Inquiétudes autour de risques de sabotage des câbles sous-marins par les Russes
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C’est en tout cas ce qu’explique CNN en se basant sur des déclarations que lui ont faites des officiels américains : « Les États-Unis ont détecté une activité militaire russe accrue autour des principaux câbles sous-marins et pensent que la Russie pourrait maintenant être plus susceptible de mener des opérations de sabotage afin de désactiver un élément critique de l’infrastructure de communication mondiale ».
La Russie dispose de sa propre unité dédiée pour mener ces opérations de repérages : General Staff Main Directorate for Deep Sea Research, ou GUGI. Cette « intensification de l’activité navale russe » pourrait déjà avoir comme objectifs de cartographier précisément la position des câbles sous-marins et ainsi être prêt à passer à l’offensive si besoin.
Sylvie Bermann, ambassadrice de France en Russie entre 2017 et 2019,
que, « oui, il y a une menace, mais ce n’est pas la première fois puisqu’en 2014 déjà et en 2015, les Américains avaient manifesté des inquiétudes parce qu’il y avait eu un regain de la présence russe, avec les sous-marins, les bateaux de surface et autres […] ça avait un lien avec le début de la guerre [russo-ukrainienne] en Crimée ». Sur la question des câbles sous-marins, il ne s’était rien passé.L’ancienne ambassadrice précise que « ce qui est dangereux, c’est évidemment les câbles militaires ». Ils ne sont pas répertoriés sur les cartes, contrairement aux câbles sous-marins utilisés par les opérateurs pour Internet. Il y a même un site qui les regroupe tous.
Un responsable américain met en garde la Russie, comme le rapporte CNN : « Toute activité qui endommagerait les infrastructures des fonds marins, y compris les câbles sous-marins, en particulier pendant les périodes de tensions accrues, risque d’entrainer des malentendus et des erreurs d’interprétation qui pourraient conduire à une escalade involontaire ».
Les câbles sous-marins sont généralement redondants et en couper une partie ne prive pas toute une partie de la population d’Internet, même si de fortes perturbations peuvent évidemment arriver. C’était le cas récemment en Afrique, ainsi qu’à la Réunion et Mayotte en janvier pour ne citer que ces deux exemples. La situation tendue en mer Rouge soulève aussi des inquiétudes.
Il est aussi possible de passer par les satellites, mais les capacités en bande passante et la latence ne sont pas les mêmes.
Source : next.ink
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Pas touche, je veux mon ternet