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On parle de tout le reste

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    Après pour Bloctel ils ont (comme d’habitude) fait de la merde en confiant le mandat a des entreprises de télémarkéting dont l’autre boulot est de vous appeler en masse… Pompier-pyromane quoi…
    Y’a vraiment des truffes (payés par nos impots…)!

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    quand le feu ravageait la cathédrale au loin on pouvait entendre une voix de femme qui criait : " vous ne m’aurez pas crue" !

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    Les dernier que j’ai vu c’est max et emmy mission paques et koati que je viens d’up sur ygg tout les 2 tres bien 🙂

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    Et surtout ne pas y retourner avec tes identifiants (par exemple par curiosité) pendant plusieurs mois sinon ton compte redeviendra actif…
    Et autre consigne, ne jamais rien foutre de personnel sur le net et à fortiori sur les réseaux asociaux…
    Bonne journée quand même…

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    ca se voie, c’est fait avec paint, il manque 2 ou 3 étoiles par-ci par là :ahah:

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    Quand il y a nombre “d’éditocrates” qui s’expriment dans la presse écrite ou télévisuelle, c’est que la démocratie meurt à petit feu.

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    Apparemment il va y avoir plus de 40° en Andalousie di’ci peu et paris va morfler cet été

  • Une prison pire qu'un film d'horreur

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    @Ashura a dit dans Une prison pire qu’un film d’horreur :

    et bien heureusement qu’on ne parle pas des prisons en Amérique du sud ou C’est bien pire, y’a pas de cellule , les gens se battent pour manger ou pour dormir, tout se paye, on trouve de la drogue , des armes, certaines vidéos qui en sortent sont sur bestgore

    donc on est bien loin la chambre insalubre

    Sauf que là, ça s’est passé aux États-Unis, 1ère puissance mondiale, donc supposés montrer l’exemple au reste du monde :siffle:

    @michmich a dit dans Une prison pire qu’un film d’horreur :

    Viendez en Suisse les draps sont propres!

    text alternatif

    Dire que des gens payent pour bien pire que ça dans des hôtels bien pourris :lecid_couettes:

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    @Raccoon Néanmoins… c’est moins facile pour se moucher. :mrorange:

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    L’Union européenne finalise un texte ambitieux pour réguler l’intelligence artificielle. Mais, pour l’essentiel, l’AI Act est déjà obsolète.

    Les premiers vagissements du Conseil européen sur l’IA remontent à 2017 avec l’expression d’un “sens de l’urgence”. Deux ans plus tard, il émet ses conclusions en vue d’une IA made in Europe, assorties d’une série de précautions face à l’émergence d’intelligences artificielles dites “à hauts risques” (médecine, sécurité, gestion des infrastructures, etc.).

    S’agit-il d’encadrer la construction de voitures, d’avions ou d’algorithmes ? On peut se poser la question à la lecture du projet de loi européen destiné à réguler l’intelligence artificielle, tant celui-ci semble d’inspiration industrielle classique. Dans ce texte de 140 pages baptisé “AI Act”, il est question “d’enregistrement”, de “conformité”, “d’organismes notifiés”, de “processus d’évaluation”, et évidemment de sanctions (lourdes)… Pas un bouton de guêtre juridique ne manque à ce long écoulement législatif. Pour son auteur principal, le commissaire européen Thierry Breton, qui n’est jamais avare d’hyperboles, “c’est un exploit” d’avoir pondu un tel projet de loi en deux ans - un temps géologique à l’échelle de l’innovation.

    Source pour abonnés: https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/intelligence-artificielle-lai-act-lusine-a-gaz-de-leurope-5YGOTOM3HBBFFI3NULCZ2FRYE4/
    Et: https://artificialintelligenceact.eu/

    C’est que ça commence à devenir urgent maintenant. 🙂

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    Impressionnant, c’est de toute beauté.

  • Avatars hyper réalistes

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    Peut-être avez-vous vu ces portraits artistiques de vos amis qui envahissent votre feed Instagram. Ils sont créés grâce à Lensa AI, une application d’édition de photos qui existe depuis 2018, mais dont la fonctionnalité virale «Magic Avatar» a été lancée fin novembre.

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    Lensa transforme les selfies en œuvres d’art. Ses avatars ont été partagés en masse sur les réseaux sociaux, mais cette application sexualiserait les photos et blanchirait la peau.

    Lorsque vous installez l’application, celle-ci vous demande de télécharger 10 à 20 photos de vous-même. Puis, vous appuyez sur un bouton et grâce à une intelligence artificielle, l’app se charge de générer les portraits. Vous n’avez plus qu’à les poster sur Instagram pour faire comme tout le monde, c’est super, non?

    L’application a beau être gratuite, la fonctionnalité «Magical Avatar» est payante. Mais ce bémol n’a pas l’air de freiner les consommateurs. Au cours du mois dernier, l’app a connu un pic significatif avec la sortie des avatars magiques. Selon le site Techcrunch, en novembre, l’appli a été téléchargée 1,6 million de fois, soit une hausse de 63,1% par rapport aux 219 000 téléchargements d’octobre. Les Etats-Unis sont le plus grand marché de Lensa AI, mais l’application est particulièrement populaire au Brésil en ce moment. Sur l’ensemble des téléchargements de novembre, 31% provenaient du Brésil, où les installations ont augmenté de 24,45% d’un mois sur l’autre.

    Lensa et sa fonction «Magical Avatar» posent trois problèmes: le premier concerne l’usage des photos. Andrew Couts, expert en cybersécurité et rédacteur pour le magazine Wired, a déclaré à Good Morning America qu’il est presque «impossible» de savoir ce qu’il advient des photos d’un utilisateur après leur téléchargement sur l’application, même si la politique de confidentialité de Lensa prétend qu’elles sont automatiquement supprimées après la génération des avatars.

    Le deuxième souci, c’est que les images générées par Lensa, aussi bluffantes soient-elles, sont créées grâce à la technologie Stable Diffusion, mais aussi sur la base d’un modèle entraîné avec le travail de vrais artistes, comme l’explique le site Fast Compagny. Et cela peut poser problème dans la mesure où ces artistes ne consentent pas forcément à l’utilisation de leurs œuvres pour l’entraînement de l’IA.

    Troisième problème et pas des moindres: la sexualisation des photos. Une rédactrice de Wired en a fait l’expérience. L’application génère non seulement des nus, mais attribue également à certaines images des caractéristiques sexuelles caricaturales, comme des poses lascives et des poitrines gigantesques. «Par exemple, j’ai reçu plusieurs résultats entièrement nus alors que je n’avais téléchargé que des photos de tête.» Pire, certaines femmes ont rapporté à la journaliste qu’elles ont été blanchies par l’application. Selon le magazine, les générateurs d’art IA échappent totalement à la modération de contenu. De quoi refroidir légèrement, surtout si c’est juste pour avoir des likes sur Instagram.

    Source: https://www.watson.ch/fr/société/technologie/162752759-l-application-lensa-cartonne-en-suisse-mais-elle-pose-probleme

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    @mattonwarez
    Alors pour moi la bonne méthode c’est “allo j’appelle pour résilier. Comment je dois faire ?”

    ET là on te proposera peut-être quelque chose 😉

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    Pour la première fois, Pierre Christin à écrit un scénario pour quelqu’un d’autre que Mézières. Virginie Augustin, à qui l’on doit un formidable «Conan», s’est régalée.

    «Pierre Christin, ayant aimé travailler avec Annie Goetzinger, voulait à nouveau faire équipe avec une femme. L’éditeur lui a proposé mon nom, il a dit oui. J’étais comblée, puisque je déteste la science-fiction, sauf Valérian. C’est comme Conan, j’étais une énorme fan et c’était génial de faire un album (je sais que c’est contre le principe de la série, mais j’en fais volontiers un deuxième) donc travailler en plus avec Pierre Christin, c’est comme si l’on vous dit au cinéma que vous allez travailler avec Coppola. Arleston, avec qui j’ai fait un «Troll de Troy» m’a juste prévenue: «Tu as intérêt à faire de la vie de Pierre un tapis de fleurs».

    Elle aurait pris n’importe quel scénario, d’autant que celui-ci était déjà écrit, mais elle a tout de même été déçue de voir qu’on restait dans la continuité de «L’ouvre-temps» et que Valérian et Laureline étaient toujours les enfants qu’ils étaient redevenus. «Je rêvais de les dessiner adultes, mais au moins, il allait me rester les Schingouz. Sauf que Pierre m’a dit: non, marre des Shingouz, je ne veux pas les voir. Ouf, il me restait au moins le Schniarfeur».

    Jean-Claude Mézières est resté en retrait et a juste demandé à voir les planches. «Mais en fait, il m’a donné de tels conseils que j’ai énormément appris. Christin m’avait dit que j’étais complètement libre, alors j’ai donné une allure plus simiesque au Schniarfeur et ai dessiné une Laureline avec des cheveux courts. Il m’a dit que cela n’allait pas du tout. En fait, j’étais complètement libre… de faire comme Mézières».

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    Puis ce fut le drame, le dessinateur s’est éteint le 23 janvier 2022, à 83 ans. «C’est le plus sale tour qu’il a pu nous jouer, vraiment un sale tour», dit-elle avec encore beaucoup d’émotion dans la voix. Mais avec cet album, sorti fin 2022, qui est tellement dans l’esprit de la série mais avec la touche personnelle de Virginie Augustin, elle a rendu à Mézières le plus bel hommage qui soit.

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    Source: https://www.lematin.ch/story/cest-la-premiere-femme-a-avoir-dessine-valerian-758296126443

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    @Pollux effectivement, quand c’est expliqué clairement et sans passion qui pollue le discours, c’est nettement plus agréable à entendre, voir à y adhérer.

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    @7cf148fd je l’ai fait sur opéra

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    Suite à un drame personnel, le génial inventeur va tenter de créer la pilule contraceptive. Le tome 3 de cette série atteint des sommets. C’est un chef-d’œuvre.

    Il y a quatre ans, le duo de scénaristes BeKa et le dessinateur Etien lançaient une série dérivée de l’univers de Spirou centrée sur le comte de Champignac. Avec dans l’idée de raconter la jeunesse de cet inventeur qui concocte mille trouvailles pour Spirou à partir de champignons. Le premier, puis le deuxième tome se sont révélés être des bijoux. Mêlant la fiction à l’histoire, l’aventure, l’humour et le drame, avec un dessin de très haute qualité, les auteurs ont su créer leur propre univers tout en respectant celui de Franquin. Et le succès leur a permis de poursuivre la série. Tant mieux, car ce troisième tome, intitulé «Quelques atomes de carbone», qui sort le 8 avril, frappe encore plus fort.

    Sans trop dévoiler l’intrigue, ce qui n’est pas évident, contentons-nous de dire que le comte, suite à un drame, se lance dans la recherche d’un moyen de contraception féminine et qu’il invente la pilule. Au courant de ses recherches, une Américaine, Margaret Sanger le contacte. Il s’agit une nouvelle fois dans cette série d’un personnage historique, puisque cette femme est à l’origine du planning familial américain. Elle convainc Pacôme (premier prénom de Champignac, pour rappel) de l’accompagner à Boston. Aux États-Unis, les deux vont être traqués par un duo mystérieux.

    Encore une fois, l’action alterne avec l’exposé de vraies théories scientifiques et l’humour vient un peu faire contrepoids à une histoire particulièrement bouleversante. Difficile de ne pas verser quelques larmes à la lecture. Le scénario est merveilleusement écrit, jouant avec les époques. Les auteurs se permettent même des pages noires, symbole d’une période funeste pour Champignac, qu’ils raconteront par la suite.

    Le temps s’écoule dans cette série et cette fois l’on découvre un Champignac blanchi, proche physiquement de celui créé par Franquin. Et quelle virtuosité pour trouver l’idée qui explique pourquoi l’invention de la pilule n’a pas été attribuée au comte! Le récit se permet également de traiter de la discrimination homme-femme, notamment scientifique, mais également ménagère avec un subtil clin d’œil sur des couvertures de «Moustique». Chaque lecture vous fait découvrir ainsi de nouveaux détails. C’est de la haute horlogerie.

    Les séries dérivées sont nombreuses en BD, pour le meilleur et pour le pire. Il y a évidemment une volonté commerciale derrière tout cela, car il est plus facile de vendre un album avec un personnage connu qu’une nouveauté. Mais cette série «Champignac» montre que lorsque ce sont des auteurs de talent qui s’en chargent, on peut toucher au sublime. Et même parvenir, avec ce troisième tome, à créer un chef-d’œuvre. Chapeau!

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    «Champignac: quelques atomes de carbone», Tome 3, de BeKa et Etien, Éd. Dupuis, 56 pages, sortie le 8 avril.

    Source: https://www.lematin.ch/story/la-plus-bouleversante-aventure-du-comte-de-champignac-228757214810

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    Déjà, neutre tout court, ça serait pas mal, mais visiblement, ce n’est pas possible avant très très longtemps.

    Ces chiffres, beaucoup plus frappants que de la tonne de co2, ont au moins le mérite de révéler l’ampleur du désastre et, on peut l’espérer, faire réfléchir.

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    @duJambon a dit dans La synthèse du sixième rapport du Giec disponible :

    @ake a dit dans La synthèse du sixième rapport du Giec disponible :

    Quand on lit : “les populations d’animaux sauvages se portent très bien”
    Ou encore : “la fonte des glaces il semblerait que ce soit du flan une fois de plus”

    Que veux-tu qu’on réponde ? Je crois qu’il vaut mieux ignorer le sujet.

    Bonne journée.

    Oh, mais ce n’est pas du tout impossible, la fonte du permafrost et la poussée de végétation consécutive, sont surement excellent pour une partie de la faune arctique, on pourra peut-être même y élever des chèvres, mais c’est plutôt inquiétant pour le reste de la planète…

    Faire pousser du blé en Sibérie. Staline en rêvait, le changement climatique l’a fait !

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    copie d’un article paru sur le site : Numérama

    *Les deepfakes existent depuis plusieurs années. Mais, désormais, on réalise que la plupart des usages délétères de ces outils sont misogynes. C’est le sujet de la newsletter #Règle30 de Numerama cette semaine.
    On peut comprendre beaucoup de choses du web en observant les pubs en ligne. La semaine dernière, une étudiante américaine, Lauren Barton, a compris quelque chose de très déprimant. Alors qu’elle utilisait un logiciel de retouche d’image sur son smartphone, elle est tombée sur une publicité pour une application permettant de modifier des vidéos et d’y ajouter le visage d’une autre personne. Ce genre de services s’est popularisé ces dernières années. Ils utilisent une technique de manipulation baptisée « deepfake » : la rencontre de deep learning (apprentissage profond, un champ d’intelligence artificielle) et fake (faux).

    Souvent, ces applications proposent des choses amusantes, comme de mettre sa tête dans un clip de musique ou une scène connue d’un film. Mais, le service découvert par Lauren Barton faisait plutôt la promotion de contenus adultes. Dans la publicité en question, on voit une imitation de l’actrice Emma Watson sourire à la caméra, puis se mettre à genoux, en suggérant un acte sexuel à venir.

    Parce que la tech appartient à tout le monde Lauren Barton a partagé son choc sur Twitter, entraînant la publication de plusieurs articles sur cette application, et finalement son retrait de Google Play et de l’App Store. Si l’application faisait sa promotion avec des imitations de célébrités (Emma Watson, Scarlett Johansson), elle promettait de créer des deepfakes facilement avec « n’importe quel visage ». Les internautes pouvaient proposer la vidéo de leur choix à modifier ou utiliser des scènes fournies par l’application. Aucune n’était à caractère pornographique, mais la majorité étaient promues comme « sexy », avec des femmes et des hommes en sous-vêtements et/ou dans des poses lascives.

    Le fond du problème des deepfakes n’est pas technologique
    Les technologies permettant la création de deepfakes existent depuis un certain temps. Le grand public a lui découvert le sujet à partir de 2018, avec la médiatisation d’un subreddit (un sous-forum sur le site américain Reddit) dédié aux deepfakes pornographiques, mettant en scène des célébrités sans leur consentement. Pourtant, on s’est d’abord préoccupés des traficotages visant les hommes et les femmes politiques. Et si un deepfake faisait basculer une élection ?

    Aujourd’hui, on réalise que l’immense majorité des applications délétères de ces technologies sont misogynes. Je vous parlais récemment de ce streameur américain surpris en train de chercher des vidéos deepfakes pornographiques de ses consœurs sur Twitch. L’application découverte par Lauren Barton est choquante, mais elle est aussi de plus en plus banale. Alors qu’en 2018, les deepfakes étaient plutôt réservés à des personnes avec des compétences techniques, des services proposent désormais d’en créer en quelques clics. Et pour les personnes paresseuses, il suffit d’aller sur les sites pornographiques spécialisés dans les deepfakes qui pullulent sur le web.

    Je suis quelqu’un d’optimiste. Néanmoins, sur le sujet des deepfakes, je suis plutôt fataliste. Je crois qu’il est possible de limiter ce fléau : les réseaux sociaux peuvent les interdire (c’est le cas sur Facebook ou Instagram par exemple, sauf dans un cadre parodique), ainsi que les sites pornographiques (il est impossible de chercher « deepfakes » sur Pornhub depuis 2018, mais il existe encore de nombreuses vidéos du genre hébergées sur le site), à condition de mettre des moyens suffisants dans leur modération. Il faut aussi adapter notre arsenal législatif pour punir sévèrement cette nouvelle forme de harcèlement sexuel, ce qui est déjà le cas dans plusieurs pays (pas encore en France). Au final, on ne peut pas faire disparaître les deepfakes d’un claquement de doigt. Déjà parce que ces technologies sont utilisées pour plein de choses différentes, y compris des positives, au même titre que d’autres outils permettant de modifier des images ou des vidéos. Surtout, parce que le fond du problème n’est pas technologique.

    Contrairement à d’autres formes de manipulation en ligne, il ne sert à rien de fact-checker un deepfake sexuel. Créer une vidéo pornographique d’une femme sans son consentement, ce n’est pas (forcément) vouloir tromper les internautes. C’est un désir de contrôle. Peu importe que ça soit pour de vrai ou pour de faux. Le traumatisme des victimes, lui, est réel. L’intérêt des hommes aussi. Pour humilier quelqu’un, se l’approprier, ruiner sa vie, même par curiosité.

    Nos corps ne sont que des objets numériques à réarranger pour le plaisir de certains. « On ne doit pas oublier le contexte dans lequel les deepfakes se sont popularisés », rappelait la journaliste Samantha Cole dans un édito publié en 2018, toujours très actuel aujourd’hui. « On peut dépasser ce contexte, parler d’éthique en intelligence artificielle, d’éducation à la désinformation, de qui a les moyens techniques de faire de l’apprentissage profond. Mais avant tout ça, on doit reconnaître que cette technologie est utilisée par les hommes pour posséder les femmes. » Ce qui m’amène à une dernière question : avez-vous été tentés de chercher les sites de deepfakes pornographiques mentionnés dans cet édito, juste pour voir ?*

    ça fait réfléchir sur les dangers de ce truc.

    Perso ça fait des années que le porno ne me branche plus, donc les fakes encore moins !

    Mais bon, avec la puissance des machines de maintenant, les ia par ci les ia par là !!!

    bénit soient mes enfants …