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    Musk veut supprimer la possibilité de bloquer des messages

    Elon Musk a annoncé vouloir supprimer une fonction sur X (ex-Twitter), réseau social dont il est le propriétaire, qui permet de bloquer les messages émanant de certains comptes. Le milliardaire américain souhaite encourager la liberté d’expression.

    «Block (bloquer) va être supprimé en tant que fonction, sauf pour les DM» a indiqué vendredi Elon Musk, faisant référence aux «direct messages» (messages directs) entre utilisateurs de ce réseau social. Cette fonction est destinée à restreindre les échanges entre certains comptes sur la plate-forme.

    Elon Musk, qui a racheté en octobre Twitter, rebaptisé X, pour 44 milliards de dollars, a toujours justifié les changements introduits sur la plate-forme par sa volonté d’y encourager au maximum la liberté d’expression.

    Depuis sa prise de contrôle par le milliardaire américain, le réseau social utilisé dans le monde entier par des personnalités de tout bord, a vu ses recettes publicitaires s’effondrer, en partie en raison de cet encouragement à toute forme d’expression, y compris haineuse, et au retour de comptes d’utilisateurs extrémistes.
    Davantage de messages haineux

    Selon le Centre pour la lutte contre la haine numérique (Center for Countering Digital Hate, CCDH), les messages de haine fleurissent à nouveau sur la plate-forme, ce que nie X qui a porté plainte contre le CCDH.

    Elon Musk a rouvert en décembre le compte de l’ancien président Donald Trump, banni de la plate-forme début 2021 pour son rôle dans l’attaque contre le Capitole le 6 janvier de la même année par un groupe de ses partisans contestant le résultat de l’élection présidentielle de 2020 ayant donné la victoire à Joe Biden.

    X a aussi rouvert le compte du rapeur américain Kanye West huit mois après sa suspension, selon des médias américains. A l’automne dernier, Kayne West, de son nom scène Ye, avait posté une image montrant une croix gammée entrelacée avec une étoile de David et Elon Musk avait alors décidé de suspendre son compte.

    Source: https://www.bluewin.ch/fr/techno/musk-veut-supprimer-sur-x-la-possibilit-de-bloquer-des-messages-1854246.html

    Comment on éteint ce truc-là ??? :lol:

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    Les demandeurs approuvés devraient recevoir 65 $ chacun

    Apple va payer jusqu’à 500 millions de dollars aux utilisateurs d’iPhone après avoir été accusé de ralentir secrètement les performances de certains modèles pour résoudre des problèmes de batteries et de processeurs. Un juge a rejeté le dernier appel des deux propriétaires d’iPhone qui s’opposaient aux termes du règlement, ouvrant ainsi la voie aux paiements.

    Le litige remonte à 2018, lorsque plusieurs plaintes collectives ont été déposées contre Apple, affirmant que la société avait perpétré « l’une des plus grandes fraudes à la consommation de l’histoire » en réduisant discrètement la vitesse du processeur de certains iPhone sous des charges élevées. L’idée du ralentissement était de réduire les effets négatifs du vieillissement des batteries, tels que les arrêts aléatoires, pour une gamme de modèles d’iPhone.

    Tout part de l’admission en 2017 d’Apple, qu’il avait ralenti les performances du téléphone dans les anciens modèles pour éviter les arrêts inattendus liés à la fatigue de la batterie. Mais Apple n’ayant pas informé les clients de ce qui se passait, ces derniers ont tout simplement pensé que leurs téléphones devenaient obsolètes et se sont procuré des modèles plus récents. Ils affirment que s’ils avaient su qu’il leur suffisait d’acheter une batterie qu’Apple proposait à prix réduit (29 dollars) à ce moment pour résoudre le problème, ils n’auraient jamais dépensé des centaines de dollars pour de nouveaux téléphones.

    C’est ainsi qu’entre 2017 et 2018, des dizaines de recours collectifs ont été déposés contre Apple pour finalement être regroupés en une seule plainte.

    Dans un dossier déposé devant le tribunal en 2019, la société a fait valoir que les batteries lithium-ion devenaient moins efficaces avec le temps, des charges répétées, des températures extrêmes et une utilisation générale. La mise à jour du logiciel, affirme Apple dans le dossier, implique des compromis. « Fournir plus de fonctionnalités introduit également de la complexité et peut réduire la vitesse, et l’augmentation des fonctionnalités ou de la vitesse peut avoir un impact négatif sur la durée de vie du matériel », a déclaré la société.

    Apple a donc tenté de résoudre le problème avec une mise à jour logicielle, mais la mise à jour n’a fait que réduire la performance du dispositif pour limiter le nombre d’arrêts, affirmait la plainte. Apple a nié tout acte répréhensible, mais a accepté en 2020 de payer entre 310 et 500 millions de dollars pour mettre fin au litige. Le montant exact que la société paiera, et le montant exact que chaque demandeur recevra, dépendra du nombre d’approbations de demandes, et certaines sont encore en cours d’évaluation.

    Les téléphones concernés par l’affaire étaient les iPhone 6, 6 Plus, 6s, 6s Plus et SE fonctionnant sous iOS 10.2.1 ou ultérieur avant le 21 décembre 2017, et les iPhone 7 et 7 Plus fonctionnant sous iOS 11.2 ou ultérieur avant cette date. Selon la plainte, les rapports d’arrêts inexpliqués d’iPhone ont commencé à apparaître en 2015 et ont augmenté à l’automne 2016. Les consommateurs se plaignaient que leurs téléphones s’éteignaient même si les batteries affichaient une charge supérieure à 30%, affirmait la plainte. La plainte soutenait que les arrêts étaient dus à un décalage entre le matériel des téléphones, notamment les batteries et les puces de traitement, et les exigences toujours croissantes des systèmes d’exploitation constamment mis à jour.

    Un appel de deux propriétaires d’iPhone

    La semaine dernière, deux propriétaires d’iPhone qui se sont opposés au règlement ont perdu leur appel devant la 9<sup>e</sup> Cour d’appel du circuit des États-Unis concernant ses conditions, supprimant ainsi le dernier obstacle à l’accord.

    En vertu de l’accord, Apple devait fournir à l’administrateur des réclamations les noms et les coordonnées de toute personne possédant ou louant un iPhone éligible. La date limite de réclamation était le 6 octobre 2020. Environ 3 millions de réclamations ont été reçues et la dernière estimation évalue l’indemnisation à environ 65 dollars par réclamation, a déclaré Tyson Redenbarger, un avocat qui a représenté les clients de l’iPhone dans cette affaire.

    Conclusion

    Le règlement fait suite à une série de controverses qui ont entaché la réputation d’Apple en matière de protection de la vie privée et de transparence. En 2017, Apple a présenté des excuses publiques pour avoir ralenti les anciens modèles d’iPhone sans en informer les utilisateurs, et a offert une réduction sur le remplacement des batteries. La société a également ajouté une fonctionnalité dans iOS qui permet aux utilisateurs de vérifier l’état de leur batterie et de désactiver le ralentissement du processeur. En 2018, Apple a accepté de payer 5,7 millions de dollars à l’Italie pour avoir induit les consommateurs en erreur sur les performances et la durée de vie des batteries. En 2020, Apple a accepté de payer 113 millions de dollars aux États-Unis pour régler une enquête menée par 34 États sur le même sujet.

    Les avocats des plaignants ont salué le règlement comme une victoire pour les consommateurs, affirmant qu’il s’agissait du plus grand règlement jamais obtenu dans une affaire de ralentissement d’iPhone. Ils ont également déclaré que le règlement envoyait un message fort aux entreprises technologiques sur l’importance d’être honnêtes avec leurs clients. « Ce règlement est un témoignage du pouvoir des consommateurs qui se regroupent pour tenir les entreprises responsables de leurs actes », a déclaré Steve Berman, un avocat qui représentait les clients d’iPhone dans l’affaire.

    Les utilisateurs d’iPhone qui sont éligibles au paiement devraient recevoir un courriel ou un courrier postal avec les instructions pour réclamer leur part du règlement. Le paiement devrait être effectué dans les prochains mois, après que le juge ait approuvé définitivement le règlement et que tous les appels soient épuisés.

    Source : décision de justice , developpez.com

    Et vous ?

    Que pensez-vous du ralentissement des performances des iPhone par Apple ?
    Avez-vous été affecté par ce problème avec votre iPhone ?
    Pensez-vous que le règlement est juste et suffisant pour compenser les utilisateurs d’iPhone ?
    Faites-vous confiance à Apple pour être transparent sur ses pratiques et ses produits ?
    Quelles sont les mesures que vous prenez pour protéger la durée de vie et la performance de votre batterie d’iPhone en particulier, mais de votre smartphone en général ?

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    @duJambon a dit dans La fonctionnalité Windows qui réinitialise les horloges système en fonction de données aléatoires fait des ravages :

    TLDR : Windows 10 a une fonctionnalité appelée Secure Time qui est activée par défaut. Il met en corrélation les métadonnées d’horodatage des paquets SSL et les compare à l’heure des DC. Il traite ces différents moments au moyen de la magie noire et règle l’horloge système en conséquence. Cette fonctionnalité a le potentiel de basculer et de régler l’heure du système sur une heure aléatoire dans le passé. Le flip out PEUT être causé par des problèmes de trafic SSL.

    J’aime bien quand on m’explique l’origine d’un bug de cette manière. L’origine a beau être “de la magie noire” ça reste bien moins obscure que la doc Microsoft. :moque_couettes:

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    Très intéressant ce bref historique sur les polices d’écriture. 🙂

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    Un développeur suggère de passer à Jitsi

    Zoom, la plateforme de visioconférence populaire, a récemment mis à jour ses conditions d’utilisation pour permettre l’utilisation des données des utilisateurs pour entraîner et améliorer ses algorithmes et modèles d’intelligence artificielle (IA). Cette décision a suscité des critiques et des inquiétudes de la part des défenseurs de la vie privée et des experts juridiques, qui estiment qu’elle constitue une atteinte aux droits et au consentement des utilisateurs. Face à cette situation, certains utilisateurs ont choisi de se tourner vers des offres concurrentes, parmi lesquelles Jitsi.

    Selon les nouvelles conditions d’utilisation, Zoom se réserve le droit de collecter, de stocker, de traiter, de partager et d’utiliser les données générées par le service (Service Generated Data), qui comprennent les données de télémétrie, les données d’utilisation du produit, les données de diagnostic et d’autres données similaires liées à l’utilisation des services ou du logiciel de Zoom par les utilisateurs. Zoom conserve tous les droits sur ces données et peut les utiliser pour tout objectif, dans la mesure et de la manière permises par la loi applicable.

    Ce qui soulève l’alarme, c’est la mention explicite du droit de Zoom d’utiliser ces données pour le machine learning et l’IA, y compris l’entraînement et le réglage des algorithmes et des modèles. Cela permet à Zoom d’entraîner son IA sur le contenu des clients sans offrir la possibilité de s’y opposer, une décision qui devrait susciter un débat important sur la vie privée et le consentement des utilisateurs.

    Citation Envoyé par Zoom

    10.2 Données générées par le service ; consentement à l’utilisation. Le Contenu client ne comprend aucune donnée de télémétrie, donnée d’utilisation des produits ou donnée de diagnostic, ni aucun contenu ou donnée similaire collecté ou généré par Zoom en lien avec votre utilisation des Services ou des Logiciels ou avec celle de vos Utilisateurs finaux (les « Données générées par le service »). En vertu de l’accord conclu entre vous et Zoom, tous les droits, titres et intérêts relatifs aux Données générées par le service, ainsi que tous les Droits exclusifs y afférents, sont exclusivement détenus et conservés par Zoom. Vous acceptez que Zoom compile et puisse compiler des Données générées par le service basées sur le Contenu client et l’utilisation des Services et des Logiciels. Vous consentez à l’accès, à l’utilisation, à la collecte, à la création, à la modification, à la distribution, au traitement, au partage, à la maintenance et au stockage des Données générées par le Service à quelque fin que ce soit, dans la mesure et de la manière autorisée par la Loi applicable, y compris à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse des données, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique ou d’intelligence artificielle (y compris à des fins d’entraînement et de réglage des algorithmes et des modèles), de formation, de test et d’amélioration des Services, des Logiciels ou d’autres produits, services et logiciels de Zoom, ou de toute combinaison de ceux-ci, et sauf disposition contraire du présent Accord. Dans le cadre de ce qui précède, si, pour quelque raison que ce soit, Zoom ne bénéficie pas de certains droits sur lesdites Données générées par le Service en vertu de la présente Section 10.2 ou sauf disposition contraire du présent Accord, vous cédez et acceptez par les présentes de céder à Zoom en votre nom, inconditionnellement et irrévocablement, et vous veillerez à ce que vos Utilisateurs finaux cèdent et acceptent de céder à Zoom, inconditionnellement et irrévocablement, tous les droits, titres et intérêts liés aux Données générées par le Service, y compris tous les Droits exclusifs y afférents.

    En outre, selon la section 10.4 des nouvelles conditions d’utilisation, Zoom s’est assuré une licence perpétuelle, mondiale, non exclusive, libre de droits, sous-licenciable et transférable pour redistribuer, publier, accéder, utiliser, stocker, transmettre, examiner, divulguer, préserver, extraire, modifier, reproduire, partager, utiliser, afficher, copier, distribuer, traduire, transcrire, créer des œuvres dérivées et traiter le contenu des clients (Customer Content). Zoom justifie ces actions comme nécessaires pour fournir des services aux clients, soutenir les services et améliorer ses services, son logiciel ou d’autres produits.

    Citation Envoyé par Zoom

    10.4 Octroi de licence par le client. Vous acceptez d’octroyer et octroyez à Zoom par les présentes une licence perpétuelle, non exclusive, libre de redevances, susceptible d’être cédée en sous-licence, transférable et entièrement libérée dans le monde entier, ainsi que tous les autres droits requis ou nécessaires pour redistribuer, publier, importer, utiliser, stocker, transmettre, consulter, divulguer, conserver, extraire, modifier, reproduire, partager, utiliser, présenter, copier, distribuer, traduire, transcrire et traiter le Contenu client, et pour accéder à ce dernier, en créer des œuvres dérivées ou exécuter toutes les actions s’y rapportant : (i) de toutes les manières nécessaires pour permettre à Zoom de vous fournir les Services, y compris d’en assurer l’assistance ; (ii) à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse des données, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique, d’intelligence artificielle, de formation, de test et d’amélioration des Services, des Logiciels ou d’autres produits, services et logiciels de Zoom, ou de toute combinaison de ceux-ci ; et (iii) dans tout autre but en lien avec une quelconque utilisation ou une autre action autorisée conformément à la Section 10.3. Si vous détenez des Droits exclusifs sur des Données générées par le service ou des Données anonymes agrégées, vous octroyez à Zoom par les présentes une licence perpétuelle, irrévocable, non exclusive, libre de redevances, susceptible d’être cédée en sous-licence, transférable et entièrement libérée dans le monde entier, ainsi que tous les autres droits requis ou nécessaires pour permettre à Zoom d’exercer ses droits relatifs aux Données générées par le service et aux Données anonymes agrégées, selon le cas, conformément au présent Accord.

    L’analyse de Simon Phipps

    Simon Phipps est un expert en logiciels libres et en standards ouverts. Il partage ses réflexions sur divers sujets liés à l’informatique, à la politique, à la culture et à la société. Il évoque parfois ses différents projets et activités en ligne, comme son rôle de directeur des standards et des politiques à l’Open Source Initiative, son ancien poste de responsable des logiciels libres chez Sun Microsystems, ou encore son implication dans le Fediverse, un réseau social décentralisé basé sur le protocole ActivityPub.

    Il s’est intéressé à la situation de Zoom. Voici ce qu’il a indiqué à ce sujet :

    Dans les termes, « les données, le contenu, les fichiers, les documents ou d’autres matériaux » que vous utilisez dans une session Zoom (“Entrée du client”), ainsi que les enregistrements et les transcriptions, et tout autre paillettes que Zoom saupoudre dessus, sont appelés « Contenu client ».

    10.4(ii) vous voit ensuite accorder une large licence au Contenu Client « à des fins de développement de produits et de services, de marketing, d’analyse, d’assurance qualité, d’apprentissage automatique, d’intelligence artificielle, de formation, de test, d’amélioration des Services, du Logiciel ou de Zoom, d’autres produits, services et logiciels, ou toute combinaison de ceux-ci ». 10.5 explique que cela peut très bien être effectué par un tiers.

    Si les éléments que vous avez partagés appartiennent à quelqu’un d’autre, 10.6 vous voit accepter que « vous êtes seul responsable du contenu client » et notamment d’obtenir le consentement des tiers et de fournir des avis conformément aux lois applicables à la combinaison de personnes impliquées. Marquer des choses comme confidentielles n’aide pas - 17.1 indique clairement que « le contenu du client n’est pas une information confidentielle du client » (c’est-à-dire qu’il n’est pas traité par Zoom comme partagé en toute confidentialité).

    En plus de tout cela, dans 10.6, vous « déclarez et garantissez que vous avez le droit de télécharger l’Entrée Client et que Zoom vous fournit, crée ou met à votre disposition tout Contenu Client, et que cette utilisation ou fourniture par vous, votre Fin L’utilisateur ou Zoom ne viole ni n’enfreint aucun droit d’un tiers. » Donc, selon 25(i) & (iii), vous les indemnisez s’ils entraînent leur IA avec l’IP de quelqu’un d’autre que vous possédez - par exemple, un dossier client dont vous discutez en interne, ou une affaire juridique sur laquelle vous travaillez sous privilège.

    Il n’y a pas de possibilité d’opt-out ou de contrôle de la portée à utiliser dans les conditions de formation à l’IA. Le directeur de l’exploitation de Zoom affirme que l’utilisation réelle des fonctionnalités d’IA est facultative, mais cela ne semble pas pertinent, car les conditions accordent à Zoom ces autorisations indépendamment et le contenu client existe, que vous utilisiez ou non les fonctionnalités d’IA.

    Ma lecture non-avocate suggère que c’est une chose exceptionnellement risquée pour quiconque d’accepter s’il est en possession d’une propriété intellectuelle ou sous NDA concernant les secrets de quelqu’un d’autre, et j’éviterai Zoom (même s’ils annulent les termes - ne peut pas prendre le chance sur les futurs changements comme celui-ci).

    Simon Phipps recommande Jitsi à la place de Zoom

    Jitsi est un logiciel libre et open source qui permet de faire des visioconférences en ligne. Il est compatible avec les navigateurs web et les applications mobiles. Il offre des fonctionnalités comme le chiffrement, le partage d’écran, le chat, les réactions, les sondages, et plus encore. Jitsi est utilisé par de nombreuses organisations et personnes pour communiquer à distance, que ce soit pour le travail, l’éducation, ou le divertissement.

    Jitsi est divisé en plusieurs composants, dont les principaux sont :

    Jitsi Meet : l’interface web et mobile qui permet de créer et de rejoindre des réunions. Jitsi Videobridge : le serveur qui gère les flux vidéo entre les participants. Jitsi Jicofo : le serveur qui coordonne les sessions et les ressources. Jitsi Jigasi : le serveur qui permet de se connecter à des services de téléphonie. Jitsi SIP Communicator : le client de bureau qui permet de faire des appels audio et vidéo.

    Jitsi peut être installé sur son propre serveur ou utilisé via un service hébergé comme Jitsi as a Service (JaaS) qui propose une solution clé en main pour intégrer Jitsi dans son site web ou son application1. Jitsi est également disponible sur Google Play et App Store4 pour les utilisateurs mobiles.

    Suite au tollé, Zoom fait des modifications dans sa communication

    Zoom ne forme pas ses modèles d’intelligence artificielle sur des chats audio, vidéo ou textuels à partir de l’application « sans le consentement du client », selon un article de blog publié lundi par le directeur des produits de Zoom, Smita Hashim.

    Dans son message, Hashim écrit également que « nos clients continuent de posséder et de contrôler leur contenu ». Hashim écrit que « notre intention était de préciser que les clients créent et possèdent leur propre contenu vidéo, audio et chat. Nous sommes autorisés à utiliser ce contenu client pour fournir des services à valeur ajoutée basés sur ce contenu, mais nos clients continuent de posséder et de contrôler leur contenu ».

    Après la première publication de cet article, Zoom a mis à jour ses conditions d’utilisation avec une déclaration similaire dans sa section 10.4 :

    « Nonobstant ce qui précède, Zoom n’utilisera pas de contenu audio, vidéo ou de chat pour former nos modèles d’intelligence artificielle sans votre consentement ».

    Sources : Simon Phipps, Zoom , developpez.com

    Et vous ?

    Quelle lecture en faites-vous ?

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    X, anciennement Twitter, “a confirmé que le retard avait été supprimé mais n’a pas donné de détails”.

    Dans le dernier changement controversé du réseau social d’Elon Musk, le service anciennement nommé Twitter aurait ajouté un délai de cinq secondes lorsque les utilisateurs chargent des liens vers certains sites d’actualités et réseaux sociaux rivaux. Le New York Times et Reuters ont été affectés par le retard du service de raccourcissement de liens t.co utilisé par X, selon plusieurs informations publiées hier.

    X a éliminé le retard dans les liens vers les sites d’information hier après-midi, selon Reuters et le Washington Post . “Lorsqu’il a été contacté pour un commentaire, X a confirmé que le retard avait été supprimé mais n’a pas donné de détails”, a écrit Reuters.

    Les liens de X vers le NYT et Reuters se sont chargés presque instantanément pour nous aujourd’hui. Mais nous avons encore trouvé des retards de trois à cinq secondes dans les liens vers Substack, Bluesky, Facebook, Instagram et Threads aujourd’hui dans nos tests.

    Musk s’est qualifié d’“absolutiste de la liberté d’expression”, a déclaré qu’il avait l’intention de protéger la liberté d’expression sur Twitter et qu’il était “contre la censure qui va bien au-delà de la loi”.

    Nous avons contacté X aujourd’hui et mettrons à jour cet article si nous obtenons une réponse. Alors que l’ adresse e-mail de contact avec les médias [email protected] répondait automatiquement à tous les messages avec un emoji caca, le message de réponse automatique indique désormais : “Nous vous répondrons bientôt”.
    Musk a critiqué le NYT

    Une personne postant sur Hacker News a déclaré que le retard de t.co avait commencé à affecter le NYT le 4 août. “Allez sur Twitter et cliquez sur un lien menant à n’importe quelle URL sur” NYTimes.com “ou” threads.net “et vous verrez environ un délai d’environ 5 secondes avant que t.co ne vous redirige vers la bonne adresse. Twitter n’interdira pas les domaines qu’ils n’aiment pas mais vous fera perdre votre temps si vous les visitez”, a écrit l’ utilisateur .

    Le 4 août est le même jour où Musk a qualifié le NYT d’“apologiste du génocide racial”. C’était en réponse à une vidéo de Julius Malema, chef du parti sud-africain des combattants de la liberté économique, disant : « Nous n’avons pas appelé au meurtre de Blancs, du moins pour le moment. Je ne peux pas garantir l’avenir.

    Cette déclaration de Malema a apparemment été faite lors d’une interview en 2018 . Deux jours avant le tweet “apologiste du génocide racial” de Musk, le NYT a écrit un article décrivant une nouvelle controverse sur un rassemblement au cours duquel Malema a scandé “tuez les Boers”, en référence aux fermiers blancs.

    L’article du NYT du 2 août citait un tweet de Musk qui disait : “Ils poussent ouvertement au génocide des Blancs en Afrique du Sud”. L’article cite également des personnes qui ont déclaré que le chant “ne devrait pas être considéré comme un appel littéral à la violence”.

    Musk a également qualifié le NYT de “propagande” en avril et a révoqué le badge vérifié de l’organisation.
    Le NYT dit que la raison du retard est “incertaine”

    Alors que les retards de liaison sont une gêne plutôt qu’un blocage pur et simple, Twitter de Musk a été plus agressif pour empêcher l’accès aux réseaux sociaux rivaux dans le passé. En décembre, Twitter a interdit les liens vers Mastodon, Facebook et d’autres réseaux sociaux, et a déclaré qu’il “supprimerait les comptes créés uniquement dans le but de promouvoir d’autres plateformes sociales”. Twitter a inversé la politique après les critiques.

    Toujours en décembre, Musk a suspendu les comptes Twitter des journalistes du New York Times, du Washington Post et de CNN, affirmant qu’ils l’avaient doxxé en publiant des liens vers le compte ElonJet sur d’autres réseaux sociaux. Musk avait auparavant suspendu le compte Twitter d’ElonJet, qui suit les mouvements de son jet privé.

    En avril, Twitter a désactivé les retweets et les réponses aux tweets contenant des liens vers le domaine Substack. Musk a également temporairement qualifié le compte Twitter de NPR d’« affilié à l’État », même si NPR reçoit moins de 1 % de son financement annuel directement du gouvernement américain et conserve son indépendance éditoriale.

    Un porte-parole du New York Times a déclaré hier aux médias qu’il n’avait pas reçu d’explication de X concernant le retard de chargement du lien. “Bien que nous ne connaissions pas la raison d’être de l’application de ce délai, nous serions préoccupés par une pression ciblée exercée sur toute organisation de presse pour des raisons peu claires”, a déclaré le NYT.

    Substack a déclaré au Washington Post qu’il “avait exhorté X à annuler la décision instituant un retard sur les liens Substack”.

    “Substack a été créé en réponse directe à ce type de comportement des entreprises de médias sociaux”, ont déclaré les fondateurs de Substack dans un communiqué critiquant “les plates-formes peu fiables qui ont prouvé qu’elles étaient disposées à apporter des changements hostiles aux personnes qui les utilisent”.

    Source: https://arstechnica.com/tech-policy/2023/08/x-apparently-added-5-second-delay-for-links-to-sites-musk-doesnt-like/

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    Les gens installent tout et n’importe quoi chez eux et ne sécurisent rien, voilà le résultat

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    @Violence a dit dans Plus de 100 000 pirates se sont fait voler leurs identifiants sur des forums de cybercriminels ! :

    Pour moi tous les sites de ce genre ne sont pas français mais je n’ai pas la science infuse et je ne connais pas tt les sites du darkweb. Ça aurait pu être intéressant de savoir

    C’est des sites us normalement

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    @Violence oui je sais bien mais comme la news parlait de lui
    Il a du mette en vente ailleurs du coup

  • Internet Archive dans la tempête

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    Moi je vais plutôt la jouer Mac Gyver, sortir les vieilles K7 audio et essayer de scratcher avec la tête de lecture 😁

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    @Ashura y’aura surout moins de : je viens de voir ton profil facebook tu veux etre mon ami ? :colgate:

    Comprends qui pourra :loool:

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    Perso, c’est Protonmail ou rien. J’ai déjà essayé d’autres solutions qui ont fermé avec mes mails dessus… donc je paye l’écosystème Protomail qui par ailleurs est performant 😉

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    Stack Overflow a introduit, dans son enquête annuelle, un indicateur qui rend compte du décalage entre les technologies que les développeurs utilisent et celles qu’ils plébiscitent.

    Les développeurs préfèrent-ils les fichiers Markdown au couple Jira-Confluence ? La dernière édition du sondage annuel que Stack Overflow mène auprès de sa communauté comporte des données à ce sujet.

    C’est la première fois que l’option Markdown figure dans la catégorie « outils asynchrones ».

    Autre nouveauté pour 2023 : des indicateurs « Desired » et « Admired » pour chaque technologie. Ils correspondent respectivement à « a travaillé avec l’an dernier » et « veut travailler avec l’an prochain ».

    Ce système en remplace un plus complexe qui était en place depuis 2015. Il se fondait sur trois indicateurs :

    Loved (équivalent de « a travaillé avec » et « veut travailler avec ») Dreaded (« a travaillé avec » et « ne veut pas travailler avec ») Wanted (« n’a pas travaillé avec » et « veut travailler avec »)

    Le calcul de l’indice de popularité des technologies n’a quant à lui pas changé. Il repose toujours sur la formule (« Desired » ou « Admired »).

    En comparant ces métriques, on s’aperçoit que les technologies les plus populaires ne sont pas toujours les plus plébiscitées. En voici quelques illustrations.

    Langages de programmation et de script

    Sur l’indice global de popularité, JavaScript est en tête pour la 11e année consécutive (63,61 %). Il devance HTML/CSS (52,97 %) et Python (49,28 %). Ce dernier double SQL (48,66 %), qui reste toutefois plus populaire chez les développeurs professionnels.

    Aucun ne figure au top des langages que les développeurs souhaiteraient utiliser (« Admired »). Rust (84,66 %), Elixir (73,13 %) et Zig (71,33 %) occupent le podium.

    Bases de données

    Sur l’indice global de popularité, PostgreSQL (45,55 %) devance MySQL (41,09 %) et SQLite (30,9 %). Il ne figure qu’au quatrième rang chez ceux qui apprennent à coder (MySQL est leader sur cette population).

    PostgreSQL est aussi la technologie la plus « désirée » (71,32 %). Datomic (70,49 %) et Redis (69,92 %) affichent des taux comparables.

    Plates-formes cloud

    Sur l’indice global de popularité, AWS (48,62 %) a quelques longueurs d’avance sur Azure (26,03 %) et Google Cloud (23,86 %). L’écart est plus important chez les développeurs professionnels (53,08 % pour AWS vs 27,8 % pour Azure et 23,95 % pour Google Cloud). Il l’est beaucoup moins chez les apprenants (19,43 % pour AWS contre 19,37 % pour Google Cloud… et 10,99 % pour Azure).

    Sur l’indicateur « Desired », aucun des trois hyperscalers n’atteint les taux de Hetzner (70,09 %), Vercel (69,18 %) et Cloudflare (66,19 %).

    Frameworks et technologies web

    Sur l’indice global de popularité, Node.js (42,65 %) domine. Suivent React (40,58 %) et jQuery (21,98 %). React a une – très courte – tête d’avance chez les développeurs professionnels.

    Sur l’indicateur « Desired », là encore, d’autres technos se distinguent. En l’occurrence, Phoenix (82,08 %), Svelte (74,5 %) et Solid.js (71,71 %).

    IDE

    Que ce soit sur l’indice global, chez les développeurs pros ou chez les apprenants, même top 3. Visual Studio Code (plus de 70 % dans tous les cas) devance Visual Studio (autour de 30 %) et IntelliJ IDEA (environ 25 %).

    C’est Neovim qui s’en sort le mieux sur l’indicateur « Desired » (81,43 %). Derrière, on trouve Rad Studio (77,56 %) et Rider (73,81 %).

    Outils asynchrones

    Sur l’indice de popularité, Jira est nettement en tête chez les pros, qui représentent l’essentiel de l’échantillon (58928 répondants sur 71878). Ainsi, il l’est également au global : 52,37 %. Suivent Confluence (34,16 %)… et les fichiers Markdown (26,17 %).

    La popularité des fichiers Markdown est un peu moins marquée chez les apprenants, mais seul GitHub Discussions fait mieux. Notion arrive en troisième.

    Les fichiers Markdown sont en outre les plus « admirés » (81,83 %). Linear (74,03 %) et GitHub Discussions (70,19 %) complètent le top 3.

    Outils synchrones

    Premier l’an dernier sur l’indice global de popularité, Zoom recule au troisième rang (45,25 %). Teams (51,71 %) et Slack (47,59 %) lui sont passés devant. Chez les apprenants, qui représentent une petite part de l’échantillon (ici, 4391 répondants sur 84152), Discord est en tête (68,12 %), devant WhatsApp (43,52 %) et Zoom (39,26 %).

    Discord se trouve aussi parmi les outils les plus « admirés » (72,01 %). Seul Matrix (72,73 %) fait mieux. Signal (71,9 %) n’est pas loin.

    Outils IA pour la recherche

    ChatGPT, Bing AI, WolframAlpha : chez les pros comme chez les apprenants, même top 3 en popularité. Le chatbot d’OpenAI dépasse les 80 %, contre environ 20 % pour l’IA intégrée au moteur de recherche de Microsoft.

    ChatGPT est aussi le plus « admiré » (77,73 %). WolframAlpha est dans le top 3 (68,18 %), devancé néanmoins par un assistant made in Californie : Phind (77,46 %).

    Outils IA pour le développement

    Même réflexion que sur la partie recherche : peu importe le public, les mêmes technologies se distinguent sur l’indice de popularité. Au global, GitHub Copilot (54,77 %) devance Ta*nine (12,88 %) et AWS CodeWhisperer (5,14 %).

    Il est aussi le plus « admiré », à 72,32 %, contre 65,08 % pour Codeium et 54,73 % pour Whispr AI.

    – Source :

    https://www.silicon.fr/developpeurs-utilisent-plebiscitent-470424.html

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    @Snoubi pas d’interrogation à avoir, à l’attaque. :ahah:

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    Les autorités américaines ont infligé plus de 500 millions de dollars d’amende à une dizaine de banques, dont BNP Paribas et la Société Générale, au motif qu’elles n’avaient pas conservé les messages échangés par leurs employés dans le cadre de leurs activités professionnelles, rapportent AGEFI - Dow Jones et awp/afp.

    Dans son communiqué, la Securities and Exchange Commission (SEC), qui a infligé des amendes de 35 millions de dollars à BNP Paribas, la Société Générale et 9 autres banques, précise en effet que « leurs employés communiquaient souvent via diverses plateformes de messagerie sur leurs appareils personnels, notamment iMessage, WhatsApp et Signal, au sujet des activités de leurs employeurs » et ce, « en violation des lois fédérales » qui obligent les banques à pouvoir conserver les messages de leurs employés afin de pouvoir les mettre à disposition des autorités.

    La Commodity Futures Trading Commission (CFTC), chargée de la régulation des bourses de commerce et qui a infligé des amendes de 75 millions de dollars aux deux banques françaises, ainsi qu’à Wells Fargo et la Banque de Montréal, leur reproche également de ne pas avoir « empêché leurs employés, y compris ceux des niveaux supérieurs, de communiquer à la fois en interne et en externe en utilisant des méthodes de communication non approuvées, y compris des messages envoyés par SMS ou WhatsApp ».

    La CFTC précise avoir d’ores et déjà imposé 1,091 milliard de dollars en sanctions pécuniaires civiles à 18 institutions financières « pour leur utilisation de méthodes de communication non approuvées » depuis décembre 2021, et la SEC 1,5 milliard de dollars, « pour faire passer ce message fondamental ».

    Source : nextinpact.com

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    Consentement explicite demandé

    Après des années à ne pas vouloir demander le consentement de ses utilisateurs avant de leur présenter de la publicité en fonction de leur comportement sur ses réseaux sociaux, Meta se résigne à le faire en Europe, sous la pression d’une partie des régulateurs de l’Union qui considèrent que le RGPD l’oblige.

    Dans une mise à jour d’un billet de blog expliquant comment Meta interprète les lois européennes (et notamment le RGPD) sur le traitement des données personnelles concernant la publicité, l’entreprise a annoncé mardi qu’elle allait finalement demander le consentement de l’utilisateur avant de mettre en place son système de publicité comportementale.

    En clair, Instagram et Facebook devraient bientôt vous demander l’autorisation de vous présenter des publicités ciblées, par exemple pour la marque de montres dont vous avez visité le site il y a quelques jours ou pour des culottes menstruelles.

    Un bras de fer depuis cinq ans

    Mais Meta ne change pas ce fonctionnement de gaieté de cœur. Il a fallu plusieurs années de batailles juridiques autour du RGPD avant qu’elle ne se résigne à bien vouloir demander le consentement de ses utilisateurs.

    Le 25 mai 2018, l’association autrichienne de défense de la vie privée noyb avait déposé plainte, parlant de « consentement forcé » en s’appuyant sur le RGPD applicable depuis le jour même.

    C’est seulement en janvier dernier que la Data Protection Commission (DPC), l’équivalent de la CNIL en Irlande, a annoncé, sous pression de ses homologues européennes, infliger une amende de 390 millions d’euros (210 millions pour Facebook et 180 millions pour Instagram) pour ne pas avoir clairement exposé à ses utilisateurs les informations sur les opérations de traitement de leurs données à caractère personnel et leurs finalités, et ne pas avoir demandé leur consentement.

    Le 4 juillet dernier, la Cour européenne de justice s’est prononcée pour une même interprétation du RGPD en relevant que « malgré la gratuité des services d’un réseau social en ligne tel que Facebook, l’utilisateur de celui-ci ne saurait raisonnablement s’attendre à ce que, sans son consentement, l’opérateur de ce réseau social traite les données à caractère personnel de cet utilisateur à des fins de personnalisation de la publicité. Dans ces conditions, il doit être considéré que les intérêts et les droits fondamentaux d’un tel utilisateur prévalent sur l’intérêt de cet opérateur à une telle personnalisation de la publicité par laquelle il finance son activité, de sorte que le traitement effectué par celui-ci à de telles fins ne saurait relever de l’article 6, paragraphe 1, premier alinéa, sous f), du RGPD ».

    Après cette décision, Meta avait peu de chance de pouvoir retourner la situation, même avec une DPC complaisante à son endroit. Enfonçant le clou, la CNIL norvégienne interdisait, mi-juillet et temporairement, la publicité contextuelle de Meta en s’appuyant sur cette décision de la Cour européenne.

    RGPD : 390 millions d’euros d’amende pour Meta La CNIL norvégienne interdit temporairement la publicité contextuelle de Meta En attente d’application

    Dans un communiqué de l’association noyb, Max Schrems a réagi à l’annonce de Meta : « Après plus de cinq ans de procédure, Meta arrive enfin à la conclusion qu’il doit demander aux gens s’il est autorisé à les espionner à des fins publicitaires. Il a fallu que des ONG et une autorité allemande intentent un procès pour que nous en arrivions là, alors que le régulateur irlandais n’a cessé de protéger Meta ».

    Si Meta explique sa nouvelle position, elle n’a pas pour autant encore changé la mise en œuvre de son système de publicité comportementale. Les utilisateurs de ses plateformes vont devoir encore attendre un peu avant de pouvoir choisir s’ils lui permettent d’adapter la publicité aux données qu’elle collecte sur eux ou non.

    Et Max Schrems exprime encore son scepticisme : « Nous verrons si Meta applique réellement l’obligation de consentement à toutes les utilisations de données personnelles à des fins publicitaires. Jusqu’à présent, il est question de publicités “hautement personnalisées” ou “comportementales”, mais ce que cela signifie n’est pas clair. Le RGPD couvre tous les types de personnalisation, y compris sur des éléments tels que l’âge, qui n’est pas un “comportement”. Il est évident que nous poursuivrons le contentieux si Meta n’applique pas pleinement la loi ».

    Impacts financiers

    Dans sa mise à jour, Meta semble vouloir rassurer les annonceurs utilisant ses plateformes  : « Il n’y a pas d’impact immédiat sur nos services dans la région. Une fois ce changement mis en place, les annonceurs pourront toujours mener des campagnes publicitaires personnalisées afin d’atteindre des clients potentiels et de développer leurs activités. Nous avons tenu compte de ce changement dans nos perspectives commerciales et dans les informations publiques que nous avons communiquées à ce jour ».

    Mais comme le souligne le Wall Street Journal, « l’impact sur les recettes publicitaires pourrait être important. Si un grand nombre d’utilisateurs refusent les publicités basées sur leur activité sur Instagram ou Facebook, les systèmes de Meta se retrouveraient avec moins de signaux pour déduire les intérêts et construire des audiences pour les publicités qui constituent la majeure partie de ses revenus. Cela pourrait rendre ses publicités moins efficaces, ce qui pourrait peser sur les prix ».

    Et les pays de l’Espace économique européen (EEE), dans lesquels s’applique le RGPD, ne sont pas insignifiants financièrement pour Meta. Le Wall Street Journal fait remarquer que l’entreprise a déclaré générer 23 % de ses 31,5 milliards de dollars de recettes publicitaires au deuxième trimestre dans la région Europe (qui comprend certes, dans l’annonce dans les chiffres de Meta, le Royaume-Uni et la Turquie dans lesquels le RGPD ne s’applique pas, mais dans laquelle l’EEE pèse de façon importante).

    Source : nextinpact.com

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    faudra attendre l’année prochaine pour la st Patrick

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    88 500 € ça représente 1 M de couronnes. C’est dommage que l’article ne cite les bénéfiques de Facebook en Norvège, ça aurait été intéressant de le savoir.