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    Les mineurs vont pouvoir allé s’installer au Salvador.
    J’avoue ne pas bien comprendre l’intérêt.

    Le Salvador prévoit de construire la première « Bitcoin City »

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    Hé hé je me doutais que tu serais là @michmich et tu as bien raison 😉

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    Dans un essai limpide, la journaliste Coralie Lemke dresse la cartographie du business juteux des données de santé. Recherche médicale, laboratoires, patients… À qui profite ce marché en plein boom ?

    Août 2018. 23andMe, société californienne de tests ADN, annonce la vente des données génétiques de 5 millions de clients au laboratoire pharmaceutique britannique GSK. C’est ce genre d’actualité, sur lesquelles les laboratoires ne préfèrent pas trop s’étendre, qui a mis la puce à l’oreille de Coralie Lemke, journaliste spécialiste de la santé chez L’Usine Nouvelle puis Sciences et Avenir.

    Quelques années et une pandémie plus tard, le sujet est brûlant et le premier livre de la journaliste, Mes données, ma santé, publié ce 15 septembre chez Premier Parallèle, bienvenu. Il raconte comment le secret médical s’érode à la faveur de la naissance d’un nouvel Eldorado économique : les données de santé.

    Nous en disséminons un peu partout – de Doctolib à l’envoi mail de nos résultats d’examens – et elles se revendent (très) bien sur le dark web. Recherche médicale, laboratoires, patients… À qui profite ce marché en plein boom ?

    Les données de santé représentent les données les plus hackées au niveau mondial, écrivez-vous. Ces attaques se sont-elles multipliées à la faveur de la pandémie ?

    Coralie Lemke : Au début de la pandémie, des groupes de hackers ont assuré qu’ils ne s’en prendraient pas aux hôpitaux… La promesse n’a duré que quelques semaines. La pandémie était une aubaine pour les cybercriminels, car elle a mis au grand jour les vulnérabilités des systèmes informatiques hospitaliers, qui se sont trouvés débordés. Les cyberattaques d’hôpitaux sont devenues monnaie courante. Leur nombre a quasiment été multiplié par 5 entre février et mars 2020. C’est énorme !

    Les données n’ont pas forcément pris de la valeur – on sait que sur le dark web, une donnée sur un patient peut valoir jusqu’à 250 euros, le prix varie en fonction de sa nature. Mais elles sont apparues plus facilement accessibles. Les dossiers médicaux piratés constituent un moyen de pression redoutable. Et ils sont aussi très faciles à revendre car il y a une demande importante.

    Qui s’intéresse à ces données ?

    C.L. : Les hackers sont les intermédiaires. Eux se chargent de récupérer les données, pour pouvoir les revendre sur le dark web. Parmi les acheteurs finaux, on trouve plusieurs profils. D’abord les gouvernements pour connaître, par exemple, la situation sanitaire de pays ennemis. Cela peut aussi intéresser des laboratoires pharmaceutiques, pas forcément pour mettre au point des médicaments, mais aussi pour connaître la situation d’un concurrent par rapport à la sienne dans un pays précis, afin d’ajuster sa stratégie marketing. Ils restent d’ailleurs très discrets sur cette activité. Il y a aussi les startups de la santé qui s’y intéressent.

    Cette guerre économique autour de la donnée de santé en vaut-elle la chandelle ? Collecter autant de données a-t-il un intérêt au niveau médical ?

    C.L. : Tout dépend de comment les données sont récoltées et de qui les analyse. Tout le monde ne peut en tirer quelque chose. Mais il est certain que les données sont cruciales pour la recherche médicale. Un des exemples les plus parlants pour illustrer cela remonte à 1948, lors d’une étude qui a eu lieu dans la ville de Framingham, dans le Massachusetts. Elle est considérée comme un modèle d’étude épidémiologique et la naissance des données de santé telles qu’on les connaît aujourd’hui. Des chercheurs ont suivi plus de 5 000 habitants de cette ville, qui aurait l’avantage d’être à peu près représentative de la population américaine. Le but était d’étudier la survenue des maladies cardiovasculaires en suivant le poids, la fréquence cardiaque, les habitudes alimentaires des participants. C’est ce suivi sur le long cours et en temps réel (l’étude continue aujourd’hui avec les descendants des premiers participants) qui a par exemple fait naître le concept de « patients à risque » pour les maladies cardio-vasculaires.

    Dans votre livre, vous soulignez aussi les promesses déçues de la collecte massive de données de santé. Notamment du côté des GAFAM…

    C.L. : Oui car les données que captent les applications, montres et bracelets connectés – heures de sommeil, poids, nombre de pas par jour… ne permettent pas de déduire grand-chose de la santé d’un individu. En l’état elles ne valent pas grand-chose. Il faut qu’elles soient croisées avec des données médicalisées : comme le taux de sucre dans le sang par exemple. Fitbit a essayé de monter une étude sur l’hypertension artérielle, mais elle n’a pour le moment pas donné de résultats probants. Car les données que collectent ces équipements connectés ne sont pas aux normes d’une captation médicale. Elles n’ont d’ailleurs pas un statut très clair. La CNIL ne les considère pas comme des données de santé, donc elles ne sont pas soumises à des règles très strictes. Ce qui peut d’ailleurs être problématique car elles peuvent donner un indice sur la santé d’une personne – sans pour autant être très utiles à la recherche médicale. Elles servent en fait surtout à faire du ciblage publicitaire.

    En revanche, l’avantage des Gafam c’est l’intelligence artificielle. C’est là où ils ont un rôle à jouer. Alphabet de Google a par exemple mis au point un algorithme capable de repérer des lésions cancéreuses à un stade précoce, surpassant le diagnostic des médecins. Celui-ci a donné lieu à un article dans la revue scientifique Nature. Mais le géant du web n’était pas seul, il était entouré de 7 centres de recherche spécialisés dans le cancer.

    Il y a donc une hiérarchie entre les données de santé. Quelles sont celles qui ont le plus de valeur ?

    C.L. : Les données génétiques : c’est le Graal ! Elles permettent de connaître le risque d’une personne de développer une maladie, savoir à quoi cette personne ressemble, sa taille, sa couleur de peau, en décodant son code génétique. Ces données sont collectées par des entreprises de test ADN comme 23andMe, Ancestry, My Heritage… La façade c’est d’aller chercher les origines géographiques des utilisateurs, retrouver des membres de leur famille… Mais le vrai fonds de commerce de ces entreprises c’est de revendre des données aux laboratoires pharmaceutiques. Comme l’a fait 23andMe auprès de GSK pour faire avancer la recherche sur les traitements contre Parkinson. Sauf que la plupart des clients de 23andMe ont accepté ce partenariat – mentionné dans une petite ligne des conditions d’utilisation – sans en avoir réellement conscience. 80 % des clients ont accepté de livrer leurs données génétiques à GSK. C’est une forme de double peine car ils n’ont obtenu aucune compensation en l’échange de l’exploitation de leur patrimoine génétique et devront payer s’ils ont un jour besoin d’un de ces médicaments pour se soigner. Peu importe que la molécule ait été créée à partir de leurs données de santé.

    Les laboratoires s’intéressent aussi à des réseaux sociaux étonnants comme PatientsLikeMe…

    C.L. : Oui c’est un site peu connu en France, sur lequel des patients (environ 830 000) réunis en communauté (autour de maladies comme le Sida, la maladie de Charcot, l’épilepsie…) échangent des informations et partagent volontairement leurs dossiers médicaux… Il y a aussi un site équivalent en France qui s’appelle Carenity. Évidemment ces données intéressent les laboratoires. D’autant plus que certaines communautés échangent sur des maladies rares sur lesquelles très peu de données sont normalement disponibles, y compris chez les hôpitaux. Pour les laboratoires, cela représente une niche intéressante. Certains comme AstraZeneca ont déjà noué des partenariats avec PatientsLikeMe.

    Source : ladn.eu

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    Il ne suffit pas de connaître les concepts pour être capable de créer, de vraiment créer et d’exprimer une compréhension d’une manière artistique qui parle aux autres.

    La beauté, en particulier, est une chose qui exige de ressentir tout ce que la beauté transmet non seulement à vos yeux, mais aussi à votre être.

    Je pense que c’est quelque chose qu’elle ne peut pas encore faire.

    L’intelligence artificielle est assez capricieuse voir fantaisiste lorsqu’on lui demande de créer une scène un tant soit peu réaliste, et elle a certainement un penchant pour les interprétations surréalistes plus artistiques…

    Dernièrement, je me souviens avoir visionnée un clip vidéo avec Hiyao Miyazaki du Studio Ghibli.

    Dans cette vidéo, quelqu’un lui montre ce qu’une IA a réalisé en créant des mouvements pour un modèle humain, et son sentiment était plutôt percutant !

    La démonstration montrait à quoi ressemblerait le mouvement d’un corps utilisant sa tête comme une jambe, et les programmeurs étaient très fiers et confiants en disant “on pourrait utiliser cela pour un jeu vidéo de zombies”…^^

    Mais Miyazaki a répondu qu’il ressentait fortement que c’est une insulte à la vie elle-même, qu’il se sentait écœuré, et que la personne qui avait conçu cette expérience n’avait aucune idée de ce qu’était la douleur, car elle semblait affligeante et corporelle.

    Un petit conseil, vous feriez mieux de ne pas passer trop de temps avec ce genre d’intelligence artificielle, car elle essayera tôt ou tard de vous réduire en esclavage…

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    L’impact de la filière européenne du logiciel libre sur la croissance du PIB et de l’emploi, et sur la souveraineté numérique, a été récemment mis en lumière par plusieurs études, rapports et propositions politiques de haut niveau. Il devient dès lors impératif de mettre en oeuvre des politiques industrielles délibérées destinées à favoriser et accélérer son développement. Par Stéfane Fermigier, CNLL, France; Peter Ganten, OSBA, Allemagne; Timo Väliharju, COSS, Finlande; Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède; Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal; Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas (*)

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    Selon une étude publiée récemment par la Commission Européenne, une promotion et un investissement plus proactifs dans les logiciels libres (aussi appelés open source software ou OSS) non seulement stimuleraient la croissance économique en Europe, mais seraient également un accélérateur d’innovation. Un secteur informatique plus prospère et créateur d’emplois pourrait ainsi émerger de ce vaste écosystème d’entreprises et de créateurs de logiciels libres de toutes tailles, permettant à L’Europe de gagner en autonomie stratégique et en capacité à façonner son propre avenir numérique.

    Plus précisément, l’étude a démontré que le milliard d’euros environ que les entreprises de l’UE ont investi dans les logiciels libres en 2018 ont déjà généré entre 65 et 95 milliards d’euros de croissance économique. Elle prédit qu’une augmentation supplémentaire de 10% des contributions au logiciel libre, au sein de l’UE, générerait chaque année un gain de 0,4 à 0,6% de PIB, et permettrait la création de plus de 600 start-up supplémentaires. Ces chiffres confirment le potentiel très élevé du retours sur investissement dans les logiciels libres.

    Le besoin d’autonomie numérique ainsi que les nombreuses externalités positives des contributions open source à l’économie justifient donc de passer un palier en terme d’engagement politique.

    Les logiciels libres existent depuis l’émergence de l’informatique dans les années 1960, et reposent sur la possibilité offerte aux développeurs d’utiliser, d’étudier, d’améliorer et de partager librement ces logiciels. Cependant, depuis les années 1970, ce sont les logiciels propriétaires et leurs formats fermés qui se sont imposés sur le marché. Par des effets de réseau, les éditeurs de logiciels dominants ont verrouillé leurs positions au détriment des utilisateurs, que l’on parle d’individus, d’entreprises ou d’administrations.

    Avec un logiciel propriétaire, l’utilisateur est dépendant et bloqué auprès d’un fournisseur particulier, dépourvu de la possibilité de rechercher des logiciels de meilleure qualité ou plus adaptés à ses besoins particuliers. Dans la pratique, le marché du logiciel est actuellement dominé par quelques très grandes entreprises non européennes. La dépendance vis-à-vis de ces entreprises augmente encore à mesure que les fournisseurs de logiciels propriétaires déplacent leurs offres vers le cloud, où ils ont encore plus de contrôle et peuvent en modifier les conditions d’utilisation à tout moment. Considéré d’un point de vue sociétal, ce verrouillage stratégique de toutes les industries et de toutes les administrations est au cœur de ce qui sape actuellement la souveraineté numérique de l’Europe.

    Avec les licences open source, a contrario, les utilisateurs ont un vrai choix. Tout individu ou toute entreprise peut proposer des solutions innovantes qui sont mise à disposition de tous les développeurs et tous les utilisateurs intéressés, car l’open source n’impose aucun obstacle juridique ou contractuel à la coopération. En d’autres termes, les logiciels libres permettent à la concurrence et à l’innovation de prospérer. Les utilisateurs de logiciels des secteurs public et privé peuvent ainsi accéder plus facilement aux produits logiciels qui répondent le mieux à leurs besoins, à un coût raisonnable et sans verrouillage stratégique.

    L’étude de la Commission confirme qu’il existe déjà une filière du logiciel libre dynamique en Europe, avec des PME à la pointe de la croissance sectorielle. C’est une fondation solide sur laquelle on peut s’appuyer. La question clé est donc d’identifier les politiques publiques, au niveau de l’UE et au niveau national, qui permettront à la filière européenne des logiciels libres de se développer davantage.

    Au sein de l’APELL, l’Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre, nous pensons que les priorités des politiques publiques dans ce cadre devraient être :

    Établir des stratégies open source spécifiques au niveau de l’UE et dans chaque État membres axées sur la stimulation de la croissance économique, de l’innovation et de la souveraineté numérique.

    Donner la priorité à l’open source dans les achats de logiciels par les secteurs public et privé de manière à ce qu’il devienne impossible de créer une dépendance insurmontable envers les fournisseurs.

    Promouvoir l’investissement dans les logiciels libres, par exemple avec un soutien aux PME pendant les phases précompétitives de développement de nouvelles technologies, et une généralisation des incitations fiscales aux contributions open source.

    Augmenter le financement public de projets open source spécifiques et stratégiques, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, au travers des programmes existants et de nouvelles initiatives.

    Placer l’open source au cœur des stratégies de développement des compétences numériques et de l’enseignement de l’informatique à travers l’Europe.

    Les axes d’action ci-dessus permettront de jeter les bases d’une nouvelle industrie numérique européenne utilisant l’open source pour ce qu’elle fait le mieux : innover, adopter les technologies de rupture et assurer la souveraineté numérique. Dans tous les domaines du numérique, qu’il s’agisse du Cloud, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité ou de l’Internet des objets, les logiciels open source sont au cœur de l’innovation et l’Europe doit saisir cette chance de prendre la tête.

    (*) Signataires, les représentants des principales associations d’entreprises représentatives de la filière open source en Europe, réunies au sein de l’APELL (Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre).
    Stéfane Fermigier, CNLL, France
    Peter Ganten, OSBA, Allemagne
    Timo Väliharju, COSS, Finlande
    Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède
    Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal
    Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas

    Source : latribune.fr

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    Google a licencié ces trois ingénieurs après qu’ils aient fait circuler une pétition

    Trois anciens employés de Google ont poursuivi l’entreprise, alléguant que la devise de Google « Ne soyez pas méchant » équivaut à une obligation contractuelle que le géant de la technologie a violée. Au moment où la société a embauché les trois ingénieurs logiciels, Rebecca Rivers, Sophie Waldman et Paul Duke, ils ont signé des règles de conduite qui comprenaient une disposition « Ne soyez pas méchant », selon la plainte. Le trio a déclaré qu’ils pensaient se comporter conformément à ce principe lorsqu’ils ont organisé la protestation des employés de Google contre des projets controversés, tels que le travail pour le U.S. Customs and Border Protection sous l’administration Trump. Les travailleurs ont fait circuler une pétition appelant Google à s’engager publiquement à ne pas travailler avec le CBP.

    En septembre 2015, les fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, ont annoncé une restructuration importante de leur entreprise. « Notre entreprise fonctionne bien aujourd’hui, mais nous pensons que nous pouvons la rendre plus claire et plus responsable. Nous sommes donc en train de créer une nouvelle société appelée Alphabet » expliquait Larry Page dans un billet de blog. « Alphabet est une collection d’entreprises. Google en est la plus importante. Mais ce nouveau Google va être allégé : les activités éloignées de nos principaux produits Internet seront désormais regroupées dans Alphabet ». Aussi, vendredi dernier, Google est officiellement devenu une filiale d’Alphabet.

    Pour Google, avec un nouveau parent vient une nouvelle ligne de conduite. D’ailleurs, en novembre 2014, Larry Page avait annoncé qu’il réfléchissait à un slogan capable de mieux refléter l’entreprise. Raison pour laquelle son célèbre slogan « Don’t be evil » (« ne soyez pas malveillants »), qui a fait partie de l’histoire de Google pendant un peu plus d’une décennie, ne sera pas repris par Alphabet, même si l’idée reste indubitablement la même : « do the right thing » (« faites ce qui est juste »). Un slogan qui sera explicité dans le nouveau code de conduite de Google : « les employés d’Alphabet et de ses filiales doivent faire le bien - obéir à la loi, agir avec honnêteté, et se traiter mutuellement avec respect ».

    En septembre 2020, Alphabet a fait une mise à jour de son code de conduite à la fin duquel nous pouvons lire la fameuse maxime « don’t be evil » dans une phrase à la fin : « And remember… don’t be evil, and if you see something that you think isn’t right – speak up ! » (Littéralement « Et rappelez-vous… ne soyez pas méchant, et si vous voyez quelque chose qui ne va pas, parlez-en ! »)

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    Les employés doivent signer ce contrat comme condition de leur emploi chez Google.

    La plainte des employés renvoyés

    La nouvelle plainte, qui allègue une rupture de contrat par Google, fait partie d’une longue procédure judiciaire entre Google et trois anciens employés qui ont été licenciés à quelques minutes d’intervalle le 25 novembre 2019. Google a affirmé avoir licencié les travailleurs pour fuites « confidentielles » à la presse, et parce qu’ils se sont livrés à des « recherches systématiques » d’informations « en dehors du cadre de leur ».

    En fait, Google a licencié les trois employés, ainsi qu’un quatrième, Laurence Berland, en novembre 2019 pour « violations claires et répétées » des politiques de sécurité des données de l’entreprise. Les quatre nient avoir consulté et divulgué des documents confidentiels dans le cadre de leur activisme.

    Et les trois ingénieurs logiciels dans la plainte disent qu’ils ont été licenciés pour avoir protesté contre la décision de Google de vendre un logiciel de cloud computing au Customs and Border Protection (CBP), qui allait contribuer à enfermer les migrants et séparer les parents des enfants. Ils ont fait circuler une pétition à l’échelle de l’entreprise demandant à Google d’affirmer qu’il ne collaborerait pas avec le CBP ou l’ICE.

    Les trois employés, Rebecca Rivers, Paul Duke et Sophie Waldman, poursuivent maintenant Google pour avoir prétendument enfreint son propre code de conduite ainsi que la politique publique californienne. La Californie a poursuivi Trump en 2019 pour la détention illimitée d’enfants migrants.

    Dans le procès intenté lundi devant la Cour supérieure du comté de Santa Clara, Rivers, Waldman et Duke soutiennent qu’ils devraient recevoir des dommages-intérêts parce que l’entreprise aurait exercé des représailles contre eux lorsqu’ils ont tenté d’attirer l’attention sur le fait que Google « fait le mal », indique la plainte.

    Convaincre un jury de ce qui constitue exactement le « mal » peut être une bataille difficile. Mais l’avocate des plaignants, Laurie Burgess, a déclaré que cela ne dépasse pas ce que les tribunaux doivent régulièrement décider.

    « Il y a toutes sortes de clauses contractuelles qu’un jury est tenu d’interpréter : “don’t be evil” n’est pas mentionné pour qu’il soit inapplicable », a-t-elle déclaré. « Puisque le contrat de Google dit aux employés qu’ils peuvent être licenciés pour ne pas avoir respecté la devise “don’t be evil”, cela doit avoir un sens ».

    Le principe « Don’t be evil » est souvent attribué à Paul Buchheit et Amit Patel, deux des premiers employés de Google. La phrase a été écrite sur chaque tableau blanc de l’entreprise au cours de ses premières années, selon le livre Planet Google de 2008 de Randall Stross.

    « C’est devenu la seule valeur de Google que le public connaissait bien, même si elle a été formellement exprimée chez Google de manière moins piquante : “You can make money without doing evil” (NDLR. “Vous pouvez gagner de l’argent sans faire le mal”) », a écrit Stross.

    La plainte intervient dans le contexte d’une augmentation de l’activisme syndical au sein des entreprises technologiques

    La plainte arrive dans un contexte où les cols blancs (employés de bureau et les preneurs de décisions dans une entreprise) s’organisent chez Google, Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook et d’autres entreprises technologiques, pour discuter de questions éthiques, telles que les contrats avec les sociétés pétrolières et gazières, le harcèlement sexuel et la désinformation. Cela coïncide également avec un procès en cours du National Labor Relations Board qui allègue que Google a licencié illégalement les trois mêmes militants en 2019 pour avoir participé à des activités d’organisation syndicale, qui sont protégées par la loi nationale sur les relations de travail.

    Un groupe de travailleurs de Google, qui appartient à Alphabet, a formé un syndicat minoritaire plus tôt cette année autour de questions telles que le harcèlement sexuel, son travail avec le Pentagone et le traitement de son important personnel contractuel.

    Le National Labor Relations Board (NLRB) enquête sur le licenciement des trois employés de Google qui ont poursuivi lundi. Le Conseil a écrit en mai que Google « avait sans doute violé » la législation fédérale du travail en « renvoyant illégalement » Rivers, Duke et Waldman. L’affaire du NLRB est en attente d’une résolution finale.

    Pendant ce temps, les ingénieurs logiciels disent que Google devrait être puni pour ne pas respecter son propre code moral.

    « Google s’est rendu compte que “don’t be evil” lui coûtait à la fois de l’argent et incitait les travailleurs à s’organiser », ont déclaré lundi les ex-Googlers dans un communiqué. « Plutôt que d’admettre que leur position avait changé et de perdre les avantages qui en découlent pour l’image de l’entreprise, Google a licencié des employés qui vivaient la devise ».

    Sources : developpez.com, code de conduite Alphabet,
    pétition qu’ont fait circuler les anciens googlers, plainte des ingénieurs

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    Si ce texte de loi inclus également les anciens OS de Windows, je suis pour++ :excite:

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    @alrbp

    Sans oublier la crise des composants électronique dû au Covid 19 + les scalpers qui flambent les prix et bouffent tous le stock + les cinglés du minage…la fête du slip quoi.

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    Bonjour,
    Personnellement, j’utilise la dernière version sortie de Winamp et j’en suis toujours enchanté. J’attends cette nouvelle version avec impatience et je ne comprends pas pourquoi il a fallu si longtemps mais si c’est pour nous sortir une nouvelle version du tonnerre, ça valait peut-être la peine.

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    Annoncée comme plus verte et plus efficiente que l’énergie nucléaire traditionnelle.

    TerraPower a annoncé que Kemmerer, dans le Wyoming, était le site de prédilection pour le projet de démonstration de réacteur Natrium, qui est une technologie de TerraPower et GE-Hitachi, et est l’un des deux projets de démonstration de réacteur avancé (ARDP) sélectionnés de manière concurrentielle et soutenus par le département américain de l’Énergie. L’entreprise a choisi l’emplacement de Kemmerer, près de la centrale électrique de Naughton, à la suite d’un processus d’évaluation approfondi et de réunions avec des membres et des dirigeants de la communauté. La centrale, dotée d’un réacteur à sodium et d’un système de stockage d’énergie à base de sels fondus, sera plus performante, plus sûre et moins coûteuse que l’énergie nucléaire traditionnelle, avait expliqué plus tôt cette année Bill Gates, cofondateur de Microsoft et fondateur et président de TerraPower. L’année dernière, le ministère de l’Énergie (DOE) avait accordé à TerraPower une subvention de 80 millions de dollars pour faire la démonstration de sa technologie.

    Fondée par Bill Gates, TerraPower, une entreprise qui prévoit d’utiliser l’énergie nucléaire pour fournir de l’électricité de manière durable, a sélectionné Kemmerer, dans le Wyoming, comme site approprié pour faire la démonstration de son réacteur nucléaire avancé, Natrium. La décision a été prise après une évaluation approfondie du site et des consultations avec la communauté locale, a indiqué la société dans un communiqué de presse.

    Pour commencer, la centrale n’utilisera pas d’eau pour transférer la chaleur hors du réacteur ; à la place, elle utilisera du sodium liquide. Cela présente un avantage majeur en ce que le sodium ne bout à aucune des températures auxquelles il devrait être exposé dans le réacteur. Cela signifie qu’aucun des éléments matériels contenant le liquide de refroidissement ne sera exposé à des pressions élevées, ce qui simplifie considérablement les choses. Cependant, le sodium réagira facilement avec l’air et réagira de manière explosive avec l’eau, ce qui soulève un ensemble distinct de préoccupations.

    Ensuite, la technologie Natrium utilise de l’uranium enrichi jusqu’à 20 %, bien plus que ce qui est utilisé par d’autres réacteurs nucléaires. Cependant, les partisans de l’énergie nucléaire disent que la technologie crée moins de déchets nucléaires, a rapporté Reuters.

    Enfin, TerraPower ne convertira pas directement la chaleur extraite du réacteur en électricité ; au lieu de cela, il le stockera sous forme de sel fondu. En conséquence, bien que le réacteur soit évalué à 345 MW, la centrale pourra générer jusqu’à 500 MW pendant les périodes de forte demande ou réduire la production lorsque la demande est réduite.

    L’équipe du projet de démonstration a évalué une variété de facteurs lors de la sélection du site de la centrale électrique de Naughton, où les deux autres unités de charbon devraient prendre leur retraite en 2025. Les facteurs comprenaient le soutien de la communauté, les caractéristiques physiques du site, la capacité du site à obtenir une licence de la Commission de réglementation nucléaire (NRC), l’accès à l’infrastructure existante et les besoins du réseau.

    L’emplacement privilégié du projet de démonstration du réacteur Natrium est assujetti à la finalisation des accords définitifs sur le site et aux permis, licences et soutien applicables. TerraPower prévoit soumettre la demande de permis de construction de l’usine de démonstration à la NRC à la mi-2023. L’usine devrait être opérationnelle au cours des sept prochaines années, conformément au calendrier de l’ARDP mandaté par le Congrès.

    Selon les estimations du projet, environ 2 000 travailleurs seront nécessaires pour la construction au plus fort du projet. Une fois l’usine opérationnelle, environ 250 personnes soutiendront les activités quotidiennes, y compris la sécurité de l’usine.

    L’usine de démonstration est destinée à valider la conception, la construction et les caractéristiques opérationnelles de la technologie Natrium. Le projet comprend un réacteur rapide refroidi au sodium de 345 MW avec un système de stockage d’énergie à base de sels fondus. Selon le communiqué de presse de l’entreprise, la technologie de stockage peut augmenter la production du système à 500 MW de puissance en cas de besoin, ce qui équivaut à l’énergie nécessaire pour alimenter environ 400 000 foyers. La capacité de stockage d’énergie permet à l’usine de s’intégrer de manière transparente aux ressources renouvelables.

    Grâce à la loi récemment signée sur l’investissement dans les infrastructures et l’emploi, le DOE a collaboré avec le Congrès pour allouer près de 2,5 milliards de dollars de nouveaux financements à l’ARDP. Cette allocation, ainsi que le financement précédent, couvrira l’engagement du DOE envers TerraPower pour les cinq premières années d’un accord de 2 milliards de dollars sur sept ans. TerraPower égalera cet investissement dollar pour dollar. Le financement fédéral est fourni pour l’activité de démonstration dans le cadre d’un accord de coopération à frais partagés et le résultat du projet sera un actif de production appartenant à des intérêts commerciaux.

    Alors que le monde cherche des alternatives plus propres aux combustibles fossiles, les centrales nucléaires font leur retour, beaucoup les qualifiant de sûres. Les innovations dans le domaine nous ont conduits à des réacteurs nucléaires de petite taille, mais aussi des réacteurs qui pourraient traiter les déchets nucléaires et produire de l’énergie.

    « Les habitants du Wyoming nous ont accueillis dans leurs communautés au cours des derniers mois, et nous sommes ravis de travailler avec PacifiCorp pour construire la première usine Natrium à Kemmerer », a déclaré Chris Levesque, président et chef de la direction de TerraPower. « Notre technologie innovante contribuera à assurer la production continue d’électricité fiable tout en faisant la transition de notre système énergétique et en créant de nouveaux emplois bien rémunérés dans le Wyoming. »

    « Ce projet est une opportunité passionnante d’explorer ce que pourrait être la prochaine génération de production d’énergie propre, fiable et abordable tout en offrant une voie de transition pour l’économie énergétique, les communautés et les employés du Wyoming », a déclaré Gary Hoogeveen, président et chef de la direction de Rocky Mountain Power, une division de PacifiCorp.

    « Hier encore, le président Biden a signé l’accord bipartite sur les infrastructures et aujourd’hui, le DOE le met déjà en œuvre avec plus de 1,5 milliard de dollars à destination du Wyoming », a déclaré la secrétaire à l’Énergie Jennifer Granholm. « Les communautés énergétiques qui nous ont alimentés pendant des générations ont de réelles opportunités d’alimenter notre avenir énergétique propre grâce à des projets comme celui-ci, qui offrent des emplois bien rémunérés et inaugurent la prochaine vague de technologies nucléaires. »

    Les promesses de la nouvelle technologie nucléaire mises en doute par certains

    Pour ceux qui s’intéressent de près à la production d’électricité plus sobre et plus verte, cette annonce devrait susciter beaucoup d’intérêt et alimenter des réflexions et des discussions éclairées. Cependant, ces promesses ont été mises en doute par le Powder River Basin Resource Council, un groupe de propriétaires fonciers et de conservation basé dans le Wyoming :

    « Les mines d’uranium ne génèrent pas de redevances et très peu d’impôts sur les revenus, les communautés ne bénéficieront donc pas d’une manne grâce à cette entreprise », a déclaré Marcia Westkott, présidente du conseil, dans un communiqué. « L’aspect le plus dangereux de cette dernière revendication d’une “solution miracle” pour sauver l’économie du Wyoming est peut-être qu’elle détourne une fois de plus l’attention de notre crise très réelle en matière de revenus, d’emplois et de survie des communautés. Les dirigeants élus du Wyoming n’ont toujours pas présenté de véritable plan pour remédier aux pertes d’emplois, à la baisse des revenus et à la dissolution des communautés charbonnières. Cette étude de faisabilité spéculative ne le fera pas ».

    Toutefois, le gouverneur a souligné que la poursuite de l’énergie nucléaire par l’État ne signifie pas qu’il renonce aux combustibles fossiles traditionnels comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Il a plaidé pour la poursuite des investissements dans la technologie de capage du carbone, notamment dans le Wyoming. « Je ne vais pas abandonner une partie de notre industrie des combustibles fossiles », a-t-il déclaré. « Elle est absolument essentielle pour notre État ».

    Le Wyoming est l’un des principaux producteurs de gaz à effet de serre grâce à ses industries du charbon, du pétrole et du gaz naturel. L’administration Biden a interrompu le leasing de pétrole et de gaz sur les terres fédérales de l’Ouest alors qu’elle cherche à réduire les émissions de carbone de moitié, par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030.

    Plusieurs fermetures de centrales au charbon sont prévues dans l’Ouest au cours des prochaines années, dont certaines dans le Wyoming. Une centrale nucléaire, avec des centaines d’emplois bien rémunérés, envoyant de l’électricité par des lignes de transmission déjà en place, pourrait compenser le choc économique de la fermeture d’une centrale au charbon.

    Les experts en énergie nucléaire ont averti que les réacteurs avancés pourraient présenter des risques plus élevés que les réacteurs conventionnels. Le combustible destiné à de nombreux réacteurs avancés devrait être enrichi à un taux beaucoup plus élevé que le combustible conventionnel, ce qui signifie que la chaîne d’approvisionnement en combustible pourrait être une cible attrayante pour les militants qui cherchent à créer une arme nucléaire brute, selon un récent rapport. Mais Levesque a déclaré que les centrales réduiraient les risques de prolifération parce qu’elles réduisent l’ensemble des déchets nucléaires.

    Source : developpez.com, TerraPower

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    j’ai mater le debut, pas convaincu pour le moment, on verra si la suite donne un plus a ronger

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    Une nouvelle version d’Emotet a été détectée, alors que le botnet avait été démantelé en janvier par les forces de l’ordre.

    Une nouvelle version de ce malware qualifié de «maliciel le plus dangereux du monde» est de retour. Selon le chercheur en sécurité Luca Ebach de la société allemande G Data, le fameux réseau d’ordinateurs zombies utilisés par les pirates pour mener des attaques est de nouveau actif et reconstruit son infrastructure en étant distribué via le cheval de Troie Trickbot sur des machines déjà infectées. Connu depuis 2016, ce dernier est principalement utilisé pour le vol de données bancaires.

    Sources: https://www.20min.ch/fr/story/maliciel-le-plus-dangereux-du-monde-de-retour-291000680884
    https://cyberguerre.numerama.com/13820-demantele-il-y-a-10-mois-le-logiciel-malveillant-emotet-est-deja-de-retour.html
    Ou “emotet” sur votre moteur de recherche ou site favori pour beaucoup plus d’infos.

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    Facebook se dote d’un conseil de surveillance, sorte de « cour suprême » statuant sur les litiges relatifs à la modération des contenus. Des géants du numérique comme Google investissent le marché des câbles sous-marins de télécommunications. La France a dû faire machine arrière après avoir confié à Microsoft l’hébergement du Health Data Hub.

    Ces quelques exemples montrent que la manière dont le numérique se développe ne porte pas seulement atteinte à l’indépendance économique et l’identité culturelle de l’Union européenne et de la France. C’est la souveraineté qui est en cause, menacée par le numérique, mais y trouvant aussi une forme d’expression.

    Le fait le plus marquant réside dans l’appropriation par les grandes plates-formes numériques non européennes des attributs de la souveraineté : un territoire transnational qui est celui de leur marché et du lieu d’édiction de normes, une population d’internautes, une langue, des monnaies virtuelles, une fiscalité optimisée, un pouvoir d’édiction de normes et de régulation. La composante propre au contexte numérique réside dans la production et l’utilisation de données et dans la maîtrise de l’accès à l’information. Il y a donc une forme de concurrence avec les États ou l’Union européenne.

    C’est la souveraineté sous toutes ses formes qui est interrogée

    La notion de souveraineté numérique a mûri depuis qu’elle a été formalisée il y a une dizaine d’années sous la forme d’un objectif de « maîtrise de notre destin sur les réseaux ». Le contexte actuel est différent de celui qui l’a vue naître. Désormais, c’est la souveraineté en général qui connaît un regain d’intérêt, voire le souverainisme (qui fait de la protection de la souveraineté étatique une priorité).

    La politisation du sujet n’a jamais été aussi grande et le débat public s’organise autour de thèmes comme la souveraineté étatique face à l’Union européenne et son droit, l’indépendance économique, ou encore l’autonomie stratégique face au monde, la citoyenneté et la démocratie.

    Dans les faits, la souveraineté numérique se construit sur la base de la régulation du numérique, de la maîtrise de ses éléments matériels et de la composition d’un espace démocratique. Il est nécessaire d’agir, sous peine de voir la souveraineté numérique être l’otage de débats trop théoriques. Nombreuses sont donc les initiatives qui se réclament directement de la souveraineté.

    La régulation au service de la souveraineté numérique

    Le cadre juridique du numérique est fondé sur des valeurs qui façonnent une voie européenne, notamment la protection des données personnelles et de la vie privée, la promotion de l’intérêt général, par exemple dans la gouvernance des données.

    Le texte emblématique de l’approche européenne est le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) adopté en 2016, qui vise la maîtrise de ses données par le citoyen, maîtrise qui s’apparente à une forme de souveraineté individuelle. Ce règlement est souvent présenté comme un succès et un modèle, même si cela doit être relativisé.

    La nouvelle régulation européenne du numérique pour 2022

    L’actualité est marquée par la préparation d’une nouvelle régulation du numérique avec deux règlements qui devront être adoptés en 2022.

    Il s’agit de réguler les plates-formes qui mettent en relation offreurs et utilisateurs ou proposent des services de classement ou référencement de contenus, de biens ou de services proposés ou mis en ligne par des tiers : Google, Meta (Facebook), Apple, Amazon, et bien d’autres encore.

    L’enjeu de souveraineté est présent dans cette réforme comme le montre le débat sur la nécessité de se focaliser sur les GAFAM.

    D’un côté, le Digital Markets Act (le futur règlement européen sur les marchés numériques) prévoit des obligations renforcées pour les plates-formes dites « contrôleurs d’accès » dont dépendent utilisateurs intermédiaires et finaux. Les GAFAM sont concernés même si d’autres entreprises pourraient être l’être – comme Booking ou Airbnb. Tout dépend de l’issue des discussions en cours.

    De l’autre, le Digital Services Act est un règlement sur les services numériques qui viendra organiser la responsabilité des plates-formes, notamment à raison des contenus illégaux qu’elles peuvent véhiculer.

    L’espace numérique, lieu de confrontations

    Se doter de règles de droit ne suffit pas.

    « Les États-Unis ont les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple), la Chine a les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Et l’Europe ? Nous avons le RGPD. Il est temps de ne pas dépendre uniquement des solutions américaines ou chinoises ! » déclarait le Président Emmanuel Macron lors d’un entretien le 8 décembre 2020.

    L’espace international est un lieu de confrontation des souverainetés. Chacun veut légitimement maîtriser son destin numérique, mais il faut compter avec l’ambition des États qui revendiquent le droit de contrôler ou surveiller leur espace numérique conçu de manière large, à l’instar des États-Unis ou de la Chine.

    L’Union européenne et/ou ses États membres, comme la France, sous peine d’être une « colonie numérique », passent donc à l’action et promeuvent des solutions souveraines.

    Maîtriser les infrastructures et ressources stratégiques

    À force de concentrer l’attention sur les services d’intermédiation, on ne met pas assez l’accent sur la dimension industrielle du sujet.

    Or, le premier enjeu réside dans la maîtrise des infrastructures vitales et des réseaux de télécommunications. Moins médiatisée que celle des équipements de la 5G et de la résistance face à Huawei, la question des câbles sous-marins (98 % des données numériques mondiales y circulent) est révélatrice de la nécessité de promouvoir notre industrie câblière face à l’hégémonie d’entreprises étrangères et l’arrivée de géants tels que Google ou Facebook dans le secteur.

    L’adjectif « souverain » est aussi accolé à d’autres ressources stratégiques. Ainsi, l’Union européenne veut sécuriser l’approvisionnement en semi-conducteurs, car actuellement la dépendance à l’égard de l’Asie est forte. C’est l’objet de l’European Chips Act qui vise à créer un écosystème européen. Pour Ursula Von Leyden, « ce n’est pas seulement une question de compétitivité, mais aussi de souveraineté numérique ».

    Se pose aussi la question du cloud « souverain » qui peine à se mettre en place. Territorialisation du cloud, confiance, protection des données sont autant de conditions pour asseoir la souveraineté. La France a créé pour cela le label SecNumCloud et prévoit des financements substantiels.

    L’adjectif « souverain » est aussi utilisé pour qualifier certaines données : celles pour la disponibilité desquelles aucun État ne doit dépendre de quiconque, comme les données géographiques. D’une manière générale, un consensus se crée autour de la nécessité de maîtriser les données et l’accès à l’information, en particulier dans les domaines où l’enjeu de souveraineté est le plus fort : la santé, l’agriculture, l’alimentation, l’environnement. Le développement de l’intelligence artificielle est très lié au statut de ces données.

    Le temps des alternatives

    Est-ce que tout cela implique de favoriser l’émergence de grands acteurs européens ou nationaux et/ou d’acteurs stratégiques, start-up et PME-TPE ? Certainement, encore faut-il qu’ils soient vertueux, comparés à ceux qui exploitent les données personnelles sans vergogne par exemple.

    L’alternative pure est difficile à faire émerger. C’est pourquoi des partenariats, au demeurant fort critiqués, se développent, par exemple pour des offres de cloud à l’instar de celui entre Thales et OVHcloud en octobre 2021.

    En revanche, il est permis d’espérer. L’« open source » est un bon exemple d’une alternative crédible aux technologies privées américaines. On en attend donc une meilleure promotion, notamment en France.

    Enfin, la cybersécurité et la cyberdéfense sont des sujets cruciaux pour la souveraineté. La situation est critique avec des attaques notamment de la Russie et de la Chine. La cyber est un des grands chantiers dans lequel la France investit beaucoup actuellement et se positionne comme champion.

    La souveraineté du peuple

    Pour conclure, rappelons que les enjeux de souveraineté numérique se manifestent dans toutes les activités humaines. Une des grandes prises de conscience initiale, en 2005, concerne la culture avec le constat fait par Jean-Noël Jeanneney d’un Google qui défie l’Europe en numérisant son patrimoine culturel lorsqu’il crée Google Books.

    La période récente renoue avec cette vision et l’enjeu culturel et démocratique s’affirme comme essentiel, à l’heure de la désinformation en ligne et son cortège d’effets pervers, notamment sur les élections. Cela implique de placer le citoyen au cœur du dispositif et de démocratiser le monde numérique en affranchissant l’individu de la tutelle des géants du net dont l’emprise ne se limite pas à l’économie et au régalien. C’est sur le système cognitif, sur l’attention et la liberté que la toile des grandes plates-formes se tisse. La souveraineté, celle du peuple, rimerait donc ici avec résistance.

    Source : theconversation.com

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    La Barbade songe à ouvrir une ambassade dans l’univers virtuel du métavers. Le secteur a le vent en poupe, porté par Facebook et par le développement des cryptomonnaies.

    La Barbade a en effet signé un accord en vue d’acquérir un lopin de terre sur la plateforme Decentraland, l’une des plus populaires du secteur, et d’y installer son établissement virtuel, rapporte Coindesk.

    Cette ambassade numérique pourrait délivrer à terme des visas électroniques, ou plus ludiquement, permettre de téléporter son avatar d’un monde virtuel à un autre. Les Caraïbes sont d’ailleurs en discussion avec différentes plateformes comme Somnium Space et SuperWorld.

    L’État insulaire compte ainsi se montrer agressif et acheter des parcelles numériques dans différents métamondes, a déclaré à CoinDesk Gabriel Abed, ambassadeur de la Barbade aux Émirats arabes unis.

    Cette annonce a évidemment fait flamber le cours de toutes les cryptomonnaies adossées au métavers. La plupart des transactions dans ces mondes numériques s’effectuent en effet via ces devises. Le MANA, le jeton de Decentraland, a ainsi bondi de près de 550% en quarante-huit heures, fin octobre, passant de 0,8 à presque 5 dollars, avant de retracer autour de 2,5 dollars. Même refrain pour l’UOS d’Ultra ou le SAND de The Sandbox.

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    Source: https://fr.sputniknews.com/20211116/le-metavers-accueillera-la-premiere-ambassade-dun-etat-souverain-1052617915.html

    On pouvait déjà acheter des “Oeuvres d’art” numérique, il est maintenant possible de spéculer sur des terrains qui n’existent pas et qu’on peut multiplier à l’infini. De quoi se ramasser des milliards et plumer un sacré paquet de pigeons.

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    Avec un système comme ça, on facilite l’accès aux handicapés moteurs (encore que, la VR si on ne peut pas bouger, ça n’a pas de plus value par rapport à un Jeux vidéo classique…) et on dégrade la qualité d’accueil des sourds et des malvoyants.

    Oui, parce que le but va vite être de fermer des centres d’accueil, probablement les excentrer également, rendant l’accès difficiles aux pauvres non équipés qui devront prendre une demi-journée pour se rendre au seul bureau physique à 50km à la ronde.

    De plus, si le chat en ligne à été remplacé par des “IA” qui piochent avec maladresse leurs réponses dans les FAQ, combien de temps faudra-t-il avant de se retrouver devant un PNJ en 3D avec la même qualité (médiocre) de service, et plus de bureaux physiques?

    L’enfer administratif passe de la 2D à la 3D, quelle révolution…

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    Et aux communs numériques dans l’administration.

    En décembre 2020, le député Eric Bothorel a remis au Premier ministre un rapport sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources. Jean Castex, le Premier ministre avait assuré qu’il serait suivi de plusieurs « impulsions politiques » pour entrer dans un « deuxième âge de la politique de la donnée, des codes sources et algorithmes ». En accord avec cette politique, le Gouvernement a dévoilé le 10 novembre son plan d’action pour « accélérer le recours aux logiciels libres et aux communs numériques dans l’administration. »

    Le plan d’action « logiciels libres et communs numériques » a été conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques à la suite de la publication de la circulaire data du Premier ministre du 27 avril 2021, et vise à soutenir la transformation numérique de l’État. Il contribue à la transformation numérique du service public avec trois objectifs : mieux connaître et utiliser les logiciels libres et les communs numériques dans l’administration, développer et accompagner l’ouverture des codes sources du secteur public, s’appuyer sur les logiciels libres et open source pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique.

    En milieu d’année, Jean Castex a signé une nouvelle circulaire à destination des ministres et préfets de région dans laquelle il évoque un programme d’actions pour l’ouverture des données publiques et des algorithmes.

    Et d’expliquer « qu’au cours des dernières années, la France s’est dotée d’un cadre juridique à l’avant-garde en matière d’accès aux documents administratifs et de réutilisation des informations publiques, en instaurant l’ouverture libre, gratuite et par défaut de toutes les données dont la publication représente un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental, dans le respect de la protection des données à caractère personnel et des secrets protégés par la loi. La crise sanitaire sans précédent que nous connaissons vient démontrer que l’ouverture et l’utilisation des données publiques, relatives notamment au suivi de l’épidémie, sont indispensables à l’efficacité de l’action publique, au suivi de l’action gouvernementale et au débat démocratique ».

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    En mai de l’année dernière, la direction du numérique pour l’éducation (dont le rôle est de mettre en place et de déployer le service public du numérique éducatif) a dévoilé une initiative baptisée Apps.education.fr. Avec pour objectif de fournir une liste d’outils à l’intention de tous ses agents pour « les accompagner au quotidien et répondre aux besoins du travail à distance pendant le confinement. » Dans le cadre de cette initiative, le ministère de l’Éducation nationale s’est lancé sur la voie de l’encouragement à l’utilisation de logiciels libres et formats ouverts. En d’autres termes, la liste a pour objectif d’inciter les personnels qui relèvent de sa compétence à faire usage de logiciels libres.

    Pour le député de La République en Marche, ouvrir et partager les codes sources est un enjeu de démocratie. Il s’agit d’un vecteur majeur de mutualisations, d’un gage de transparence de la décision publique, de sécurité, mais aussi d’attractivité des compétences.

    « S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. Le logiciel libre n’est pas une idéologie déconnectée des besoins des administrations et ses enjeux ne se résument pas à la question de l’utilisation de LibreOffice. Il est au contraire le moyen de créer enfin du partage et de la mutualisation dans le secteur public, d’éviter que deux administrations s’épuisent sur un même problème sans le savoir et sans se parler, enfin de permettre à l’administration et à l’économie de s’enrichir mutuellement en développant ensemble des outils d’intérêt général. Il constitue aussi une réponse au manque d’attractivité de l’État pour les compétences numériques. La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), serait une première pierre pour relever ce défi. », indique le rapport de la mission d’analyse et de prospective relative à la mise en place d’une politique publique de la donnée et des codes sources, conduite par le député Éric Bothorel et publié le 23 décembre 2020.

    La DINUM est en charge de la transformation numérique de l’État au bénéfice du citoyen comme de l’agent, sous tous ses aspects : modernisation du système d’information de l’État, qualité des services publics numériques, création de services innovants pour les citoyens, outils numériques de travail collaboratif pour les agents. Elle accompagne les ministères dans leur transformation numérique, conseille le gouvernement et développe des services et ressources partagées. Le plan d’action ci-dessous est conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et sera piloté par un nouveau « pôle d’expertise logiciels libres », constitué au sein du département Etalab de la direction interministérielle du numérique.

    Mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques

    faciliter l’accès au marché de support logiciels libres ;

    référencer des solutions libres et open source (dans le catalogue GouvTech) ;

    accompagner les administrations dans la création de communs numériques au service de la conduite des politiques publiques ;

    référencer les logiciels libres et les communs numériques significativement utilisés dans l’administration et y développer l’échange d’expertise interne.

    Développer et accompagner l’ouverture et la libération des codes sources

    développer la plateforme code.gouv.fr ;

    animer la communauté des relais interministériels sur le sujet de la publication des codes sources ;

    accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources. Aider les administrations à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés ;

    maintenir les guides d’ouverture logicielle ; porter les partenariats utiles à l’ouverture logicielle.

    S’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique

    animer le réseau d’échange d’information et d’expertise BlueHats ; publier sa lettre d’information ; valoriser les agents et les chercheurs contribuant à des logiciels libres ou à des communs numériques ; organiser un événement annuel de « sprint du libre et de l’open source » fédérateur ; attirer des experts du libre, de l’open source et des communs numériques dans l’administration en lien avec les autres actions de la mission TALENTS, notamment en les référençant dans le vivier des talents du numérique.

    Pour certains analystes, le logiciel libre malgré une apparence utopique, offre dans bien des domaines des solutions fonctionnelles et performantes unanimement reconnues. Parallèlement, les besoins du secteur public en logiciels, aussi bien en produits standards que spécifiques à ses activités, sont de plus en plus importants. Ils seraient en effet nécessaires à l’amélioration du service rendu aux usagers et à l’augmentation de la productivité des agents. À cela s’ajoute la nécessité de réduire les coûts dans le contexte économique que nous connaissons. Le choix du logiciel libre pour répondre aux besoins du secteur public apparaît de plus en plus comme une solution pertinente.

    le député LREM Éric Bothorel déclare : « la donnée et les codes sources ne sont pas juste un enjeu “tech”, mais d’abord et surtout une question politique, démocratique, scientifique et économique. La France doit accompagner ses talents, comme elle le fait pour des sportifs de haut niveau, et s’appuyer sur eux pour renforcer l’attractivité du secteur public grâce au logiciel libre ».

    Source : DINUM, developpez.com

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    Le soucis avec cette monnaie numérique est que certaines personnes craignent que ce soit ce qu’il faut pour modifier la collecte de leurs données biologiques (recueillies par des dispositifs électroniques portables et des implants) en monnaie.

    Les individus seraient récompensés en crypto-monnaie pour avoir cédé aux grandes entreprises les droits sur leurs informations les plus intimes.

    D’autant plus que l’industrie de la longévité a inclus de “nouveaux produits financiers” dans le cadre de son développement.
    Le brevet de Microsoft pour rendre cela opérationnel fait froid dans le dos !

    source:
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606

    Alors que d’autres croient que la crypto-monnaie
    est l’avenir, et ils pensent que notre économie basée sur les fiats (monnaie fiduciaire) est sur le point d’imploser et que le fait d’avoir quelques actifs cryptographiques sera une sorte de filet de sécurité, si un grand crash est à portée de main.

    Je le dirais ici comme ailleurs que l’élastique a été étiré de trois ordres de grandeur au-delà du point de rupture, la seule raison pour laquelle il tient encore à peine est que l’économie est complètement fausse de toute manière.

    Mais la logistique de la chaîne d’approvisionnement ne l’est pas, donc les vraies contraintes vont continuer à frapper les dominos.

    Ça arrivera quand ils le voudront, ou quand ça ne pourra pas être évité.

    Petit rappel : Coup de massue chinoise contre les cryptomonnaies du 24 septembre dernier…

    source :
    https://strategika51.org/2021/09/24/coup-de-massue-chinoise-contre-les-cryptomonnaies/

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    Je viens de voir qu’il existe une Vivlio 7,8 pouces (au lieu de 6) avec de meilleures couleurs, voilà qui pourrais devenir intéressant pour les BD, seul problème, le prix, encore autour des 280 Euro…

    Toutefois, il est intéressant de voir que le développement et la vente continue, malgré des abandons de grosses épées (comme Sony il y a quelques années) et qu’avec encore beaucoup de patience, le rêve devienne réalité.

    Apparemment pas dispo en France pour le moment, mais à voir ici: https://www.digitec.ch/fr/s1/product/pocketbook-inkpad-color-780-16-go-ereaders-14760958

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    @michmich a dit dans 92% des membres de Linkedin victime d’une fuite de données :

    Mes sincères et compatissants encouragements au 8% des délaissés qui n’ont pas intéressés les auteurs de ce hack!

    Merde.
    Sentiment que personne ne m’aime… Je suis les 8!

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    Qu’on me corrige si je dis une bêtise, il me semblais que le code source de certains os ou logiciels étaient cryptés, donc même après décompilation, c’est inexploitable!

    Edit: après recherches il semble que j’ai presque tort, voir pas trop raison!

    https://fr.quora.com/Est-ce-possible-de-crypter-le-code-source-dun-programme