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    12 mois de développement et 1.000 améliorations au compteur : la nouvelle version d’OpenShot Video Editor (3.0) mise tout sur la stabilité, les performances et quelques nouveautés attendues. Résumé.

    Nous vous en parlons depuis… 2013. OpenShot est un éditeur de vidéos open source gratuit, disponible pour Linux, macOS et Windows. La version 3.0 vient de sortir ce 10 décembre.

    Les développeurs avouent avoir travaillé sans relâche au cours des 12 derniers mois pour identifier et corriger autant de problèmes de stabilité que possible dans OpenShot.

    En surface, l’un des changements les plus importants est l’amélioration de la prévisualisation vidéo, qui se traduit par une prévisualisation vidéo plus fluide et moins de freezes et de pauses pendant la prévisualisation. On note également un empreinte mémoire réduite sur les 3 plateformes (Linux, Windows et macOS).

    La timeline (ligne du temps) a été beaucoup améliorée dans OpenShot 3.0, notamment au niveau de la précision de l’accrochage pendant le découpage et le déplacement des clips ou transitions, par exemple.

    Pour les utilisateurs qui aiment travailler avec des formes d’ondes audio, cette fonctionnalité a également été fortement étendue et optimisée, avec la mise en cache les données de forme d’onde par fichier, stockées l’intérieur du fichier projet OpenShot.

    OpenShot 3.0 est livré avec de nombreux nouveaux préréglages d’exportation : Gif animé, MP3 (audio seulement), YouTube 2K, YouTube 4K ou encore MKV.

    Enfin, le support de Blender 3.3 est intégré (et ce n’est pas rien) : “Nous avons mis à jour nos modèles de titres animés pour fonctionner avec la dernière version de Blender, y compris la correction de diverses erreurs de script qui ont changé depuis la dernière version d’OpenShot”, peut-on lire dans l’annonce officielle.

    Nouveautés en vidéo

    Résumé des nouveautés d’OpenShot 3 en vidéo (en anglais).

    Source : www.toolinux.com

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    Les autorités des Bahamas confirment l’arrestation de SBF

    Le procureur général des Bahamas a confirmé l’arrestation du fondateur de l’échange FTX, Sam Bankman-Fried “SBF”, effectuée lundi après-midi (12) par la police royale des Bahamas, à la demande des États-Unis sur des accusations criminelles.

    L’annonce intervient un jour avant la prétendue apparition de SBF au Congrès des États-Unis, où l’ancien PDG a même indiqué qu’il « réfléchissait » à y assister, tandis que des membres du Congrès l’exhortaient à présenter sa version, tandis que Bankman effectuait une tournée de presse.

    Selon le procureur général des Bahamas, SBF restera sous la garde des autorités jusqu’à son extradition vers les États-Unis et ils ont réaffirmé leur intention de “satisfaire” la demande formelle “dès que possible”, c’est-à-dire qu’ils sont attend juste, avant que Washington soumette la demande.

    En réponse à l’arrestation du SBF, le Premier ministre Davis a déclaré :

    « Les Bahamas et les États-Unis ont un intérêt commun à tenir pour responsables toutes les personnes associées à FTX qui pourraient avoir trahi la confiance du public et violé la loi. Alors que les États-Unis poursuivent individuellement les poursuites pénales contre le SBF, les Bahamas poursuivront leurs propres enquêtes réglementaires et pénales sur l’effondrement du FTX, avec la coopération continue de ses partenaires réglementaires et chargés de l’application de la loi aux États-Unis et ailleurs.

    La tournée médiatique américaine de la SBF a suscité un déluge de critiques, notamment de la part de Michael Saylor, qui a exposé dans une récente interview le réseau complexe de prêts de la FTX qui avait été adossé à ses propres titres non enregistrés, que Bankman-Fried aurait manipulé. .

    Selon Saylor, un célèbre maximaliste de Bitcoin et responsable de la stratégie d’acquisition de Bitcoin chez MicroStrategy, Bankman-Fried s’est essentiellement emprunté de l’argent, car aucune banque traditionnelle ne prêterait de l’argent au ratio prêt-valeur autorisé par la loi américaine sur le Bitcoin. Uni.

    Les Bahamas se disent prêts à extrader SBF.

    Source: https://fr.trenddetail.com/euro/234758.html

  • Mercedes a construit un concept-car pour Avatar

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    La collaboration entre les producteurs et réalisateurs du dernier film Avatar et le constructeur automobile peut sembler improbable - après tout, il n’y a pas de voitures dans le film et le Vision AVTR n’apparaît pas à l’écran. Pourtant, après avoir passé un après-midi à conduire ce concept hors du commun et à avoir un aperçu des coulisses du nouveau film, cela prend tout son sens.

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    Un nouveau design de l’interface homme-voiture

    À la suite de COVID, le lancement de la d’Avatar a été repoussé, ce qui signifie que Mercedes a eu un peu de temps pour envisager le concept de roulement. La société a créé un buck de cockpit - un modèle à grande échelle - pour montrer certaines des fonctionnalités du futur qui intègrent tout, du contrôle gestuel à l’utilisation de la vision artificielle pour étendre l’humain dans le cockpit au monde extérieur.

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    Si vous savez quelque chose sur Avatar , vous savez que les Na’vi de Pandora se connectent, via leurs tresses, aux dragons appelés Banshee qu’ils chevauchent. De même, l’humain dans le concept AVTR se connecte via son rythme cardiaque, en utilisant la biométrie. Alors que la responsabilité dans laquelle nous nous sommes assis pour en savoir plus sur la direction de type joystick de l’AVTR (plus de détails ci-dessous) n’avait pas les capteurs nécessaires pour la rétroaction biométrique, les ingénieurs l’avaient conçu pour simuler un battement de cœur et utiliser la vision artificielle pour voir l’humain dans le siège.

    Lorsque vous vous dirigez vers la voiture, elle “se réveille” et semble presque respirer avec vous. Les lumières pulsées semblent respirer ou battre avec votre rythme cardiaque, un peu comme le fait votre Apple Watch lorsqu’elle dort. Cela donne à la machine un effet réaliste et, comme le disent les porte-parole de Mercedes, la fait ressembler davantage à une chose vivante et respirante qu’à un véhicule. Les ailerons à l’arrière du véhicule, qui sont utilisés à la fois pour la communication vers l’extérieur (arrêter, partir, tourner, accélérer, etc.) et comme une aile fluide modulaire pour réduire la résistance au vent, flottent et bougent.

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    Chacune de ces balances et leur mouvement ont été conçus en collaboration avec une université de Lausanne, en Suisse, spécialisée dans la fibre de carbone et les robots organiques. Apparemment, lorsque les ingénieurs de Mercedes ont commencé à travailler sur les minuscules actionneurs qui déplacent les balances, le mouvement était trop robotique pour les concepteurs, alors ils ont fait appel à l’université. Voir les écailles flotter et bouger donne à l’AVTR une sensation complètement organique, presque comme si vous vous approchiez d’un animal et non d’une machine.

    Une fois que vous montez et placez votre main sur la seule interface de type contrôle dans le véhicule sur la console centrale, la voiture démarre. Les commandes ressemblent à une pile de pierres respirantes, et Mercedes l’appelle Merge Control. Il agit comme le joystick (il n’y a pas de volant) pour la voiture, et il est basé sur la technologie adaptative actuelle qui permet aux personnes handicapées de conduire des voitures dans le monde réel.

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    Lorsque la voiture est allumée et prête à rouler, l’écran qui s’étend comme du tissu à l’avant et au milieu du véhicule s’allume. Puisqu’il s’agit d’un concept créé en étroite collaboration avec les producteurs des films Avatar, les scènes sur cet écran sont celles de Pandora et, en contrepartie, conduire l’AVTR revient à voler dans un jeu vidéo. L’expérience est immersive et complète avec un son ciblé pour chaque côté du véhicule pour aider à mieux connecter les occupants avec le monde extérieur.

    Bien sûr, aucun véhicule concept ne serait complet sans l’ajout de la commande gestuelle, car il n’y a aucun bouton nulle part. Levez votre main intérieure et une image est projetée sur votre paume. Déplacez votre paume vers la gauche ou vers la droite et vous pourrez voir les autres icônes disponibles. Pour choisir une option, vous fermez votre poing comme si vous attrapiez l’icône. En retour, j’ai changé le paysage dans lequel nous volions simplement en ouvrant et en fermant ma main. Bien que cela puisse sembler être une simple technologie de projection, Mercedes affirme avoir utilisé la vision artificielle pour cartographier des milliers de couleurs, de formes, d’orientations et de tailles de mains différentes afin de s’assurer que la fonctionnalité fonctionnerait de manière cohérente.

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    J’ai eu l’incroyable privilège de conduire une poignée de véhicules rares et inestimables au cours de ma carrière, mais je n’ai jamais, jamais conduit quelque chose comme le Vision-AVTR.

    Le contrôle de fusion est votre guichet unique pour contrôler l’AVTR. La pile rougeoyante et palpitante en forme de paume est inclinée vers l’avant pour accélérer, vers l’arrière pour s’arrêter, inclinée d’un côté à l’autre pour tourner et tordue pour faire basculer la voiture sur le côté. Vous pouvez conduire l’AVTR depuis l’un ou l’autre siège - et je l’ai conduit du côté passager.

    Sur la moitié d’une boucle autour du studio de Lightstorm Entertainment, l’expérience de conduite était si différente de tout ce que j’ai jamais vécu qu’elle était difficile, même à très basse vitesse. Parce que vous dirigez et contrôlez la vitesse avec la paume de votre main et que vous travaillez en trois dimensions, plutôt que les deux de base d’un volant et d’un accélérateur, la conduite de l’AVTR prend un certain temps pour s’y habituer.

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    Tout, de s’arrêter en douceur à tourner sans crabe, demande une attention sérieuse. Crabbing, cependant, est vraiment facile, et le concept AVTR peut se déplacer latéralement à 30 degrés car il a quatre roues directrices. [Ce n’est pas le premier concept Mercedes avec un joystick au lieu de commandes conventionnelles, mais il est peu probable que la tendance se concrétise—Ndlr.]

    Le concept AVTR est censé être alimenté par une batterie au graphène d’une puissance de 350 kW, ce qui bien sûr n’existe pas. Le véhicule réel que nous avons conduit, cependant, était soutenu par une forme de groupe motopropulseur électrique à batterie, bien que Mercedes ne dise pas quoi. Parce que le concept est sur ces étranges pneus ballons d’aspect organique, la vitesse est également limitée à environ 20 mph (32 km/h), et honnêtement, je n’ai probablement pas dépassé 10 mph (16 km/h) dans le court conduire que j’ai fait à travers le parking.

    Puisqu’il s’agit d’un concept, il est bruyant (il y a très peu de matériau insonorisant à l’intérieur) et la conduite est assez rude, même sur un tarmac lisse. Il devient également relativement chaud et étouffant rapidement car il y a beaucoup de verre recouvrant le cockpit.

    Très souvent, les concepts de design ne sont rien de plus que des modèles statiques qui ne peuvent être attribués aux voitures de série que si vous plissez les yeux très fort dans la bonne lumière. Ce n’est pas le cas avec l’incroyable et étonnant Vision AVTR.

    “Cette voiture AVTR était en quelque sorte, presque le lieu de naissance de toutes les voitures de production que nous avons apportées plus tard”, a déclaré Gorden Wagner, directeur du design chez Mercedes, lors de l’événement à Manhattan Beach. “Et quand vous regardez de plus près la proportion du véhicule ou même des caractéristiques comme l’avant, vous voyez le visage EQ là-bas. Vous voyez la proportion d’un EQS ou EQE là-bas. Donc, en fait, nous avons appris beaucoup de fonctionnalités qui nous avons ensuite, finalement, mis en production.”

    Que nous ayons éventuellement des échelles communicatives et une connexion biologique réelle avec nos véhicules est encore loin dans le futur et un véritable exercice de fiction, mais il est clair que la collaboration du film Mercedes-Benz Vision AVTR-Avatar a été fructueuse pour Mercédès.

    Source: https://arstechnica.com/cars/2022/12/mercedes-built-a-concept-car-for-avatar-and-we-drove-it/?comments=1&comments-page=1

    Un petit tour ?

    PS: Je n’ai toujours pas compris à quoi servent les 3 coquillages d’un autre film…

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    USB Type-C : la directive européenne au journal officiel, l’application en décembre 2024

    La Commission européenne a publié la directive 2022/2380 au journal officiel. Elle donne le rythme que vont devoir suivre les acteurs concernés. De très nombreux produits sont concernés, en plus des smartphones qui drainent l’attention.

    La directive 2022/2380 dispose que les états membres ont jusqu’au 28 décembre 2023 pour préparer les mesures prévues. Ils auront un an pour les mettre en place, car au 28 décembre 2024, ces mesures deviendront contraignantes et les entreprises s’exposeront à des poursuites si elles ne les respectent pas. Ces délais ne sont pas surprenants, puisque l’annonce du 4 octobre prévenait déjà que la généralisation de l’USB-C serait « une réalité en 2024 ».

    Les smartphones premiers concernés, mais pas les seuls

    Le cœur de cette directive est bien sûr le port USB-C imposé à de nombreuses gammes de produits. Les smartphones sont au-devant de la scène, car ils semblent visés plus que tout autre pour éviter la multiplication des chargeurs. L’Europe veut un monde dans lequel tout chargeur peut être utilisé pour recharger à peu près n’importe quel autre appareil. Ce sera techniquement possible, mais les performances de ces chargeurs peuvent fortement varier.

    Au premier rang des smartphones, on trouve surtout l’iPhone. C’est le seul modèle actuellement vendu ne disposant pas d’un port USB-C. L’iPhone 14, sorti il y a quelques mois, dispose toujours d’un port Lightning. Apple a dit toute sa déception quand la décision d’harmonisation a été prise.

    Mais l’entreprise aurait sans doute mieux fait de se taire, car elle ne pouvait plus rien y faire. Surtout, l’USB-C s’est généralisé dans les produits de la Pomme depuis plusieurs années, notamment sur les Mac et les iPad (pour ces derniers, seul l’ancien iPad 9, toujours au catalogue, n’en possède pas). L’iPhone était son seul produit à ne pas en avoir, et il semblait évident que c’était une simple question de temps. Il ne reste donc qu’à savoir si la bascule se fera sur l’iPhone 15 l’année prochaine ou l’iPhone 16 en 2024.

    Les téléphones portables ne sont pas les seuls visés par la directive, qui cible tout appareil muni d’une batterie et que l’on peut recharger par câble.

    Les tablettes, liseuses, appareils photos numériques, consoles de jeux vidéo, casques audio, écouteurs intra-auriculaires, haut-parleurs portatifs, souris, claviers sans fil et systèmes de navigation portables devront s’y coller, même si beaucoup de produits lancés au cours des deux dernières années en sont déjà équipés. Pour Apple, il y aura d’ailleurs du travail, car les accessoires vendus n’utilisent pas encore d’USB-C, à l’exception notable de la télécommande de la dernière Apple TV.

    Le cas des ordinateurs et autres exceptions

    La directive ne concerne pas forcément tous les produits « à recharger ». Il faut en effet que l’appareil soit assez grand pour embarquer un port USB-C. Les montres connectées seront ainsi exemptées pour la plupart. Même chose pour d’autres petits appareils, comme les trackers de santé. En revanche, leurs chargeurs devront y passer.

    Pour les ordinateurs, les portables sont visés par la directive, puisqu’ils intègrent une batterie et se rechargent par câble. Ils obtiennent cependant une rallonge : 2026. La situation dépendra également de la puissance nécessaire pour les recharger. La directive concerne pour l’instant tous les appareils disposant d’une recharge allant jusqu’à 100 W, limite du protocole de chargement « Power Delivery » de l’USB. Des évolutions sont prévues, notamment jusqu’à 240 W. La Commission européenne prend bien soin de préciser que la règle du connecteur unique s’étendra alors à d’autres produits.

    Un peu tard ?

    Dans le texte, les instances européennes insistent sur l’idée de préserver le marché intérieur d’une fragmentation. On pourrait lui rétorquer qu’elle arrive bien tard, car de très nombreux constructeurs n’ont pas attendu pour se pencher sur la question.

    L’USB-C est ainsi répandu dans les chargeurs de smartphones depuis plusieurs années. La norme était un progrès face aux anciennes, y compris le MicroUSB, puisqu’elle permet un branchement dans n’importe quel sens. On en trouve également sur une bonne partie des ordinateurs vendus, tout comme sur les cartes mères et de nombreux autres produits d’usage courant, comme les cigarettes électroniques.

    La directive 2022/2380 vient donc imposer des règles dans un marché qui s’était déjà engagé sur cette voie depuis un moment. L’Europe semble ainsi en retard, le texte ne visant finalement que quelques retardataires, dont Apple sur les smartphones.

    Mais la directive ne fait pas qu’agir sur la situation actuelle. Elle empêchera que certains constructeurs soient tentés par un nouveau connecteur propriétaire.

    En outre, la norme USB Type-C ne concerne que le connecteur. Elle ne dit rien de la puissance fournie ni surtout du débit. Dans ce domaine, c’est un beau bazar - comme on a pu le voir encore en septembre – et chaque constructeur fera ses propres choix.

    Source : nextinpact.com

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    Saut quantique avec ordinateur quantique : Uptown Basel présente un nouveau supercalculateur

    Le premier ordinateur quantique commercialisable en Suisse se trouve à Arlesheim. Ce sera une pierre angulaire du site de Schoren, où un centre de compétence international pour l’industrie 4.0 doit être créé. L’ordinateur redéfinit les limites techniques et accélère la recherche.

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    Photo de la partie haute du cryostat, on voit deux écrans thermiques, les petits tuyaux pour le passage de l’hélium liquide et au centre le bus du processeur (pas visible sur la photo, car plus bas) de toutes façons, de taille insignifiante par rapport au reste du dispositif.

    Dans le nouveau centre technologique d’Arlesheim, les scientifiques visent l’infini. Avec Uptown Basel Infinity Corp. l’institution a créé une nouvelle branche avec IBM, dont un centre de compétence pour la technologie quantique et l’intelligence artificielle va émerger avec l’aide de partenaires nationaux et internationaux.

    Le cœur : le premier ordinateur quantique de Suisse, qui sera accessible commercialement aux entreprises. Un appareil qui vise à se rapprocher un peu plus de l’infini, avec lequel les limites techniques sont réexplorées.

    Cela semble abstrait ? Il est. Les entreprises des domaines de la pharmacie, de la technologie médicale, de l’industrie et de la logistique, mais aussi les start-up, les universités et les écoles techniques devraient bénéficier du nouveau supercalculateur.
    De nouveaux standards en termes de performances

    L’ordinateur IBM a une performance de 433 bits quantiques. Contrairement à chaque bit d’un système informatique classique, qui ne peut être que l’un des deux états, c’est-à-dire 1 ou 0, les bits quantiques peuvent être un mélange compliqué de 1 et 0 en même temps. Cela permet des calculs exponentiellement plus grands. Cela rend les ordinateurs quantiques supérieurs aux supercalculateurs classiques.

    Des simulations qui prendraient mille ans sont maintenant possibles avec des ordinateurs quantiques. Avec l’aide de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle, des solutions innovantes peuvent être créées pour l’avenir. Ainsi, l’ordinateur quantique ne se contente pas d’explorer les limites, il les rapproche, au sens figuré. “Nous sommes convaincus qu’avec Quantum Basel, nous créerons un accélérateur pour de nombreux projets de recherche”, a déclaré Damir Bogdan de Uptown Basel dans un communiqué.
    L’équipe d’experts comprend 20 employés

    Le site d’Arlesheim sera agrandi avec le nouvel ordinateur quantique. Une équipe d’une vingtaine de spécialistes de la technologie quantique et de l’intelligence artificielle, des analystes de données, des spécialistes de l’informatique d’entreprise et des experts en technologie sera créée pour animer des ateliers et des formations pour les clients qui souhaitent utiliser l’ordinateur quantique.

    Par exemple, l’ordinateur quantique peut être utilisé pour modéliser des matériaux complexes, trouver des algorithmes pour des simulations avancées ou explorer des processus de développement dans les sciences de la vie ou la fabrication industrielle.

    La pub:

    “Uptown Basel crée un environnement essentiel pour accélérer l’innovation pour l’industrie suisse et prolonge notre engagement à construire des écosystèmes ouverts pour relever les plus grands défis de notre époque grâce à une combinaison d’informatique quantique, d’IA et de calcul haute performance.”

    Source: https://news.dayfr.com/nouvelles/1390030.html

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    Selon un arrêt de la Cour de justice européenne, les moteurs de recherche sont dans l’obligation de faire droit à une demande de déréférencement si l’utilisateur peut prouver l’inexactitude.

    La Cour de Justice de l’Union européenne rappelle que l’obligation des opérateurs s’arrête aux éléments développés dans une demande de référencement. Andreas Prott / stock.adobe.com

    La Cour de Justice européenne a tranché : un utilisateur est en droit d’exiger de Google - ou d’un autre moteur de recherche - de supprimer de ses résultats une page s’il prouve qu’elle contient des informations «manifestement inexactes"». L’arrêt rendu jeudi par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) précise les conditions dans lesquels s’exerce le droit à l’oubli prévu dans le Règlement général pour la protection des données européen (RGPD).

    La Cour avait été saisie par la Cour fédérale de justice allemande pour arbitrer un conflit entre Google et deux dirigeants d’un groupe de sociétés d’investissements. Le moteur refusait de retirer des résultats de recherche des liens vers «certains articles qui présentent de manière critique le modèle d’investissement de ce groupe». Selon ces dirigeants, ces articles, critiques sur le modèle d’investissement du groupe, contiennent des allégations inexactes.

    Droit à l’oubli et droit à la liberté d’expression

    Google motivait son refus par le fait qu’elle ne savait pas si les informations contenues dans les articles étaient exactes ou non.
    Un tribunal allemand a demandé à la CJUE son avis sur l’équilibre entre le droit à l’oubli et le droit à la liberté d’information.

    Selon la CJUE, dans le cas d’une demande de déréférencement qui «présente des éléments de preuve pertinents et suffisants (…) établissant le caractère manifestement inexact des informations figurant dans le contenu», le moteur de recherche «est tenu de faire droit à cette demande de déréférencement».

    «Le droit à la liberté d’expression et d’information ne peut pas être pris en compte lorsque, à tout le moins, une partie des informations figurant dans le contenu référencé qui ne présentent pas une importance mineure se révèlent inexactes», insiste la Cour.

    «Equilibre raisonnable»

    Pour éviter une charge excessive pour les requérants, les juges ont déclaré que cette preuve de l’inexactitude ne doit pas nécessairement provenir d’une décision juridictionnelle obtenue à l’encontre des éditeurs de sites web et que les utilisateurs doivent uniquement fournir les preuves que l’on peut «raisonnablement» exiger d’eux.

    Si, en revanche, l’utilisateur n’arrive pas à prouver le caractère manifestement inexact du contenu visé, il appartient au moteur de recherche de donner suite, ou non, à la demande de déréférencement.

    La Cour rappelle également que l’obligation des opérateurs s’arrête aux éléments développés dans une demande de référencement, et qu’ils ne sont en aucun cas tenus d’exercer un «rôle actif» dans la recherche d’éléments de fait qui ne sont pas étayés par la demande de déréférencement.

    «Depuis 2014, nous avons travaillé dur pour mettre en œuvre le droit à l’oubli en Europe, et pour trouver un équilibre raisonnable entre les droits des personnes à accéder à l’information et à la vie privée», a déclaré un porte-parole de Google.

    Il appartient désormais à la Cour fédérale allemande d’intégrer cette interprétation du droit européen dans sa décision finale.

    Source : lefigaro.fr

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    la bonne époque ou au collège et lycée il y avait la technique avec un nokia ou il fallait éteindre le téléphone juste avant de recevoir l’accusé pour pas payer le sms

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    Ça fait des Chocapic

    Apple a annoncé hier un changement majeur : les sauvegardes iCloud vont pouvoir être chiffrées de bout en bout. La décision, attendue depuis des années, est saluée par les ONG et provoque la déception du FBI. Elle pourrait également faire tache d’huile dans l’industrie.

    Chez Apple, plusieurs services bénéficient du chiffrement de bout en bout. C’est le cas d’iMessage depuis longtemps, Apple ne pouvant lire les échanges entre ses utilisateurs. Mais ce n’est plus vrai dès lors que la sauvegarde iCloud est activée, ce qu’elle est par défaut via le compte Apple, le même assurant la synchronisation des données entre les appareils.

    Le problème a toujours été le même et revient régulièrement sur le tapis. Ce fut le cas par exemple lors du massacre de San Bernardino (voir notre récapitulatif), quand l’iPhone 5C du terroriste fut retrouvé. Les espoirs étaient alors que la sauvegarde iCloud avait été laissée active, ce qui aurait permis – via un mandat délivré par un juge – de réclamer la copie des données. Le FBI avait vite déchanté. On se souvient du bras de fer qui avait alors eu lieu entre le Bureau et Apple et qui avait failli se régler devant les tribunaux. Jusqu’à ce que le FBI annonce ne plus avoir besoin de l’entreprise : il avait acheté une faille de sécurité lui permettant d’entrer dans l’iPhone.

    Dans un contexte de volonté politique de freiner le chiffrement de bout en bout pour faciliter le travail des forces de l’ordre – en peine avec la généralisation progressive de cette méthode – l’annonce d’Apple est un grand chambardement. D’autant qu’elle n’est pas la seule, puisque l’entreprise a présenté deux autres mesures.

    Chiffrement : ce qui change

    Actuellement, iCloud chiffre de bout en bout 14 catégories de données, dont les mots de passe du Trousseau et les données de Santé. Ces informations ne peuvent donc pas être lues, y compris par les forces de l’ordre équipées d’un mandat. Avec le changement, ce nombre passe à 23, incluant les photos, les notes et les fameuses sauvegardes.

    Apple précise dans son communiqué que les seules catégories majeures de données non comprises dans le chiffrement de bout en bout sont les données de Mail, Contacts et Calendrier « à cause du besoin d’interopérabilité » avec les autres systèmes véhiculant ce type de données.

    « La sécurité renforcée des données utilisateurs est plus urgente que jamais, comme démontré dans le rapport "The Rising Threat to Consumer Data in the Cloud" publié aujourd’hui. Les experts indiquent que le nombre total de fuites de données a plus que triplé entre 2013 et 2021, exposant 1,1 milliard d’enregistrements personnels à travers la planète en 2021 seulement. De manière croissante, les entreprises du secteur technologique réagissent à cette menace grandissante par l’implémentation du chiffrement de bout en bout dans leurs offres », a ainsi déclaré Apple. En clair, une brèche pourrait se produire chez Apple, qui préfère donc prendre les devants.

    Un exercice de communication intéressant, sur une base d’actions concrètes qui interviennent dans le sillage de plusieurs taches, entre l’épine Pegasus et d’autres évènements, comme la recherche par le gouvernement français d’un nouveau téléphone sécurisé. L’annonce intervient également après l’arrivée, sur iOS 16, d’un mode Isolement conçu pour renforcer la sécurité.

    Un chiffrement optionnel

    À compter d’iOS 16.2 (en release candidate), les utilisateurs pourront se rendre dans Réglages > iCloud pour découvrir une nouvelle ligne. Baptisée « Protection avancée des données », elle permettra d’activer le chiffrement de bout en bout pour les catégories supplémentaires. Car oui, il s’agira d’une option, exactement comme dans WhatsApp à l’heure actuelle.

    Apple va devoir se livrer à un autre exercice de communication, puisque l’activation de cette fonction ne sera pas anodine : en cas de perte du mot de passe, les données seront irrémédiablement perdues, comme dans tout service s’appuyant sur le chiffrement de bout en bout.

    Actuellement, on peut en effet définir un contact habilité à fournir un code de secours en cas de problème ou récupérer une clé de secours à 28 caractères fournie par Apple. Mais aucune de ces solutions ne pourra plus fonctionner une fois l’option activée. C’est donc une arme à double-tranchant et l’entreprise devra expliquer clairement les avantages et inconvénients de ce chiffrement de bout en bout quasi généralisé.

    Cette fonction ne sera pas disponible tout de suite. D’ici la fin de l’année, elle sera active aux États-Unis. Le reste du monde devra attendre le début d’année prochaine, sans plus de précision pour l’instant.

    […]

    Source et suite : nextinpact.com

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    Le mec il est doué avec un pc mais IRL c’est pas trop ça quand même haaahaha
    Sans déconner si demain je braque une somme pareille le lendemain je suis en Amérique du sud avec une nouvelle identité et dans un pays qui n’extrade pas de préférence!

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    @Violence

    On est même à 2 doigts du spam

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    D’un autre côté, le budget de google et celui de Qwant n’ont rien de comparable, si qwant devait collecter et traiter les infos lui-même, ce serait le grand désert au point de vue résultats secondaires…

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    Open Source : Trois collectivités ont obtenu le niveau 5 du label Territoire Numérique Libre: Abbeville, Échirolles et le Sitiv (Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes), qui associe huit villes des départements du Rhône et de la Loire.

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    Le label Territoire Numérique Libre (TNL) récompense chaque année depuis 2016 les initiatives et politiques en faveur des logiciels libres dans les collectivités territoriales. Créé par l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales) et soutenu par plusieurs associations et organismes libristes (Aful, April, CNLL, Naos et Déclic), ce label «réunit chaque année les collectivités qui ont fait le choix de privilégier les usages numériques libres, ouverts et collaboratifs. Ce label promeut notamment l’utilisation et le développement mutualisé de logiciels libres, vecteurs d’indépendance, de souveraineté numérique et d’économie d’argent public. Le label est un outil d’auto-évaluation, mais également un outil de sensibilisation pour les élus, agents et administrés.»

    23 candidatures

    23 candidatures ont été déposées cette année et étudiées par un jury de professionnels du numérique et du libre. La remise des labels TNL a eu lieu lors du salon Open Source Experience à Paris. Les candidatures ont été gradées du niveau 1 au niveau 5. Trois candidats ont obtenu le niveau 2, sept candidats ont réussi à décrocher le niveau 3 et dix autres ont atteint le niveau 4.

    Trois collectivités candidates ont obtenu le prix d’excellence, soit le niveau 5: la ville d’Abbeville (23.000 habitants, Somme) pour la deuxième fois, la ville d’Échirolles (37.000 habitants, Isère) pour sa deuxième candidature et le Sitiv (Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes) qui est passé d’un niveau 3 (pour sa première candidature, en 2021), à un niveau 5 en une année. Le Sitiv associe huit villes des départements du Rhône et de la Loire (Corbas, Givors, Grigny, Pierre-Bénite, Vaulx-en-Velin, Vénissieux dans le Rhône et Rive de Gier et Saint-Chamond dans la Loire).

    “Un budget très raisonnable”

    Le Sitiv a donné ce témoignage sur son utilisation des logiciels libres:

    «Le SITIV appuie la cohérence des procédures dématérialisées mises en œuvre par les agents des collectivités sur une intégration poussée de plateformes libres de collaboration et de communication transverse et des outils métiers, parce qu’il est essentiel de garantir qu’un document dématérialisé ne soit pas amené à être imprimé à une étape quelconque de son cycle de vie.

    Le SITIV a mis en œuvre d’une part des outils collaboratifs (messagerie collaborative Zimbra et plateforme documentaire collaborative Nexcloud), d’autre part des outils transverses libres (parapheur, Tiers de Télétransmission, Mail sécurisé et Système d’archivage électronique Libriciel), l’ensemble étant intégré dans un portail SSO sécurisé d’accès aux applications.

    L’intégration de ces outils par nature ouverts, entre eux, et avec les solutions des éditeurs métiers (finances, ressources humaines, marchés, courrier, actes) a permis en 2 années, dans un budget très raisonnable, de:

    sécuriser les documents numériques en archivant automatiquement les documents financiers, les actes réglementaire, les bulletins de salaire et les marchés;

    renforcer la collaboration en intégrant le parapheur électronique à la plateforme documentaire collaborative et à l’ensemble des applications métiers;

    dématérialiser le bulletin de salaire des agents dans un espace sécurisé individuel.»

    “Etre aussi acteur du Libre”

    Aurélien Farge, conseiller municipal d’Echirolles délégué au développement du numérique, à l’informatique et aux logiciels libres, a répondu à des questions sur la labellisation de sa commune.

    Il indique: «La ville d’Échirolles entend à la fois utiliser les logiciels libres, mais être aussi acteur du Libre. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait en consacrant 20% d’un poste de l’équipe d’informatique au développement de logiciels qu’elle utilise bien évidemment, mais qui vont profiter à toute la communauté et à toutes les collectivités territoriales. C’est aussi ça être acteur du Libre.

    Il y a aussi toute notre volonté qui est de créer des réseaux de villes qui sont acteurs du Libre, mais aussi des réseaux de tous les acteurs du numérique du territoire, notamment sur le territoire échirollois – donc des entreprises, des associations, des citoyens engagés – afin d’agir ensemble sur ces sujets du numérique et essayer de voir quelles synergies on arrivera à créer.»

    Source : www.zdnet.fr

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    @Pollux a dit dans Une action en justice vise la façon dont l’IA est conçue :

    Il me semble qu’en l’occurrence ce n’est pas tant Microsoft qui est en cause que le principe de machine learning.
    La question des droits d’auteurs est posée également à propos des IA générant des photos à partir d’autres photos.

    J’en ai parlé dans un autre topic, pour créer et utiliser une IA, il faut des données, beaucoup de données, Microsoft savait très bien ce qu’ils voulaient et ce qu’ils faisaient.

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    D’après une étude financée par l’Union européenne

    Les comportements en ligne à risque et criminels sont en passe de se normaliser chez les jeunes de 16 à 19 ans en Europe. D’après une étude financée par l’Union européenne, un jeune sur quatre âgé de 16 à 19 ans a déjà harcelé quelqu’un en ligne et un sur trois s’est livré à du piratage numérique.

    Une enquête menée auprès de 8 000 jeunes a révélé qu’un sur quatre a déjà suivi ou harcelé quelqu’un en ligne, qu’un sur huit s’est livré à du harcèlement en ligne, qu’un sur dix s’est livré à des discours haineux ou à du piratage et qu’un sur trois s’est livré à du piratage numérique. L’enquête indique en sus que quatre personnes sur dix ont regardé de la pornographie.

    Julia Davidson, coautrice de l’étude et professeur de criminologie à l’Université d’East London (UEL), a déclaré que les comportements en ligne risqués et criminels étaient en train de devenir presque normaux pour une génération de jeunes Européens. « La recherche indique qu’une grande partie des jeunes de l’UE s’adonnent à une forme de cybercriminalité, à tel point que la conduite de délits mineurs en ligne et la prise de risques en ligne sont devenues presque normales », souligne-t-elle.

    Les résultats de l’étude indiquent une plus grande participation des hommes à des comportements risqués ou criminels, avec près de trois quarts des hommes admettant une certaine forme de cybercriminalité ou de prise de risque en ligne, contre 65 % des femmes. L’enquête a interrogé les jeunes sur 20 types de comportements en ligne, notamment la consultation de matériel pornographique, la publication de pornographie par vengeance, la création d’images sexuelles autogénérées et la publication de discours haineux.

    Selon les résultats, un peu moins de la moitié des participants ont adopté un comportement qui pourrait être considéré comme criminel dans la plupart des juridictions, comme le piratage informatique et le partage non consensuel d’images intimes entre autres.

    L’enquête, menée par une agence de recherche avec des groupes d’échantillons déjà utilisés, a révélé que la moitié des jeunes de 16 à 19 ans passaient de quatre à sept heures par jour en ligne. Elle indique en sus que près de quatre sur dix passaient plus de huit heures par jour en ligne, principalement sur des téléphones. Les cinq principales plateformes utilisées par ce groupe sont YouTube, Instagram, WhatsApp, TikTok et Snapchat.

    Les neuf pays concernés par l’enquête sont le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, la Norvège et la Roumanie. Le pays présentant la plus forte proportion de ce que l’étude appelle la cyberdéviance est l’Espagne (75 %), suivie de la Roumanie, des Pays-Bas et de l’Allemagne (environ 72 %). Le Royaume-Uni arrive en queue de peloton avec 58 %.

    L’étude a été réalisée en collaboration avec le centre de lutte contre la cybercriminalité d’Europol, un organisme européen qui collabore avec les services de lutte contre la criminalité dans l’ensemble du bloc économique, et financée par le fonds Horizon de l’UE. Elle appelle à une plus grande sensibilisation des jeunes et des parents à ce qui constitue un comportement potentiellement dangereux et risqué en ligne.

    Sources : étude, securite.developpez.com

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    Face à la censure, les manifestants chinois s’emparent de Twitter, réseau social chamboulé par Elon Musk, pour diffuser leurs images.

    Alors que les Chinois descendent dans les rues depuis une semaine de façon inédite et massive pour exprimer leur désaccord au gouvernement dans sa politique « zéro-covid », les manifestants jouent au chat et à la souris avec les réseaux sociaux pour diffuser leurs images.

    Si les plateformes chinoises ont rapidement été censurées par les autorités gouvernementales, il n’a pas fallu longtemps aux manifestants pour se tourner vers les plateformes occidentales. Utilisation de filtres ou de bruits parasites, tout est bon pour tromper l’algorithme des réseaux chinois, et surtout pour ne pas se faire repérer. Et contre la censure, la solution, c’est Twitter où arrivent en dernier recours les contenus déjà altérés.

    Si ces images arrivent à faire le tour du monde, c’est principalement parce que Twitter connaît une perte de personnels bien trop grande pour filtrer dans la masse tous les contenus mais pas seulement. Les utilisateurs usent de stratégies bien réfléchies pour ne pas voir leurs contenus supprimés.

    Tous les réseaux sociaux, Twitter comme Weibo ou encore Facebook, usent d’algorithmes et d’intelligence artificielle pour reconnaître les images diffusées sur leur plateforme, et le cas échéant les filtrer en fonction de leurs règles respectives. Pour mieux comprendre leur rôle lorsque des contenus sont mêlés à des enjeux politiques de cette ampleur, Victor Louis Pouchet, hacker chez BZhunt a répondu aux questions du HuffPost.

    Voir:

    Si dans les rues de Chine, les manifestants contournent la censure du gouvernement de Xi Jinping à l’aide de feuilles blanches, sur les réseaux sociaux, c’est à l’aide d’autres artifices. Comme vous pouvez le voir dans le tweet ci-dessus, on peut voir des images de manifestations, et pour les diffuser, l’utilisateur a ajouté un filtre, un élément qui trouble l’image originale, ainsi qu’une musique assez peu en adéquation avec le contenu.

    « Lorsque l’algorithme va analyser un contenu vidéo, il va inspecter chaque pixel et va essayer de l’associer à quelque chose qu’il connaît déjà. Dans le cas des manifestations en Chine, l’intelligence artificielle va donc essayer de capter un mot-clé sur une pancarte par exemple ou encore la langue parlée et utilisée dessus » explique le hacker.

    Mais reconnaître des éléments sur un contenu vidéo ne suffit pas puisque les associer au contexte réel de ce contenu peut complètement changer la donne. « Si l’on prend l’exemple d’une foule, l’IA va se demander s’il s’agit d’une foule dans un concert, dans une manifestation ou dans un centre commercial, elle va donc chercher à la contextualiser » précise-t-il.

    C’est à ce moment-là que l’ajout d’éléments « parasites » et « superflus » vient compliquer la tâche de l’IA : « ajouter des filtres ou des éléments parasites, comme du texte ou de la musique, hors du contexte de base, va rendre beaucoup moins sûre l’IA de ce qu’elle voie. Et après ça, l’algorithme doit aller encore plus loin pour donner un sens à ce qu’il voit, en l’occurrence l’opposition à gouvernement, et le contextualiser ».

    Voir:

    Dans cet autre exemple, un utilisateur filme le contenu qu’il a souhaité diffuser mais en prenant en cadre un autre téléphone. « Dans ce cas-là, l’algorithme n’est pas assez intelligent et il va se dire que c’est la vidéo d’un téléphone sans faire attention à ce qui est diffusé dans ce téléphone » constate Victor Louis Pouchet. Donc plus l’internaute ajoute des scénarios dans son contenu qui ne sont finalement pas attendus, plus l’IA prendra du temps à comprendre la réelle intention de l’utilisateur.

    « La notion de filtres est super intéressante et permet de contourner un algorithme. Exemple avec Youtube : une IA détecte automatiquement les contenus soumis à des droits mais pour les contourner, certaines personnes vont retourner l’image, zoomer dedans ou ajouter des filtres pour que ça passe. Plus on ajoute de parasites plus les statistiques vont être brouillés » ajoute le hacker. « Ces algorithmes restent des modèles d’apprentissages très spécifiques, un ordinateur n’est pas très malin il fait ce qu’on lui dit mais pas toujours ce que l’on veut qu’il fasse » constate-t-il.

    Et sur Twitter, à défaut de censurer, le gouvernement aurait préféré noyer le poisson en diluant dans la masse les contenus de manifestations avec des contenus pornographiques.

    Voir:

    Selon cet analyste chinois, de nombreux faux comptes sont utilisés pour diffuser des contenus illégaux afin de biaiser les résultats de recherches en Chine sur Twitter. Effectivement, sur de nombreuses publications, la géolocalisation des endroits où les regroupements de manifestants étaient les plus massifs a été ajoutée sur des contenus pornographiques.

    Mais le hacker rappelle « la modération reste un problème inhérent à chaque réseau social surtout s’il y a tout de même quelques humains derrière et forcément il y aura toujours des trous dans la raquette. Et les techniques que l’on utilise à un instant T seront obsolètes demain, c’est donc un éternel recommencement ».

    Source: https://www.huffingtonpost.fr/international/video/en-chine-comment-les-manifestants-contournent-l-ia-des-reseaux-sociaux_210968.html

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    @Aurel a dit dans Frankenstream, ce monstre qui nous dévore :

    Je prévois à un gigantesque shutdown numérique tôt ou tard faute de ressources énergétiques pour le supporter.

    Si on n’apprend pas vite la sobriété c’est exactement ce qui se passera. Il resterait à peu près 4 à 5 décennies d’exploitation des gisements de terres rares qui rentrent dans la composition des appareils électronique et numériques. 50 ans c’est vite là, même si on ne sera plus là pour en parler.
    De plus, un peu moins de 50% de l’empreinte carbone de ces appareils vient de leur fabrication. Appareils très vite obsolètes à cause de la course toujours plus effrénée à la puissance calcul.

    Le streaming a pourtant des aspects positifs, notamment en ce qui concerne l’accession à la culture, des sites comme ceux de l’UTLS, du CNRS sont de bons exemples, mais Spotify et Youtube (à condition de choisir les morceaux nobles) aussi. Le problème c’est qu’actuellement le streaming sous toutes ses formes représente 70% de la consommation énergétique du numérique et parmi de pourcentage une large partie est utilisée pour diffuser les banalités que partage monsieur et madame tout le monde ou du porno.

    Tout ça pour dire que le streaming c’est bien, à condition d’en avoir un usage modéré ce qui n’est pas la cas actuellement. J’en reviens à la sobriété évoquée en début de post.

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    Ouais ça fait peur l’hégémonie de Google, ils sont partout : Chrome, Opéra, Vivaldi, Brave, edge.
    Heureusement il nous reste Firefox !

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    Ouai @Pollux
    C’est bordélique, faut savoir où tu mets les pieds

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    Le problème de webRTC, c’est qu’il est pratiquement équivalent à accepter des connexions “entrantes”, un peu comme si on ouvrait un port dans le router.

    Je l’ai bloqué pour ne pas me faire refiler n’importe quoi par n’importe quel site (en mode navigation), tant que le blocage ne sera pas gérable, je ne risque pas de l’utiliser…

    Les fuites du WebRTC sont de plus en plus préoccupantes de nos jours. Même les personnes qui utilisent des extensions de navigateur VPN sont vulnérables à l’exploitation de cette faille, ce qui peut mettre en danger leur identité locale et leur vie privée. Si vous avez déjà visité un site Web et que vous lui avez donné la permission d’accéder à votre microphone ou à votre webcam, vous avez peut-être exposé votre identité sans même le savoir. Le mieux est de désactiver le WebRTC dans votre navigateur avant que cela ne se reproduise.

    https://www.addictivetips.com/fr/webrtc-dans-chrome-firefox-opera-et-yandex/