Le monde est fou (vers l'infini et au delà)
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Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin
Sur TikTok, l’IA sert à faire « parler » le petit Grégory ou Estelle Mouzin – Estelle Mouzin qui raconte le jour de sa disparition et le rôle qu’y a joué le tueur en série Michel Fourniret, le petit Grégory, les professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard…
Tels sont certains des visages « réanimés » par intelligence artificielle interposée pour créer des vidéos vues plusieurs dizaines de milliers de fois sur TikTok, rapporte Le Figaro.
Ces vidéos accrochent si bien l’auditoire que celui-ci en redemande en commentaire, appelant à la création d’une vidéo pour tel ou tel autres faits divers.
D’autres ne savent pas nécessairement que la voix robotique ou l’expression faciale un peu statique trahit l’usage d’IA. Devant une vidéo du petit Émile, disparu en juillet dernier dans le sud de la France, une utilisatrice demande ainsi « mais tu sais toi où tu es, pourquoi tu ne nous le dis pas ? »
Les applications pour créer ce type de contenu sont extrêmement simples d’accès et visiblement peu modérés, quand bien même, chez TikTok, les conditions d’utilisations impliquent théoriquement de signaler tout contenu « synthétique ».
Le réseau a procédé à une vague de modération des vidéos en question après le signalement du Figaro.
Source : nextinpact.com
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Séoul somme Pyongyang d’abandonner son projet de satellite espion
Après deux échecs depuis le début de l’année, Pyongyang s’apprêterait à tenter de lancer un satellite espion pour la troisième fois dans les prochains jours.
Après une deuxième tentative ratée en août, Pyongyang a annoncé qu’il procéderait au troisième lancement en octobre, mais celui-ci ne s’est pas produitL’armée sud-coréenne a mis en garde la Corée du Nord lundi pour qu’elle cesse «immédiatement» ses préparatifs pour le lancement d’un satellite espion, prévenant Pyongyang qu’elle prendrait «les mesures nécessaires» le cas échéant.
La Corée du Nord s’apprête à lancer un satellite espion pour la troisième fois, après deux échecs précédents cette année. Début novembre, les services de renseignement de Séoul avaient déclaré que Pyongyang en était aux dernières étapes des préparatifs de sa troisième tentative. Le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik, a affirmé dimanche que le décollage pourrait avoir lieu dès cette semaine.
«Nous conseillons fermement à la Corée du Nord (…) de suspendre immédiatement les préparatifs en cours pour le lancement d’un satellite espion militaire», a déclaré Kang Hopil, directeur des opérations de l’état-major interarmées.
«Notre armée prendra les mesures nécessaires»
«Si la Corée du Nord procède au lancement d’un satellite de reconnaissance militaire malgré notre avertissement, notre armée prendra les mesures nécessaires pour garantir la vie et la sécurité de la population», a-t-il ajouté. Après une deuxième tentative ratée en août, Pyongyang a annoncé qu’il procéderait au troisième lancement en octobre, mais celui-ci ne s’est pas produit.
Selon Séoul, Pyongyang fournit des armes à Moscou en échange de technologies spatiales russes visant à mettre en orbite un satellite d’espionnage militaire. Les analystes estiment qu’il existe une coïncidence technologique importante entre les capacités de lancement spatial et le développement de missiles balistiques, dont Pyongyang a été interdit en vertu de multiples sanctions de l’ONU.
La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d’essais d’armes, ignorant les mises en garde des États-Unis, de la Corée du Sud et de leurs alliés. La semaine dernière, elle a déclaré avoir effectué avec succès des essais au sol d’un «nouveau type» de moteur à combustible solide pour ses missiles balistiques à portée intermédiaire (IRBM) interdits, les qualifiant d’étape cruciale dans «le contexte grave et instable en matière de sécurité».
Comme s’il n’y avait pas assez de guerres sur terre…
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Le locataire ne paye plus le loyer, le propriétaire s’installe avec lui
Les faits ont eu lieu à Quimper, en Bretagne (France), le 31 octobre, relatent Sud-Ouest et Ouest-France. L’histoire insolite de Jean-Baptiste, un propriétaire septuagénaire lésé par son jeune locataire de 24 ans. Le premier louait au second un petit studio de 20 m² depuis 3 ans dans le chef-lieu du Finistère et si tout s’était bien passé durant 2 ans et demi, le loyer n’était désormais plus versé depuis l’été dernier. Le propriétaire s’était rendu sur place et avait constaté l’état de délabrement inquiétant de son logement. Problème: le squatteur ne voulait plus quitter les lieux.
Déterminé à récupérer son argent et son bien, l’homme entreprend alors des démarches juridiques légales, par courrier puis par huissier pour tenter de le déloger mais rien n’y fait. Face à cette impasse lui vient une idée radicale, bien que non violente: s’introduire dans le studio et… s’installer avec son locataire pour l’embarrasser et l’encourager ainsi à partir. Le propriétaire base en réalité son étonnante stratégie sur une faille présumée de la loi: s’il parvient à rester au moins 48 heures dans l’appartement, il pourra “revendiquer le statut de squatteur” et “rendre son expulsion plus complexe”, précise Sud-Ouest.
La cohabitation forcée dans un espace aussi réduit a eu l’effet escompté. Au bout d’une semaine, le jeune homme a finalement rassemblé ses affaires et quitté le logement. Le propriétaire risque néanmoins de devoir renoncer aux loyers impayés.
Une règle obscure
Si cette “faille” a fonctionné, on ne trouve en revanche aucune mention claire de cette “règle des 48h” dans la législation française. Comme le rappelait BFMTV en septembre 2020, “ce délai de 48h n’est prévu par aucun texte”. Selon la loi, le propriétaire concerné ne doit pas “forcer le squatteur à libérer le logement” mais “engager des démarches pour obtenir son expulsion”. En théorie, après le dépôt d’une plainte, “la mise en demeure est notifiée au squatteur, qui a “au minimum 24h pour quitter le logement”: “Si les squatteurs ne libèrent pas les lieux dans le délai prévu, le représentant de l’État doit faire évacuer le logement sans délai par la force publique”.
En pratique, c’est pourtant plus compliqué, comme le prouvent de nombreux précédents (lire ci-dessous) en la matière chez nos voisins…
Source et plus: https://www.7sur7.be/monde/locataire-proprietaire-squatteur-quimper-france-bretagne~aad62aee/
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Ivre, un Australien s’accroche sous un camion pour parcourir 50 km
Un Australien ivre n’a pas trouvé de meilleure idée que de s’accrocher secrètement au train de roulement d’un camion, à peine à un demi-mètre du sol. Problème, le poids-lourd n’a pas effectué d’arrêt pendant… 400 km. La police est intervenue et l’individu, qui a admis avoir “bu quelques verres”, a été sanctionné par une amende.
L’aventure insolite de l’homme de 43 ans a commencé quand il a eu le projet fou de s’accrocher au train de roulement d’un camion à Nambucca Heads pour un trajet de 50 km jusqu’à Coffs Harbour, au nord de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud. Un trajet, dangereux et inconfortable, qui devait durer environ une demi-heure.
Mais l’Australien s’est retrouvé dans la ville côtière de Gold Coast, dans l’État du Queensland, à 350 km de sa destination initiale, a rapporté mercredi l’agence de presse australienne AAP, qui cite la police. Il a déclaré qu’il pensait qu’il serait capable de sauter du camion à un feu rouge sur la Pacific Highway, mais le chauffeur du camion est toujours passé au vert et n’a jamais effectué d’arrêt.
Premier arrêt après quatre heures
Ce n’est qu’au bout de quatre heures de route que le poids-lourd s’est arrêté pour la première fois et le conducteur, à sa grande surprise, a vu le passager clandestin apparaître. Les policiers qui sont intervenus ont également été stupéfaits lorsqu’ils ont appris que le quadragénaire avait passé tout le trajet accroché au châssis. Ce dernier a déclaré qu’il était assez stressé lors de son long et inconfortable voyage, comme le montrent les images partagées par la police (voir ci-dessus).
Son trajet n’a finalement pas été gratuit, car il a été condamné à une amende de 288 dollars australiens (environ 173 euros). Finalement, l’Australien a été emmené par la police à la gare de Coomera, où il a pu reprendre le train pour rentrer.
Source: https://www.7sur7.be/insolite/ivre-un-australien-s-accroche-sous-un-camion-pendant-400-km~ad30095e/
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Pourquoi cet automobiliste français flashé à 275 km/h ne sera pas condamné
Un chauffard contrôlé à 275 km/h en Normandie, en France, a échappé à une condamnation, rapporte Le Réveil. La raison? Son avocat spécialiste de la défense des automobilistes a trouvé une faille dans la procédure. Après avoir relu la notice du radar, il a noté que l’appareil n’est habilité à constater que les vitesses comprises entre 0 et… 250 km/h.
Le contrôle de vitesse a eu lieu le 20 mai dernier sur l’autoroute A29, près d’Aumale, en Seine-Maritime. Originaire de Oissel, près de Rouen, un conducteur au volant d’une berline allemande a été enregistré par un radar à une vitesse de 275 km/h (vitesse retenue 257 km/h), soit 145 km/h au-dessus de la limite autorisée.
L’homme de 39 ans n’a pas contesté l’infraction, qui peut être sanctionnée lourdement: amende jusqu’à 1.500 euros, suspension jusqu’à 3 ans du permis, confiscation du véhicule ou encore obligation de stage. En revanche, il a décidé d’engager un avocat spécialiste du droit routier qui l’a représenté pour son audience prévue le 8 novembre dernier.
L’homme en charge de la défense du prévenu a mis en avant une faille dans la procédure. En cherchant dans la notice du radar utilisé, il est apparu qu’il n’est habilité à constater les vitesses allant jusqu’à 250 km/h. “Je plaide devant vous la nullité de la procédure. La mesure de 275 km/h ne peut être considérée comme fiable puisqu’elle est supérieure à la limite fixée par la notice”, a-t-il lancé devant le juge, indique le média local.
La représentante du parquet a reconnu la validité de l’argument et le président du tribunal de Dieppe a prononcé la relaxe du conducteur.
Liberté, égalité, choucroute…
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mon jambon préféré, le dernier je l’ai déjà publié
biz ma poule
Mister
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@Mister158 Oups ! Désolé… je lis tellement de trucs, que j’oublie souvent où je l’ai lu. (surtout les conneries)
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@duJambon dans son luc la marée-chaussée.
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Beaucoup moins drôle pour ceux qui favorisent les transports publics pour les déplacements (outre les vols, les viols et les agressions)
Un Youtubeur renverse un répugnant mélange sur un passager
La “surprise du chef”: des images filmées dans le métro bruxellois montrent un jeune homme renverser un répugnant mélange sur un passager. Le seau contiendrait, entre autres, des excréments de chien et de l’huile. L’auteur des faits serait un Bruxellois vingtenaire, selon des informations rapportées par Sudinfo. Le Youtubeur en herbe n’en est pas à son coup d’essai. Des vidéos similaires peuvent en effet être trouvées sur la plateforme vidéo. La victime du canular, un jeune homme de 19 ans, ainsi que la STIB, auraient d’ores et déjà porté plainte, indique Sudinfo.
Source et vidéo: https://www.7sur7.be/video/production/un-youtubeur-renverse-un-repugnant-melange-sur-un-passager-412173
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Au Mc Do ? Jamais sans mon fusil d’assault !
En Suisse les gens sont habitués à voir des civils avec des armes, surtout en période de tir obligatoire, mais de là à aller faire ses courses avec…
Des Israéliens, armés de fusils d’assaut M16, dans des rues commerçantes du centre-ville de Jérusalem, le 25 octobre 2023Je gare où mon tank ?
D’ordinaire, le monde entier se donne rendez-vous sur la promenade des remparts de la Vieille ville de Jérusalem. Autant de touristes à la recherche d’un selfie parfait devant les murs dressés par Soliman le Magnifique au XVIe siècle que de croyants se hâtant vers le mur des Lamentations (s’ils sont juifs), l’esplanade des Mosquées (s’ils sont musulmans) ou l’église du Saint-Sépulcre (où reposerait la tombe de Jésus). En ce doux après-midi de novembre, Joaquim se trouve bien seul au pied des remparts. De sa main gauche, il tient fermement son fils de 5 ans, Elio, tout en gardant un œil sur son fusil d’assaut M16, qui se balance en bandoulière sur son épaule droite.
Ce grand brun, informaticien dans la vie civile, sort tout juste d’une petite armurerie du centre de la ville sainte, où il a renouvelé son stock de munitions. Son fusil lui a été fourni par l’armée au début de la guerre à Gaza, quand il a été mobilisé en même temps que 360 000 autres citoyens israéliens. “En tant que réserviste de Tsahal, nous pouvons porter notre M16 dans la rue, même en civil, explique Joaquim. Depuis le 7 octobre, je ne sors jamais sans. Un tireur peut débarquer à tout moment et commettre un massacre.”
La peur d’un déluge d’attentats
Dans les rues de Jérusalem, depuis les attaques du Hamas, les armes sont partout, portées par des soldats, des réservistes ou même de simples civils, regroupés dans des forces d’“autodéfense” à la nuit tombée. Vous sentez les canons des fusils d’assaut vous frôler dans la rue ou au restaurant. Dans la ville sainte des trois religions monothéistes, où cohabitent près d’un million d’habitants (environ 60 % de juifs, 40 % de Palestiniens), la peur de voir Jérusalem s’enflammer dans un déluge d’attentats a pris le dessus.
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Comment les antisémites parviennent à contourner la modération des réseaux sociaux
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les propos antisémites connaissent une recrudescence, en particulier sur internet où il est difficile d’identifier leurs auteurs. Sans compter que ces derniers utilisent parfois un langage codé, le “dog whistle”, leur permettant de tromper la modération des plateformes comme Facebook ou X.
Pourtant, les réseaux sociaux et certains forums de discussions regorgent de commentaires douteux mêlant propos haineux visant la communauté juive. Un phénomène qui a même pris encore plus d’ampleur depuis qu’Israël a déclaré la guerre au Hamas il y a six semaines.
Plus concrètement, ce sont les “dragons célestes” - personnages incarnant dans la fiction une forme d’élite dominante - qui sont au coeur de la polémique, utilisés par de nombreux internautes pour parler des Juifs sans les nommer, tout en véhiculant clichés et menaces antisémites.
Pour le constater, il suffit de mener une petite recherche sur internet, en l’occurrence sur le réseau social X. En tapant des termes tels que “Juifs”, “Israël”, “intouchable” et “dragons célestes”, force est de constater que les résultats sont nombreux. En quelques clics, on peut par exemple lire: “Qu’est ce qu’a Israël à part des dragons célestes?”, “Les dragons célestes = Israël” ou “Les dragons célestes, la nouvelle façon d’appeler les Juifs et passer ‘pepouz’ la censure”.
Cette technique - bien connue dans le discours politique et notamment dans les courants d’extrême droite - se nomme le “dog whistling”, elle permet de contourner les outils de modération automatisés de certaines grandes plateformes comme Facebook ou X.
Et le spécialiste d’attirer l’attention sur le fait que les exemples sont nombreux et se renouvellent constamment (lire encadré). Au vu de l’importance qu’ont pris les réseaux sociaux, ils peuvent même se traduire aujourd’hui sous forme d’émoticônes. Dans certains cas par exemple, l’émoticône “arbre” peut être utilisé pour désigner les “Arabes”, au vu notamment de leur quasi similarité phonétique, souligne-t-il. “Avec tout un discours qui est de dire, c’est l’arbre qui cache la forêt, avec l’idée du grand remplacement, et l’idée d’une submersion migratoire”, analyse-t-il.
A noter que les expressions codées étant souvent décryptées au bout d’un certains temps, elles sont amenées à évoluer. Dans le cas des “dragons célestes” par exemple, expression mise en lumière par les internautes et les médias dès 2022 déjà, cette dernière a tendance à disparaître progressivement des réseaux sociaux, remplacée par d’autres occurrences, comme par exemple sa traduction japonaise “tenryubito”.
Source et plus: https://www.rts.ch/info/monde/14485952-comment-les-antisemites-parviennent-a-contourner-la-moderation-des-reseaux-sociaux.html
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Golem, Arbres, Noix etc etc, ça date pas d’hier.
Cette mouvance haineuse, raciste etc est très répondu dans le forum jv.com.Voici un article qui date de 2017 qui en parlait :
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Gravity teste des armes à feu à suivi de tête montées sur l’épaule sur sa combinaison à réaction
Un pilote de combinaison à réaction Gravity testant un système d’armes monté sur l’épaule (l’image a été modifiée par l’IA pour s’adapter à notre rapport hauteur/largeur)Dans une vidéo publiée sur TikTok, le fondateur de Gravity Industries, Richard Browning, a montré ce qui semble être un test aérien en direct d’un système d’armes qu’il pilote depuis 2017.
La vidéo montre un pilote, peut-être Browning lui-même, planant à plusieurs mètres du sol et tirant plusieurs coups avec un pistolet automatique dans l’eau, équilibrant la combinaison contre le recul tandis que le pistolet suit les mouvements de sa tête avec un léger décalage.
Gravity ne s’en cache pas : elle souhaite travailler avec des clients militaires. En effet, en 2021, la société a publié une vidéo de tests d’embarquement sur des navires menés avec les Royal Marines britanniques , dans lesquels un pilote de combinaison à réaction décollait d’un bateau pneumatique rigide, puis s’enfuyait à une vitesse considérable pour monter à bord d’un navire plus grand.
Les Royal Marines britanniques ont utilisé la combinaison à réaction Gravity avec « beaucoup de succès » lors d’exercices de démonstration d’embarquement sur des navires.Source: https://newatlas.com/aircraft/gravity-head-tracking-firearm/
Les attaques en deltaplanes ou ulm ? Pffff ! C’est dépassé.
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À San Francisco, les voleurs agissent en toute impunité
En ne considérant plus le vol à moins de 950 dollars comme un crime mais comme un simple larcin, une loi adoptée en 2014 fait des ravages dans la cité californienne.
Il est midi à San Francisco et en ce milieu de mois de septembre. La météo est plutôt clémente. Professeur dans une école internationale basée au cœur du district financier de la ville californienne, Bruce se rend entre deux leçons dans un supermarché du coin pour s’acheter un café. Il aperçoit deux gaillards entrer dans la supérette, remplir leur sac de marchandises puis en ressortir sans payer comme si de rien n’était.
Quelques semaines plus tôt, aux alentours de minuit, une étudiante de la même école se fait voler son portable. Après avoir porté plainte, les policiers parviennent à géolocaliser son appareil. Ils se rendent compte qu’il se situe en plein centre-ville, dans un quartier appelé Tenderloin. «Nous n’irons pas dans cette zone pour un simple portable», annoncent les officiers à la jeune fille.
Ce genre de scènes est devenu courant dans une cité californienne où le sentiment d’insécurité ne cesse de grandir. La faute à une loi ubuesque mise en place en 2014. Baptisée «Proposition 47», elle offre une toute nouvelle approche dans la lutte contre le crime en Californie. Son texte inclut un changement de statut pour les vols à l’étalage sans violences et surtout ne dépassant pas le montant de 950 dollars.
Voler n’est plus un crime
Désormais, ce genre d’actes n’est plus considéré comme un crime mais comme un simple larcin. Et même s’ils restent punissables d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement, les voleurs sont en réalité peu ennuyés par des forces de l’ordre en sous-effectif.
Dans la police, – comme dans le reste des services publics –, le Covid a fait des ravages à San Francisco. La ville s’est séparée de nombreux employés n’ayant pas souhaité se faire vacciner. Aujourd’hui, il manque ainsi de près de 600 à 700 policiers, soit un quart des effectifs en temps normal.
Pensée à l’origine comme un moyen de désengorger les prisons de l’État, la «Proposition 47» est perçue comme une forme de blanc-seing par les petits délinquants. «Cette loi a encouragé les gens à voler encore plus. Les voleurs vous le disent en face: «Pourquoi appelez-vous la police? De toute façon, elle ne fera rien.» Lorsque ce sont des délinquants qui vous disent ça, c’est vraiment grave», dénonçait le patron d’une supérette dans un reportage diffusé sur TF1.
Source et plus: https://www.tdg.ch/vol-a-letalage-a-san-francisco-les-voleurs-agissent-en-toute-impunite-275643183048
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Il a dû trop abusé du phencyclidine 🤯
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@duJambon En espérant qu’un rein valle plus de 950 dollars sur le marché noir! sinon sortez en cuirasse.
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Corée du Nord : le parti au pouvoir n’obtient « que » 99 % des voix lors d’une élection, une première en 60 ans
Obligatoire, la participation a également enregistré un léger recul lors d’élections locales, passant de 99,98 % il y a quatre ans à 99,63 %.
Le dirigeant nord coréen Kim Jong-un dans un bureau de vote, le 27 novembre. Reuters / KCNAC’est une première en 60 ans. Des voix dissidentes ont été enregistrées lors d’élections locales en Corée du Nord, où des candidats désignés par le parti au pouvoir n’ont recueilli « que » 99 % des voix au lieu de 100, selon les médias officiels.
« Parmi les électeurs qui ont pris part au scrutin, 99,91 % ont voté pour les candidats aux assemblées populaires de province (et) 99,87 % ont voté pour les candidats aux assemblées populaires des villes et des comtés », a indiqué mardi Reuters, citant l’agence de presse officielle KCNA.
Ces résultats signifient que 0,09 % et 0,13 % des électeurs ont voté contre les candidats sélectionnés par le Parti du travail pour les conseils provinciaux et municipaux. Ce qui ne s’était pas produit lors d’élections locales organisées en Corée du Nord depuis les années 1960, selon un responsable cité par l’agence de presse britannique.
Révision de façade
Les élections sont généralement une formalité dans ce pays, dont la société est strictement contrôlée. Lors des dernières élections locales, en juillet 2019, les candidats désignés avaient ainsi recueilli 100 % des voix.
La loi électorale y a depuis été révisée, en août, pour autoriser plusieurs candidats. Une ouverture de façade, selon un rapport de la Fondation Asie Pacifique du Canada, qui vise en réalité à « renforcer la légitimité » du régime dans le monde.
Le processus de sélection des candidats reste ainsi étroitement contrôlé par Pyongyang, selon le rapport. Le principe du vote à bulletin secret n’est pas non plus respecté. Pour cette élection, deux urnes de couleur différente – verte pour l’approbation, rouge pour la dissidence – avaient ainsi été disposées dans les bureaux de vote.
VIDEO: North Korean leader Kim Jong Un was welcomed by the public as he casted his vote in the Nov. 26 elections for provincial, city and county people’s assemblies at the Ryongsong Machine Complex. pic.twitter.com/sPRS9fjbyO
— NK NEWS (@nknewsorg)
Obligatoire dans ce pays, la participation au vote a également enregistré un léger recul, passant de 99,98 % lors des dernières élections il y a quatre ans à 99,63 %.
Source : leparisien.fr
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@Raccoon
Haaa, la démocratie Nord Coréenne, je ne m’en lasse jamais, un exemple pour nous tous…
Manu, prends en de la graine… -
@Raccoon a dit dans Le monde est fou (vers l'infini et au delà) :
Ces résultats signifient que 0,09 % et 0,13 % des électeurs ont voté contre les candidats sélectionnés par le Parti du travail pour les conseils provinciaux et municipaux. Ce qui ne s’était pas produit lors d’élections locales organisées en Corée du Nord depuis les années 1960, selon un responsable cité par l’agence de presse britannique.
C’est le début de la rébellion
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Un viol « court » mérite une peine « plus courte », selon le Tribunal fédéral suisse
La plus haute cour suisse n’a pas retoqué l’argument de la cour d’appel de Bâle selon lequel un viol d’une durée « plus courte » pouvait engendrer une réduction de peine de l’accusé.
Le Tribunal fédéral, la plus haute juridiction de Suisse, a estimé que la durée d’un viol devait être prise en compte pour établir la peine d’un agresseur. (Illustration)Norbert Aepli, Switzerland/Wikimedia CommonsPour la justice suisse, 11 minutes, ce n’est pas si grave. Le Tribunal fédéral, la plus haute cour de justice suisse, a annulé ce mercredi la décision de la cour d’appel de Bâle qui avait réduit en 2021 la peine d’un homme reconnu coupable de viol, mais n’a pas retoqué l’argument selon lequel celui-ci avait duré « seulement 11 minutes ».
L’affaire remonte à février 2020. La victime était dans une soirée dans un bar. Elle avait eu des relations sexuelles consenties avec un homme dans les toilettes de l’établissement, avant de quitter la soirée. Sur le chemin du retour à son domicile, elle a été violée par deux hommes âgés de 17 et 33 ans, rappelle Swissinfo.ch.
La victime aurait « joué avec le feu » selon la cour d’appel
Le cas du premier accusé, mineur au moment des faits, fait l’objet d’un appel après un acquittement en première instance. En revanche, l’homme de 33 ans, de nationalité portugaise, a été jugé et condamné pour viol et agression sexuelle à 51 mois de prison ferme et huit d’interdiction du territoire suisse.
En appel, le tribunal avait revu sa peine à la baisse : 3 ans de prison dont 18 mois ferme, et six ans d’interdiction du territoire, au motif que la victime « aurait joué avec le feu et donné des mauvais signaux », cite le journal Le Temps, mais aussi parce que la durée du viol avait été jugée « courte ». L’homme a ainsi été relâché et expulsé de Suisse.
Cette réduction de peine avait donné lieu à d’importantes manifestations en Suisse, dont l’une avait rassemblé 500 personnes devant la cour d’appel de Bâle. Les manifestants avaient alors levé le poing en silence pendant 11 minutes afin de rappeler la violence d’un tel acte, quelle que soit sa durée.
La durée du viol retenue, pas le comportement de la victime
Attaquée devant le Tribunal fédéral, la décision a finalement été annulée au vu d’une partie des justifications de la cour d’appel, notamment celles qui mettent en cause la victime et l’accusent d’avoir « joué avec le feu » : le fait que la victime ait eu des rapports sexuels non protégés consentis avec un autre homme peu avant les faits ne doit être pris en compte. Cependant, la juridiction a estimé que la durée « relativement courte » du viol devait peser pour établir la peine.
Une décision qui a outré la députée et avocate Barbara Steinemann : « Je ne pense pas que la durée d’un viol puisse avoir un rôle quelconque (dans l’établissement de la peine). Mais je suis entièrement d’accord avec le Tribunal fédéral lorsqu’il établit que le mode de vie de la victime ne doit pas amoindrir la peine », a-t-elle déclaré à la télévision publique SRF.
Le Tribunal fédéral a renvoyé l’affaire pour un nouveau procès devant une juridiction, mais l’homme mis en cause n’est plus sur le territoire suisse, ce qui risque de largement compliquer la procédure.
Source : leparisien.fr