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655 Sujets 7.7k Messages
  • Revenons à du sérieux...

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    @Даэдрия Je serai curieux de savoir ce que tu regardes comme séries, films ou ce que tu écoutes comme musique si tu trouves que les sportifs ont des salaires exagérés et que pour cela il faudrait les bannir de sa vie ?
    Il y a des scandales bien plus importants dans les sports pour les éjecter de sa vie que l’argent.
    Perso je n’aime pas les sports pro, aucun mais que ceux qui aiment cela en profite bien 😉

  • La montée des eaux de l'ocean, la réalité

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    @michmich a dit dans La montée des eaux de l'ocean, la réalité :

    son

    Ça fera repartir le marché du sel

    :clac: :clac:

  • Ce sujet a été supprimé !

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    @bonzour Purée, j’ai envoyé un recommandé pour rien, 7 € de perdus, je vais aller voir ton astuce que je n’ai point vu.

    EDIT : effectivement, mais c’est bien caché.

  • Métiers de la santé et immigration

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    Tout ça est peut-être vrai, (je ne suis pas détenteur de la Connaissance) mais fait abstraction d’une chose très importante, le salaire, parce que quand un patron dit qu’il ne trouve pas de techniciens (par exemple), il faut voir ce qu’il offre, le dumping salarial n’est pas qu’une légende urbaine (il faut bien lutter contre la concurrence étrangère). M’étonnerait qu’on en forme plus en Belgique.

    J’ai plus de la moitié de mes anciens collègues d’études qui ont fait tout autre chose pour gagner leur vie. et c’est pas récent. Bon, ils n’avaient pas forcément une idée claire de leur vie non plus…

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    et permet à ses employés de faire pareil, car cela n’impacte pas sur la productivité

    Les employés sont-ils plus productifs en télétravail ou dans un bureau ? La question se posait déjà avant la survenue de la pandémie de coronavirus. Elle revient sur la table avec acuité dans l’actuel contexte fait d’appels à répétition de retour au bureau par les entreprises de la filière technologique. Elle divise dans la filière technologique. En effet, dans une récente sortie le PDG d’Atlassian déclare que le télétravail n’a pas d’impact négatif sur la productivité. C’est un positionnement qui tranche avec celui d’autres chefs d’entreprise selon lesquels le télétravail est un frein pour la productivité et la créativité.

    « Le travail est une vocation et non un lieu. Nous attendons donc des gens qu’ils puissent travailler chez eux, depuis un café, un bureau, mais nous ne nous soucions pas vraiment de l’endroit où ils font leur travail. Ce qui nous importe, c’est le résultat qu’ils produisent », déclare le CEO d’Atlassian qui ajoute que « je travaille depuis mon domicile tout le temps et cela ne m’empêche pas de bosser dur. Et je le fais avec des équipes autour du monde et basées en Australie. Une grosse partie de nos équipes est en télétravail et nous n’avons pas constaté de changement dans la productivité. »

    Son positionnement tranche avec celui de plusieurs dirigeants pour le retour des employés au bureau. Même Zoom, dont le logiciel de visioconférence a permis de lancer la plus grande expérience au monde de travail à domicile pendant la pandémie de la Covid-19, demande désormais à ses employés de retourner au bureau. Motif : cela permet l’atteinte de leur maximum en capacité d’innovation et une meilleure connaissance les uns des autres. C’est une sortie en phase avec celle d’autres dirigeants comme Tim Cook selon lesquels « les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité. »

    Les employés de Twitter pouvaient travailler à domicile pour toujours ou de là où ils se sentent le plus productifs et créatifs depuis le mois de mars 2022. C’est l’une des entreprises à avoir adopté l’une des politiques de travail à distance les plus souples en raison de la survenue de la pandémie de coronavirus. Cette donne a changé avec l’acquisition de Twitter par Elon Musk. L’une de ses premières mesures : fin du télétravail pour ceux qui continuent à faire partie des effectifs du réseau social après la suppression de la moitié des emplois. Ce dernier a ensuite confirmé son positionnement dans une sortie selon laquelle « le télétravail est une connerie qui pose un problème moral et est cause de baisse de productivité. »

    « Je crois fermement que les gens doivent être plus productifs lorsqu’ils sont lancés sur la formule “présentiel au bureau” », a-t-il déclaré avant d’ajouter entre autres que « le télétravail pose un problème moral, car c’est une formule injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile. »

    Pourtant, certaines études font état de ce que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des travailleurs

    L’équipe de l’université du Texas a travaillé sur des données d’un logiciel fourni par une grande entreprise pétrolière et gazière de Houston. Pendant la période d’étude (de janvier 2017 à décembre 2018), l’entreprise a été contrainte de fermer ses bureaux en raison des inondations provoquées par l’ouragan Harvey, ce qui a obligé les employés à travailler à distance pendant une période prolongée.

    Les chercheurs ont examiné les données technologiques des employés (le nombre total d’heures travaillées par employé, le temps de travail actif total, l’utilisation du clavier par minute active, l’utilisation de la souris par minute active, les mots tapés par heure et le nombre d’erreurs typographiques par mot tapé) avant, pendant et après l’ouragan Harvey. Ils ont constaté que, bien que l’utilisation totale des ordinateurs ait diminué pendant l’ouragan, les comportements professionnels des employés pendant la période de sept mois de travail à distance sont revenus aux niveaux d’avant l’ouragan. Cette conclusion suggérait que le travail à distance n’a pas d’impact négatif sur la productivité des personnes lancées sur la formule télétravail.

    Néanmoins, le télétravail introduit un facteur « difficulté de collaboration à distance » avec un possible impact sur la productivité

    Cette étude fait suite à celle de Hogan Assessments 43 % des travailleurs ont déclaré être plus productifs à domicile, 44 % ont déclaré être aussi productifs et seulement 13 % ont déclaré être moins productifs. Toutefois, le rapport montre que les travailleurs ont trouvé la collaboration à distance plus difficile, de sorte que le fait que la plupart des travailleurs aient déclaré se sentir aussi ou plus productifs est dû au fait qu’ils étaient plus productifs lorsqu’ils travaillaient seuls.

    C’est une brèche dans laquelle s’engouffrent les chefs d’entreprise quand on sait qu’ils sont d’avis que les employés doivent retourner au bureau, car cela stimule la créativité : « la communication marche mieux face à face. » Les dirigeants sont convaincus que les collègues construisent de meilleures relations de travail par exemple quand ils prennent le déjeuner ensemble, prennent le temps de discuter de divers sujets, même les plus banals ou alors participent à des exercices destinés à développer l’esprit d’équipe.

    En droite ligne avec ce positionnement, ces derniers évoquent un « impact sur la créativité. » Le mythe selon lequel un manque d’interaction sociale réduit la créativité et l’innovation reste profondément ancré. C’est d’ailleurs l’un des arguments sur lesquels s’appuyait Marissa Mayer pour s’ériger contre le télétravail lorsqu’elle a déclaré que « certaines des meilleures idées et décisions surviennent après des discussions à la cafétéria ou au couloir, après des rencontres avec les gens et des rendez-vous d’équipes impromptus ».

    Toutefois, si des recruteurs estiment que les conversations dans le genre « peux-tu s’il te plaît vérifier ceci ? » sont importantes, des contradicteurs pointent le revers de la médaille. Ces derniers indiquent que des « interactions » peuvent se transformer en « interruptions » qui coûtent plus ou moins cher en termes de productivité et flux de créativité. Des tiers en télétravail avancent par exemple que « les distractions sont insupportables. Les téléphones qui sonnent, les gens qui débarquent et ressentent toujours le besoin d’interrompre pour absolument tout (que ça soit relié ou non au travail) et plusieurs appels à propos de projets qui ne sont pas liés qui résultent en changement de contexte. »

    Un employé dans un bureau serait productif sur moins de 3 des 8 heures sur une journée de travail

    L’étude d’Invitation Digital Ltd a porté sur près de 2000 (1989 pour être exact) employés de bureau (à temps plein) âgés de plus de 18 ans et disséminés sur l’ensemble du territoire du Royaume-Uni. En réponse à la question de savoir s’ils se considèrent comme productifs tout au long d’une journée de travail, la grande majorité (soit 79 %) a répondu non. D’après les résultats de l’étude, seul le cinquième (donc les 21 % restants) a répondu par l’affirmative. Le sondage a ensuite révélé que la durée moyenne de productivité sur le lieu de service est de 2 h 53 min, soit moins de 3 h.

    Et vous ?

    Quel commentaire faites-vous de l’avis selon lequel « le plus important n’est pas de s’appesantir sur le lieu depuis lequel un employé travaille mais plutôt sur les résultats qu’il produit ? »
    Ces statistiques collent-elles avec la réalité dont vous êtes au fait ?
    Êtes-vous personnellement plus productif en travaillant à distance ?
    Quelles sont pour vous les difficultés majeures qui limitent votre productivité dans ce mode de travail ?
    La collaboration entre vous et vos collègues a-t-elle été affectée par le travail à domicile ?

    Source : developpez.com

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    @Aerya je t’en pris 😉, fait une recherche Google 10go free, tu as plein de sujet dessus et sur quel matos partir ainsi que toutes les donnés technique.

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    De nouvelles traductions officielles de la Commission d’enrichissement de la langue française ont été publiées au Journal officiel.

    On y retrouve pêle-mêle roman policier léger pour cosy crime (cosy murder ou cosy mystery), fiction de fan pour fan fiction avec la définition suivante : « Récit de fiction inspiré d’une œuvre narrative, qui est écrit par un ou plusieurs de ses admirateurs passionnés et diffusé le plus souvent sur la toile ».

    Signalons aussi ghosting qui devient fantomisation ou… rupture à l’anglaise. Infodemic se transforme en infodémie, jumpscare en coup d’effroi, light art en art de la lumière, etc.

    Source : nextinpaxct.com,

    catch-up television, catch-up tv, replay tv. Audiovisuel/Télévision. télévision de rattrapage. co-authoring. Communication-Édition et livre. coécriture, n.f. cosy crime, cosy murder, cosy mystery. Édition et livre-Littérature. roman policier léger, polar léger fam. fan fiction, fanfiction. Audiovisuel-Édition et livre. fiction de fan. ghosting. Communication. fantomisation, n.f., rupture à l’anglaise. infodemic. Communication. infodémie, n.f. jumpscare. Audiovisuel. coup d’effroi. light art. Arts. art de la lumière. light artist. Arts. artiste de la lumière. motion design. Audiovisuel. animation graphique, conception d’animation graphique. motion designer. Audiovisuel. animateur, -trice graphique, concepteur, -trice d’animation graphique. replay. Audiovisuel. service de rattrapage, rattrapage, n.m. replay. Audiovisuel. vidéo de rattrapage. replay tv, catch-up television, catch-up tv. Audiovisuel/Télévision. télévision de rattrapage.

    Source : legifrance.gouv.fr

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    Fukushima : les fausses informations sont en diminution, selon le bureau présidentiel sud Coréen

    Ah bon ? On nous aurait menti ?

    SEOUL, 29 août (Yonhap) – Les fausses informations sont moins nombreuses et les attaques politiques semblent avoir perdu beaucoup en intensité grâce à la publication de chiffre concrets et objectifs concernant le déversement des eaux contaminées de la centrale nucléaire détruite de Fukushima, a déclaré ce mardi le bureau présidentiel.

    «Au contraire, de nombreuses personnes et entreprises augmentent leur consommation de produits de la mer pour les pêcheurs qui ont subi ou pourraient subir des dégâts en raison des fausses informations et mythes», a indiqué le porte-parole présidentiel Lee Do-woon lors d’un point de presse.

    Il a également dit que la population raisonnable ne serait pas influencée par les mythes, en soulignant que le pouvoir de la science est en train d’être déployé et l’intelligence collective de la société semble gagner en force.

    Source et reste du blabla: https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230829002400884?section=news

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    Le trafic a été réduit dans le canal de Panama depuis le début du mois d’août, et ce pour au moins un an, à cause d’une sécheresse anormalement longue dans cette région d’Amérique centrale.


    Un bateau traverse le canal de Panama, le 25 août 2023, alors que les les gestionnaires ont annoncé des restrictions de circulation à cause du manque d’eau. (IVAN PISARENKO / AFP)

    L’autorité de gestion du canal de Panama vient d’annoncer des restrictions sur le passage des navires pendant un an. C’est par cette voie de passage entre les océans Atlantique et Pacifique que transitent 6% du commerce maritime mondial. Les cargos doivent désormais être plus petits, moins chargés, et le nombre de traversées est réduit d’un quart, de 40 à 32 par jour. En cause : le réchauffement climatique et le retour du phénomène El Niño qui ont conduit à une sécheresse anormalement longue et à de très faibles précipitations.

    >> Climat : doit-on craindre un potentiel “super El Niño” dans les prochains mois ?

    Dans la baie du Pacifique panaméen, une grosse centaine de bateaux attend son tour à l’entrée du canal pour atteindre la mer des Caraïbes. Le fonctionnement de la voie de passage, inaugurée en 1914, est responsable de ce bouchon géant. Impossible à l’époque de raccorder directement les deux océans en creusant. Le système imaginé par les ingénieurs utilise l’eau douce de la région, comme l’explique Jean-Claude Souche, spécialiste de l’écoconception des ouvrages maritimes : “Ils ont surélevé le tronçon, ils ont fait un barrage et ils ont fait un immense lac. De chaque côté, il y a un système de trois écluses en série. On fait monter le bateau et quand ils arrivent de l’autre côté, on lui fait descendre pour arriver au niveau de la mer.”

    16 millions de mètres cubes d’eau par jour

    Une technique viable seulement si le volume d’eau extrait du lac artificiel, le lac Gatun, est compensée par la pluie. “Il va falloir 200 000 mètres cubes par bateau qui passe. Et ça vous fait 16 millions de mètres cubes d’eau par jour pour faire fonctionner le canal”, rappelle Jean-Claude Souche.

    Des pertes difficiles à justifier car le lac fournit aussi de l’eau potable à plus de deux millions de personnes. L’Autorité du canal de Panama promet de trouver des solutions. D’ici là, les restrictions vont peser sur les finances du pays. Le manque à gagner à cause de la réduction du trafic est estimé à plus de 200 millions de dollars.

    Source : francetvinfo.fr

  • Le patron, il a pas Free, mais il a tout compris

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    En France je sais pas comment ça se passe mais ils ont du mal à recruter (peut être qu’ils se sont tous barrés en Suisse 🤔)

  • Prigojine, le patron de Wagner, tué dans un crash aérien

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    Ya pas à discuter, sur un Telegram y’a des vidéos et images ou l’on voie que la carlingue de l’appareil est criblé de shrapnel, c’est donc pas un accident

    Pour le reste vu que c’est en Russie on saura rien du tout, mais fallait s’y attendre

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    @duJambon a dit dans Cambriolage des locaux de l’humanité: des données sensibles concernant des personnalités politiques dont le président de la République, volée. :

    Vivement des détails croustillants…

    J’espère qu’on va apprendre plein de trucs

    Dommage que ça soit pas les locaux de libération on aurait retrouver du contenu pedo 😉

  • permis de conduire « rose » ne sera bientôt plus valide

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    @Violence putain j’ai l’image :mouhaha:

  • Pétition contre la censure via le navigateur

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    Auparavant quand j’étais gosse, j’avais affaire à de vraies saisons, aujourd’hui on va pas se la jouer complotiste, mais on des fois 4 saisons en une journée.
    Faut pas se leurrer tout part en sucette, quand les grands de ce monde pompent tous ce qu’il y’a à pomper (même la merde) ben faut pas s’étonner à des dérèglements en tous genre sur cette terre.
    Et c’est pas en faisant croire qu’en vendant des voitures électriques (avec leur connerie de batterie nocif + le fait de charger la machine) et arrêter le coco, fera changer les choses (hypocrisie quand tu me tiens).
    Sans compter la bouffe etc etc…
    C’est la merde.

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    C’est très bien qu’il se casse ce pourris de soros, il apporte et supporte assez de problèmes comme ça

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    @berni on a vu le meme, les colis faisaient un voyage de dingue

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    Le webinaire de Parlons RH « Séduire la Génération Z : défis et opportunités pour les RH » a été l’occasion de mettre en avant les « drivers de la Gen Z ». La clé étant aujourd’hui pour les entreprises d’attirer les talents, voici ce qu’elles doivent mettre en avant pour s’adapter aux codes de cette nouvelle génération et réussir à la séduire.

    « D’ici deux ans, les jeunes de la Génération Z représenteront un quart de la masse salariale selon le World Economic Forum », assure Thomas Cornet, co-fondateur de Cegid Wittyfit et spécialiste de l’expérience collaborateur. Nés après 1995, les jeunes de la Génération Z arrivent sur le marché du travail. Pour ne pas les laisser céder aux sirènes de l’entrepreneuriat et de la « start-up Nation » –un quart des 15-25 ans souhaiterait être son propre patron, affirme une étude de Mazars et opinionway* : « On assiste à un rejet de l’entreprise traditionnelle »–, le défi des RH est de leur redonner confiance dans l’entreprise et de faire valoir ses atouts. Celle-ci a intérêt à anticiper le mouvement et à s’adapter aux attentes spécifiques de ces nouveaux collaborateurs. Portrait-robot de cette nouvelle génération qui obéit à ses propres codes : outre leur date de naissance, ce qui les caractérise est d’être « 100% digitaux ». « Ils sont nés dans la révolution digitale avec Internet et les apps. Technivores, ce sont de grands utilisateurs et des ultra-consommateurs d’outils digitaux et de réseaux sociaux », détaille Thomas Cornet. Ses atouts ? « Une aisance numérique et des facilités d’ouverture à l’international », liste-t-il encore. De fait, si 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore selon Pôle Emploi, la Génération Z aura certainement plus de facilités à correspondre aux profils recherchés.

    Proposer un « Smart working »

    Pour la séduire, l’entreprise doit en premier lieu veiller à ce qui se dit sur elle sur le Web, car c’est là où les candidats de cette génération vont s’informer. Pour la recruter, « Il faut l’écouter et s’informer sur ce qui la fait vibrer », conseille Thomas Cornet. Les leviers à activer pour répondre aux codes de cette nouvelle génération ? Leur proposer une organisation du travail flexible, un « smart working ». 73% de la Gen Z attendant de l’entreprise qu’elle lui permette d’organiser ses horaires de travail. « Pour eux, le télétravail est une composante claire et nette du travail. C’est un acquis. La tentation de faire machine arrière est une erreur », insiste Thomas Cornet. Néanmoins, les jeunes générations veulent pouvoir à la fois venir au bureau et être en télétravail. Après une sociabilisation bridée par la récente crise sanitaire et « à l’heure de la dématérialisation et du télétravail, la recherche d’interactions au sein d’un lieu physique n’a jamais été aussi forte ». Cette génération attend ainsi de l’entreprise qu’elle soit « un vecteur de lien social, de cohésion et de convivialité », indique l’étude de Mazars*. Ainsi, dans le top 3 des motivations pour aller travailler figurent l’ambiance de travail et les échanges et interactions avec les collègues, avant l’intérêt pour un poste.

    Paradoxalement, c’est une génération qui aspire à une certaine flexibilité. Avec un rapport au travail différent de celui de la Génération Y, la Gen Z semble séduite par les nouveaux modes de travail – freelance, télétravail, temps partiel. Ainsi, la moitié de la GenZ estime que le contrat à durée indéterminée a vocation à disparaître, au profit du CDD et du travail freelance.

    « La notion de petit chef va voler en éclats »

    Aspirant à l’équilibre de leur vie privée et professionnelle, initiée par la génération précédente, ils militent pour le « slow », soit le fait de pouvoir vivre au ralenti. « Il y a un renforcement fort sur la notion de bien-être : ils ne veulent plus rester des heures devant leur ordinateur tout en s’oubliant ». Exit donc le rythme de travail éreintant de leurs aînés. Leur ligne de mire ? « La semaine de 4 jours qui a fait ses preuves en termes de productivité et est à la fois facteur d’engagement et d’attractivité ». A l’écoute de leur bien-être, ils seront d’autant plus attentifs à la QVT, qualité de vie au travail, et notamment aux conditions et rythmes de travail. « Ce n’est plus un gros mot pour eux de parler de santé mentale ou de RPS [risques psychosociaux] ».

    Autre point fondamental, donner du sens à leur mission et l’expliciter : « C’est fondamental pour qu’elle se sente bien. Cela vient même avant la notion de salaire », assure Thomas Cornet. Cette génération, particulièrement sensible aux sujets environnementaux et sociétaux, « est capable de porter un projet de type RSE sur le long terme et de s’investir dans une cause durable ». Sur le travail en lui-même et le management, « C’est une génération de ‘slasheurs’ qui aime travailler en mode agile, avoir plusieurs missions et être autonome dans la prise de décisions, la façon de faire et les procédures », explique l’expert. Ainsi, un tiers souhaite cumuler trois activités ou plus en parallèle.

    En termes de management, ils attendent une relation différente de la part de leurs managers qui doivent être des « managers coachs », qui jouent collectif et participatif et viennent les accompagner, les épauler et les aider à s’épanouir. Aux entreprises d’aider les managers à adopter une posture d’écoute et de collaboration qui leur permettra d’être acceptés et légitimes et in fine à la GenZ de rester. « La notion de petit chef va voler en éclats. C’est d’ores et déjà une raison forte de démission : dans 70% des cas, on ne quitte pas son entreprise, on quitte son manager », explique-t-il.

    La Gen Z fait ainsi bouger les lignes et milite pour la fin de l’entreprise verticale « avec un rapport décomplexé à la hiérarchie, d’égal à égal » et le souhait de pouvoir parler librement et de participer aux décisions stratégiques. De la même manière, ils veulent être jugés « sur les chiffres et leurs résultats et non sur le présentéisme ou la participation ».

    * Enquête sur « Future of work : quelles attentes de la Gen Z pour l’entreprise demain ? » avec OpinionWay, menée auprès de 2 000 jeunes âgés de 15 à 24 ans (Génération Z) et de 25 à 34 ans (Génération Y) en 2019.

    Source : gazettenormandie.fr