[Preview] Furiosa : une saga Mad Max
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Mad Max: Fury Road n’a jamais été pensé comme une expérience isolée et unique. Seul maitre à bord d’une saga à la fois métaphysiaue et rageuse, George Miller a enfin pu mettre en images Furiosa, une préquelle épique qu’il développe dans le plus grand secret depuis plus de deux décennies…
Folie Furiose
Sorti sans grande publicité en août 2022, soit sept ans après Mad Max: Fury Road, Trois mille ans à t’attendre s’est soldé par un échec brutal au box-office international, ses recettes estimées à 20 millions de dollars étant loin de couvrir un budget au moins trois fois supérieur. George Miller prédisait sans doute lui-même cette sortie de route : rusé, le vieux briscard aura pris soin de signer avec Warner Bros. pour développer le film en parallèle de Furiosa : une saga Mad Max, comme en atteste un article du New York Times daté du 14 mai 2020. La manœuvre est tout sauf nouvelle : s’il a le bonheur de se trouver en position de force, tout réalisateur avisé embrayera sur son projet le plus personnel (cf. Tim Burton avec Edward aux mains d’argent, Steven Spielberg avec La Liste de Schindier ou Peter Jackson avec King Kong). De fait, si le feu vert de Furiosa était dès 2015 une affaire gagnée d’avance, Trois mille ans à t’'attendre n’aurait jamais pu voir le jour dans une temporalité différente.
– Chris Hemsworth, à contre-emploi, incarne le bad guy de Furiosa: Dementus.HACHE DE GUERRE
Que l’on apprécie ou non sa romance féérique et philosophique avec Idris Elba et Tilda Swinton (au sein de la rédaction, les avis s’opposent radicalement), George Miller aura donc fait preuve d’une intégrité artistique admirable en privilégiant un chemin risqué plutôt qu’une autoroute. On peut aussi applaudir ses talents de négociateur, puisqu’il est littéralement parvenu à convaincre Warner Bros d’investir dans deux longs métrages simultanément… juste après avoir traîné le studio en justice au sujet des dividendes de Fury Road.
Le 12 novembre 2017, le journal australien The Sydney Morning Herald expliquait que le contrat d’origine
réservait à la société Kennedy Miller Mitchell un bonus de 7 millions de dollars si les dépenses finales de la production n’excédaient pas 157 millions de dollars, une Jois exclus certains calculs spécifiques. De plus, si Warner Bros. souhaitait partir à la recherche d’un co-investisseur, Kennedy Miller Mitchell devait se voir offrir l’opportunité d’apporter le financement nécessaire. D’après les calculs de Warner Bros, Fury Road a dépassé son budget de près de 30 millions de dollars, privant Kennedy Miller Mitchell de son bonus. Or Kennedy Miller Mitchell accuse Warner d’avoir pris une série de décisions ayant provoqué de nombreux changements substantiels et retards, qui ont été injustement inclus dans les calculs relatifs au dépassement.
Datés de 2018, des documents légaux évoquent le refus du studio de tourner certaines séquences présentes dans le scénario, et sa décision de commander le tournage de ces mêmes séquences après la fin des prises de vues en Namibie. Le communiqué ne s’arrête pas là:
RatPac Entertainement, alors dirigé par James Packer et Brett Ratner, est également entré en cofinancement et a apporté 12,5 % du budget - privant par la même Kennedy Miller Mitchell de son droit de première offre.
Difficile de savoir précisément comment cette histoire s’est terminée, mais quoi qu’il en soit, Furiosa est entré officiellement en tournage le 1er juin 2020, avec à la production - main dans la main - Kennedy Mitchell Miller et Warner. À Hollywood, on ne reste jamais fâché bien longtemps…
– On doit les quelques 150 véhicules construits pour Furiosa à la même équipe employée sur Fury Road, et Anya-Taylor-Joy à du apprendre à conduire spécialement pour le film.UNE TRILOGIE
Selon la légende, qu’on se plaît à croire, George Miller imagine le personnage de Furiosa dès le milieu des années 1980, et envisage de lui dédier un film après Mad Max 3 : au-delà du Dôme du Tonnerre. Le décès de son ami et associé Byron Kennedy amène toutefois le cinéaste à prendre ses distances avec la saga. Au mitan des nineties, suite au triomphe de Babe, le cochon devenu berger, Miller décide d’enfin se pencher sur une nouvelle aventure de Max Rockatansky, qu’il souhaite réaliser en trois dimensions. Plutôt qu’un film isolé, l’auteur compose rapidement une trilogie : Fury Road sera l’acte central, Furiosa fera office de préquelle et The Wasteland offrira aux fans un copieux bouquet final.
Deux écrivains contribuent dans l’ombre à cet ambitieux triptyque. Nick Lathouris, acteur apparu dans le tout premier Mad Max et dans la série Hartley, cœurs à vif, corédige avec Miller les trois scénarios. La dramaturge féministe Eve Ensler, devenue incontournable en 1996 suite au lancement à Broadway des Monologues du Vagin, est amenée en renfort en préproduction de Fury Road pour affiner les trajectoires des personnages féminins et répondre aux innombrables questions des actrices, dont Charlize Theron, retenue pour interpréter le rôle de Furiosa.
La description que George nous a faite de Furiosa était fantastique
se souvient le designer Richard Taylor.
Il m’a dit un jour que les plus grands acteurs, selon lui, ne sont jamais à 100 % masculins ou à 100 % féminins, les meilleurs acteurs masculins ont souvent un pourcentage de féminité dans leur physique ou leurs attitudes, et inversement. Il m’a donné l’exemple de Clint Eastwood, qui a clairement un aspect félin et féminin dans sa façon d’être. Il a vu cela chez Charlize Theron quand elle a tenu le rôle principal de Monster, et il s’est dit qu’elle devait absolument interpréter le rôle de Furiosa. Dans Fury Road, on ressent à la fois l’aspect maternel du personnage, mais aussi son caractère psychotique et agressif.
Dès l’été 2017, Charlize Theron exprime son désir de retrouver Furiosa, pourquoi pas dans la fameuse préquelle que Miller lui avait fait lire à l’aube des années 2010, afin de l’aider à mieux comprendre sa backstory. Problème : le récit s’étale sur une décennie et demie et doit mettre en vedette une guerrière tout juste sortie de l’adolescence. S’il envisage un temps d’utiliser des technologies de rajeunissement numérique, Miller se ravise en étudiant les dernières expérimentations en la matière, notamment The Irishman de Martin Scorsese.
Il y a toujours ce fameux phénomène de la vallée de l’étrange
explique le réalisateur dans le New York Times.
Tout le monde est sur le pied de guerre pour trouver une solution au problème, en particulier les concepteurs de jeux vidéo japonais (plus précisément Hideo Kojima, qu’il a soutenu en participant à la campagne marketing de Death Stranding - NDR).
Mais la vallée est encore trop grande, si vous voulez mon avis.
– Tom Burke a remplacé au pied levé Yahya Abdul-Mateen II, à qui George Miller avait fait appel en premier lieu pour ce rôle mystérieux.IMMORTAN KOMBAT
Comme Mel Gibson avait été remplacé par Tom Hardy, Theron doit finalement céder sa place à Anya Taylor-Joy, nom suggéré par Edgar Wright suite au tournage de Last Night in Soho. Ironiquement, l’actrice révélée par The Witch n’a toujours pas à ce jour obtenu son permis de conduire ; dans le talk-show anglais de Graham Norton en novembre 2022, elle revient sur sa formation accélérée sous la tutelle des cascadeurs australiens. Tout comme Fury Road, Furiosa promet son lot de de poursuites complètement folles et de cascades suicidaires, ce que suggèrent un trailer de deux minutes trente dévoilé à l’occasion de la CCXP (Comic-Con brésilien dont, pour être honnêtes, nous n’avions jamais entendu parler), ou encore un synopsis publié sur le site officiel de Warner Bros. le 21 juin 2022, exactement trois semaines après le début du tournage. Outre ce que l’on savait déjà (une jeune Furiosa est arrachée au peuple des Vuvalini par une horde de bikers sanguinaires), on y apprend l’identité du nouveau bad guy, un seigneur de guerre répondant au doux nom de Dementus, rival de longue date d’Immortan Joe.
Si l’identité du successeur de Hugh Keays-Byrne (décédé en décembre 2020) derrière le masque de Joe est pour le moment tenue secrète, Chris Hemsworth accepte de craqueler son image d’American hero pour camper un Dementus qu’il décrit comme « brutal, fou et intense ». Une manière comme une autre de rappeler que Fury Road était classé R pour « images violentes et perturbantes », et que Furiosa devrait logiquement suivre le même chemin. Petite nuance visuelle toutefois : si Miller avait dû déplacer les équipes de Fury Road en Namibie, suite à une saison des pluies ayant recouvert les panoramas de la Nouvelle-Galles du Sud d’herbes verdoyantes, Furiosa retrouve bel et bien le désert australien des premiers opus.
– Nous ignorons à ce stade l’identité de l’acteur choisi pour le rôle d’Immortan Joe dans al fleur de l’âge.VIVIER VISUEL
Ce changement de décor d’un film à l’autre n’empêche pas George Miller de rechercher une continuité esthétique totale. Oscarisé pour Le Patient anglais et nommé pour Fury Road, John Seale joue les consultants en coulisse auprès de Simon Duggan, un talentueux artiste néo-zélandais connu pour avoir éclairé I-Robot et Prédictions d’Alex Proyas.
Tom « Junkie XL » Holkenborg revient à la bande originale, Mark Sexton s’occupe une nouvelle fois des storyboards et Colin Gibson, directeur artistique sur Babe, un cochon dans la ville et production designer sur Fury Road, reprend lui aussi du service. Si Richard Taylor, cofondateur de Weta Workshop et superviseur des maquillages et miniatures du Seigneur des Anneaux, brille par son absence au générique de Furiosa, son influence devrait être palpable tout au long du recit.
Quand George Miller m’a appelé pour me parler de Mad Max, j’ai immédiatement pris un avion pour l’Australie, et j’ai enchaîné plusieurs journées entières de conversations avec lui. Il ma expliqué d’un point de vue philosophique le monde apocalyptique qu’il souhaitait mettre en scène. J’ai rebondi sur ses idees en proposant différents concepts, et il les a pour la plupart adorés. George a d’ailleurs eu la gentillesse de me remercier tout spécialement à la fin du générique de Fury Road ; je crois que cette mention était liée à ces longues discussions, qui se sont prolongées au téléphone lorsque je suis rentré en Nouvelle-Zélande. Pendant des mois, nous avons imaginé des vehicules, des costumes, des personnages, des maquillages spéciaux, des cultures, des environnements, des accessoires… Nous avons créé des modèles 3D, des miniatures, des maquettes de designs, nous avons organisé des dizaines de tests de maquillages et de costumes dans nos ateliers, et je ne vous parle même pas de l’iconographie qu’on trouve au sein de la tribu des balles, le clan d’Immortan Joe, ou encore les inscriptions sur le dos de Max quand on le torture au début du film. Au final, je crois que nous avons produit près de 2.000 illustrations conceptuelles.
Injustement, Weta Workshop n’est pas crédité pour ce monstrueux ouvrage, qui a probablement servi de base de travail au développement visuel de Furiosa : une saga Mad Max. Les environnements industriels de la ferme des balles, aperçus à l’horizon dans Fury Road, devraient en effet accueillir un morceau de bravoure joliment subversif, si l’on en juge par un plan hallucinant de la bande-annonce, montrant le personnage de Chris Hemsworth emporté vers un précipice par un torrent de douilles.
Je ne me souviens pas jusqu’à quel point nous avons designé la ville » poursuit Taylor, mais nous avons conçu tous les personnages et les costumes liés à cette culture. Nous avons aussi dessiné les appartements d’Immortan Joe et de ses fils, designé les warboys, les esclaves laitières et leur terrible attirail, nous avons conçu le peuple étrange qui se déplace avec des échasses dans les marais, et bien sûr développé l’imagerie de la tribu des nombreuses mères, au sein de laquelle a grandi Furiosa.
Cette tribu semble s’inspirer ouvertement de la mythologie des Amazones, ce qui expliquerait pourquoi George Miller fut jadis associé à une adaptation cinématographique de Justice League (cf. dernier chapitre plus bas). Et Richard Taylor de confirmer :
George a directement fait référence à Wonder Woman durant le développement de Fury Road.
– Furiosa reviendra aussi sur l’enfance de son personnage éponyme (Alyla Browne)UNE TENUE DE CHEF
Le look de Furiosa doit lui aussi beaucoup aux équipes de Weta, et mis à part ses cheveux longs, la révision d’Anya Taylor-Joy ne semble pas trop s’écarter des caractéristiques fondamentales du personnage.
Nous avons testé des idées visuelles complètement folles pour Furiosa » s’enthousiasme Richard Taylor, et nous avons d’ailleurs proposé à George de l’amputer d’un bras. À l’origine, elle devait porter sur son dos un moteur à pétrole connecté à sa prothèse, qu’elle pouvait activer en tirant d’un coup sec un câble comparable à celui d’une tronçonneuse. Dans une version alternative, Furiosa s’était tatoué des mâchoires acérées sur toute la surface de son visage !
N’importe quel cinéaste hollywoodien aurait blémi face à ces idées particulièrement rock’n’roll. George Miller, lui, applaudit.
On pitchait plein de concepts à George, et plus c’était dingue, plus il aimait. Pour quelqu’un d’aussi élégant, doux, gracieux et bien élevé, il a vraiment un esprit incroyable. Incroyable ! George Miller est l’un des hommes les plus adorables que j’ai eu la chance de rencontrer dans ma carrière. Ceci étant dit, j’imagine qu’un producteur hollywoodien peut rapidement s’arracher les cheveux avec lui. George aime se lancer dans des conversations philosophiques très complexes, qui vont aboutir à des réflexions extrêmement profondes, et ce pendant des heures et des heures. Ces discussions ne vont pas se conclure avec une directive fermée. C’est un génie, donc ça marche, on en ressort avec une idée assez claire de ce qu’on doit rechercher. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’autre comme lui. J’adore cette méthode, car j’aime la philosophie et George est le philosophe ultime. Il va vous expliquer la raison pour laquelle un accessoire doit ressembler à quelque chose, mais il ne vous précisera pas ce à quoi il doit ressembler. En gros, George vous invite à sa fête, et veut que vous y participiez de façon très active. C’est un mécanisme qu’il utilise pour donner du pouvoir aux artistes, quand on y pense. Si on a le budget et le temps nécessaire, c’est la meilleure approche qu’on puisse imaginer, d’autant qu’il fait toujours ses demandes avec un charme inouiï. George est vraiment quelqu’un d’excentrique ; il porte des costumes de chef noirs pour travailler, avec trois piments au niveau du torse. Je lui ai demandé un jour pourquoi il portait ça tous les jours, et il m’a répondu que c’était confortable et pratique : pas besoin de réfléchir à ce qu’il allait porter chaque matin.
Seth Brundle, le personnage de Jeff Goldblum dans La Mouche, approuverait.
– Nous pourrons bientôt découvrir de quelle façon l’héroïne perd son bras gauche.AMUSE-GUEULE
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les secrets autour de Furiosa : une saga Mad Max tombent encore au compte-gouttes. On sait par exemple que 150 véhicules ont été fabriqués de toutes pièces pour le film, contre 135 à l’époque de Fury Road.
Des photos de tournage laissent également entendre que la légendaire Turbo Interceptor de Max aura droit à une apparition, potentiellement dans le contexte d’une séquence d’action ; si tel est le cas, le fan service est fort bienvenu, compte tenu du temps de présence limité du bolide dans l’opus précédent.Commandée en urgence par Warner Bros., la bande annonce dispense d’autres informations importantes. Déjà, Miller multiplie volontiers les rimes visuelles et mythologiques, parfois de façon évidente (les Warboys jetant des lances explosives dans les roues d’un camion fortifié), d’autres fois de façon plus subtile (Anya Taylor-Joy jaillissant hors d’une motte de sable comme Tom Hardy au début du second acte de Fury Road).
Par ailleurs, l’étalonnage et les effets visuels sont encore loin d’être achevés, ce qui a bien sûr donné lieu à un concours d’articles opportunistes sur le Web et poussé des artistes VFX à sortir de leur réserve sur les réseaux sociaux. Pendant que les commentateurs brandissent fièrement leurs micros, à l’image du personnage de Chris Hemsworth dans l’un des premiers plans du trailer, George Miller continue d’œuvrer dans le calme de son studio australien comme il le fait depuis près de quarante-cinq ans. Pour goûter aux délices que le chef nous prépare, il faudra être encore un peu patient : le plat ne sortira du four que le 21 mai prochain.
Justice League: Mortal
Too Mad for the screen ?
Avant de pouvoir porter à l’écran Furiosa, Fury Road et The Wasteland, Miller accepte de développer pour le compte de Warner Bros. Un blockbuster démesuré intitulé Justice League: Mortal, adaptation périlleuse de l’univers DC Comics qui sera finalement abandonné sous la pression (c’est en tout cas la rumeur qui court) de Christopher Nolan.
Un jour, George Miller m’a appelé et m’a demandé si je voulais bien m’envoler pour l’Australie afin de discuter de Justice League
se souvient Richard Taylor.
Nous avons rapidement été engagés pour concevoir les costumes des différents superhéros : Wonder Woman, Batman, Superman, The Flash et Martian Manhunter. Nous avons fabriqué tous les moules, nous avons fini les costumes, et nous étions vraiment très fiers du résultat. Nous nous rendions régulièrement en Australie pour organiser des séances d’essayage avec les acteurs, ce qui nous a permis de nouer des liens très forts avec George. »
Miller étant connu pour ses tendances provocatrices, les superhéros de son Justice League contrarient visuellement les attentes, en particulier pour un film de studio de la fin des années 2000. « Aujourd’hui » ajoute Taylor,
La radicalité esthétique des costumes serait acceptée par de nombreux fans, tout en restant relativement controversée. Mais il y a quinze ans, on était bien conscient qu’il jouait avec le feu, dans le bon sens du terme ! On essayait tous de repousser les limites du genre. Batman en est un bon exemple : dans Mortal, il approche de la cinquantaine, et il a pris part à tant de combats que son corps commence à le lâcher. C’est un boxeur, un catcheur ou un rugbyman en fin de carrière. Il a un genou bousillé, sa hanche est foutue, ses côtes ont été brisées des dizaines de fois, une épaule ne répond plus, ses poignets se disloquent… Donc au-dessus de son costume de Batman, il est obligé de porter un exosquelette en titane, qu’il visse jusqu’à l’intérieur de ses os. Ça l’aide à se stabiliser, et ça le rend flexible et plus puissant.
Cette idée du héros abimé, obligé de cacher ses membres derrière une armature, Miller l’avait déjà explorée dans Mad Max 2, mais aussi dans Babe, le cochon dans la ville (cf. ce petit chien qui se déplace à l’aide de roulettes) et dans Fury Road (le bras de Furiosa, la muselière de Max).
– Comme son nom semble l’indiquer, Dementus promet quelques géniaux accès de folie– Par Alexazndre Poncet.
– propos de Richard taylor recueillis et traduits par l’auteur
– Merci à Go-oun Jung.
– Mad Movies #378 -
Ben mazette ça c’est du dosse…merci à toi l’ami @Violence
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Bande annonce VF au cas ou
Très bonne VF d’ailleurs. Vivement Mai en espérant pas de contre-temps. Merci @Violence -
Mais de rien les loulous @patricelg @Psyckofox , ça fait plaisir de partager !
Ces 5 mois vont être long.
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La semaine dernière je me suis (re)fait l’original… Ça a vieilli… Presque insupportable.
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@El-Bbz C’est la crédulité des gens qui a beaucoup changé, les scénaristes n’ont pas de limites eux.
Le porte-avion à pédale de waterworld en est un excellent exemple, l’ulm de mad max 2 aussi.
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J’ai vraiment du mal avec cette actrice…
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celui là je vais me le faire dans une super salle
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@Mister158 a dit dans [Preview] Furiosa : une saga Mad Max :
celui là je vais me le faire dans une super salle
Putain, ouai tu m’étonnes
Soit témoin !!!
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@Violence ça sera forcement bien il y a du vapoteur m’a l’air d’être un sacré personnage lui.
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