AirTag : détourné pour suivre et harceler les femmes
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@duJambon
Et nulle part ils notent que l’objet est précisément configuré pour signaler à la personne qu’il suit qu’elle est en danger?Et où est-ce qu’ils mentionnent qu’il existe d’autres tags nettement plus dangereux que ceux d’Apple, justement parce qu’ils sont beaucoup moins chers et ne disposent pas de ces protections?
Bref encore un article putaclic qui cherche à se faire du pognon sur le dos d’apple, parce que ça vend toujours plus de cracher sur ceux qui essayent de faire les choses bien, et qui font payer plus cher pour ça.
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@7cf148fd Ben si on n’a pas un I-Phone, comment sait-on que l’on est une cible ? Je ne pense pas qu’Android me le dise
L’Airtag en lui-même n’a rien de coupable et les systèmes compatibles et intégrés à la recherche non plus. Le seul reproche que l’on peut faire au titre, c’est juste de ne parler que de l’Airtag, mais, à part les sectaires, personne n’est dupe, surtout qu’Android finira aussi par copier Apple.
Non, je ne changerai pas de smartphone
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Tu veux parler des chipolo ou similaires.
J’ai retrouvé ça:
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@duJambon a dit :
@7cf148fd Ben si on n’a pas un I-Phone, comment sait-on que l’on est une cible ? Je ne pense pas qu’Android me le dise
Déjà, il avertit tous les iPhones à proximité donc si tu as qui que ce soit avec un iPhone autour de toi pendant plus de quelques minutes, ils sont avertis.
Ensuite, c’est là où Apple fait la différence avec ses concurrents: même sans iPhone, l’Airtag a un buzzer intégré et il se met à sonner quand il est trop longtemps en mouvement et séparé de son téléphone.
Tu me diras qu’on peut aussi l’ouvrir pour détruire le haut-parleur… mais l’opération est délicate et on n’est plus du tout dans le scénario dénoncé et illustré, qui parle d’utiliser ces tags pour suivre une femme très facilement, juste en glissant un tag dans son sac.
Pourquoi spécifiquement une femme d’ailleurs, à part pour satisfaire le sexisme de l’auteur de l’article, on se le demande.
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Chipolo adapte ses traqueurs au réseau Localiser de Google
Google n’a pas attendu la mise au point de la spécification commune avec Apple (c’est prévu d’ici la fin de l’année) pour permettre à Android de détecter automatiquement les AirTags : la fonction sera en fait implantée dès cet été. Dans la foulée, le moteur de recherche a aussi annoncé que son réseau Find My Device allait utiliser le milliard de smartphones Android en circulation pour détecter les traqueurs compatibles — l’équivalent Android du réseau Localiser d’Apple, en quelque sorte.
Voilà qui ouvre un nouveau marché pour les fabricants de traqueurs d’objets perdus. Chipolo a sauté sur l’occasion en dévoilant deux nouvelles balises, les One Point et Card Point. Le premier est un petit galet rond, le second arbore le format carte bancaire. Si ça vous rappelle quelque chose, c’est normal : le fabricant propose les mêmes accessoires pour le réseau Localiser d’Apple.
Les fonctions sont évidemment très proches : on peut faire jouer un son sur les traqueurs depuis le smartphone, en retrouver la trace dans l’app dédiée (“Localiser mon appareil” chez Google, “Localiser” chez Apple)… Sur Android, on gagne une fonction de localisation précise, sans l’aide d’une puce Ultra Wideband. Il y a quelque chose de similaire pour les AirPods, qui n’intègrent pas de puce U1 non plus.
À noter parce que c’est important : les modèles destinés au réseau de Google ne sont compatibles qu’avec ce réseau, on ne pourra pas les utiliser avec le réseau Localiser d’Apple. Les prix aussi sont les mêmes : 28 $ le One Point, 35 $ le Card Point.
Source:
Je ne connais pas le mode de fonctionnement des Airtags, ce n’est pas si évident que ça quand on ne vit pas dans la sphère Apple Et avant cette adaptation de chipolo, la détection était confidentielle (elle l’est peut-être encore pour qui n’est pas propriétaire de l’objet), instrument de pistage parfait et secret.
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Ce YouTubeur envoie un colis en Corée du Nord avec un AirTag. Voici ce qui lui arrive
La Corée du Nord est l’un des pays les plus isolés du monde. Y voyager est bien sûr très difficile mais quid de l’envoi de colis ? C’est ce qu’a voulu découvrir le YouTubeur allemand MegaLag qui a caché un AirTag dans son paquet pour suivre son trajet.
MegaLag a donc décidé de réaliser une expérience originale : expédier un paquet à l’ambassade d’Allemagne située à Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord. Pour suivre le transport du colis, il a caché un AirTag dans ce dernier. Pour rappel, ce petit appareil signé Apple permet de localiser des objets grâce au réseau Find My.
Pour mener à bien son expérience, MegaLag a choisi DHL comme service de livraison, expliquent nos confrères de Jeuxvidéo.com qui ont découvert l’information. Il a donc déposé son colis dans une agence de Düsseldorf pour ensuite suivre le parcours précis de ce dernier grâce au AirTag qu’il contenait. Mais il a vite déchanté : pendant un mois, son colis est resté bloqué dans un entrepôt du transporteur en Allemagne. Le Youtubeur a alors sollicité l’entreprise qui lui a dit qu’elle allait ouvrir un ticket – lui promettant un retour dans un délai de deux mois.
Pressé, MegaLag a tenté une nouvelle fois sa chance avec un second colis – cette fois-ci adressé à une commission gouvernementale nord-coréenne, en charge des questions cinématographiques. Ce colis a mis quelques jours à arriver dans un entrepôt à Séoul… en Corée du Sud. Sans explication, DHL lui a ensuite annoncé que le colis a été perdu et a procédé au remboursement de celui-ci.
Au même moment, le premier colis qui a longtemps été bloqué a Francfort a finalement été localisé à Pékin grâce au AirTag caché. Lui aussi a officiellement été déclaré perdu par le transporteur DHL, entrainant de facto un remboursement.
MegaLag a alors essayé une troisième (et dernière) fois d’envoyer un colis en Corée du Nord, en vain. Le paquet a encore atterri en Corée du Sud mais il a ensuite été retourné en Allemagne – sans que le YouTubeur ne puisse remettre la main dessus.
Lors de son expérience, il a découvert que le régime nord-coréen refusait les colis de l’étranger à cause du COVID-19. Cette information ne lui avait pas été communiquée au départ par DHL. Il a donc compris que son expérience était vouée à l’échec : envoyer un colis en Corée du Nord n’était pas faisable. DHL, une société allemande, se distingue toutefois des transporteurs américains comme UPS ou l’US Postal qui refusent officiellement les colis pour la Corée du Nord.
Cela dit, l’expérience de MegaLag est intéressante à plusieurs niveaux. Outre le fait qu’on puisse constater (une nouvelle fois) que la Corée du Nord était un pays fermé, on a surtout pu apprécier l’efficacité des AirTag. Même si DHL considérait les colis perdus ou introuvables, les AirTag ont pu précisément suivre les déplacements des courriers envoyés par le YouTubeur. Une chose est sûre : les AirTag sont des outils efficaces pour assurer le suivi d’un colis (ou d’une personne), il faut donc prendre ses précautions pour ne pas qu’ils soient détournés à votre insu.
Source:
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Les téléphones Android peuvent désormais vous dire si un AirTag vous suit
Google affirme que son propre écosystème de trackers est en attente jusqu’à ce qu’iOS bénéficie de la même protection.
Lorsque Google a annoncé que les trackers pourraient se connecter à son réseau de suivi Bluetooth de 3 milliards d’appareils lors de sa conférence Google I/O 2023, il a également déclaré que cela permettrait aux gens d’éviter plus facilement d’être suivis par des trackers qu’ils ne connaissent pas. connaître, comme Apple AirTags .
Désormais, les utilisateurs d’Android recevront bientôt ces " alertes de suivi inconnues ". Sur la base de la spécification conjointe développée par Google et Apple , et intégrant les commentaires de fabricants de trackers comme Tile et Chipolo, les alertes ne fonctionnent actuellement qu’avec les AirTags, mais Google dit qu’il travaillera avec les fabricants de balises pour étendre sa couverture.
Pour l’instant, si un AirTag que vous ne possédez pas “est séparé de son propriétaire et déterminé à voyager avec vous”, une notification vous le dira et que “le propriétaire du tracker peut voir son emplacement”. Appuyez sur la notification pour afficher une carte retraçant l’endroit où elle a été vue pour la première fois en train de voyager avec vous. Google note que ces données de localisation “sont toujours cryptées et jamais partagées avec Google”.
Plus loin dans les invites, vous pouvez faire en sorte que le tracker émette un son, “sans que le propriétaire du tracker le sache”, explique Google. Si vous apportez le tracker à l’arrière de votre téléphone (vraisemblablement dans la portée NFC), certains trackers peuvent fournir leur numéro de série et des informations sur leur propriétaire, “comme les quatre derniers chiffres de leur numéro de téléphone”. Google indique qu’il fournira également un lien vers des informations sur la façon de désactiver physiquement un tracker .
Enfin, Google propose une fonction d’analyse manuelle si vous pensez que votre téléphone Android n’attrape pas un tracker ou si vous voulez voir ce qui se trouve à proximité. Les alertes seront déployées via une mise à jour des services Google Play sur les appareils sous Android 6.0 et versions ultérieures au cours des prochaines semaines.
Comment cela est-il lié à l’expansion prévue par Google de son réseau Find My Device, qui permettrait à tous ceux qui possèdent le système d’exploitation de smartphone le plus populaire au monde de participer à des chasses au trésor mondiales pour les trackers ? Google est heureux que vous ayez demandé. Parce que la sécurité des utilisateurs et la prévention du suivi sont “une priorité absolue pour Android”, Google s’efforce de terminer la spécification de suivi commune “d’ici la fin de cette année”.
Et donc : “Pour le moment, nous avons pris la décision de suspendre le déploiement du réseau Find My Device jusqu’à ce qu’Apple ait mis en place des protections pour iOS.”
Comme indiqué précédemment , alors que les iPhones et les téléphones Android offrent de gigantesques économies d’échelle pour quelqu’un qui se promène dans la portée Bluetooth de votre appareil, vous devrez choisir de quel côté du duopole placer vos espoirs. Alors qu’Apple et Google travaillent ensemble pour éviter l’utilisation malveillante de leurs réseaux de suivi, ce qui implique de savoir à quoi ressemblent les signaux de suivi de l’autre, leurs appareils ne pourront pas fonctionner à travers la division du système d’exploitation. Cela oblige des entreprises comme Chipolo et Tile à créer différentes versions de chaque appareil pour les réseaux des deux entreprises.
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Black Mirror. On s’en rapproche chaque jour un peu plus.