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    Hé ben, va avoir du boulot celui-là…
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    Un nouveau gisement de fossiles découvert au pied de la montagne Noire, au sud du Massif central, apporte un témoignage inédit sur la biodiversité marine d’il y a un demi-milliard d’années.

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    Dans le sud-est des Rocheuses canadiennes, la faune des schistes de Burgess a acquis une renommée internationale dans le milieu de la paléontologie. Ces dépôts fossiles à flanc de montagne offrent un témoignage unique de l’explosion cambrienne, véritable foisonnement de vie animale survenu il y a plus d’un demi-milliard d’années dans les océans du globe. De l’autre côté de l’Atlantique, Cabrières est en passe de devenir aussi célèbre que le site fossilifère nord-américain. En 2018, ce village de l’Hérault situé sur les contreforts méridionaux de la montagne Noire a été le théâtre d’une découverte exceptionnelle : un vaste ensemble d’espèces fossilisées datant de l’Ordovicien inférieur (- 485 à - 477 millions d’années), soit la période géologique qui succède immédiatement au Cambrien (- 541 à - 485 millions d’années).

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    Les tout premiers fossiles ont été exhumés par Éric et Sylvie Monceret, un couple de paléontologues amateurs qui explore depuis de nombreuses années les affleurements géologiques de la région du Minervois.

    Dans les semaines qui précédèrent leur découverte sur les pentes d’une colline boisée se dressant à quelques kilomètres de Cabrières, Éric Monceret était au Maroc où il participait à une mission scientifique dans le massif de l’Anti-Atlas.

    « À n’en pas douter, cette campagne de fouilles les a aidés à se familiariser avec la paléofaune à préservation exceptionnelle de l’Ordovicien inférieur, dont la formation géologique des Fezouata constitue l’un des témoignages les plus remarquables », constate Bertrand Lefebvre, chargé de recherche CNRS au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement (1) (LGL-TPE) qui a supervisé plusieurs études de terrain dans cette région.

    Un gisement fossilifère exceptionnel

    À l’instar du gisement fossilifère des Fezouata, celui de Cabrières appartient à la catégorie des « Konservat-Lagerstätten ». En paléontologie, ce terme d’origine allemande désigne les dépôts fossiles particulièrement bien préservés. « De tels assemblages contiennent non seulement les parties dures des animaux, comme les squelettes d’arthropodes ou les coquilles de bivalves, mais aussi des parties molles de nature organique qui apparaissent parfois dans la roche sous forme d’empreintes, détaille Bertrand Lefebvre. Contrairement à un gisement fossilifère classique qui se compose uniquement de restes minéralisés, un “Lagerstätte de conservation” offre donc un très bon aperçu de la structure originelle des communautés d’espèces. »

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    Sur l’ensemble de la planète, les dépôts de ce genre représentent à peine 1 % des sites fossilifères. En ce qui concerne l’Ordovicien inférieur, les gisements en mesure de décrire la faune et la flore des écosystèmes marins de cette époque géologique se comptent même sur les doigts d’une main.

    À l’aune de cette rareté, on mesure toute la valeur scientifique d’un gisement comme celui de Cabrières. Valeur qui n’a d’ailleurs fait que se confirmer au fil des campagnes de fouilles organisées depuis 2018, celles-ci ayant d’ores et déjà abouti à la découverte de plus de 400 fossiles dont la taille s’échelonne entre quelques millimètres et plusieurs centimètres (2).

    « Outre la présence d’arthropodes archaïques tels que les trilobites, de brachiopodes, de cnidaires et de mollusques gastéropodes que l’on retrouve tous dans la formation géologique des Fezouata, le biote de Cabrières se singularise par une abondance d’éponges de grande taille et d’algues ramifiées », souligne Christophe Dupichaud, doctorant au LGL-TPE qui a participé à la dernière étude de terrain du site, en octobre 2023.

    Quand l’Hérault voisinait avec le pôle Sud

    La présence en nombre d’éponges et de macro-algues dans le gisement de Cabrières trahit son implantation géographique à de hautes latitudes durant l’Ordovicien inférieur. Sous l’action de la dérive des continents, l’actuel département de l’Hérault se situait en effet tout près du pôle Sud à cette époque. Au même moment, la Terre est confrontée à une phase de réchauffement intense ayant débuté vers la fin du Cambrien. La température moyenne des océans est alors supérieure de 15° C à celle d’aujourd’hui.

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    La biodiversité dont témoigne le dépôt fossile de Cabrières accrédite donc un peu plus l’hypothèse selon laquelle il n’y a pas eu d’extinction à grande échelle des espèces vers la fin de l’époque cambrienne, mais plutôt des disparitions ponctuelles dans les zones océaniques les plus impactées par le réchauffement comme les régions tropicales et tempérées. « Les pôles ayant été moins affectés par la hausse des températures, ils ont pu servir de refuge aux animaux et végétaux qui furent capables de migrer vers ces hautes latitudes », complète Christophe Dupichaud.

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    Au travers de collaborations avec des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre de Lausanne et de l’université Paris-Saclay, certains des fossiles collectés dans le gisement de la montagne Noire ont pu être examinés avec des technologies de pointe. La surface de cinq spécimens d’arthropodes bivalves a tout d’abord été scrutée à l’aide d’un microscope électronique à balayage de dernière génération. Deux autres échantillons contenant des arthropodes bivalves, des brachiopodes et des éponges ont en outre été auscultés en profondeur grâce au Synchrotron Soleil.

    « En offrant la possibilité de déterminer la géométrie des cristaux de fer présents dans les fossiles, ces analyses nous ont permis de confirmer qu’un processus de fossilisation extrêmement rapide avait abouti à la minéralisation de certains tissus mous de ces organismes », explique le doctorant en paléontologie.

    Contextualiser le processus de fossilisation

    Par ailleurs, en dépit des campagnes de fouilles successives, l’équipe scientifique a constaté que certains groupes d’animaux emblématiques de l’Ordovicien étaient quasiment absents du gisement de Cabrières. C’est notamment le cas des échinodermes, dont on dénombre seulement cinq spécimens, alors qu’ils constituent les deux tiers des taxons identifiés sur le site des Fezouata.

    Cette sous-représentation pourrait être liée à une trop grande concentration d’éléments nutritifs dans la colonne d’eau. Car si les échinodermes prospèrent dans les milieux oligotrophes pauvres en nutriments, ils se révèlent incapables de concurrencer les autres espèces lorsque les ressources nutritives sont abondantes.

    Pour Bertrand Lefebvre, la rareté des échinodermes dans le biote de Cabrières pourrait aussi refléter sa localisation dans le milieu marin lorsque débuta le processus de fossilisation : « Sachant que les éocrinoïdes, qui constituent l’essentiel des échinodermes des Fezouata, se rencontrent soit près du rivage soit à une centaine de mètres de profondeur, comme cela a pu être confirmé dans le cas du gisement marocain, le biote de Cabrières se situait peut-être à une profondeur intermédiaire, dans une sorte de no man’s land où les éocrinoïdes sont généralement absents. »

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    La prochaine campagne de fouilles prévue en avril permettra sans doute d’éclaircir ce mystère. Deux semaines durant, une quinzaine de chercheurs parmi lesquels des paléobiologistes, des géochimistes et des sédimentologues se relaieront sur le site fossilifère de la montagne Noire. Leur mission : recueillir un maximum de données in situ afin de reconstituer l’environnement dans lequel évoluait cette communauté d’espèces unique tout en élucidant les circonstances dans lesquelles celle-ci s’est retrouvée piégée pour l’éternité dans les sédiments marins de l’Ordovicien inférieur.

    (1) Unité CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard Lyon 1. (2) “The Cabrières Biota (France) provides insights into Ordovician polar ecosystems”, Farid Saleh et al., Nature Ecology and Evolution, 9 février 2024.

    Source: https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-zoo-fossile-dun-demi-milliard-dannees

    Nos ancêtres les crevettes… 🤔

  • Voici venu le temps des trous blancs

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    Exacts opposés des trous noirs, les trous blancs expulseraient matière et lumière sans jamais en absorber. La détection de ces objets encore hypothétiques établirait la gravité quantique et pourrait expliquer l’origine de la matière noire.

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    Plus personne ne doute aujourd’hui de l’existence des trous noirs, ces astres dont rien, pas même la lumière, ne peut s’échapper. Mais depuis leur prédiction en 1915 par la théorie de la relativité générale d’Einstein, il aura fallu multiplier les observations pour établir leur réalité. Cette histoire pourrait bien se répéter avec les trous blancs. Ces objets prévus eux aussi par la relativité générale sont l’exact opposé des trous noirs : ils ne peuvent qu’expulser matière et lumière quand les trous noirs ne peuvent qu’en absorber. Ainsi, s’il est impossible de s’échapper d’un trou noir, il l’est tout autant de pénétrer dans un trou blanc, aussi appelé « fontaine blanche ». Pour beaucoup, ces astres exotiques ne seraient que de simples curiosités mathématiques. Mais certains scientifiques commencent à croire très sérieusement à leur existence car ils sont parvenus à élaborer un scénario convaincant pour expliquer leur formation : d’après eux, les trous blancs constituent le stade ultime de l’évolution des trous noirs.

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    Genèse d’un trou noir

    En effet, si les trous blancs sont longtemps restés dans l’ombre, c’est « parce que contrairement aux trous noirs, il n’existe pas de mécanisme simple qui permet d’expliquer leur naissance », note Carlo Rovelli, du Centre de physique théorique (1). Le physicien italien est à l’origine, avec d’autres chercheurs, du scénario de formation des trous blancs et l’auteur d’un récent livre sur ces astres énigmatiques (2). Concernant la genèse des trous noirs, le phénomène est bien établi et parfaitement décrit par la relativité générale : lorsqu’une étoile d’au moins trois fois la masse du Soleil arrive en fin de vie, elle s’effondre sur elle-même. Dans une explosion gigantesque, une supernova, les couches externes de l’astre sont projetées dans le milieu interstellaire, tandis que son cœur se comprime et devient si dense qu’il forme un trou noir, délimité par un « horizon », une frontière à sens unique au-delà de laquelle rien ne peut plus ressortir, ni rayonnement ni matière.

    Réconcilier physique quantique et relativité générale

    Pour les trous blancs, l’histoire est plus compliquée et fait appel à une autre théorie, beaucoup plus récente : la gravitation quantique à boucles, développée à la fin des années 1980 par l’Américain Lee Smolin et Carlo Rovelli. Il s’agit d’une des tentatives les plus abouties pour réconcilier la théorie de la relativité générale d’Einstein et la physique quantique. La première décrit la déformation de l’espace et du temps sous l’effet de la matière à l’échelle de l’Univers. Dans ce cadre, la géométrie, variable, de cet espace-temps détermine les mouvements de la matière qu’on interprète comme étant dus à une force gravitationnelle. La seconde explique comment les particules élémentaires interagissent à l’échelle de l’infiniment petit.

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    Mais la relativité générale ne dit rien des particules élémentaires, tout comme la mécanique quantique ignore totalement les étoiles et autres galaxies. Parvenir à unifier ces deux visions dans une seule et même théorie dite de « gravité quantique » constitue ainsi un des défis majeurs de la physique actuelle pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. À commencer par les trous noirs. Dans ces astres en effet, les deux théories se trouvent forcément mêlées puisqu’à la fois le champ gravitationnel qu’ils exercent est très fort et la matière y est concentrée à l’extrême. « C’est pour cette raison que la relativité générale échoue à elle seule à répondre à une question pourtant simple : que devient la matière qui tombe au cœur d’un trou noir ? », résume Carlo Rovelli.

    Quanta d’espace contre singularité

    D’après les équations d’Einstein, en effet, la concentration de la matière qui s’accumule au centre de l’astre devient telle qu’il finit par se former une singularité, un point où la densité d’énergie et la courbure de l’espace-temps deviennent infinies. Mais ces infinis ne peuvent pas avoir de réalité physique et sont au contraire le signe des limites de la théorie.

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    Pour aller plus loin et tenter de supprimer ce problème, la gravitation quantique à boucles stipule que l’espace lui-même est soumis aux phénomènes quantiques : de la même manière que la matière est composée d’atomes, l’espace est constitué de grains individuels, ou quantas, minuscules mais de taille finie. Ainsi, dans cette vision, l’espace ne peut pas être divisé à l’infini. Il est impossible de descendre sous la barre des 10(puiss -35) mètre. Et comme rien ne peut être plus petit que ce quantum d’espace, la singularité disparaît purement et simplement : au cœur du trou noir, quand la matière en effondrement sur elle-même atteint ces échelles de taille, il lui est impossible de se concentrer davantage. « Il se produit alors un changement fondamental. L’espace-temps génère en quelque sorte une force répulsive d’origine quantique qui s’oppose à l’effondrement et fait rebondir la matière », avance Carlo Rovelli. Au cours de cette transition quantique extrêmement brève – comme celles qui s’opèrent dans le monde des particules élémentaires –, la géométrie de l’espace-temps elle-même s’inverse, permettant à la matière qui auparavant se contractait d’être désormais expulsée. C’est ainsi que les trous noirs sont amenés à devenir des trous blancs, recrachant la matière qui s’était effondrée en leur sein.

    Crédible, ce scénario mis en équations par la gravité quantique à boucles donne du poids à l’existence de ces fontaines blanches. Qui plus est, il permet non seulement de régler le problème de la singularité des trous noirs mais aussi d’éliminer le fameux paradoxe de l’information posé par ces derniers et longtemps débattu par les physiciens. En effet, quand un objet tombe dans un trou noir, l’information qu’il porte avec lui semble perdue à tout jamais puisque rien en théorie ne peut ressortir d’un trou noir. Dès lors, ces ogres cosmiques constitueraient les seules régions de l’Univers où l’information n’est pas conservée. Mais si le destin d’un trou noir est de finir en trou blanc, alors le paradoxe est résolu simplement : toute l’information séquestrée par le trou noir se retrouve libérée par le trou blanc.

    Cache-cache dans les distorsions temporelles

    Toutefois, aussi séduisante soit-elle, l’hypothèse de la formation des trous blancs laisse une interrogation de taille : si les trous noirs se transforment fatalement en fontaines blanches, pourquoi ne les voit-on pas s’illuminer autour de nous l’un après l’autre ? En réalité, cette contradiction n’est qu’apparente car elle s’explique parfaitement dans le cadre de la relativité générale, où le temps est flexible. Un objet massif courbe l’espace-temps autour de lui de telle façon qu’il ralentit le temps. Sur Terre, par exemple, le temps s’écoule plus lentement au bord de la mer qu’en haut des montagnes, où la gravité est moindre.

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    Bien sûr, sur notre planète, l’effet est infime. « Mais dans un trou noir, la différence devient énorme : un temps très court proche de l’horizon correspond à un temps très long loin de ce dernier. Ainsi, le temps du rebond, qui n’excède pas quelques millisecondes pour le trou noir lui-même, peut correspondre à plusieurs milliards d’années pour un observateur éloigné », explique Aurélien Barrau, du Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (3). Résultat : si l’on ne voit pas de trous noirs s’embraser dans le ciel, c’est parce que, dans notre espace-temps à nous, ils n’en ont pas encore eu le temps.

    À la recherche des trous noirs primordiaux

    Doit-on alors faire définitivement une croix sur l’observation de ces hypothétiques trous blancs et renoncer du même coup à mettre à l’épreuve le modèle développé par les scientifiques ? Pour ceux issus de gros trous noirs, même de quelques masses solaires, inutile en effet d’espérer : ces derniers ne devraient se transformer qu’au bout d’un temps largement supérieur à l’âge de l’Univers. Mais à côté de ces monstres, il existerait une myriade de petits trous noirs qui pourraient déjà avoir entamé leur transformation. Car ceux-ci perdent constamment une partie de leur masse à cause d’un phénomène d’évaporation mis en évidence par le Britannique Stephen Hawking. « Par un effet lié aux fluctuations quantiques du vide, ils rayonnent de la lumière et leur masse diminue de plus en plus rapidement, jusqu’au point où peut se produire la transition quantique qui les fait devenir trous blancs », précise Carlo Rovelli.

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    De tels trous noirs suffisamment petits pour subir une évaporation assez rapide sont forcément des trous noirs primordiaux, des astres encore hypothétiques qui seraient nés juste après le Big Bang, quand l’Univers était très dense et très chaud. À cette époque, des accumulations localisées de matière auraient conduit à la formation de ces astres de masses et de tailles extrêmement variées, parmi lesquels certains seraient minuscules. C’est donc sur ces trous noirs originels, certes encore jamais observés, que les astronomes focalisent leur attention, dans l’espoir de détecter des indices de leur transformation en trou blanc.

    Comment les observer ?

    Mais comment ces fontaines blanches manifesteraient-elles leur présence ? Première possibilité : l’événement pourrait être très violent, le trou noir explosant brutalement en transformant une grande partie de sa masse en rayonnement. « D’après mes calculs, l’explosion libérerait un flot de photons gamma, sous la forme de flashs intenses et brefs. Il n’est donc pas impossible que certains sursauts gamma observés, très rapides et très énergétiques, viennent de l’explosion d’un trou noir en trou blanc », souligne Aurélien Barrau. Pour le chercheur, il serait même possible de faire la distinction entre ces différents phénomènes, car les signaux provenant des trous blancs devraient présenter selon lui une signature bien particulière : un décalage vers le rouge – du fait de son mouvement d’éloignement, un objet lointain voit sa lumière décalée vers le rouge – différent des autres astres. Un effet que l’on pourra peut-être mettre en évidence dans de futures observations en accumulant de grandes quantités de données sur les sources gamma enregistrées par de multiples instruments.

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    La matière noire faite de trous blancs ?

    Mais tous les trous noirs ne sont pas destinés à exploser violemment. Ayant évaporé la quasi-totalité de leur masse, certains d’entre eux deviendraient alors de minuscules et paisibles trous blancs, imperceptibles car n’émettant quasiment plus de rayonnement et dotés d’une espérance de vie très longue. « Les équations de la gravité quantique à boucles permettent de calculer précisément la masse de ces trous blancs : de l’ordre du microgramme. Cela peut paraître négligeable mais mis bout à bout, tous ces trous blancs pourraient contribuer de façon importante à la matière noire », s’enthousiasme Carlo Rovelli. Cette matière invisible, qui constituerait environ 27 % du contenu de l’Univers et dont la nature demeure mystérieuse, ne révèle sa présence aux astronomes que par ses effets gravitationnels. Avec les trous blancs, c’est une nouvelle piste qui s’ouvre pour tenter de résoudre ce mystère. Étant donné leur très faible masse, la détection de ces trous blancs serait extrêmement difficile. Mais le chercheur et son équipe réfléchissent d’ores et déjà à des détecteurs hyper sensibles capables d’une telle prouesse.

    Vers l’avènement de la gravité quantique à boucle ?

    La découverte de signaux en provenance de trous blancs serait une avancée majeure. Non seulement elle prouverait l’existence de ces astres mais, en confirmant la prédiction de la gravitation quantique à boucles, elle permettrait pour la première fois aux astronomes d’établir la nature quantique de l’espace-temps. « La recherche de ces signatures observationnelles est primordiale pour pouvoir affiner nos méthodes de calcul et construire une théorie de gravitation quantique qui décrit correctement notre Univers », souligne Etera Livine, du Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (4) qui travaille sur les développements mathématiques de la gravitation quantique à boucles.

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    Cette théorie a aujourd’hui le vent en poupe par rapport à d’autres théories de gravitation quantique, comme la théorie des cordes. Car ses prédictions convaincantes ne s’arrêtent pas à l’existence des trous blancs. Il y a quelques années, cette même théorie a permis en effet de résoudre un autre problème, posé cette fois par le Big Bang. Tout comme au cœur des trous noir, la relativité générale prédit l’apparition d’une singularité au début de l’Univers, lorsque toute la matière était concentrée dans un volume minuscule. De la même manière, la gravité quantique à boucles supprime cette singularité en décrivant comment l’Univers, d’abord en contraction, aurait rebondi avant de rentrer dans sa phase d’expansion actuelle. Là encore, les astronomes tentent de prédire les traces qu’aurait pu laisser ce grand rebond dans le fond diffus cosmologique, la première lumière de l’Univers émise 380 000 ans après le Big Bang. « Vu leurs très faibles niveaux d’intensité, de telles signatures ne seraient pas détectables par les instruments actuels. Mais nous avons bon espoir que les expériences futures pourront permettre de tester ce modèle », confie Aurélien Barrau. La gravitation quantique à boucles pourrait alors bouleverser notre vision de l’Univers.

    (1) Unité CNRS/Aix-Marseille Université/Université de Toulon. (2) Trous blancs, Carlo Rovelli, Flammarion, septembre 2023. (3) Unité CNRS/Université Grenoble-Alpes. (4) Unité CNRS/ENS Lyon.

    Source: https://lejournal.cnrs.fr/articles/voici-venu-le-temps-des-trous-blancs

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    Mimas enferme sous sa surface glacée un improbable océan liquide.


    Mimas, petite lune de Saturne. Les astronomes l’ont longtemps comparée à l’Étoile de la mort de «Star Wars».

    Les astronomes la comparent à l’Étoile de la mort de «Star Wars» mais elle s’avère plus hospitalière qu’imaginé: Mimas, petite lune de Saturne, renferme sous sa surface glacée un improbable océan liquide propice à l’apparition de la vie, selon une étude publiée mercredi.

    Mimas vient compléter la famille des rares lunes du système solaire abritant de l’eau liquide sous leur banquise: Europe et Ganymède (autour de Jupiter), Encelade et Titan (autour de Saturne).

    «On ne s’y attendait pas»

    «S’il y a bien un endroit dans l’Univers où on ne s’attendait pas à trouver les conditions favorables à la vie, c’est bien Mimas», a expliqué lors d’une conférence de presse Valéry Lainey, principal auteur de l’étude parue dans Nature.

    Le satellite de la planète aux anneaux, découvert en 1789 par l’astronome William Herschel, n’avait «pas du tout la tête de l’emploi», raconte cet astronome à l’IMCCE (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides) de l’Observatoire de Paris-PSL.

    D’abord considérée inhabitable

    L’astre, de seulement 400 kilomètres de diamètre, était surnommée «lune de la mort» tant il semblait froid, inerte et donc inhabitable. En cause: sa surface criblée de cratères, dont un immense lui donnant de faux airs d’Etoile de la mort, la station de l’Empire galactique dans la saga «Star Wars».

    Sa coquille de glace semblait figée, sans traces d’activité géologique interne susceptible de la modifier. Au contraire de sa grande sœur Encelade, dont la surface lisse est régulièrement remodelée grâce à l’activité de son océan interne et de ses geysers – une source de chaleur nécessaire pour maintenir l’eau à l’état liquide.

    Puis une intuition…

    Les scientifiques avaient néanmoins l’intuition qu’il «se passait quelque chose à l’intérieur» de Mimas, raconte Valéry Lainey. Ils ont alors étudié la rotation du satellite sur lui-même et ses petites oscillations, appelées librations, qui peuvent varier en fonction de la structure interne de l’astre.

    Leurs premiers travaux, publiés en 2014, échouent à trancher en faveur d’un océan liquide. Une majorité de scientifiques penchant plutôt sur l’hypothèse d’un noyau rocheux.

    Recherches élargies

    «On aurait pu en rester là, mais nous étions frustrés», se souvient Valéry Lainey. Son équipe a alors récupéré plusieurs dizaines d’images prises par la sonde Cassini de la Nasa (2004-2017), afin d’élargir ses recherches à l’ensemble du système saturnien et 19 de ses lunes.

    Ces données ont permis d’analyser le mouvement orbital de Mimas autour de Saturne et la manière dont il affecte ses librations. Et de détecter d’infimes variations dans ces librations, de l’ordre de quelques centaines de mètres, trahissant la présence d’un océan liquide sous la totalité de la surface.

    «C’est la seule conclusion viable», soulignent Matija Cuk, de l’Institut SETI de recherche d’intelligence extra-terrestre (Californie), et Alyssa Rose Rhoden, du Southwest Research Institute à Boulder (Colorado), dans un commentaire joint aux travaux de Nature.

    L’océan se meut sous une épaisseur de glace de 20 à 30 kilomètres, comparable à celle d’Encelade, décrit l’étude. Il serait né sous l’influence de la gravité d’autres lunes de Saturne: des «effets de marée» qui secouent l’astre et créent de la chaleur empêchant son océan de geler.

    Mer formée récemment

    Les calculs suggèrent une mer formée récemment, il y a seulement entre 5 à 15 millions d’années, ce qui expliquerait pourquoi aucun signe géologique n’a encore été détecté en surface.

    La lune «réunit toutes les conditions pour l’habitabilité: de l’eau liquide, maintenue par une source de chaleur, en contact avec de la roche pour que se développent les échanges chimiques» indispensables à la vie, résume Nicolas Rambaux de l’IMCCE, l’un des auteurs.

    Réponse «dans les décennies à venir»

    Mimas peut-elle abriter des formes de vie primitive, comme des bactéries ou des archées ? «La question sera adressée aux prochaines missions spatiales dans les décennies à venir», anticipe Valéry Lainey.

    «Une chose est sûre: si vous cherchez les conditions les plus récentes d’habitabilité dans le système solaire, c’est Mimas qu’il faut regarder», conclut l’astronome.

    Source: https://www.lematin.ch/story/decouverte-une-lune-de-saturne-declaree-propice-a-la-vie-103038375

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    Il y a cinquante ans, une équipe française était à l’origine d’une découverte qui conduira à l’élaboration du modèle standard de la physique des particules.
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    En 1973, grâce à la chambre à bulles Gargamelle, l’équipe d’André Lagarrigue au Cern démontrait l’existence de courants neutres dans l’interaction faible. Un résultat qui permettait d’unifier en une seule théorie deux interactions fondamentales qu’on pensait jusqu’ici distinctes : la force électromagnétique, responsable de l’attraction/répulsion entre particules chargées électriquement, et la force faible, responsable de la radioactivité bêta. Le développement de cette théorie, dite « électrofaible », aboutira quelques années plus tard à l’édification du modèle standard, parachevé en 2012 par la découverte du boson de Higgs, et qui décrit l’ensemble des particules et des forces qui composent et régissant la matière connue.

    Désintégration bêta et force faible

    La découverte de la « force » faible remonte aux années 1930, quand le physicien Enrico Fermi a proposé l’existence d’une interaction expliquant la désintégration radioactive bêta, qui se manifeste, dans le noyau atomique, par la transformation d’un neutron en proton, accompagnée de l’émission d’un électron et d’un neutrino. À la fin des années 1950, les développements du modèle de Fermi postulent que cette interaction faible est « portée » par une particule médiatrice encore non observée mais baptisée « W » pour « weak ». En effet, selon la théorie quantique des champs, les interactions fondamentales entre particules de matière (aussi appelées « fermions ») sont « portées » par l’échange d’autres particules appelées « bosons ». La portée de ces interactions dépend alors de la masse de la particule médiatrice : plus sa masse est importante, plus la portée de la force sera limitée. Le photon, particule médiatrice de la force électromagnétique, est de masse nulle : la portée de cette interaction est donc infinie.
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    Mais le modèle de Fermi posait un problème majeur : « la masse de cette particule médiatrice devait être élevée, en cohérence avec une force de courte portée. Mais une masse non nulle aurait signifié que la symétrie fondamentale de la théorie était brisée, et la description de l’interaction faible par échange de boson ne pouvait plus fonctionner », précise Claude Charlot, directeur de recherche au Laboratoire Leprince-Ringuet (1) à l’École polytechnique.

    La théorie électrofaible

    La solution au problème sera apportée en 1964, avec le mécanisme de Brout-Englert-Higgs (2). « Il repose sur deux éléments : un champ quantique nouveau, appelé “champ de Higgs” et une brisure spontanée de la symétrie », note Claude Charlot. Une telle rupture de symétrie se serait manifestée, quelques fractions de secondes après le Big Bang, par un changement brusque de l’état d’énergie minimale de l’Univers ; à l’image d’une balle à l’équilibre sur un col entre deux vallées, qui tomberait d’un côté ou d’un autre pour atteindre un nouvel équilibre, au creux d’une des vallées. L’introduction du mécanisme de Higgs permettait ainsi de ne pas remettre en question la symétrie mathématique de la théorie faible.

    Quelques années plus tard, Martinus Veltman et Gerard t’Hooft ont reformulé le modèle pour obtenir des résultats sans infinis dans les calculs. S’appuyant sur ces calculs, Sheldon Glashow, Steven Weinberg et Abdus Salam élaborent la théorie électrofaible. « Aux bosons électriquement chargés W+ et W- déjà prédits par les théories faibles précédentes, la théorie électrofaible ajoute un troisième intermédiaire, le boson neutre Z0 », raconte Delphine Blanchard, doctorante en histoire des sciences au Centre Alexandre Koyré (3). Un hypothétique boson neutre dont l’existence devrait se manifester par l’observation d’un « courant neutre » en plus des « courants chargés » dus aux bosons W+ et W-.

    Le projet Gargamelle

    À la fin des années 1960, André Lagarrigue propose alors au Cern une série d’expériences sur l’interaction faible en exposant un faisceau de neutrinos et d’antineutrons dans la chambre à bulles Gargamelle. « L’idée de sa construction est née à la conférence de Sienne en 1963. Elle faisait 4,8 mètres de long, 2 mètres de diamètre et contenait environ 12 mètres cubes de fréon », se rappelle Bernard Degrange, directeur de recherche émérite au CNRS. « Le liquide est préalablement détendu pour être dans un état de pré-ébullition. L’énergie d’ionisation déposée localement par une particule chargée crée des bulles sur son passage. Des flashs éclairent l’intérieur du corps de la chambre et permettent de photographier les traces des particules chargées à l’aide des caméras », explique Claude Charlot.
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    Comme les neutrinos ne possèdent pas de charge, ils ne laissent aucune trace dans la chambre. Mais ils interagissent sur les noyaux des atomes constituants du fréon – carbone, fluor et brome – en produisant des particules chargées qui sont détectées. « Le fréon augmente la masse de cible, et donc la probabilité de détecter des interactions neutrinos. C’est aussi un moyen efficace d’identifier les électrons par rayonnement et de détecter par leur conversion en paires e+e- les photons gamma issus de l’interaction des neutrinos ou de la désintégration de particules secondaires. Enfin, la longueur moyenne d’interaction des neutrons dans le fréon est nettement inférieure aux dimensions de Gargamelle, on peut donc détecter leur présence », ajoute le chercheur.

    Deux types d’événements recherchés

    L’observation des courants neutres ne figurait alors qu’en huitième position sur la liste des choses à faire avec Gargamelle. « Lors des événements dans la chambre à bulles, il y avait huit vues stéréoscopiques, qui nous permettaient d’analyser les résultats sous plusieurs angles différents », se souvient Bernard Degrange. Dès la première expérience de la chambre en 1971, des interactions de neutrinos produisant un muon ou un électron sont observées, signatures du processus de courant chargé. Restaient 20 à 30 % d’événements qui ne comportaient ni muon ni électron à l’état final : ils pouvaient être dus soit à des neutrons, soit aux courants neutres tout récemment prédits. « C’est pourquoi, en 1971, on décide de mesurer aussi ces événements », ajoute Bernard Degrange. Deux types d’événements étaient particulièrement recherchés : l’interaction d’un neutrino avec un électron dans le liquide, et l’interaction d’un neutrino avec un hadron – un proton ou un neutron.
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    Mais comment savoir si l’on est en présence de courants neutres ou juste d’interactions de neutrons ? « Quand l’interaction de neutrinos produisait un neutron à l’extérieur du volume visible, l’interaction était classée “candidat courant neutre”. D’après les observations, il existait forcément des interactions neutrinos à courant neutre », explique Claude Charlot. Résultat : au mois de juillet 1973, les chercheurs confirmèrent 166 évènements hadroniques et un événement électronique. « Au cours du même mois, l’annonce de la découverte est faite au Cern par Paul Musset, et un papier pour chaque type d’événements sera envoyé à la revue scientifique Physics Letters, publiée le 3 septembre 1973 », résume Delphine Blanchard.

    Émergence du modèle standard

    En 1974, l’existence des courants neutres est confirmée par le groupe d’Argonne aux États-Unis, utilisant une chambre à hydrogène de 12 pieds, ainsi que par les expériences Harvard-Pennsylvania-Wisconsin et CalTech du laboratoire Fermi, ce qui ouvrira la voie à l’élaboration du modèle standard de la physique des particules. L’observation directe des bosons W et Z en 1983 par les collaborations UA1 et UA2 du Cern – qui vaudra à Carlo Rubia et Simon van der Meer le prix Nobel 1984 –, puis celle du boson de Higgs en 2012 au LHC, qui vaudra le prix Nobel 2013 à François Englert et Peter Higgs – complèteront et conforteront définitivement le modèle.
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    Toutefois, s’il reste à ce jour la meilleure description du monde subatomique, ce modèle standard laisse de nombreuses zones d’ombre : il n’explique par exemple ni les échelles de masses des différentes générations de quarks et de leptons, ni l’origine du champ de Higgs, ni la nature de la matière noire postulée par les astrophysiciens pour expliquer la formation et le maintien des galaxies et des amas galactiques. Autant d’énigmes que devra résoudre la physique du XXIe siècle…

    (1) Unité CNRS/École polytechnique. (1) Robert Brout, François Englert et Peter Higgs. (1) Unité CNRS/EHESS/MNHN.

    Source: https://lejournal.cnrs.fr/articles/aux-origines-du-modele-standard

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    Test de pression d’un module gonflable

    La compagnie américaine Sierra Space vient de réaliser un nouveau test de pressurisation de module gonflable. Le test a eu lieu le 22 janvier avec succès. C’est un progrès important pour la construction de futures stations spatiales.

    L’explosion se produit après 5’ 53" de la vidéo à la pression de 5,3 bar, la Nasa exige une pression minimum de 4,19 bar. (1 bar est égal à une fois la pression atmosphérique)

    La Station spatiale internationale est déjà équipée d’un module gonflable expérimental, nommé Beam (Bigelow Expandable Activity Module), amarré à la station depuis 2016 et servant aujourd’hui au stockage. Une fois mis en orbite et gonflé, le module Life de Sierra Space pourra atteindre un volume de 300 mètres cubes, soit un tiers du volume habitable de l’ISS.

    Une version pouvant accueillir 1 400 mètres cubes a été proposée.

    Et pour ceux qui se poseraient la question, une micro météorite, traverserait tout aussi facilement la coque de la station que celle du ballon, il n’y a pas de sécurité, les seules différences sont un peu moins de radiations dans l’iss et un peu plus de déperdition d’atmosphère dans le ballon (je n’ai pas les chiffres).

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    Starlab, avec la moitié du volume de l’ISS, pourra tenir dans la soute de Starship

    La station spatiale commerciale Starlab sera lancée sur la fusée Starship de SpaceX, ont annoncé des responsables cette semaine.

    Starlab est une coentreprise entre la société américaine Voyager Space et la société aérospatiale multinationale européenne Airbus. L’entreprise construit une grande station avec un volume habitable équivalent à la moitié du volume pressurisé de la Station spatiale internationale et lancera la nouvelle station au plus tôt en 2028.

    “L’histoire de succès et de fiabilité de SpaceX a conduit notre équipe à sélectionner Starship pour orbiter autour de Starlab”, a déclaré Dylan Taylor, président-directeur général de Voyager Space, dans un communiqué. “SpaceX est le leader inégalé en matière de lancements à haute cadence et nous sommes fiers que Starlab soit mis en orbite en un seul vol par Starship.”

    Montage dans un grand carénage

    Starlab aura un diamètre d’environ 26 pieds (8 mètres). Ce n’est peut-être pas une coïncidence si la soute du Starship peut accueillir des véhicules mesurant jusqu’à 26 pieds de diamètre dans son carénage spacieux. Cependant, dans une interview, Marshall Smith, directeur de la technologie de Voyager Space, a déclaré que la société avait examiné plusieurs options de lancement.

    “Nous avons envisagé plusieurs lancements pour mettre Starlab en orbite, et nous avons finalement opté pour des options de lancement unique”, a-t-il déclaré. “Cela permet d’économiser une grande partie des coûts de développement. Cela permet d’économiser une grande partie des coûts d’intégration. Nous pouvons tout construire et vérifier sur le terrain, le tester et le lancer avec des charges utiles et d’autres systèmes. L’une des nombreuses leçons Ce que nous avons appris de la Station spatiale internationale, c’est que la construction et l’intégration dans l’espace coûtent très cher.”

    Avec un seul lancement sur un vaisseau spatial, le module Starlab devrait être prêt à être habité par des humains presque immédiatement, a déclaré Smith.

    Starlab est l’une des nombreuses stations spatiales développées par le secteur privé en lice pour remplacer commercialement la Station spatiale internationale, que la NASA devrait mettre hors service en 2030. Parmi les autres prétendants figurent Axiom Space, Blue Origin et Vast Space. SpaceX peut également configurer une version humaine de Starship comme station spatiale temporaire.

    La NASA a fourni un financement de démarrage à certaines de ces sociétés, dont Voyager Space, pour commencer à concevoir et développer leurs stations. La NASA devrait organiser un deuxième tour de concours l’année prochaine, au cours de laquelle elle sélectionnera une ou plusieurs entreprises pour procéder à la construction et aux tests de leurs stations.

    Trouver des clients

    Chaque entreprise développe une station spatiale qui servira à la fois aux clients gouvernementaux (la NASA souhaite continuer à faire voler au moins une poignée d’astronautes en orbite terrestre basse à des fins de recherche) et aux clients privés. Le défi pour Starlab et d’autres stations commerciales consiste à développer une clientèle au-delà de la NASA pour supporter les dépenses liées aux vols et à l’exploitation des stations.

    Le défi est de taille : la NASA a dépensé plus de 100 milliards de dollars pour construire la Station spatiale internationale et dispose d’un budget annuel de 3 milliards de dollars pour les opérations et le transport des personnes et des fournitures vers la station. L’agence est susceptible de financer des stations spatiales commerciales à hauteur d’environ 1 milliard de dollars par an. Ces entreprises doivent donc construire leurs installations relativement rapidement et à faible coût, puis trouver une base diversifiée de clients pour compenser leurs dépenses.

    Starlab pourrait avoir un avantage à cet égard avec sa copropriété avec Airbus. L’une des grandes questions entourant la fin de la Station spatiale internationale est de savoir ce qu’il adviendra des astronautes européens qui y volent désormais. L’Agence spatiale européenne sera probablement réticente à financer des missions vers des stations spatiales privées détenues et exploitées par des sociétés américaines. L’implication d’Airbus rend donc Starlab attractive pour les pays européens en tant que destination.

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/02/by-launching-on-starship-the-starlab-station-can-get-to-orbit-in-one-piece/

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    L’armée américaine semble intéressée à posséder et à exploiter sa propre flotte de vaisseaux spatiaux.

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    La navette spatiale Endeavour , vue ici dans un emballage protecteur, était montée sur un réservoir externe et des propulseurs de fusée à solide inerte au California Science Center.

    Bienvenue dans l’édition 6.29 du Rocket Report ! À l’heure actuelle, la fusée Falcon 9 de SpaceX est le seul lanceur américain à offrir un service d’équipage ou de fret à la Station spatiale internationale. La version précédente de la fusée Antares de Northrop Grumman a été retirée l’année dernière, obligeant cette société à signer un contrat avec SpaceX pour lancer ses navires de ravitaillement Cygnus vers l’ISS. Et nous attendons toujours que l’Atlas V de United Launch Alliance (sans faute de l’ULA) commence à lancer des astronautes à bord de la capsule d’équipage Starliner de Boeing vers l’ISS. En gros, c’est SpaceX ou faillite. C’est une bonne chose que le Falcon 9 se soit révélé être la fusée la plus fiable de l’histoire.

    Comme toujours, nous apprécions les soumissions des lecteurs , et si vous ne voulez pas manquer un numéro, veuillez vous abonner en utilisant la case ci-dessous (le formulaire n’apparaîtra pas sur les versions du site compatibles AMP). Chaque rapport comprendra des informations sur les fusées de petite, moyenne et lourde portée, ainsi qu’un aperçu rapide des trois prochains lancements du calendrier.

    Virgin Galactic transporte quatre passagers aux confins de l’espace. Virgin Galactic a mené sa première mission suborbitale de 2024 le 26 janvier alors que la société se prépare à mettre fin aux vols de son avion spatial actuel, rapporte Space News . Le vol, appelé Galactic 06 par Virgin Galactic, a transporté pour la première fois quatre clients, ainsi que ses deux pilotes, lors d’un saut suborbital au-dessus du Nouveau-Mexique à bord de l’avion-fusée VSS Unity . Les vols commerciaux précédents avaient à bord trois clients, ainsi qu’un entraîneur d’astronautes de Virgin Galactic. Les clients, que Virgin Galactic n’a identifiés qu’après le vol, possédaient la nationalité américaine, ukrainienne et autrichienne.

    En attendant la retraite … Virgin Galactic a annoncé l’année dernière qu’elle mettrait bientôt fin aux vols du VSS Unity , invoquant la nécessité de conserver ses réserves de trésorerie pour le développement de sa classe Delta de véhicules suborbitaux de nouvelle génération. Ces futurs véhicules sont destinés à voler plus fréquemment et à moindre coût qu’Unity . Après Galactic 06, Virgin Galactic a annoncé qu’elle ferait à nouveau voler Unity sur Galactic 07 au deuxième trimestre de l’année avec un chercheur et des passagers privés. La société pourrait faire voler Unity une dernière fois plus tard cette année dans le cadre de la mission Galactic 08. Depuis 2022, Virgin Galactic est la seule entreprise à proposer des sièges commerciaux sur les vols spatiaux suborbitaux. La fusée et le vaisseau spatial New Shepard du concurrent Blue Origin n’ont pas transporté de personnes depuis un échec de lancement en septembre 2022. (soumis par Ken the Bin)

    L’Iran lance sa deuxième fusée en huit jours. L’Iran a lancé trois petits satellites en orbite terrestre basse le 28 janvier, rapporte Al Jazeera . Ce lancement a utilisé la fusée iranienne Simorgh, qui a effectué son premier vol réussi en orbite après une série d’échecs remontant à 2017. La fusée Simorgh à deux étages et à carburant liquide a déployé trois satellites. Le plus grand du groupe, nommé Mehda, a été conçu pour mesurer les environnements de lancement de la fusée Simorgh et tester sa capacité à mettre plusieurs satellites en orbite. Deux satellites plus petits testeront la technologie de communication et de géopositionnement à bande étroite, selon les médias officiels iraniens.

    Dos à dos … Il s’agissait d’un vol de rédemption pour la fusée Simorgh, gérée par l’Agence spatiale iranienne, gérée par des civils. Alors que la conception du Simorgh a échoué à plusieurs reprises, le Corps des Gardiens de la révolution islamique de l’armée iranienne a lancé deux nouvelles roquettes de classe orbitale ces dernières années. Le lanceur militaire Qased a mis en orbite de petits satellites lors de trois vols réussis en 2020, 2022 et 2023. Puis, le 20 janvier, la nouvelle fusée militaire, appelée Qaem 100, a mis en orbite une petite charge utile de télédétection. Huit jours plus tard, l’Agence spatiale iranienne a finalement réussi à lancer la fusée Simorgh. Auparavant, les lancements de satellites iraniens étaient espacés d’au moins plusieurs mois. (soumis par Ken the Bin)

    Premier lancement de Rocket Lab en 2024. Rocket Lab était de retour en action le 31 janvier, lançant son année de lancement avec une mission de récupération Electron depuis la Nouvelle-Zélande. Il s’agissait de sa deuxième mission de retour en vol après un accident à la fin de l’année dernière, rapporte Spaceflight Now . La fusée Electron de Rocket Lab a mis en orbite quatre satellites Space Situational Awareness (SSA) pour Spire Global et NorthStar Earth & Space. Peter Beck, fondateur et PDG de Rocket Lab, a déclaré dans un communiqué que la société avait plus de missions prévues pour 2024 que n’importe quelle année précédente. L’année dernière, Rocket Lab a lancé 10 vols de son lanceur Electron de classe légère.

    Encore une récupération … Environ 17 minutes après le décollage, le propulseur du premier étage de l’Electron s’écrase en parachute dans l’océan Pacifique. Un navire de récupération était stationné à proximité de la base de lancement de la péninsule de Mahia, située sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Rocket Lab a l’ambition de faire voler à nouveau un booster de premier étage dans son intégralité. En août dernier, il a démontré une réutilisation partielle avec le revol d’un moteur Rutherford récupéré d’un propulseur récupéré lors d’une mission antérieure. (soumis par Ken the Bin)

    PLD Space obtient le soutien du gouvernement. PLD Space a remporté le deuxième et dernier tour d’un appel du gouvernement espagnol visant à développer des capacités de lancement souveraines, rapporte European Spaceflight . Le Centre espagnol de développement technologique et d’innovation a annoncé le 26 janvier avoir sélectionné PLD Space, qui développe un petit lanceur appelé Miura 5, pour recevoir un prêt de 40,5 millions d’euros d’un fonds gouvernemental destiné à aider le secteur aérospatial espagnol, avec un un accent particulier sur l’accès à l’espace. L’été dernier, le gouvernement espagnol a sélectionné PLD Space et Pangea Aerospace pour recevoir chacun 1,5 million d’euros lors d’un premier tour de table pour faire mûrir leurs conceptions. PLD Space a remporté le deuxième tour du concours de prêt.

    Vers Miura 5 … “La décision technique en faveur de PLD Space confirme que notre stratégie de développement technologique est solide et repose sur un plan d’affaires solide”, a déclaré Ezequiel Sanchez, président exécutif de PLD Space. “Le fait de remporter ce marché public visant à créer une capacité stratégique nationale renforce notre position d’entreprise leader dans la sécurisation de l’accès de l’Europe à l’espace.” Miura 5 sera capable de lancer environ une demi-tonne de charge utile en orbite terrestre basse et devrait effectuer son premier lancement depuis la Guyane française fin 2025 ou début 2026, suivi du début des opérations commerciales plus tard en 2026. PLD Space devra rembourser le prêt sous forme de redevances au cours des 10 premières années d’exploitation commerciale de Miura 5. (soumis par Leika)

    La startup japonaise de lancement fixe une date. Space One, une société japonaise développant son propre petit lanceur, a annoncé le 26 janvier avoir fixé une date de lancement pour sa fusée Kairos. Le premier lancement de Kairos est prévu pour le 9 mars, lors d’une fenêtre de lancement d’une heure s’ouvrant à 11 heures, heure locale au Japon. Space One ambitionne de devenir la première entreprise privée japonaise à lancer une fusée en orbite, pénétrant ainsi un secteur longtemps dominé par Mitsubishi Heavy Industries, avec ses fusées H-IIA et H3 développées avec un financement gouvernemental. La fusée Kairos tentera de placer en orbite un petit satellite d’imagerie de la Terre pour le Cabinet Intelligence and Research Office, une agence de renseignement du gouvernement japonais responsable de la flotte de satellites espions du pays.

    Est-ce réel? … Fin 2022, des informations japonaises indiquaient que Space One était en bonne voie pour le premier vol de la fusée Kairos en février 2023. Cela n’a évidemment pas eu lieu et le programme a été retardé à plusieurs reprises depuis la création de l’entreprise. en 2018. Mais il y a de quoi prendre cette annonce au sérieux, avec la précision de la date de lancement et la déclaration d’une agence de renseignement japonaise concernant son satellite qui sera à bord de la fusée Kairos. Le lancement aura lieu dans une installation privée appelée Spaceport Kii, située à environ 130 kilomètres au sud d’Osaka. (soumis par tsuname)

    Falcon 9, rencontrez Cygnus. Pour la première fois, SpaceX a lancé un navire ravitailleur Cygnus appartenant à Northrop Grumman pour une mission de livraison de fret vers la Station spatiale internationale, rapporte CBS News . Ce lancement, à l’aide d’une fusée Falcon 9, a eu lieu le 30 janvier depuis la station spatiale de Cap Canaveral, en Floride. Il s’agissait du 10e lancement de SpaceX jusqu’à présent en 2024. Northrop Grumman a lancé 17 de ses 20 précédentes missions cargo Cygnus sur la fusée Antares de la société depuis Wallops Island, en Virginie. Alors qu’Antares était cloué au sol après un échec de lancement, Northrop Grumman a signé un contrat avec United Launch Alliance pour trois vols à bord de fusées Atlas V. Aujourd’hui, Antares subit une refonte majeure après que Northrop Grumman a perdu l’accès aux moteurs russes, et il n’y a plus d’Atlas V disponibles à l’achat.

    Seul jeu en ville … La disponibilité et la fiabilité du lancement du Falcon 9 en ont fait la seule option pour les entreprises ayant besoin de mettre en orbite une charge utile importante à tout moment au cours des deux prochaines années. Tel était le dilemme auquel a été confronté Northrop Grumman, un concurrent de SpaceX sur le marché du réapprovisionnement de l’ISS, en 2022, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine. Les conséquences de la guerre ont empêché Northrop Grumman d’importer des moteurs de fusée russes pour la fusée Antares, et la chaîne d’approvisionnement des chars du premier étage d’Antares, fabriqués en Ukraine, est également devenue suspecte. Northrop Grumman s’est associé à Firefly Aerospace pour reconcevoir Antares avec de nouveaux moteurs construits aux États-Unis, mais les nouvelles fusées ne voleront qu’à la fin de l’année prochaine au moins. Cela signifie que les cargos Cygnus devront lancer au moins trois fois des fusées SpaceX pour combler le vide. (soumis par Ken the Bin)

    L’ESA donne son feu vert pour démanteler Ariane 6 . C’est en fait une bonne chose. L’ Agence spatiale européenne a annoncé le 31 janvier que des préparatifs étaient en cours pour commencer le démontage d’une fusée Ariane 6 sur sa rampe de lancement à Kourou, en Guyane française. Cela fait suite à une série d’essais au sol au cours du second semestre de l’année dernière, culminant avec un tir d’essai de longue durée en ville du moteur Vulcain 2.1 d’Ariane 6 en novembre. Cela a largement achevé la qualification de la fusée Ariane 6 pour son vol inaugural, désormais prévu en juin ou juillet de cette année. Une fois les tests terminés, les techniciens démonteront la version d’essai grandeur nature du lanceur Ariane 6 et prépareront le site de lancement pour l’arrivée de la première fusée Ariane 6 en état de voler dans les semaines à venir.

    L’actualité de l’étage supérieur … Un problème technique non résolu sur le programme Ariane 6 provient d’un essai avorté du moteur Vinci de l’étage supérieur sur un banc d’essais en Allemagne début décembre. Alors que l’ESA a déclaré que les ingénieurs étudiaient toujours pourquoi le moteur s’était arrêté prématurément lors de ce test, l’agence a déclaré que cela ne semble pas être un problème pour le vol inaugural d’Ariane 6. “Sur la base des résultats de l’analyse effectuée, nous pouvons confirmer que la période de lancement du vol inaugural d’Ariane 6 est inchangée”, a indiqué l’ESA dans un communiqué. (soumis par Ken the Bin)

    “Starlab sera lancé sur Starship” . La station spatiale commerciale Starlab sera lancée sur la fusée Starship de SpaceX, rapporte Ars . Starlab est une coentreprise entre la société américaine Voyager Space et la société aérospatiale multinationale européenne Airbus. L’entreprise construit une grande station avec un volume habitable équivalent à la moitié du volume pressurisé de la Station spatiale internationale et lancera la nouvelle station au plus tôt en 2028. Starlab aura un diamètre d’environ 26 pieds (8 mètres). Ce n’est peut-être pas une coïncidence si la soute du Starship peut accueillir des véhicules mesurant jusqu’à 26 pieds de diamètre dans son carénage spacieux.

    Solution de lancement unique… Alors qu’il a fallu 37 vols de navette spatiale pour assembler et équiper la Station spatiale internationale, Starlab se lancera sur un seul vol de Starship. Marshall Smith, directeur de la technologie de Voyager Space, a déclaré que la solution de lancement unique permet d’économiser de l’argent sur le développement et l’intégration. La station Starlab pourrait être lancée avec des charges utiles scientifiques déjà intégrées dans le véhicule et devrait être prête à être habitée presque immédiatement, a-t-il déclaré. Starlab est l’un des nombreux concepts de stations spatiales commerciales en développement, aux côtés du complexe Orbital Reef de Blue Origin et Sierra Space, l’avant-poste commercial prévu d’Axiom Space et une autre station commerciale en cours de développement par une startup nommée Vast.

    Posséder un vaisseau spatial . Le Pentagone a contacté SpaceX pour éventuellement reprendre Starship pour des missions sensibles et potentiellement dangereuses en tant qu’actif appartenant au gouvernement et géré par le gouvernement au lieu de confier à l’entreprise le lancement de charges utiles, rapporte Aviation Week . Un conseiller principal de SpaceX a discuté de la proposition lors d’une conférence cette semaine. SpaceX construit et exploite généralement ses propres fusées et vaisseaux spatiaux, mais le concept que l’armée a en tête impliquerait que le gouvernement possède une fusée Starship. Le laboratoire de recherche de l’Air Force a déjà un contrat avec SpaceX pour étudier l’utilisation de Starship pour une livraison rapide de marchandises à longue distance dans le monde entier.

    Aller au-delà… Ce concept, s’il était poursuivi, irait au-delà du programme Rocket Cargo. Selon Aviation Week, l’idée est similaire à la façon dont l’Air Force transporte des marchandises. Parfois, le service passe des contrats avec des transporteurs privés pour livrer du fret, mais pour certaines missions critiques, il utilise des avions de service « à queue grise ». Dans ce cas hypothétique, l’armée pourrait retirer un vaisseau spatial pour une mission spécifique et le restituer à SpaceX une fois celle-ci terminée. (soumis par Ken the Bin, JAY500001 et Medmandan)

    “Endeavour devient vertical” . Une navette spatiale complète se tient debout pour la première fois depuis plus d’une décennie, rapporte collectSPACE . Plus tôt cette semaine, deux grandes grues ont soigneusement soulevé dans les airs l’orbiteur ailé à la retraite Endeavour au large d’une rue secondaire de Los Angeles, puis l’ont abaissé sur un réservoir externe déjà debout équipé de deux propulseurs de fusée à poudre. Non, ce n’est pas l’intrigue d’un film de science-fiction kitsch où les navettes spatiales font leur grand retour. Au lieu de cela, Endeavour , le plus jeune des orbiteurs de la navette spatiale survivants de la NASA, sera exposé verticalement en configuration de lancement au Samuel Oschin Air and Space Center du California Science Center. Le nouveau centre ne sera pas ouvert au public avant au moins quelques années. Jusqu’à présent, Endeavour était exposé au public horizontalement à l’intérieur d’un logement temporaire.

    Une exposition unique… Avec Endeavour désormais accroché au côté de son réservoir externe et des boosters inertes, les équipes de construction de Los Angeles commenceront à construire la structure du musée autour de lui. Le matériel de la navette est si gros qu’il n’y avait aucun moyen de faire entrer Endeavour à l’intérieur de la structure une fois celle-ci déjà construite. Endeavour sera la seule navette affichée dans sa configuration prête au lancement. Atlantis est hébergée au Kennedy Space Center Visitor Complex en Floride, avec les portes de sa baie de charge utile ouvertes pour apparaître comme si elle était en orbite. Discovery apparaît avec son train d’atterrissage sorti comme s’il venait d’atterrir au centre Udvar-Hazy du Smithsonian National Air and Space Museum en Virginie.

    2 février : Jielong 3 | Charge utile inconnue | Barge Bo Run Jiu Zhou, Chine | 03h00 UTC

    2 février : Longue marche 2C | Charge utile inconnue | Centre de lancement de satellites de Xichang, Chine | 23h45 UTC

    4 février : Faucon 9 | Starlink 7-13 | Base spatiale de Vandenberg, Californie | 02:43 UTC

    Source: https://arstechnica.com/space/2024/02/rocket-report-spacex-at-the-service-of-a-rival-endeavourgoes-vertical/

    Quand on ne sait plus où investir son fric sur terre… à croire que la planète est déjà foutue.

  • Nouveaux regards sur l’autisme

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    Pendant trois ans j’ai transporté des enfants handicapés.

    J’ai eu plusieurs formes d’autisme parmi eux. Du plus léger au plus lourd.

    Mine de rien, ils sont super attachant mais il faut arriver à rentrer dans leur monde.

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    La fusée géante fera décoller Starlab en un seul lancement.

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    Une illustration de Starlab, une station spatiale commerciale Voyager Space-Airbus qui devrait entrer en service à la fin des années 2030. (Crédit image : Starlab Space LLC)

    Les étoiles étaient alignées pour cet accord de lancement.

    L’équipe à l’origine du Starlab a annoncé aujourd’hui (31 janvier) qu’elle avait choisi la fusée géante Starship pour faire décoller son avant-poste.

    " SpaceX a conduit notre équipe à sélectionner Starship pour orbiter autour de Starlab", a déclaré Dylan Taylor, président-directeur général de Voyager Space, dans un communiqué. “SpaceX est le leader inégalé en matière de lancements à haute cadence, et nous sommes fiers que Starlab soit mis en orbite en un seul vol par Starship.”

    L’annonce d’aujourd’hui n’a pas donné de date de lancement cible. Mais la NASA et les développeurs de Starlab souhaitent que la station commerciale pour quatre personnes soit opérationnelle avant 2030, date à laquelle la Station spatiale internationale (ISS) devrait cesser ses activités (bien que cette date de mise à la retraite ne soit apparemment pas gravée dans le marbre ).

    En relation: Rencontrez Starlab : une station spatiale privée devrait voler à la fin des années 2030

    En effet, la NASA encourage depuis plusieurs années le développement d’avant-postes privés, de sorte que ses astronautes continueront à avoir un endroit où vivre et travailler en orbite terrestre basse après la disparition de l’ISS.

    En décembre 2021, l’agence a annoncé qu’elle accorderait un total de 415 millions de dollars à trois sociétés différentes – Blue Origin, Nanoracks (qui fait partie de Voyager Space) et Northrop Grumman – pour les aider à mûrir leurs concepts de stations spatiales commerciales. La NASA a également conclu un accord distinct avec la société Axiom Space , qui travaille sur son propre avant-poste privé.

    Les choses ont un peu changé depuis. Par exemple, Northrop Grumman a décidé d’arrêter les travaux sur sa station et de rejoindre l’équipe Voyager Space, qui a également embarqué le géant aérospatial européen Airbus. Voyager et Airbus ont formé une coentreprise appelée Starlab Space LLC, qui construira et exploitera la station Starlab. (L’équipe dirigée par Blue Origin continue de développer son concept d’avant-poste, appelé Orbital Reef.)

    Starship est le système de transport de nouvelle génération de SpaceX, que la société développe pour aider l’humanité à s’installer sur la Lune et sur Mars . Le véhicule a été lancé deux fois à ce jour, lors de vols d’essai en avril 2023 et en novembre 2023 depuis le site Starbase de SpaceX dans le sud du Texas.

    Le Starship de 400 pieds de haut (122 mètres) est la fusée la plus grande et la plus puissante jamais construite, capable de transporter jusqu’à 150 tonnes sur une orbite terrestre basse . Il enverra le Starlab entièrement équipé en un seul lancement, comme Taylor l’a noté ci-dessus.

    “La solution de lancement unique de Starlab continue de démontrer non seulement ce qui est possible, mais aussi comment l’avenir de l’espace commercial se dessine actuellement”, a déclaré Tom Ochinero, vice-président senior des affaires commerciales chez SpaceX, dans le même communiqué.

    “L’équipe SpaceX est ravie que Starship lance Starlab pour soutenir la présence continue de l’humanité en orbite terrestre basse dans notre démarche visant à rendre la vie multiplanétaire”, a ajouté Ochinero.

    L’annonce d’aujourd’hui ne précise pas de site de lancement pour Starlab ; Le vaisseau spatial pourrait également voler depuis la Space Coast de Floride lorsque l’avant-poste privé sera prêt à décoller. Mais Starship pourrait être destiné à lancer Starlab depuis Starbase – et peut-être que SpaceX pourrait également mettre certains de ses Starlink en vol comme compagnons de route.

    Source: https://www.space.com/spacex-starship-launch-starlab-private-space-station

  • Mars Ingenuity téléphone maison !

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    C’est un super article, en particulier parce qu’il met en avant la toute première fois que la NASA utilise de la technologie grand public sur un appareil destiné à fonctionner dans d’autres conditions que ce pour quoi elle a été créée.
    Quand vous développez un appareil spatial, vous êtes coïncé avec des technologies d’il y a plusieurs sciècles ( 🙂 ), blindées, testées, éprouvées, résistantes… et dépassées. Cela doit être super frustrant pour les développeurs ! La sonde rosetta par exemple, qui a été lancée en 2004, a été faite avec des technologies des années 1980.
    Ingenuity est le tout premier truc à utiliser des composants courants développés pour un usage grand public sur Terre. Sur le papier, cela n’aurait pas du fonctionner, tout aurait du griller assez vite. Sans parler de l’inconnue quand à l’efficacité des pales dans l’atmosphère de Mars, on pouvait s’attendre à ce que les composants dont Ingenuity est fait ne fonctionnent tout simplement pas après leur arrivée sur Mars.
    Finalement, rien ne vaut l’expérimentation!
    Cet incroyable (et inattendu) succès va probablement permettre le développement d’appareils non-critiques sur le même modèle, qui seront embarqués dans des missions classiques, et pour lesquels les concepteurs auront à leur disposition des technologies récentes et considérablement plus performantes. Qui sait quels progrès cela pourra apporter !!

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    @duJambon le dernier truc que j’ai lancé est retombé à guère plus de 30 mètres! :ahah:

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    “Une découverte marquante”: de la vapeur d’eau observée dans l’atmosphère d’une petite exoplanète

    Le télescope spatial Hubble a observé la plus petite planète connue en dehors du système solaire à contenir de l’eau dans son atmosphère, ont annoncé jeudi les agences spatiales américaine (NASA) et européenne (ESA).

    “De l’eau sur une planète aussi petite, c’est une découverte marquante”, a affirmé Laura Kreidberg de l’institut Max Planck pour l’astronomie, en Allemagne, co-directrice des recherches. “Cela nous rapproche plus que jamais de la description de mondes vraiment semblables à la Terre”.

    La planète en question, GJ 9827d, dont le diamètre est environ deux fois celui de la Terre, se trouve dans la constellation des Poissons, à 97 années-lumière, soit plus de 900.000 milliards de km, selon un communiqué de la NASA et de l’ESA.

    Ces responsables estiment que la planète est soit une “mini-Neptune”, avec une atmosphère riche en hydrogène et chargée en eau, soit une version plus chaude d’une lune de Jupiter, Europe, qui contient deux fois plus d’eau que la Terre sous sa croûte.

    “GJ 9827d pourrait être constituée à moitié d’eau et de roche”, a expliqué Björn Benneke de l’Université de Montréal, qui a codirigé les recherches. “Il y aurait beaucoup de vapeur d’eau sur de plus petits amas de roche”.

    425°C

    “Jusqu’à présent, nous n’avions pas été à même de détecter directement l’atmosphère d’une aussi petite planète. Et on y arrive progressivement”, a-t-il ajouté.

    Pendant trois ans, Hubble a pu analyser la longueur d’ondes des couleurs dans l’atmosphère de GJ 9827d, quand la lumière de l’étoile autour de laquelle elle tourne filtrait à travers son atmosphère, et déceler la présence de molécules d’eau.

    Même si cette planète a une atmosphère riche en eau, sa température de 425°C la rend inhabitable (pour des organismes semblables à ceux de la terre ou des bactéries vivent encore sous des températures dépassant les 100 degrés dans des sources hydrothermale).

    Cette découverte ouvre cependant la voie à d’autres études de GJ 9827d et de planètes similaires, notamment via le télescope spatial James Webb, qui peut utiliser ses images infrarouges de haute résolution pour rechercher d’autres molécules atmosphériques comme le dioxyde de carbone et le méthane.

    Source: https://www.7sur7.be/sciences/une-decouverte-marquante-de-la-vapeur-d-eau-observee-dans-l-atmosphere-d-une-petite-exoplanete~aca3739f/

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    @michmich pas si neutre que ça les suisses 😏

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    L’observatoire de Paris (PSL) explique qu’une « erreur de frappe a conduit à une découverte intéressante […] : en recherchant dans le domaine radio des galaxies massives à faible brillance de surface, elle a mis au jour une galaxie massive “sombre” n’ayant jamais formé d’étoiles ». Cet objet a été baptisé J0613+52 et dévoilé le 8 janvier 2024 et, selon l’observatoire, « pourrait bien être le premier du genre ».

    Les astronomes voulaient étudier une zone bien précise de l’univers, mais « une erreur s’est glissée dans la saisie de coordonnées célestes avec pour conséquence de pointer le grand radiotélescope dans une mauvaise direction. À la surprise générale, un signal […] a été détecté, ressemblant à celui d’une galaxie massive et ce, alors même qu’aucune galaxie n’apparaissait sur les images optiques relevées dans la même position ». Des observations complémentaires ont été réalisées.

    L’observatoire explique que la galaxie sombre J0613+52 tourne sur elle-même à 100 km/s et qu’elle se trouve à environ 270 millions d’années-lumière – « et non aux confins de l’Univers ». « Cet objet est supposé contenir en grande quantité du gaz primordial intact, très peu dense, incroyablement diffus. Et, pour avoir si peu formé d’étoiles (leur nombre restant à confirmer), il semble aussi être très isolé, n’ayant jamais subi de perturbation avec des galaxies voisines ».

    En effet, « si les images optiques n’ont révélé aucune présence, c’est qu’elles ne sont pas suffisamment profondes pour détecter les galaxies LSB [galaxies massives à faible brillance de surface, ndlr] aux niveaux de luminosité de surface les plus bas découverts jusqu’à présent ».

    Ce n’est que le début du travail : « Des images optiques très profondes sont donc nécessaires pour quantifier le nombre d’étoiles “cachées” sous le niveau de bruit des images déjà existantes ».

    Source : next.ink

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    @Ashura

    Si on le fait pas ici en France, on le fait ailleurs (donc pollueur que ça soit ici ou ailleurs…la terre s’en bas le steak que ça soit en Bretagne ou à Pétaouchnok ^^, c’est du pareil au même)

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    @Mister158 C’est un pic c’est un cap c’est une péninsule…

    C’est moyen écolo friendly leur truc! :ahah:

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    Quoi @Raccoon ? Tu m’as fusionné avec @duJambon … ça va être torride! :mouhaha:

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