a à ce jour fait 0 mort et 0 cancer par irradiation y compris parmi le personnel de la centrale.
Le nucléaire à tellement mauvaise presse auprès du public que souvent on s’imagine que chaque accident est catastrophique en terme de victimes alors que non. Le bilan des morts et irradiés des trois catastrophes majeures impliquant du nucléaire civil est bien en deçà de n’importe quelle catastrophe industrielle majeure. Bhopal par exemple c’est 20 000 à 25000 morts et 300 000 malades sans parler de la pollution générée qui a fortement impactée toutes les espèces vivantes autour. Le barrage de Banquio en Chine c’est plusieurs 10aines à plusieurs 100aines de milliers de morts.Un peu de lecture pour tout le monde :
https://www.afis.org/Accidents-et-contaminations-nucleaires-quelles-consequences
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@DarkCainou Tant que la centrale est située dans une zone de faible densité démographique, le nombre de morts sera “faible”, effectivement, quant aux “plans d’évacuation des résidents”, j’en ris à gorge déployée, il n’y a qu’a voir comment ça s’est passé à Fukushima, et les japonais sont autrement plus prévoyants, respectueux, disciplinés et obéissants que les français… bonjour la panique et le bordel.
Reste à trouver des sites avec de l’eau, en été comme en hiver, et à faible population, à proximité immédiate d’une autoroute pour l’évacuation.
Ou alors, on s’en fout, mais gober la propagande…
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
@DarkCainou Tant que la centrale est située dans une zone de faible densité démographique, le nombre de morts sera “faible”, effectivement, quant aux “plans d’évacuation des résidents”, j’en ris à gorge déployée, il n’y a qu’a voir comment ça s’est passé à Fukushima, et les japonais sont autrement plus prévoyants, respectueux, disciplinés et obéissants que les français… bonjour la panique et le bordel.
Reste à trouver des sites avec de l’eau, en été comme en hiver, et à faible population, à proximité immédiate d’une autoroute pour l’évacuation.
Ou alors, on s’en fout, mais gober la propagande…je ne sais pas de quelle propagande tu parles, mais quoi qu’il arrive se méfier de ce qu’on lit est un bon réflexe
sinon, des réacteurs nucléaire sans eau ce serait aussi possible, d’après ce que j’ai déjà lu
cet article est intéressant par exemple :
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@DarkCainou C’est dommage que l’article n’apporte pas les réponses, et qu’EDF doive chaque année demander des dérogations pour refroidir plusieurs centrales, à cause du dépassement des températures limites.
Les faits ont la vie dure. Peut-être qu’EDF devrait étudier de meilleurs systèmes avant de construire les prochaines centrales (style plein désert).
Mais ça augmente terriblement le coût de construction et d’entretien, comme d’habitude, ça doit rapporter beaucoup d’argent et faire peu de dépenses.
On ne construit pas pour les français, on construit pour faire du fric.
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Selon les statistiques officielles, « l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 58 % du total, devant l’eau potable (26 %), le refroidissement des centrales électriques (12 %), et les usages industriels (4 %) » sur les 4,1 milliards de mètres cubes prélevés chaque année sans être rendus aux milieux aquatiques.
12% de la consommation de l’eau quand même…
Quant au “sans être rendus aux milieux aquatiques”, il faut plutôt lire, “sans être rendus directement aux milieux aquatiques”. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, le cycle normal de l’eau est perturbé, mais heureusement pas mort.
Même remarque pour la réduction des fuites. -
Ça craint tout ça …
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Le plan eau pourrait retarder la livraison des EPR2, estime Barbara Pompili
La présidente de l’Initiative de gouvernance de l’eau de l’OCDE, Barbara Pompili, revient sur la présentation du “plan eau” par le gouvernement. Elle estime que l’adaptation des futures centrales nucléaires au changement climatique pourrait retarder la construction des EPR2.
A l’occasion d’un échange, vendredi 14 avril 2023, avec quelques membres de l’Association des journalistes de l’environnement (AJE), Barbara Pompili, députée de la Somme (En commun !) et présidente de l’Initiative de Gouvernance de l’eau de l’OCDE pour la période 2022-2024, a livré son avis sur le “plan eau” présenté par Emmanuel Macron. «Il ne faut pas faire la fine bouche, quand il y a de bonnes directions comme sur l’économie circulaire de l’eau, les outils, la question des financements», juge l’ancienne ministre du gouvernement Castex. Mais selon elle, un mauvais signal a été lancé au monde agricole. «Je ne sais pas sur quoi se fonde Marc Fesneau [ministre de l’Agriculture, ndlr] quand il dit que les agriculteurs auront toujours accès à autant d’eau. Ce n’est pas rendre service au monde agricole, car ce n’est pas vrai». Elle reconnait que le problème provient notamment de «la cogestion entre le ministère de l’agriculture et la FNSEA».
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/le-plan-eau-pourrait-retarder-la-livraison-des-epr2-estime-barbara-pompili.N2121696
Quand les limites de la croissance sont dépassées…
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La filière nucléaire estime devoir effectuer 65 000 recrutements industriels d’ici à 2033
Le groupement des industries du nucléaire français, Gifen, a remis le 21 avril aux ministres de la Transition énergétique et de l’Industrie un rapport sur les besoins réels en compétences de la filière pour la période 2023-2033. Un travail qui sera audité par le gouvernement cet été et remis à jour tous les ans.
Inédit, le travail que vient de réaliser la filière nucléaire pour anticiper à dix ans ses besoins de recrutement, le programme Match, ne suffit pas au gouvernement. Refroidi par les problèmes de qualité dissimulés chez Framatome, l’EPR d’EDF de Flamanville toujours pas démarré, les problèmes industriels d’Orano sur sa filière de valorisation des combustibles usés en Mox, et les problèmes de maintenance sur le parc historique, l’État va auditer cet été le travail du Gifen ainsi que celui de l’université du nucléaire, qui doit rendre sa copie début juin sur les formations à mettre en face des besoins de la filière. «Il y aura un audit dans le courant de l’été pour vérifier qu’il n’y a pas de trou dans la raquette sur ces deux exercices», indique le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique. «On doit s’assurer qu’il y aura assez d’hommes et de femmes pour réaliser les programmes et qu’ils auront atteint l’excellence opérationnelle», précise le cabinet du ministre de l’Industrie, Roland Lescure.
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/la-filiere-nucleaire-quantifie-a-65-000-ses-besoins-en-recrutements-c-ur-de-metier-d-ici-2033.N2123786
On continuerais à nous mentir ? Je n’y crois pas ! Encore un article complotiste !
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Couverture du nucléaire en europe:
À pondérer avec la production réelle de chaque centrale.
La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine a participé à la relance du nucléaire du Europe. En France, en Ukraine, en Slovaquie et en Belgique, plus de 50% de l’électricité est générée par l’énergie nucléaire.
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Vu ce qu’on consomme et que les prévisions ne sont qu’à la hausse il n’y a pas d’autre alternative viable.
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Bordel les écolos a 2 balles et l’Allemagne ont réussi à foutre un beau bordel, le nucléaire c’est l’avenir, oui c’est dangereux en cas d’incident mais c’est largement le plus rentable et le moins polluant
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la cour d’appel donne son feu vert à la renationalisation complète d’EDF
La cour d’appel de Paris a rejeté ce 2 mai le recours formé par des actionnaires salariés et retraités d’EDF contre la renationalisation à 100% de l’énergéticien, ouvrant la voie à la finalisation de l’opération voulue par le gouvernement. Clap de fin pour le feuilleton entourant la renationalisation d’EDF.
La cour d’appel de Paris a tranché, ce 2 mai, en défaveur des actionnaires minoritaires qui contestaient les modalités de rachat de leurs participations par l’Etat. «Par un arrêt rendu ce jour, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé par des actionnaires minoritaires d’EDF contre la décision de l’Autorité des marchés financiers (AMF) du 22 novembre 2022 ayant déclaré conforme l’offre publique d’acquisition simplifiée de l’Etat sur les titres EDF», a déclaré la cour dans un communiqué. Elle a notamment estimé, comme l’AMF, «que la note d’information de l’Etat sur son projet d’offre et la note en réponse de la société EDF à ce projet avaient été établies dans le respect des principes d’égalité de traitement des actionnaires et de transparence du marché».
Le rachat complet d’EDF, annoncé en juillet dernier et chiffré à 9,7 milliards d’euros, est stratégique pour l’Etat actionnaire, qui détenait déjà avant l’OPA 84% du fleuron électrique national. Le but de cette opération : libérer EDF de la Bourse pour lui permettre de relancer plus vite le nucléaire en finançant le renouvellement d’un parc vieillissant, au moment où le gaz russe fait défaut.
Début février, à la clôture provisoire de l’OPA, l’Etat avait racheté près de 96% du capital d’EDF, seuls les 4% détenus par les actionnaires frondeurs lui échappaient encore.
«La cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé à l’encontre de la décision de conformité rendue par l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée initiée par l’Etat», a indiqué dans le même temps le ministère de l’Economie et des Finances dans un autre communiqué.
Depuis des mois, ces actionnaires minoritaires contestent par de multiples recours les conditions dans lesquelles l’AMF a validé cette OPA et le prix de 12 euros par action auquel l’Etat a décidé de racheter aux actionnaires les titres qui lui manquent pour contrôler totalement l’électricien.
Ces derniers demandaient à minima 15 euros par action, estimant que l’entreprise est sous-évaluée et qu’elle a été injustement pénalisée dans ses recettes par un mécanisme imposé par l’Etat (Arenh), l’obligeant à vendre son électricité nucléaire à bas prix à des industriels et des fournisseurs alternatifs.
Source: [link removed]/france/105378-edf-cour-dappel-donne-son-feu-vert-renationalisation-edf
Reste plus qu’à payer à nouveau les dettes, en plus d’avoir à nouveau jeté 10 milliards par la fenêtre.
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Paris s’explique sur son refus de rompre un contrat sur l’uranium avec Moscou
La France continue de faire recycler de l’uranium en Russie malgré les sanctions qu’elle a adoptées contre Moscou. La ministre française de la Transition énergétique a expliqué ce refus de la France de rompre le contrat avec Rosatom, géant de l’industrie nucléaire russe.
Le contrat franco-russe sur le retraitement de combustible nucléaire usagé en Russie reste en vigueur parce que Paris ne veut pas “servir la soupe à la Russie” en lui payant une indemnisation, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique à la radio BFM Business.
“Nous ne le faisons pas tout simplement parce que le coût de renoncer à ce contrat avec la Russie rapporterait plus de devises à la Russie, compte tenu des sanctions qui sont prévues dans ce contrat, que de le mettre à minima”, a affirmé Agnès Pannier-Runacher.
Moscou et Paris collaborent pour “revaloriser” les matières nucléaires depuis l’époque de l’URSS. Entre 1972 et 2010, la France a expédié en Sibérie une partie de son uranium de retraitement (URT), issu du combustible usagé de ses centrales, pour lui offrir une seconde vie.
En 2018, le groupe EDF a signé un contrat d’un montant de 600 millions d’euros avec une filiale du groupe russe Rosatom, Tekhsnabexport (Tenex), pour recycler et enrichir de l’URT à l’usine de Seversk, dans la région russe de Tomsk, en Sibérie occidentale.
L’usine de Seversk serait aujourd’hui la seule au monde à pouvoir retraiter le combustible usé des 56 réacteurs nucléaires en France, selon Le Monde.
En mars 2022, le Haut Comité français pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) indiquait qu’EDF avait repris “depuis 2021 l’envoi de lots pour réenrichissement” vers la Russie.
Selon une enquête menée en 2022 par Sputnik, les capacités d’Orano (ex-Areva), acteur majeur français de l’énergie nucléaire, à enrichir l’uranium retraité restent très limitées malgré sa nouvelle usine d’enrichissement à Tricastin. De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Source: [link removed]/20230516/paris-sexplique-sur-son-refus-de-rompre-un-contrat-sur-luranium-avec-moscou-1059297445.html?rcmd_alg=collaboration2
Malgré la source, pas mal de faits sont avérés.
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@duJambon a dit dans Nucléaire: Inquiétudes chez EDF :
De plus, la production d’uranium enrichi assurée par les Russes s’avère beaucoup moins chère que celle effectuée par Orano.
Tout est dit…
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Newcleo veut investir 3 milliards d’euros en France dans un SMR et une ligne de combustible MOX
Le premier mini réacteur nucléaire français pourrait être construit par une start-up britannique créée par des Italiens. Candidat à l’appel à projets" réacteurs nucléaires innovants" de France 2030, Newcleo veut investir 3 milliards d’euros d’ici à 2030 dans la vallée du Rhône.
Dans la course mondiale aux petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), où Russes et Chinois caracolent en tête chez eux, suivis par les américains GE-Hitachi, Nuscale et Terra Power, l’Europe semblait en retard. EDF, avec Nuward, et le britannique Rolls Royce ne sont qu’à des stades précoces du design de leur projet de SMR. Le salut pourrait venir d’un Italien… basé au Royaume-Uni… mais qui mise aussi sur la France.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/editorial/newcleo-veut-investir-3-milliards-d-euros-en-france-dans-un-smr-et-une-ligne-de-combustible-mox.N2132266
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La centrale nucléaire de Bugey accueillera deux nouveaux EPR2
Lors d’un conseil de politique nucléaire organisé mercredi 19 juillet et présidé par Emmanuel Macron, la centrale de Bugey (Ain) a été choisie pour la construction de deux réacteurs nucléaires EPR2. Ce site vient s’ajouter aux centrales de Penly (Seine-Maritime) et de Gravelines (Nord), déjà sélectionnés pour accueillir chacune une paire d’EPR2.
Voilà qui ne va pas faire rigoler la Suisse déjà inquiète de la vielle centrale. (Sauf, peut-être, si le but inavoué est de fourguer la production en Suisse).