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    @Raccoon a dit dans La neutralité sur Wikipedia ? La question du deadname des personnes trans relance le débat :

    d’autrices

    C’est généralement là que j’arrête de lire! qu’on rajoute un e à auteur quand c’est une femme, mais qu’on arrête de pourrir la langue française par pitié.

    A ce tarif là, je propose mettrice en scène quand le metteur en scène est une femme.

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    Dans un billet daté du 24 novembre, la fondation Wikimedia a proclamé une nouvelle qui devrait ravir bon nombre de personnes arpentant les pages de l’encyclopédie en ligne : oui, Wikipedia aura bien un thème sombre… et même après Next.ink !

    La fondation indique clairement que cette demande est constante. Et pour cause : ce thème sombre existe dans les applications mobiles de Wikipedia depuis longtemps, alors que la version web n’a jamais eu cet honneur.

    Pourtant, la fondation en reconnait les mérites : « Le mode sombre améliore l’accessibilité. Le premier avantage est qu’il réduit la fatigue oculaire. Lors d’une longue session de lecture ou d’édition, en particulier lorsqu’il fait sombre autour de nous, le contraste entre un écran lumineux et l’obscurité environnante peut être source d’inconfort. Le mode sombre atténue ce phénomène […] ».

    Dans son billet, elle explique cependant que pendant longtemps, un tel projet n’était pas pensable pour la version web. Elle n’avait pas été prévue pour gérer les préférences des utilisateurs, ni même pour supporter plusieurs jeux de couleurs.

    Cela étant, le projet débute tout juste. Comme pour le reste, la fondation en appelle aux bonnes volontés. Les personnes intéressées peuvent proposer leurs talents sur la page consacrée au projet.

    Source : next.ink

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    Wikipédia est beaucoup plus qu’une simple encyclopédie aux yeux des contributeurs francophones les plus actifs, dont certains ont déjà dépassé le million de modifications.

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    Florence Devouard, alias Anthere, à son domicile, le 17 janvier 2007. | Thierry Zoccolan / AFP

    Ils n’aiment pas trop qu’on les présente ainsi, mais difficile de faire autrement. Sur Wikipédia, il existe des «gros» contributeurs qui frôlent ou dépassent le million de modifications apportées à l’encyclopédie. Le tiercé, dans l’ordre, est composé de OrlodrimBot, Loveless et HerculeBot. À eux trois, ils cumulent plus de 10 millions de contributions. Un chiffre qui paraît tout de suite moins élevé quand on sait qu’il s’agit de trois «bots», des programmes qui corrigent des fautes d’orthographe, de syntaxe ou accueillent les nouveaux wikipédiens.

    Derrière ces «bots», des humains en chair et en os sont aussi de gros et d’anciens contributeurs. En tirent-ils une fierté? «Absolument pas», tranche sans hésiter Polmars, qui est l’utilisateur francophone le plus actif avec plus de 1,2 million de contributions*. «Je ne m’investis pas dans Wikipédia pour faire le plus de modifications possibles. Je m’en moque de ce chiffre, je le répète d’ailleurs souvent sur les pages de discussion de l’encyclopédie. Je préfère qu’on parle de la qualité de mon travail.»*

    Vlaam, 1,11 million de contributions au compteur, abonde dans le même sens: «C’est quelque chose que je ne mets pas en avant et dont j’évite de parler même en dehors de Wikipédia, parce que ça peut donner un côté “no life”.» Si autant de zèle peut être difficile à comprendre pour qui ne connaît pas l’encyclopédie, en interne, cet investissement permet-il d’être plus écouté par les autres utilisateurs?

    «Je ne pense pas que ce soit si impactant pour les wikipédiens», répond Vlaam. «Mais d’une certaine façon, il est possible que cela induise un biais. Dans une salle de classe, on croira plus le professeur que l’élève, peu importe qui a raison. De la même façon, il peut arriver que l’on accorde plus de crédit à quelqu’un dont le nom est connu dans une communauté.»

    Correcteurs plus que créateurs

    Polmars admet que dépasser le million de contributions est d’autant moins impressionnant qu’une partie de ce million a été réalisée avec l’aide de programmes semi-automatisés, qui lui permettent de repérer les erreurs à modifier, gonflant un peu le bilan final. Le million de modifications ne représente évidemment pas un million d’articles créés. Polmars et Vlaam se concentrent largement sur de la maintenance, un travail constitué de micro-tâches un peu ingrates mais particulièrement nécessaires à l’homogénéisation de l’encyclopédie.

    «C’est le gros de mon chiffre», détaille Vlaam.* «Comme je n’ai plus autant de temps à consacrer à Wikipédia, je ne rédige plus beaucoup d’articles depuis quelques années. C’est plus agréable de reprendre des erreurs, car ce sont des tâches que je peux terminer. Il y a un aspect jeu vidéo: j’ai un stock d’anomalies à corriger, comme dans un jeu où il faudrait détruire des choses.»*

    Si les créations d’articles et les ajouts liés à la maintenance sont quantifiables, le temps consacré à la gestion des conflits ne l’est pas.

    Et puis, en creux, il est aussi difficile pour ces anciens et actifs wikipédiens de renouveler leur stock d’expertise. «On met souvent un premier pied sur Wikipédia parce qu’on estime connaître un domaine, mais c’est difficile de trouver un nouveau thème sur lequel écrire quand on est arrivé au bout du sujet après des années d’investissement», rappelle Anthere, de son vrai nom Florence Devouard.

    L’ancienne présidente de Wikimédia France, association accompagnant les projets liés à Wikipédia, n’a pas autant de contributions que ses deux confrères, mais elle est l’utilisatrice francophone ayant passé le plus de mois différents avec au moins une action sur la plateforme. Son nombre de contributions est également plus faible, car une partie d’entre elles n’ont tout simplement pas été prises en compte.

    Et pour cause: Florence Devouard est un dino. Ce surnom a été donné aux dix membres inscrits depuis 2002, alors que Wikipédia n’en était qu’à sa préhistoire, et que les modifications apportées n’étaient pas comptabilisées.

    Comme le rappellent les wikipédiens, la taille des contributions ne fait pas tout. Si les créations d’articles et les ajouts liés à la maintenance sont quantifiables, le temps consacré à la gestion des conflits sur les articles ne l’est pas. Faut-il opter pour l’orthographe «Kiev» ou «Kyiv»? Ce genre de question peut donner lieu à de nombreux échanges plus ou moins courtois, dont la gestion chronophage n’apporte, par exemple, aucune contribution supplémentaire au classement des plus gros contributeurs.

    Une dizaine d’années de bons et loyaux services

    S’il est gonflé par des micro-tâches, le total de contributions de Polmars est, comme celui d’Anthere, également un peu sous-estimé. Quand il découvre Wikipédia en 2004 à la suite de recherches Google qui le mènent inlassablement vers l’encyclopédie, il ne crée pas tout de suite un compte. Dans un premier temps, il préfère apporter des modifications sous son adresse IP, comme l’encyclopédie le permet. «J’ai longtemps hésité à écrire sous pseudo, peut-être un peu par timidité», admet-il. «Ça m’a pris un an et demi avant de créer un compte.»

    Polmars se souvient très bien de sa première contribution. Mordu de photos, il remarque qu’il y a une erreur sur le lieu de décès du photographe Cartier-Bresson. Détail amusant: sa correction était systématiquement supprimée et ne sera intégrée définitivement que deux ans plus tard.

    «J’ai mis un an ou deux à maîtriser vraiment la syntaxe de Wikipédia, qui est un peu particulière.»

    Polmars, contributeur

    La rencontre entre Florence Devouard et Wikipédia est encore plus hasardeuse. En 2001, alors qu’elle cherche des astuces pour l’emporter dans un jeu vidéo, elle se rend sur un forum et échange avec un Canadien. En cette époque post-attentat du 11 septembre 2001, la discussion dévie sur la vague de lettres contaminées envoyées par des terroristes. Agronome en biotechnologie de formation, Florence Devouard donne quelques précisions… suffisamment intéressantes pour que son interlocuteur lui rétorque qu’il a copié-collé son explication sur une encyclopédie en ligne, Wikipédia.

    «Et puis il a retiré le passage qu’il venait juste d’insérer, sûrement pour m’inciter à le faire moi-même», s’étonne encore aujourd’hui la wikipédienne chevronnée. Une méthode plutôt efficace, puisque c’est ainsi que l’ancienne présidente de la Wikimedia Foundation, structure gérant les questions juridiques, techniques et financières de l’encyclopédie, publia sa première contribution.

    Mais de la première contribution à la millionième, Polmars admet qu’il y a eu un sacré chemin à parcourir: «J’ai mis un an ou deux à maîtriser vraiment la syntaxe de Wikipédia, qui est un peu particulière. Ce n’est pas si compliqué, mais il faut la connaître. Quand on apprend à écrire, on ne fait pas une dissertation du premier coup. Là, c’est pareil. Heureusement, il existe de nombreuses pages d’aide pour les nouveaux.» Des pages qu’il a lui-même consultées à ses débuts pour comprendre le fonctionnement de la plateforme.

    Une passion chronophage

    S’impliquer massivement dans la plus grande encyclopédie de tous les temps peut vite représenter un puits sans fond. Sur Wikipédia, il y a toujours un article à créer, un article à compléter ou un article à modérer. «Je pouvais y passer une deuxième journée de travail», explique Vlaam. «Ça m’arrivait de m’impliquer en dehors, en cherchant des livres, en allant faire des photos d’une course cycliste ou de monuments pour illustrer un article.»

    S’il utilise le passé, c’est parce que Vlaam estime qu’il fallait «mettre un frein» à ce trop-plein d’implication pouvant représenter plusieurs heures par jour. Polmars va jusqu’à estimer que, fut un temps, il a pu passer douze heures d’affilée sur Wikipédia. «Bien sûr, je ne pouvais pas y passer autant de temps tous les jours, mais à une époque ça a pris une place énorme dans ma vie pour des raisons personnelles», détaille, sans trop en dire, le retraité. «Disons que contribuer à Wikipédia m’a permis d’oublier les problèmes

    «Régulièrement, je prenais mon vendredi en RTT et je fonçais à l’aéroport direction les États-Unis.»

    Florence Devouard alias Anthere, contributrice et ancienne présidente de la Wikimedia Foundation

    Ça ne l’a pas empêché d’hésiter à arrêter, car il estimait que sa trop grosse participation avait fini par gêner certains wikipédiens pour qui cet investissement polluait leur «liste de suivi», un outil qui permet d’être au fait de chaque modification d’un article. «C’était reproché de manière très désagréable, alors je n’ai plus contribué pendant plusieurs mois», se remémore Polmars.

    Peut-être est-ce parce que la passion est trop forte? Toujours est-il que Polmars a fini par se remettre à Wikipédia, même s’il a lui aussi ralenti la cadence à une à deux heures par jour en moyenne. «Je l’ai également vécu comme une passion, même si elle était trop obsessionnelle peut-être», confie Florence Devouard. «C’était plus “utile” que de passer des heures à jouer à des jeux vidéo, même si, avec du recul, c’était trop.»

    Elle a même, un temps, fait de Wikipédia son jardin secret qu’elle ne partageait même pas avec son conjoint. Et encore moins avec ses collègues, pas au courant qu’elle était, bénévolement, à la tête de Wikimedia Foundation. «Régulièrement, je prenais mon vendredi en RTT et je fonçais à l’aéroport direction les États-Unis», narre Florence Devouard. «Pour le retour en France, j’atterrissais le lundi à 8h30, je me changeais et j’allais directement au boulot. Les collègues pensaient que j’avais pris du repos en posant mon vendredi, alors que ce n’était pas du tout le cas.»

    Quand elle se replonge dans ce qui l’a motivée à autant s’investir, elle ne met pas en avant les fonctions honorifiques, le temps passé ou de la fierté d’avoir un certain nombre de modifications à son crédit, mais un détail bien plus insignifiant au premier regard: «Quand je me suis aperçue que mes articles Wikipédia étaient bien référencés sur Google, je me suis dit que ce que j’écrivais depuis l’Auvergne pouvait avoir autant que de visibilité que ce que pouvait écrire le gouvernement américain, et j’ai alors réalisé qu’avec Wikipédia, je pouvais avoir un vrai impact.»

    Source : slate.fr

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    En raison des critiques sur leur plus-value sociale et leur impact environnemental

    La communauté Wikipédia annonce de façon officielle qu’elle arrête d’accepter les dons en monnaies cryptographiques. Le positionnement fait suite à un vote en interne dont le verdict est tombé le 12 avril dernier : 232 votants pour l’arrêt de l’acceptation de dons en cryptomonnaies et 94 contre. La communauté Wikipédia vient allonger une liste d’organisations qui s’interdisent d’assumer les monnaies cryptographiques en raison de critiques récurrentes sur leur plus-value sociale et leur impact sur l’environnement.

    « La Fondation Wikimedia a décidé de ne plus accepter directement les cryptomonnaies comme moyen de faire des dons. Nous avons commencé notre acceptation directe des cryptomonnaies en 2014 sur la base des demandes de nos bénévoles et de nos communautés de donateurs. Nous prenons cette décision sur la base des commentaires récents de ces mêmes communautés. Plus précisément, nous allons fermer notre compte Bitpay, ce qui supprimera notre capacité à accepter directement les cryptomonnaies comme méthode de don.
    Nous continuerons à surveiller cette question et nous apprécions les commentaires et la considération accordés à cette question en constante évolution par les personnes du mouvement Wikimedia. Nous resterons flexibles et réactifs aux besoins des bénévoles et des donateurs. Merci encore à tous ceux qui ont fourni des informations précieuses sur ce sujet de plus en plus complexe et changeant », précise-t-elle.

    Mozilla, l’organisation à but non lucratif qui édite le navigateur web Firefox, avait de la même façon annoncé qu’elle n’accepte plus les dons en cryptomonnaies suite à une réaction négative importante provoquée en partie par l’initiateur principal du projet Mozilla, Jamie Zawinski.

    « La semaine dernière, nous avons rappelé sur Twitter que Mozilla accepte les dons en cryptomonnaies. Cela a conduit à une discussion importante sur l’impact environnemental des cryptomonnaies », avait indiqué l’organisation qui avait ajouté qu’elle « examinerait en quoi sa politique actuelle sur les dons en cryptomonnaies correspond à ses objectifs climatiques. » Elle a donc mis une pause sur les paiements depuis lors.

    Réaction de Zawinski dans un billet de blog où il avait maintenu ses critiques acerbes : « Je suis heureux du rôle que j’ai pu jouer pour qu’ils annulent cette terrible décision. Les cryptomonnaies ne sont pas seulement un désastre écologique apocalyptique et un système pyramidal encore plus fou, mais elles sont aussi incroyablement toxiques pour le web ouvert, un autre idéal que Mozilla avait l’habitude de soutenir. »

    La décision de Mozilla faisait suite à celle de Tesla d’arrêter d’accepter le bitcoin comme moyen de paiement pour l’achat des véhicules. Le motif : lutter contre le réchauffement climatique. En effet, le bitcoin figure dans la liste des potentielles causes de coupures d’électricité en Iran. Si l’on considère le réseau Bitcoin comme un pays, alors ce dernier consomme plus d’énergie électrique par an que l’Argentine tout entière. C’est l’une des plus grosses tares que le réseau sous-jacent à la célèbre monnaie cryptographique traîne.

    La consommation d’énergie du réseau Bitcoin n’est pas un bogue. Elle est liée au mécanisme d’émission des jetons. Dans le jargon de la cryptomonnaie, le processus prend le nom de minage. Le principal problème qui découle de cette méthode de validation des transactions est sa lourdeur de fonctionnement. La preuve de travail, qui demande un consensus global de chaque nœud sur la blockchain, requiert une quantité d’énergie considérable. Cet algorithme demande à chaque nœud de résoudre un puzzle cryptographique.

    Ce puzzle est résolu par les mineurs qui entrent dans une sorte de compétition de laquelle le gagnant ressort avec une récompense en bitcoins. Cette récompense est accordée à un mineur lorsqu’il trouve le hash qui permettra la création d’un nouveau bloc. Mais trouver ce hash devient de plus en plus compliqué et nécessite l’usage d’un nombre chaque fois plus élevé de machines. C’est la raison pour laquelle certains construisent des fermes de minage, d’où les publications qui s’enchaînent et qui font état d’importantes consommations du « pays Bitcoin ». À ce jour, il consomme 121,36 TWh par an, selon l’analyse de l’université de Cambridge. Cette consommation devrait être revue à la hausse à l’avenir quand on prend en compte le fait qu’une augmentation du prix de la cryptomonnaie entraîne une augmentation de l’énergie nécessaire pour le minage. De même, les émissions de gaz à effet de serre dues au fonctionnement du réseau Bitcoin iront croissant. C’est en raison de l’importance de cette consommation que ses détracteurs sont d’avis que « le bitcoin ne rend pas de réel service à l’humanité. »

    Source : Wikimedia, developpez.com