Pour les négationistes de l'évolution, voici un poisson qui marche
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Plus de 100 nouvelles espèces découvertes dans le Pacifique Sud-Est
Des chercheurs ont trouvé au large des côtes chiliennes des dizaines d’êtres vivants extraordinaires, des créatures bizarres comme sorties d’un autre monde.
Ce poisson exotique aux yeux en boutons vit dans les eaux de la côte chilienne, à 1400 mètres de profondeur. Cette espèce, nouvellement découverte, appartient à la famille des crapauds de mer et peut «marcher». ROV SUBASTIAN/SCHMIDT OCEAN INSTITUTEDes éponges violettes, vertes et orange émergent du fond de l’océan. Un cténophore, luisant comme une guirlande lumineuse, se laisse dériver à travers les profondeurs. Des oursins aux épines marron se rassemblent en une colonie imposante sur un bloc de roche. Dans l’obscurité éternelle des océans, une multitude de créatures inhabituelles s’ébattent malgré le froid, la pression élevée et l’obscurité.
La récente expédition en eaux profondes du «Schmidt Ocean Institute» montre à quel point la biodiversité des chaînes de montagnes sous-marines des dorsales de Nazca et de l’île Salas y Gómez dans le Pacifique Sud-Est est surprenante. L’équipe de scientifiques internationaux a examiné des zones sélectionnées, environ 200 montagnes sous-marines d’une longueur de 2900 kilomètres, qui s’étendent du Chili à l’Île de Pâques, plus longues que l’Himalaya.
Poisson @BahBwah ?De curieux animaux vivent dans les eaux profondes de la côte chilienne. Voir la vidéo dans l’article source, lien ci-dessous.
Devant la caméra du robot de plongée télécommandé, une apparition fantomatique à la peau pâle, un octopode avec de nombreux bras et deux grandes nageoires sur la tête, passe soudainement. Cette créature surréaliste est une pieuvre que l’on ne voit que très rarement. Elle doit son nom à l’éléphant Dumbo du dessin animé de Walt Disney, en raison de ses nageoires qui dépassent, comme des oreilles. Ces êtres étonnants vivent dans les eaux profondes de la côte chilienne.
Depuis plusieurs semaines, les chercheurs étudient les écosystèmes des montagnes maritimes formées il y a longtemps par l’activité volcanique, dont certaines culminent à plus de 3500 mètres du fond de la mer, soit la hauteur du Tödi dans les Alpes glaronnaises. «Pour les organismes marins vivant dans les profondeurs de l’océan, ces montagnes sont comme des oasis dans le désert», explique la biologiste marine Lilian Böhringer de l’Institut Alfred Wegener à Bremerhaven. Grâce aux roches basaltiques d’origine volcanique, le sous-sol offre une adhérence particulièrement bonne pour les êtres vivants qui nécessitent un ancrage.
Cette nouvelle espèce d’éponge aux reflets blanchâtres et aux pores perméables est parfaitement adaptée à l’environnement difficile des grands fonds. HMIDT OCEAN INSTITUTEL’équipe de l’institut californien, dirigée par Javier Sellanes de l’Universidad Católica del Norte au Chili, a récemment découvert plus de 100 nouvelles espèces, dont des éponges, des amphipodes, des oursins, des crustacés et des coraux. Pour savoir s’il s’agit bien d’une espèce animale qui n’a jamais été inventoriée jusqu’à présent, il faut procéder à des analyses complexes en laboratoire, par exemple des examens génétiques.
Un poisson rouge vif à l’aspect bizarre, appartenant à la famille des Chaunacidae et apparenté à la baudroie, a notamment attiré l’attention. Il utilise ses nageoires comme des mains pour «marcher» sur le fond marin. «La plupart du temps, il s’accroupit et attend que quelque chose à manger arrive directement devant sa bouche», explique la spécialiste. Elle connaît bien d’autres espèces de poissons abyssaux. Grâce à sa couleur, il est bien camouflé, car la lumière rouge, qui ne peut pas pénétrer à cette profondeur, est la plus fortement absorbée sous l’eau. Il est donc pratiquement invisible pour ses ennemis.
Une autre espèce d’éponge de verre ou éponge siliceuse, probablement découverte pour la première fois, s’est adaptée à cet environnement inhospitalier. Ces créatures bizarres absorbent les nutriments dans leur corps transparent. «Elles n’ont ni bouche, ni estomac, ni cerveau, mais filtrent toutes sortes de particules de l’eau de l’océan», indique la biologiste. Ce spécimen d’apparence fragile a été vu à plus de 1000 mètres de profondeur sous la surface de l’océan.
Plus des deux tiers des deux chaînes de montagnes se trouvent en dehors des eaux protégées et de la juridiction d’un seul pays. «Cet isolement les a protégés jusqu’à présent de nombreuses interventions humaines», ajoute-t-elle. Mais l’exploitation minière en eaux profondes, la pollution et la surpêche menacent de plus en plus la biodiversité marine exceptionnelle qui s’y trouve, avec des conséquences graves pour d’autres animaux qui ne séjournent que brièvement dans les récifs coralliens des montagnes sous-marines. En effet, les espèces qui migrent telles que les thons, les requins et les tortues de mer y cherchent leur nourriture.
Vidéo et source: https://www.tdg.ch/plus-de-100-especes-decouvertes-dans-le-pacifique-sud-est-890920369002
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@duJambon Youppie, on a retrouvé mon lointain cousin…
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Bahhh…
la sur-pèche des thons va faire que ces bébètes vont marcher et sortir de l’eau et aller sur la terre (plate) pour nous envahir et nous manger !ça pourrait faire un bon film n’empêche
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Pokémon attrapez les tous