[Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés
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Choisis hier soir au hasard pour varier un peu, un bon moment cinéma avec deux films aux ambiances très différentes tout en grignotant du Pop-Corn divin et en sirotant du Red Ribbon “Cherry & Almond Cream”, …
Thor: The Dark World (Alan Taylor)
À bout de souffle (Jean-Luc Godard) - Monsieur Parvulesco
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Stalker : Dans un futur lointain, le protagoniste (Alexandre Kaïdanovski) travaille en tant que « stalker », une sorte de passeur pouvant guider les visiteurs à travers “la zone”, un lieu en ruine où les lois de la réalité ne s’appliquent pas et dont personne ne connaît la nature. En son cœur, on dit qu’il existe un lieu, « la chambre », où tous les souhaits peuvent être réalisés. Les environs de la Zone ont été scellés par le gouvernement et des militaires les quadrillent.
Le film commence sur le Stalker qui se réveille auprès de sa femme et de sa fille. Sa femme (Alisa Freindlich) le supplie de ne pas retourner à l’intérieur de la Zone, mais il rejette sa prière. Dans un bar miteux, le Stalker rencontre les deux clients qu’il doit guider à travers la zone, l’Écrivain (Anatoli Solonitsyne) et le Professeur (Nikolai Grinko).
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Tiens je me le mets de côté celui-là @Ashura
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Une enquête à la Sherlock Holmes, bien ficelée et très réaliste, petite dose de suspens, bien interprété et le tout sur un vrai sujet. Excellent
Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.
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JE NE SUIS PAS TON PAUVRE
Magnifique !!
Pas de militantisme, pas de politique, juste les doutes, les certitudes, les contradictions, les peurs, les questionnements de personnes qui relevent la tête et enfilent un gilet jaune.
Emotion garantis. -
Mad Max: Fury Road (2015)
En visio (…)
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Ukraine on Fire 2016 (Oliver Stone) Docu
Le massacre de Maidan en Ukraine en 2014 a contribué à évincer le président Yanukovych, la Russie étant dépeinte comme l’auteur du crime. Oliver Stone interroge le président russe Vladimir Poutine, Ianoukovitch et d’autres personnes exposant le rôle joué par les États-Unis dans la déstabilisation de la région.
L’Ukraine. De l’autre côté de sa frontière orientale se trouve la Russie et à l’ouest l’Europe.
Depuis des siècles, elle est au centre d’un bras de fer entre des puissances qui cherchent à contrôler ses riches terres et l’accès à la mer Noire.
En 2014, le massacre de Maidan a déclenché un soulèvement sanglant qui a chassé le président Viktor Ianoukovitch et que les médias occidentaux ont dépeint comme le coupable, la Russie.
Mais l’était-elle ? “L’Ukraine en feu” d’Igor Lopatonok offre une perspective historique pour les profondes divisions dans la région qui ont conduit à la révolution orange de 2004, aux soulèvements de 2014 et au renversement violent de Ianoukovitch élu démocratiquement.
Couvert par les médias occidentaux comme une révolution populaire, il s’agissait en fait d’un coup d’État scénarisé et mis en scène par des groupes nationalistes et le Département d’État américain.
Le journaliste d’investigation Robert Parry révèle comment des ONG politiques et des sociétés de médias financées par les États-Unis sont apparues depuis les années 80, remplaçant la CIA dans la promotion de l’agenda géopolitique américain à l’étranger.
Le producteur exécutif Oliver Stone obtient un accès sans précédent à l’histoire interne grâce à ses interviews devant la caméra de l’ancien président Viktor Ianoukovitch et du ministre de l’intérieur, Vitaliy Zakharchenko, qui expliquent comment l’ambassadeur des États-Unis et les factions à Washington ont activement comploté pour un changement de régime.
Et, lors de sa première rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, M. Stone demande à ce dernier son avis sur l’importance de la Crimée, l’OTAN et l’histoire de l’ingérence des États-Unis dans les élections et les changements de régime dans la région.
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No pain, no gain
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
Mon avis: Dynamique et bien déjanté. Basé sur une histoire vraie. Un bon moment.
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Je plussoie…vu au moins 6 fois pour dire
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Je plussoie aussi.
Je l’ai vu pas mal de fois aussi. The rock en cocainoman est juste excellent dans ce film…(son meilleur jeu pour moi)
Et Mark Wallberg limite dans son propre rôle ha ha quand tu sais la fixette qu’il fait sur les pec dans la vraie vie…
Et Michael Bay montre le meilleur de lui même quand il ne fais pas de gros blockbuster écervelé… J’avais bien aimé aussi dans une moindre mesure 6 underground…
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Rarement eu autant d’émotions et d’attachement avec les animés suivants:
Le garçon et la bête
Sensibilité, poésie, sagesse, action, amitié, amour, humour, fantastique, parcours initiatique, crise d’identité.
Tout y est !
Your name
D’une sensibilité extrême et d’une infinité beauté
Les enfants du temps
Idem que Your name.
Makato Shinkai est de loin l’artiste le plus bandant à suivre actuellement avec Mamoru Hosada.
Le tombeau des lucioles
Putain sans déconner, je chiale tout le temps devant ce film (ouai ouai )
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@violence Alors, il faut absolument que tu voies un été avec Coo (2h18 de bonheur).
Et Ame et Yuki, les enfants loup
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Perso la première fois, j’avais maté ça avec mes frères quand j’étais gosse, et j’ai versé une sacrée larme mais que j’ai vite essuyé de ma joue lol (merde, mes frères m’auraient sacrément chambré si ils m’avaient grillé entrain de chialer lol)
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@psyckofox J’habite seul je vais pouvoir chialer comme une madeleine tranquillou, merci les gars pour cette liste, je m’y mets ce WE.
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Surtout vu le contexte actuel. Le tombeau des lucioles est d’une déchirance extrème.
Franchement, il me prend aux tripes. Si tu as une progéniture, c’est encore pire.
Rare sont les films que me créée ces sensations. Que j’aime le cinéma pour cela. Il fait partie des films qui ont créé un choc dans mon expérience cinéphilique. Il y en très peu et celui-là en fait clairement partie.
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Le tombeau des lucioles a été pour moi le déclencheur vers le visionnage d’autres animes japonais, jamais auparavant je n’aurais consacré 5 minutes devant quelque chose que j’assimilais a un machin passant au club Dorothée (j’avais déjà largement passé l’âge de ces conneries, désolé pour les fans en culottes courtes de l’époque), s’en est suivi quelques ghibli qui m’ont ouvert les yeux et littéralement cloué momentanément sur la production japonaise de qualité (j’avais beaucoup de retard à rattraper).
Et maintenant, je traque les rares perles de ce genre.Voici une liste incomplète qui ne concerne pas les séries et largement digne d’intérêt:
5 centimètres par seconde
Amer beton
Cowboy beebop
Dans un recoin de ce monde
Eden of the east
Flavors of youth
Heaven and Earth
I want eat your pancreas
Je peux entendre l’océan
Jun, la voix du coeur
Kenshin le vagabond (déchirant avec une musique à tirer des larmes à un caillou)
Kié, la petite peste
La forêt de Miyori
La forêt des lucioles (pas le tombeau)
Le garçon et la bête
Le pilote et la princesse
Les enfants du temps
L’ile de Giovanni (historique)
Ame et Yuki, les enfants loup
La tour au delà des nuages
La traversée du temps
Lettre a Momo
Lettre a Memna
Lou et l’île aux sirènes
Mary et la fleur de sorcière
Mai Mai miracle
Memories
Mes voisins les Yamada
Metropolis
Millenium actress
Mirai
Orbital
Origine
Over the moon
Paprika
Patema et le monde inversé (gare au torticoli)
Perfect blues
Rêves éveillés
Ride your wave
Robot carnival
Si tu tends l’oreille
Souvenirs goutte à goutte (nostalgie du bon vieux temps)
Summer Wars
Time of eve
The garden of words
The sky crawlers
Tokyo godfather
Uchiage Hanabi, Shita kara Miru ka Yoko kara Miru ka - Fireworks
Un été avec Coo (tout simplement génial)
Vexille
Visions d’Escaflowne
Wonderland, le royaume sans pluie
Yakusoku no Nanaya Matsuri - Starlight Promises
Your NameYamada, ma première fois (série courte, carrément un cours sur l’amour et le sexe d’une intelligence et d’un humour rare)
Rent a girlfriend (série courte)
Toutes les séries de qualité, il y en a un trop grand nombre et pour tous les goûts…Et tous les Miyasaki et autres grands maîtres.
Cette liste ne contient pas de mecha ou autres délires violents ou non.
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En 1983, David Cronenberg est déjà le plus illustre représentant de la body horror. Et s’il est un peu calmé après Chromosome 3 avec le presque mainstream Scanners, ce nouveau projet va lui permettre de jongler entre l’auteurisme et la série B, le sexe et le gore, le cérébral et l’animal, alors même qu’il s’agit du plus gros budget de sa carrière et de son premier film de studio.
Il rédige le script en développant trois points d’ancrage : le souvenir de ses fantasmes masturbatoires de gosse, lorsqu’il captait sur sa télé des chaînes brouillées dont il imaginait le contenu comme l’expression de sa libido ; le débat qui fait rage à l’époque sur les limites de ce qu’on peut montrer en matière de sexe et de violence à la télévision ; et les théories d’un sociologue des médias qui ont marqué sa période universitaire.
Le premier jet du scénario atteint de tels sommets en termes d’horreur graphique que le cinéaste doit tailler dans le lard, conscient qu’il risque de voir son film classé X et qu’il n’aura de toute façon jamais assez d’argent pour produire des effets spéciaux impliquant des organes génitaux surgissant de plaies ouvertes ou une main transformée en grenade explosive.
Pas grave : ce qui subsiste à l’écran tient du jamais vu, le réalisateur prenant même le risque de s’aliéner le public en faisant d’une crapule le héros de son film :
Max Renn, le directeur d’une chaîne câblée spécialisée dans le porno soft et la violence, qui décide d’aller encore plus loin dans sa programmation après être tombé sur une émission pirate où des « candidats » sont assassinés en direct après des séances de tortures S&M.
Du snuff pur jus qui, à forte dose, finir par provoquer des hallucinations chez Max : son corps se retrouve capable d’avaler des cassettes Betamax comme un magnétoscope via une plaie béante dans son abdomen, il enfonce son arme en lui comme s’il forçait son anus pour y introduire un objet dans un mélange de douleur et de plaisir… Des effets spéciaux inédits, signés par le grand Rick Baker. Il est beaucoup question de pénétration dans Vidéodrome, mais surtout de stimulation visuelle et de son effet sur le corps comme sur l’esprit : le procédé fonctionne d’ailleurs autant sur le spectateur que sur Max Renn grâce aux airs dépravés de la belle Debbie Harry, et Cronenberg s’en sert comme élément central d’une critique un peu foutraque mais néanmoins gratinée de la télévision (ce n’est pas un hasard si le scénario s’est d’abord appelé Network in Blood).
Beaucoup moins intello et beaucoup plus drôle tout en restant sacrément tordu, Society fait exploser tout ce que Brian Yuzna producteur avait esquissé dans Re-Animator et From Beyond : aux portes de l’au-delà, à savoir une passion pour le sexe contre nature.
Ce penchant s’exprime cette fois dans un environnement directement inspiré de la série Beverly Hills, avec un ado qui découvre que ses parents se livrent à des orgies échangistes et incestueuses avec sa petite sœur et leurs riches amis.
Les corps se tordent dans tous les sens, adoptent des postures aussi obscènes qu’inhumaines, mélangent leurs chairs qui se déforment de façon abominable, une bouche devient une sorte de trompe qui suce les fluides corporels s’échappant d’un cadavre encore chaud…
Au-delà d’une comédie gore et malsaine aux maquillages totalement dingues (assurés par Screaming Mad George), Society est une attaque hargneuse et viscérale symboliquement puissante contre la bourgeoisie américaine, qui tutoie le sublime lorsque le héros plonge la main à l’intérieur du corps de son psy pour le retourner comme un gant, exposant au grand jour sa laideur intérieure et, à travers son geste, celle de tout un pays qui se cache derrière ses valeurs morales pour mieux les bafouer à l’abri des regards.
Rarement film aura autant mérité l’appellation « body horror » que le monument transgressif de Brian Yuzna.
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Du David Cronenberg c’était quelque chose.
La plupart du temps ces films étaient présentés au festival D’avoriaz (quand je bouffais encore mes crottes de pif lol)