Vous reprendrez bien un peu d'eau contaminée ?
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comme ici mais tu as raison pour le gros chèque https://www.rtbf.be/article/pollution-aux-pfas-certains-resultats-des-prelevements-sanguins-sous-estimes-de-nouvelles-prises-de-sang-proposees-a-la-population-11438821
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L’eau en bouteille en question est la Fiée des lois. Je ne connaissais pas mais ça me parait important de préciser le nom.
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Ce message a été supprimé !
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Pas la 1ere du genre et sans nul doute la dernière …
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Les sénateurs viennent de voter l’augmentation des eaux en bouteilles de 5,5 à 20% après l’affaire Nestlé Waters
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@patricelg Officellement, c’est pour inciter les consommateurs à boire l’eau du robinet, alors je ne vois pas ce qu’il y a d"écologique là dedans et je ne vois pas comment une eau recyclée provenant de la Seine par exemple avec des cadavres et autres immondices baignant dedans pourrait être meilleure pour la santé.
Bref, du foutage de gueule qui leur donne un pretexte bidon pour toujours plus nous taxer. Vivement la censure et la démission de Moncon. -
Et bien… On ne sait plus que boire du coup !
C’est fou cette histoire de chlorothalonil que l’on retrouve partout, à la fois dans les bouteilles et au robinet.
Mais la dinguerie, c’est quand même l’augmentation de tolérance des taux via une étude réalisée par le fabriquant de cette saleté cancérigène.
A quand une étude de la part de Mosanto qui permettrait de relever les taux autorisés de glyphosate ? -
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Ben pour le glyphosate, quand même …
C’est un géno-toxique, il bloque la réplication des cellules, ce qui pour une plante est fatal assez vite. Si vous vous souvenez de vos cours de SVT / Biologie-Géologie / Sciences-Naturelles (rayez les mentions inutiles) nous autres humains, tout animaux que nous sommes, avons des cellules qui se répliquent exactement comme celles des végétaux. Selon les mêmes mécanismes de réplication ADN via l’ARN messager que dans les cellules végétales, ces mêmes mécanismes que le glyphosate bloque.
Personnellement, je n’ai pas très envie d’ingérer un géno-toxique. Ca ne vous dit rien une maladie en lien avec un désordre de la réplication cellulaire ?
La nocivité du glyphosate n’est pas tellement sur la quantité de produit, mais sur sa capacité à pénétrer la cellule pour agir. C’est là que Monsanto a du style: ils ont fait faire des études montrant à quel point le glyphosate est peu nocif. En effet, tout seul, ce produit pénètre peu les cellules et sa toxicité s’en trouve grandement diminuée. Mais, dans la pratique, les produits utilisés en vrai sont des mélanges glyphosate + agent améliorant la pénétration cellulaire.
Le combo gagnant! Monsanto n’a jamais fait d’études sur la toxicité du roundup, par exemple, mais juste du glyphosate seul, présenté comme l’agent actif du roundup.
Les résultats sont différents dans les études réalisées en utilisant le produit complet, comme celles réalisées sur des rats par le biologiste Gilles-Eric Séralini avec le roundup, justement.Au final, on en revient toujours au même principe: le but d’un produit “phyto-sanitaire” (ohhh le joli mot) est de tuer le vivant. Et donc, plus le dit produit est efficace, plus il est dangereux.
Est-ce que le glyphosate est efficace (reformulons: est-ce que les produits phyto-sanitaires à base de glyphosate sont efficaces) ? Oh que oui. S’il ne l’était pas, du reste, il ne serait plus utilisé depuis longtemps.La question du dosage est plus ou moins pertinente, selon moi. Pour ce qui est des produits de la classe des pertubateurs endocriniens, par exemple, le dosage n’a aucun sens car l’effet néfaste est atteint dès la plus petite dose.
Pour le reste… si vous voulez connaître mon opinion, allons-y.
Imaginez que vous ayez 2 pichets d’eau chez vous. Dans le premier pichet, de l’eau pure. Dans le deuxième, de l’eau pure également, mais j’y verse une petite goutte de roundup sous vos yeux, de sorte que la dose soit très faible, en-dessous des seuils légaux. On ne va pas plaisanter avec la sécurité, hein. Avec quel pichet vous servirez-vous un verre d’eau, chaque jour de l’année, toute l’année, pendant des décennies ?
Je parie qu’en votre for intérieur, vous avez répondu “avec le premier, évidemment”.
Evidemment.
Mon point de vue c’est ça: voir la contamination vs ne pas la voir. Savoir vs ne pas savoir – ou ne pas vouloir savoir.
C’est tellement plus réconfortant de ne pas voir ; c’est tellement angoissant de savoir…D’ailleurs je suis prêt à parier tout ce que je possède qu’on trouvera au moins une personne qui défendra farouchement la thèse de la dose “résidus de pesticide” trop faible pour être nocive et qui, en même temps, s’est déjà soigné à l’homeopathie…
Est-ce qu’il faut pour autant bannir les pesticides (ok, vous pouvez transformer ce mot par “produit phyto-sanitaire” si vous voulez ; vu que le but est de donner mon avis, je vais me permettre d’appeler un chat, un chat) ?
Hélas, la réponse est plus complexe. D’un point de vue santé, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, mais il y a d’autres aspects au problème, comme la quantité de nourritures produite vs les besoins en alimentation ; le coût de production agricole, ce genre de choses. Et sûrement pleins d’autres questions hyper importantes dont moi, pauvre citoyen lamba, n’a pas idée. Donc, pour trancher, c’est plus compliqué que le seul critère de sécurité sanitaire. Ce qui doit être bien pratique pour les personnes qui ont à trancher. -
Petit résumé CHARGPT :
Le glyphosate, un herbicide largement utilisé, est au cœur de débats intenses concernant ses effets sur la santé humaine et l’environnement. Voici un résumé des principaux points de discussion :
Effets sur la santé humaine :
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Classifications officielles :
- En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, a classé le glyphosate comme « cancérogène probable pour l’homme » (groupe 2A). Cette classification repose sur des études épidémiologiques et des tests sur des animaux.
- Cependant, d’autres organismes, comme l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), concluent que le glyphosate est peu susceptible de provoquer un cancer lorsqu’il est utilisé conformément aux recommandations.
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Études sur l’exposition :
Les travailleurs agricoles exposés régulièrement au glyphosate sont potentiellement à risque accru de maladies comme le lymphome non hodgkinien, mais les preuves restent controversées. Pour le grand public, l’exposition via l’alimentation est généralement jugée faible. -
Autres effets potentiels :
Certaines études suggèrent un impact sur le système endocrinien, le microbiote intestinal ou des effets toxiques sur les reins et le foie, bien que ces données soient encore débattues.
Effets sur l’environnement :
- Biodiversité :
Le glyphosate peut affecter les écosystèmes en réduisant la diversité des plantes et des insectes. Cela a des répercussions sur les pollinisateurs et d’autres espèces essentielles à l’équilibre écologique. - Résistance des mauvaises herbes :
Une utilisation intensive a conduit à l’apparition de mauvaises herbes résistantes, ce qui complique la gestion agricole. - Pollution des sols et de l’eau :
Bien que le glyphosate se dégrade relativement rapidement dans les sols, des traces peuvent être retrouvées dans les cours d’eau, affectant la faune aquatique.
Précautions et alternatives :
- En Europe, plusieurs pays ont restreint ou interdit l’usage du glyphosate, notamment dans des zones urbaines ou sensibles comme les écoles.
- Les alternatives incluent des méthodes de gestion des mauvaises herbes plus durables, comme l’agriculture de conservation, l’utilisation de produits biologiques ou le désherbage mécanique.
Conclusion :
Le danger du glyphosate dépend en grande partie du niveau et de la durée d’exposition. Bien que son utilisation soit jugée sûre dans des conditions réglementées, des préoccupations subsistent, justifiant des recherches supplémentaires et une vigilance accrue. Pour limiter les risques, privilégier des pratiques agricoles durables et réduire l’exposition inutile restent des solutions clés.
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