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    Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis le 25 novembre 2022. Sur quels modèles ? Quoi de neuf dans Ubuntu Touch 0TA-24 ? Tous les détails.

    C’est quoi Ubuntu Touch ?

    Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

    Histoire

    La première version smartphone a été dévoilée le 2 janvier 2013. Le projet Ubuntu Phone de Canonical a rapidement été arrêté. Une partie des développeurs de la communauté Ubuntu Touch décide de créer une fondation à but non lucratif basée en Allemagne, UBPorts.

    Applications de base

    Ubuntu Touch est livré préinstallé avec un ensemble d’applications de base aux côtés des fonctionnalités principales du smartphone. Ubuntu Touch est fourni avec des applications comme Navigation (OpenStreetMap), Dekko (e-mail) ou encore InstantFX (montage photo). On peut télécharger des applications supplémentaires via un app store libre.

    Usage

    Le système d’exploitation est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous.

    Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier. C’est le principe de convergence d’Ubuntu Touch.

    Ubuntu Touch OTA-24 : quoi de neuf ?

    Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch 24 sont nombreuses :

    - Déverrouillage simplifié par empreinte digitale
    - Support initial des gestes avec double-tap pour réveiller certains appareils
    - Gestion du schéma URL sms :// pour ouvrir l’application de messagerie
    - Aethercast : support 1080p
    - Les boutons médias des casques fonctionnent pour la plupart des appareils
    - Amélioration des performances de la plateforme Mir-Android

    C’est la dernière mise à jour basée sur Ubuntu 16.04. La prochaine OTA-25 sera principalement constituée de corrections de sécurité et de mises à jour de support à long terme pour xenial. « La base d’Ubuntu 20.04 (focal) a progressé assez loin et nous préparons donc tout pour le passage », annoncent les développeurs.

    Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch ?

    La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante.

    - Asus Zenfone Max Pro M1
    - BQ E4.5 Ubuntu Edition
    - BQ E5 HD Ubuntu Edition
    - BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
    - BQ U Plus
    - Cosmo Communicator
    - F(x)tec Pro1
    - Fairphone 2
    - Fairphone 3
    - Google Pixel 2 and 2 XL
    - Google Pixel 3a and 3a XL
    - Nexus 6P
    - LG Nexus 4
    - LG Nexus 5
    - Meizu MX4 Ubuntu Edition
    - Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
    - Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
    - OnePlus One
    - OnePlus 2
    - OnePlus 3 and 3T
    - Oneplus 5 and 5T
    - OnePlus 6 and 6T
    - Samsung Galaxy Note 4 (910F, 910P, 910T)
    - Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
    Sony Xperia X
    Sony Xperia X Compact
    - Sony Xperia X Performance
    - Sony Xperia XZ
    - Sony Xperia Z4 Tablet (4G/LTE et Wi-fi)
    - Vollaphone et Vollaphone X
    - Xiaomi Mi A2
    - Xiaomi Mi A3
    - Xiaomi Mi MIX 3
    - Xiaomi Poco F1
    - Xiaomi Poco M2 Pro
    - Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp (land)
    - Xiaomi Redmi 4X
    - Xiaomi Redmi 7
    - Xiaomi Redmi Note 7 et 7 Pro
    - Xiaomi Redmi 9 and 9 Prime
    - Xiaomi Redmi Note 9, 9 Pro, 9 Pro Max et 9S

    Le PinePhone et le PineTab Pine64 sont mis à jour indépendamment du reste de ces appareils. Attention, le canal stable pour le PinePhone et le PineTab ne recevra pas de mise à jour étiquetée “OTA-24”.

    On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire.

    Où trouver des applications pour Ubuntu Touch ?

    Outre les applications officielles de base, il est possible de télécharger des applications pour Ubuntu Touch depuis l’Open Store, qui est une boutique en ligne de logiciels libres et open source pour le système d’exploitation mobile. On y trouve même un navigateur Tor (Onion Browser) ou encore Deezer.

    Comment installer Ubuntu Touch ?

    Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

    Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

    Source : https://www.toolinux.com

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    Font pas que des conneries en France!

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    Selon eux, il ne contribuerait pas réellement à faire d’Internet un meilleur endroit pour les enfants

    Des dizaines d’organisations de défense des droits de la personne et LGBTQ+ ont écrit lundi aux membres du Congrès pour s’opposer à un projet de loi sur la sécurité en ligne des enfants qui, selon eux, ne contribuerait pas réellement à faire d’Internet un meilleur endroit pour les enfants et les adolescents. La lettre intervient alors que les parrains au Sénat de la Kids Online Safety Act poussent à son adoption, qualifiant le projet de loi de moyen important de tenir les plateformes de médias sociaux responsables des dommages causés aux enfants en l’absence d’une loi américaine plus large sur la confidentialité en ligne.

    Mais les groupes affirment que l’exigence du projet de loi selon laquelle les sites filtrent le contenu en ligne conduirait à une « modération excessive » et exclurait les membres des groupes plus jeunes marginalisés qui comptent sur les services en ligne pour en savoir plus sur l’éducation sexuelle ou accéder aux ressources LGBTQ+. Ils soutiennent également que l’aspect de la supervision parentale du projet de loi « nécessiterait effectivement des services en ligne pour permettre la surveillance parentale des 15 et 16 ans par défaut » et pourrait nuire aux adolescents victimes de violence domestique. Ils préviennent que le projet de loi pourrait conduire les sites à collecter par inadvertance plus d’informations auprès des jeunes utilisateurs que nécessaire en raison des exigences de vérification de l’âge.

    Les récents rapports des lanceurs d’alerte, mais aussi des études sur les effets néfastes des plateformes en ligne, en particulier des médias sociaux, semblent avoir suscité davantage l’inquiétude des législateurs californiens. C’est dans ce contexte qu’a été présenté en février un projet de loi visant à protéger les données des enfants en ligne, à l’instar du code pour enfants récemment introduit au Royaume-Uni (UK Children’s code). L’initiative des législateurs californiens s’inscrit également dans le cadre d’un mouvement mondial croissant en faveur d’une réglementation plus stricte des grandes entreprises technologiques.

    Le projet de loi sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) a été présenté mercredi par les sénateurs Richard Blumenthal, D-Conn, et Marsha Blackburn, R-Tenn, respectivement président et membre principal de la sous-commission du commerce du Sénat sur la protection des consommateurs. S’il est adopté, le projet de loi aura un effet important sur la conception des plateformes créées par des sociétés comme Meta, la société mère de Facebook, Snap, Google et TikTok. Il exigera des entreprises dont le siège est situé dans l’État qu’elles limitent la quantité de données qu’elles collectent auprès des jeunes utilisateurs.

    Le projet de loi exige que ces entreprises mettent en place des mesures de protection auxquelles les mineurs ou leurs parents peuvent facilement accéder pour « contrôler leur expérience et leurs données personnelles ». Dans le texte initial, il est question entre autres des paramètres de plateforme qui limiteraient la capacité des autres à trouver les mineurs en ligne, qui leur permettraient de se retirer des systèmes de recommandations algorithmiques utilisant leurs données et qui limiteraient leur temps passé en ligne. En outre, le projet de loi californien imposera des restrictions sur le profilage des jeunes utilisateurs des plateformes en ligne à des fins de publicité ciblée.

    Le projet de loi charge également les agences gouvernementales de trouver les meilleurs moyens de protéger les mineurs sur ces services. Par exemple, il demande à la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis de créer des lignes directrices pour les plateformes couvertes sur la façon de mener des études de marché et de produit sur les mineurs. Il demande également à la NTIA d’étudier comment les plateformes peuvent vérifier l’âge de leurs utilisateurs de la manière la plus pratique et la plus précise possible.

    Les législateurs s’attendent à ce qu’une fois votée, la loi ait un effet domino sur l’ensemble du pays.

    « Ce sera le premier projet de loi de tout le pays. Compte tenu de la taille et de l’étendue de la Californie et du fait qu’un grand nombre de ces entreprises sont basées en Californie, nous avons la capacité d’avoir un effet d’entraînement », a déclaré Buffy Wicks, membre de l’assemblée de Californie et coauteur du projet de loi.

    La loi sur la sécurité en ligne des enfants peut nuire aux mineurs

    Des dizaines de groupes de la société civile ont adressé une lettre aux législateurs dans laquelle il s’oppose à l’adoption du projet de loi, estimant que le projet de loi lui-même pourrait en fait constituer un danger supplémentaire pour les enfants et les adolescents.

    L’American Civil Liberties Union, le Center for Democracy & Technology, l’Electronic Frontier Foundation, Fight for the Future, GLAAD et la Wikimedia Foundation faisaient partie des plus de 90 groupes qui ont écrit au chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer, D-N.Y., président de la commission sénatoriale du commerce. Maria Cantwell, D-Wash., s’opposant à la loi sur la sécurité en ligne des enfants.

    Le projet de loi bipartisan établirait des responsabilités pour les sites susceptibles d’être consultés par des enfants afin d’agir dans le meilleur intérêt des utilisateurs âgés d’au plus 16 ans. Cela signifie que les plateformes seraient chargées d’atténuer le risque de préjudice physique ou émotionnel pour les jeunes utilisateurs, notamment en s’attaquant à la promotion de l’automutilation ou du suicide, à l’encouragement de comportements addictifs, à l’intimidation en ligne ou au marketing prédateur.

    Le projet de loi exigerait que les sites utilisent par défaut des paramètres plus privés pour les utilisateurs de 16 ans et moins et limitent les personnes susceptibles de se connecter avec eux. Cela nécessiterait également des outils permettant aux parents de suivre le temps que leurs enfants passent sur certains sites et de leur donner accès à certaines informations sur l’utilisation de la plateforme par les enfants afin que les parents puissent faire face aux dommages potentiels. Les sites devraient informer leurs jeunes utilisateurs lorsque les outils parentaux sont en vigueur.

    Les groupes de la société civile qui ont signé la lettre de lundi, qui comprend plusieurs groupes qui défendent les droits de la communauté LGBTQ, ont averti que les outils créés par le projet de loi pour protéger les enfants pourraient en fait se retourner contre eux.

    « KOSA [ndlr. Kids Online Safety Act] exigerait que les services en ligne “empêchent” un ensemble de dommages aux mineurs, ce qui est en fait une instruction d’utiliser un filtrage de contenu large pour limiter l’accès des mineurs à certains contenus en ligne », ont écrit les groupes, ajoutant que les filtres de contenu utilisés par les écoles en réponse à la législation antérieure ont limité les ressources pour l’éducation sexuelle et pour les jeunes LGBTQ.

    « Les services en ligne subiraient des pressions importantes pour être trop modérés, notamment de la part des procureurs généraux des États qui cherchent à faire valoir des arguments politiques sur le type d’informations appropriées pour les jeunes », ont-ils ajouté. « À une époque où les livres sur les thèmes LGBTQ+ sont interdits dans les bibliothèques scolaires et où les personnes qui soignent les enfants trans sont faussement accusées de “pédopiégeage” [ndlr. désigne la sollicitation d’enfants à des fins sexuelles par un inconnu ou par une connaissance. Il s’agit d’une manipulation psychologique], KOSA couperait une autre voie vitale d’accès à l’information pour les jeunes vulnérables ».

    Le projet de loi a pris de l’ampleur à un moment où les débats sur le contrôle parental de ce qui est enseigné à l’école, en particulier en ce qui concerne l’identité de genre et l’orientation sexuelle, sont passés au premier plan en raison de mesures étatiques controversées telles que la loi sur les droits parentaux dans l’éducation de Floride, que ses opposants ont baptisé la loi « Ne dites pas gay ».

    Les opposants au KOSA ont averti que les contrôles parentaux normatifs pourraient être nocifs pour les enfants dans des situations abusives.

    « KOSA risque de soumettre les adolescents victimes de violence domestique et de violence parentale à des formes supplémentaires de surveillance et de contrôle numériques qui pourraient empêcher ces jeunes vulnérables de demander de l’aide ou du soutien », ont écrit les groupes. « Et en créant de fortes incitations pour filtrer et permettre le contrôle parental sur le contenu auquel les mineurs peuvent accéder, KOSA pourrait également compromettre l’accès des jeunes aux technologies chiffrées de bout en bout, dont ils dépendent pour accéder aux ressources liées à la santé mentale et pour garder leurs données à l’abri des acteurs malveillants ».

    Les groupes craignent également que le projet de loi n’incite les sites à collecter encore plus d’informations sur les enfants pour vérifier leur âge et imposer de nouvelles restrictions sur les comptes des mineurs.

    « La vérification de l’âge peut obliger les utilisateurs à fournir aux plateformes des informations personnellement identifiables telles que la date de naissance et les documents d’identification délivrés par le gouvernement, ce qui peut menacer la vie privée des utilisateurs, notamment en raison du risque de violation de données, et refroidir leur volonté d’accéder à des informations sensibles en ligne parce qu’ils ne peuvent pas le faire de manière anonyme », ont-ils écrit. « Plutôt que des paramètres de confidentialité et des outils de sécurité anti-âge à appliquer uniquement aux mineurs, le Congrès devrait s’assurer que tous les utilisateurs, quel que soit leur âge, bénéficient de solides protections de la vie privée en adoptant une législation complète sur la confidentialité ».

    Les groupes ont qualifié les objectifs de la législation de « louables », mais ont déclaré que KOSA finirait par ne pas atteindre ses objectifs de protection des enfants.

    « Nous exhortons les membres du Congrès à ne pas faire avancer la KOSA dans cette session, que ce soit en tant que projet de loi autonome ou joint à d’autres lois urgentes, et encourageons les membres à travailler à des solutions qui protègent les droits des jeunes à la vie privée, à l’accès à l’information ainsi que leur capacité à chercher en toute sécurité des espaces de confiance pour communiquer en ligne », ont-ils écrit.

    « KOSA est le produit d’une collaboration globale qui a renforcé le projet de loi et ajouté des protections pour la vie privée », a déclaré Blumenthal dans un communiqué. « Je suis toujours prêt à travailler avec les parties prenantes, mais l’inaction ne profite qu’aux Big Tech. Les enfants et les familles ne peuvent plus attendre et je ferai pression pour que KOSA avance d’ici la fin de cette année ».

    Et vous ?

     Quel est votre avis sur le sujet ?
     Que pensez-vous du projet de loi Kids Online Safety Act en lui-même ? Que pensez-vous de ses propositions pour atteindre ses objectifs de protection des mineurs ?
     Êtes-vous d’accord avec ce qui lui est reproché dans la lettre ouverte ?

    Sources : lettre, developpez.com

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    Le géant américain des réseaux sociaux Meta, maison mère de Facebook, a écopé d’une lourde amende de 265 millions d’euros de la part du régulateur irlandais (DPC) pour le compte de l’UE, pour ne pas avoir protégé suffisamment les données de ses utilisateurs.

    Cette sanction intervient dans un contexte de renforcement des amendes et procédures judiciaires dans l’UE et aux États-Unis contre les mastodontes de la technologie tels que Google, Amazon, Facebook et Apple, les fameux “GAFA”.

    Le piratage avait eu recours à une méthode dite de “scraping” ou pillage des profils de Facebook via un logiciel imitant la fonctionnalité du réseau qui aide les membres à trouver facilement des amis, raclant ainsi les listes de contacts.

    “La protection des données personnelles des gens est essentielle dans la manière dont notre entreprise fonctionne”, a réagi un porte-parole de Meta. “C’est pourquoi nous avons pleinement coopéré avec la Commission de protection des données sur cette question importante. Nous avons réalisé des changements sur nos systèmes”, a-t-il ajouté.

    La RGPD, lancée en 2018, donne plus de pouvoir aux régulateurs pour protéger les consommateurs face à la domination de Facebook, Google, Apple et Twitter et autres qui, attirés par une fiscalité avantageuse, ont choisi l’Irlande comme port d’attache en Europe.

    Les régulateurs peuvent infliger une amende pouvant représenter jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial de ces groupes. Dans le cas de Facebook, les données piratées en question avaient été en partie publiées sur un forum de hackers après avoir été obtenues par des “acteurs malveillants”, avait expliqué Facebook.

    L’Union européenne, certains pays membres, mais aussi les Etats-Unis, ont multiplié ces dernières années les contentieux avec les géants du numérique sur la protection des données personnelles mais aussi la fiscalité ou les abus de position dominante, entre autres.

    En juillet 2019, Facebook avait écopé d’une amende record de 5 milliards de dollars par les autorités fédérales américaines pour avoir “trompé” ses utilisateurs sur leur capacité à contrôler la confidentialité de leurs informations personnelles, suite au scandale Cambridge Analytica.

    En France, la Cnil, garante de la vie privée sur internet, a condamné en janvier 2022 Facebook à une amende de 60 millions d’euros pour ses pratiques en matière de “cookies”, ces traceurs numériques utilisés pour mieux cibler la publicité.

    Après avoir été critiquée pour son inaction, la DPC a prononcé en mars une amende de 17 millions d’euros pour une série de douze notifications d’infractions sur les données survenues en 2018, puis en septembre une sanction de 405 millions d’euros pour des manquements dans le traitement des données de mineurs.

    En septembre 2021, la DPC avait également sanctionné Whatsapp (la messagerie instantanée de Meta) d’une amende 225 millions d’euros pour avoir failli à ses obligations de transparence sur les transferts de données avec les autres produits du groupe. L’action de Meta reculait de 0,91% à 110,14 dollars sur le Nasdaq à 15H20 GMT.

    “La Commission de protection des données (DPC) annonce (…) la conclusion d’une enquête sur Meta Platforms Ireland Limited”, filiale de Meta et “instance qui contrôle les données du réseau social Facebook, lui imposant une amende de 265 millions d’euros et une série de mesures correctives”, écrit la DPC lundi dans un communiqué.

    Le gendarme irlandais avait annoncé en avril 2021 l’ouverture d’une enquête visant Facebook pour le compte de l’UE, après la révélation d’un piratage par des hackers des données de plus de 530 millions d’utilisateurs remontant à 2019.

    L’enquête a porté sur les applications “Facebook Search, Facebook Messenger Contact Importer et Instagram Contact Importer (…) entre le 25 mai 2018 et septembre 2019", et cherchait à savoir si Meta avait protégé les données de ses utilisateurs suffisamment au regard de la réglementation européenne, la RGPD.

    Le siège européen de Facebook se trouve en Irlande, comme de nombreux géants de la Silicon Valley, et il revient donc au régulateur irlandais de mener des enquêtes sur eux pour le compte de l’Union européenne (UE).

    La décision d’imposer une amende à Meta et ses filiales concernées a été prise vendredi à la suite de constatations “d’enfreintes à la réglementation européenne (RGPD)”, détaille la DPC.

    Source: https://www.7sur7.be/tech/piratage-des-donnees-de-plus-de-530-millions-dutilisateurs-meta-contraint-de-payer-265-millions-deuros~a9853074/

    Le mal est fait, malheureusement l’amende n’est que d’environ 50 centimes par tête de pipe, trop peu par rapport à l’impact éventuel sur les personnes concernées.

    Voir aussi: https://www.7sur7.be/monde/traitement-des-donnees-instagram-ecope-d-une-amende-record-de-405-millions-deuros~ad95fae1/

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    a voir dans X années si c’est justifié ou pas, connaissant les USA et leurs mensonges de masse

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    pas cher le cloud 8 To coûtera 8,99 €, mais oui à voir ce que ca vaut

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    j’espère un hacker va vite trouver un moyen de déverrouiller tout ca, même si bon le grand public n’est pas visé

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    Dans cet article, nous abordons un aspect important du chiffrement des données : les bonnes pratiques à adopter pour éviter toute compromission. Quelles sont les recommandations du RGS, de l’eIADS et de l’ANSSI en la matière.

    Recommandations du RGS

    Les principales recommandations de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information en France) faites dans le RGS (Référentiel général de sécurité) v2 à propos de la cryptographie symétrique sont les suivantes :

    – « La taille minimale recommandée des clés symétriques est de 128 bits. » ;
    – « La taille recommandée des blocs de mécanismes de chiffrement par bloc est de 128 bits. » ;
    – « L’AES, tel qu’il est spécifié dans le FIPS 197, est un mécanisme de chiffrement par bloc conforme au référentiel. ».

    Réglementation eIDAS

    Dans la réglementation eIDAS, les recommandations sur les algorithmes cryptographiques symétriques sont relativement rares, car eIDAS couvre principalement la cryptographie asymétrique avec les mécanismes de signature électronique. En revanche, on trouve une recommandation pour le protocole TLS, avec l’algorithme AES et les tailles de clé de 128 bits et de 256 bits.

    Recommandations de l’ANSSI

    Outre le RGS (Référentiel général de sécurité) – et au même titre que l’AES, l’ANSSI recommande également l’algorithme symétrique ChaCha20, en particulier pour le protocole TLS.

    Par ailleurs, l’ANSSI accepte en mode dégradé les algorithmes de chiffrement Camellia et ARIA, qui ne présentent aucune faille ni faiblesse à ce jour (septembre 2020). Selon l’ANSSI, un algorithme peut être utilisé en mode dégradé lorsque les algorithmes recommandés ne peuventpas être utilisés (c’est-à-dire les algorithmes AES et ChaCha20, dans ce cas).

    L’algorithme ChaCha qui est une variante de l’algorithme Salsa20, a été créé en 2005 par Daniel J. Bernstein – également auteur de la courbe elliptique Curve25519. Les 20 rondes de cet algorithme sont plus rapides que les 10 et 14 rondes de l’algorithme AES.

    L’algorithme Camellia a été créé en 2000 au Japon et est un standard du gouvernement japonais. Cet algorithme Camellia est également approuvé par l’organisme ISO, et recommandé par l’Union européenne, via le projet NESSIE (New European Schemes for Signatures, Integrity and Encryption).

    L’algorithme ARIA a été créé en 2003 par des cryptographes sud-coréens et est recommandé et très utilisé en Corée.

    Le sujet du chiffrement vous intéresse ? Découvrez l’expertise et l’accompagnement de Linagora pour votre entreprise.

    - Valentin BOUILLER et David CARELLA, Linagora.

    Allez plus loin

    Cet article fait partie d’une série de guides sur le chiffrement des données.

    Comprendre le chiffrement homomorphe et ses schémas
    Qu’est-ce que le protocole TLS et à quoi sert-il ?
    Ce qu’il faut savoir sur le chiffrement des données
    Chiffrement des données : conformité et bonnes pratiques

    Source : www.toolinux.com

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    On verra bien @Raccoon l’année n’est pas encore finie 😉

    En attendant l’admin sys met les mains dans le cambouis !

    Ce qui est reloud c’est de devoir se rappeler des modif faites et de les rechanger plus tard, souvent on peux oublier… La bonne pratique étant de tenir un registre pour chaque serveur.

    Bon après l’autre bonne pratique, c’est d’avoir un WSUS et de tester les maj avant de les passer en prod pour éviter ce genre de mauvaises surprises même si sur ce cas précis, ça se contourne simplement en attendant un fix.

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    Ah oki mais même les trucs publics , c’est pas toutes les villes qui sécurisent leurs IoT.

    Pour les particuliers, c’est tjrs pareil. Beaucoup n’y voit aucun intérêt alors qu’ils le devrait bien sur

  • Logiciels dans le cloud, pas que des avantages

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    Perso, j’aime bien les applications en ligne, comme les convertisseurs à la CloudConvert, par exemple.
    Ça dépanne !

    Mais delà à externaliser sur le cloud des applications aussi capitales qu’un logiciel de gestion de factures, de comptabilité et de salaires, c’est pas l’idée la plus lumineuse qui soit 😕

    @duJambon a dit dans Logiciels dans le cloud, pas que des avantages :

    Edit: le service est à nouveau disponible (pour le black friday ça vaut mieux)… mais la leçon vaut bien un fromage.

    « Maître corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage. … »

    Chéplu depuis combien d’années après, je me souviens encore de cette fable :siffle:

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    Pour ceux qui ne l’ont pas vu,il y a un docu ARTE très intéressant " Tous surveillés : 7 milliards de suspects " qui parle des dérives de la vidéosurveillance et aussi de la Chine et du crédit social (ce n’est pas une banque)
    Et si c’était ça le futur ?

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    ha ha 😉

    Je ne sais pas, je n’ai pas guetter tous les liens quand j’ai fait la recherche, mais pour l’attaquant, c’est tout simplement le panard 😉

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    ouf il reste quelques domaines ou on se bouge le cul face au reste du monde, même si je suis d’accords avec les com du dessus il ne faut pas se laisser bouffer

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    et si j’en veux un pour jouer a call of, on fait comment

    edit : on s’en sort pas mal

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    c’est vrai que quelque part, les mecs rendent bien service, donc c’est un peu anormal qu’ils puissent être poursuivis !

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    @Violence : Brut de pomme, mais brave gars ça se voit 😉

    @Rapace a dit dans L'Éducation nationale confirme la fin des offres gratuites Office365 et Google Workspace dans les écoles en raison du non-respect du RGPD :

    perso je ne comprends pas l’engouement pour la suite Microsoft Office, j’utilise LibreOffice depuis des années alors que j’ai plusieurs licences Microsoft ^^ et Libreoffice fait très bien son travail…

    Sujet vieux comme le monde ça. En fait, pas mal de monde retrouve plus ses petits sur une interface à la MS Office, plutôt que sur LibreOffice.
    Et pour une minorité, ce sont des fonctionnalités spécifiques qui font la différence (SharePoint, ODBC, VBA ou OfficeJS, Solveurs Pro …). Si on creuse, on trouve un paquet de choses. Ce n’est pas pour rien que l’installeur de MS Office est 10x plus lourd que celui de LO. 🙂

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    La CNIL a prononcé une sanction à l’encontre de la société Discord, célèbre plateforme et app de communication. Cette dernière a manqué à plusieurs de ses obligations en matière de conservation et de sécurité des données personnelles.

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    Discord veillait avec trop de légèreté sur la protection des données des utilisateurs
    © Getty Images

    Et une sanction pour Discord. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a effectué différents contrôles visant à évaluer le respect du RGPD par l’application de communication. Le gendarme des données a relevé plusieurs manquements aux obligations prévues par le texte européen, et décidé de sanctionner l’entreprise à hauteur de 800 000 €.

    Une conservation des données peu scrupuleuse

    Dans son communiqué, la Cnil a détaillé les différentes infractions commises par Discord. Tout d’abord, la société n’avait aucune politique écrite de conservation des données, et lors de ses recherches, la Cnil a découvert dans la base de données de l’application pas loin de 2,5 millions de comptes d’utilisateurs inactifs depuis trois ans. La Cnil précise toutefois que l’entreprise s’est mise en conformité avec le RGPD durant la procédure, et dispose dorénavant d’une politique écrite de conservation des données spécifiant la suppression des comptes après deux ans d’inactivité de l’utilisateur.

    Des données pas assez protégées

    En second lieu, la CNIL a considéré que le mot de passe exigé lors de la création d’un compte Discord n’était pas suffisamment robuste. En effet, durant le contrôle, l’application demandait un mot de passe composé de seulement six caractères et n’incluant que des chiffres et des lettres. Un ensemble de caractères jugé beaucoup trop léger. Une fois encore, cette lacune a été corrigée puisque Discord exige désormais un mot de passe de huit caractères minimum avec au moins trois ou quatre catégories de caractères (minuscules, majuscules, chiffres et caractères spéciaux). Un captcha a également été mis en place au bout d’un certain nombre de tentatives de connexion échouées.

    Discord a de plus été sanctionné pour une caractéristique présente dans l’application de bureau. Les utilisateurs aguerris de Discord l’ont déjà remarqué, lorsque l’on clique sur la croix rouge de l’application pour la fermer, celle-ci ne se fermait pas réellement et se mettait simplement en tâche de fond. Cette mise au second plan ne déconnectait pas les utilisateurs présents dans un salon vocal, présentant donc certains risques en matière de protection des données et de la vie privée. Discord a depuis implanté une fenêtre pop-up afin d’alerter l’utilisateur qu’il reste connecté à un salon vocal et que Discord est toujours en fonctionnement.

    Sources : www.lesnumeriques.com, cnil.fr

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    La navigateur web lancé par Jon von Tetzchner fait beaucoup parler de lui en ce moment. L’entreprise lance Vivaldi Social, une instance Mastodon qu’il présente comme centre de discussion ouvert soutenant les médias sociaux fédérés. On peut s’y identifier avec un compte Vivaldi.

    Le rachat de Twitter aura sans doute permis de jeter un coup de projecteur inédit sur Mastodon, le réseau social décentralisé open source. Vivaldi souhaite s’y investir en créant sa propre instance.

    Les serveurs, situés en Islande, ont rejoint le Fediverse, un réseau interconnecté et décentralisé de serveurs exploités de manière indépendante et communiquant via la norme Activity Pub. Cela inclut les serveurs Mastodon, un réseau social distribué basé sur des normes ouvertes.

    Déclaration hostile à peine voilée à l’égard des autres réseaux sociaux : « Nous aimons l’idée d’un réseau social distribué basé sur des normes ouvertes, sans propriétaire, sans capitalisme de surveillance et sans suivi ou profilage des utilisateurs. Sans système de promotion des messages en fonction de leur popularité ou de leur viralité, ou si quelqu’un a payé pour les promouvoir. En rejoignant le Fediverse, nous voulons l’aider à prospérer en facilitant son accès et en fournissant une capacité de serveur supplémentaire pour soulager les instances surchargées. »

    Source : toolinux.com

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    Ici ou ailleurs à Uranus, l’homme est un pollueur (suffit juste de voir dans l’espace et les débris de sat et autre qui traînent).
    Et l’homme est fait pour rester sur terre jusqu’à qu’elle fasse boom (les idées du genre aller dans la Lune et y rester là bas, le corps humain n’est pas adapter à cette gravité…sans parler des radiations qui y traînent pour y rester façon Les Sims).
    Avis perso que j’ai multi répété, on est bon pour pourrir ici lol (oui les Bezos et élite à la con qui sont responsables depuis des décennies ou on n’en est, me rende aigri :smile:).

    Ps. Et de ce que Bezos va faire de sa fortune ( si il le fait), c’est juste un coup de com de sa part (et surtout à savoir, si vraiment c’est son intention).
    Déjà qu’il pense aux conditions de travail de ses employés aux Etats Unis, après on verra pour ce qui est de sa vision de l’humanité.