[Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés
-
The Eternal Evil Of Asia mange un peu à tous les rateliers de la CAT III.
Écrit et réalisé par un humble artisan du genre, le poète Chin Man Kei (1941 Hong Kong on fire, sex and zen 2), le film raconte la vengeance d’un sorcier thaïlandais à l 'encontre de quatre amis HongKongais qui ont accidentellement (si si !) gang-bangé puis tué sa sœur.
Le chaman n’étant pas lui même exempt de pulsions libidineuses, il compte également posséder l’innocente fiancée d’une de ses futurs victimes.
Interprété par quelques grands noms de la CAT III comme Lily Cheung (Daugter of Darkness, Red to kill) et l’increvable Elvis Tsui, le récit navigue entre comique troupier (la vision de notre cher Elvis affublé d’une tête de gland restera à jamais gravé dans votre cœur), érotisme polisson, gore méchant, et son spectre tonal s’étend des meurtres crapoteux à la Herman Yau au fantastique martial des Erotic Ghost Story.
Cette dernière influence vaut la scène mémorable du film, ou l’héroïne (Ellen Chan), est investie d’un pouvoir divin afin de lutter contre le bad guy lors d’une joute sexuelle par corps astral interposé. Ce qui vaut à un grand numéro de mimes bien suggestif, suivi de l’apparition du corps translucide du sorcier en image de synthèse (nous ne sommes qu’en 1995 !)
Le tout capté par une caméra survoltée et baigné de couleur primaire du plus bel effet.
-
@Violence a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
le film raconte la vengeance d’un sorcier thaïlandais à l 'encontre de quatre amis HongKongais qui ont accidentellement (si si !) gang-bangé puis tué sa sœur.
Ha ces maudits accidents de gang bang ça pardonne pas, quand est ce que ça va s’arrêter ?
-
@Psyckofox
"La chaussée (sic!) était humide et ils ont glissé…
OK, je sors… -
La famille Kurahashi vit un enfer depuis que le fils est recherché pour avoir décapité 4 adolescentes. Persuadée que son frère n’a pas hérité des gênes de son père, également serial-killer, Satomi fait appel à une étrange sorcière et son acolyte pour l’aider à prouver l’innocence de ce dernier. Mais la femme a d’autres plans et va utiliser la petite famille pour réveiller une entité démoniaque…
Avis aux amateurs de grand n’importe quoi ultra jouissif, voilà un film monstrueusement culte à posséder impérativement dans sa dvdthèque ! » N’importe quoi » n’est pas un qualificatif assez fort pour décrire le joyeux foutoir auquel on assiste pendant 1h30. C’est bien simple : on ne comprend strictement rien à ce qui se passe mais le film enchaîne les scènes anthologiques à un tel rythme qu’honnêtement on s’en contrefiche royalement ! Dès lors, plus qu’une chose compte : jusqu’où CRAZY LIPS va-t-il aller dans le délire ? Et bien il va loin, très loin !
CRAZY LIPS possède un ton assez unique provenant du clash entre la cruauté du scénario d’Hiroshi Takahashi et la franche déconne choisie par Sasaki. Au milieu de scènes à hurler de rire, on nous balance quand même à la gueule des idées d’une rare atrocité, notamment lorsque l’héroïne est violée simultanément par Touma, l’homme de main de la sorcière, et le cadavre d’un flic mort par pendaison. Takahashi et Sasaki ont tenu à profiter du faible budget pour se lâcher sur le mélange des genres et s’en sont donnés à cœur joie. On passe ainsi du film de fantôme au film d’horreur » trash » pour ensuite se retrouver dans une comédie crétine, un porno soft ou un néo-chambara ultra violent !
Et ce n’est pas tout puisque, ô miracle !, le producteur du film est aussi déjanté que les 2 compères et leurs a demandé d’intégrer comme ça, en plein milieu, une séquence chantée dans un style que je qualifierais de Bollywood-Kawai !!! Oui, Satomi vient de faire tourner la tête d’un flic à 180 degrés grâce à ses pouvoirs psychiques et se retrouve soudain à chanter de la pop mielleuse dans un jardin fleuri où flottent des bulles de savon… Hallucinant ! Mais si CRAZY LIPS part dans tous les sens, Hirohisa Sasaki est cependant loin d’avoir bâclé son travail comme c’est souvent le cas sur ce genre de film. A ce titre, le combat final dans la forêt, inspiré des chorégraphies de Donnie Yen, en remontre à bien des films d’action tant il est foutrement intense, gore et furieux ! J’ai trouvé ces 10 minutes plus mémorables que VERSUS tout entier!
Plus que ses situation déjà gratinées, c’est surtout sa galerie de personnages de folie qui fait tout le charme de CRAZY LIPS : une sorcière se croyant dans EKO EKO AZARAK (intentionnel ou pas, sa formule d’invocation des esprits contient même un » Saeki, Saeki, Saeki « ) et dont la spécialité est le traçage spirituel d’appels téléphoniques ; son acolyte Touma, un » serial fucker » porté sur les nichons et détestant les culottes blanches ; la mère et la sœur de Satomi, deux grosses nymphos ; un agent du FBI, interprété par le génial Hiroshi » TRICK » ABE, dont la mauvaise foi n’a pas de limites et Lucy… Ah Lucy ! J’ai trouvé ma nouvelle idole : Lucy est un agent japonais du FBI, blonde comme les blés, ne s’exprimant qu’en américain, aimant les grosses pétoires et dont le QI avoisine celui d’une huître. Surveillant Satomi depuis le poste de télé (!), Lucy improvise un numéro de danse en compagnie de son patron pour ne pas éveiller les soupçons, rentre inopinément dans le champ de la caméra quand ce n’est pas sa scène et adore parcourir les forêts à la poursuite des méchants en s’égosillant sur l’hymne Américain. Son interprète, Tomomi Kuribayashi, atteint le sublime! Je l’adore !
Même si l’on passe la moitié du film bouche bée à se demander ce qui se passe, CRAZY LIPS devient un film instantanément culte à ranger quelque part entre WILD ZERO et GETTING ANY. Une œuvre inclassable, indescriptible, complètement barrée, drôle, déviante, gore et donc incontournable. Une suite, GORE FROM OUTER SPACE, également issue de l’alliance Sasaki / Takahashi, a été tournée l’année suivante. Hideo Nakata et Kiyoshi Kurosawa viennent y faire les cons en guest stars et… LUCY IS BACK ! Et hop, un indispensable de plus !
-
Suk Hee a été élevée et entraînée en Chine afin de devenir une tueuse. Adulte, elle trouve une opportunité afin de cacher sa réelle identité et commence à vivre en Corée du Sud. Alors qu’elle espère pouvoir vivre la vie dont elle rêve, elle fait la rencontre de deux hommes qui vont à nouveau perturber les choses.
Mélange de John WIck, The Raid en passant par Nikita et Hardcore Henry, le tout sous coke avec une inventivité et une technicité folle.
Jung Byung-gil (le sympathique Confession of murder aurait sa place ici aussi) fait tout son possible pour associer au moins une idée ou mouvement de caméra complexe à chacune de ses séquences.
Le résultat est un concentré d’action jubilatoire sophistiqué. On y éventre de l’homme de main, avant de s’affronter au sabre pendant une course poursuite à moto, pour mieux dépeupler un bus à la hache.
Le scénario est classique tirant de grosses ficelles mais le fun emporte tout et j’adore le cinéma pour ce genre de films.
Mention spéciale pour OK-BIN KIM (The Accidental Gangster and the Mistaken Courtesan - autre film recommandable) qui est ici époustouflante
La scène d’ouverture vous donnera un aperçu de la folie ambiante
-
-
Film jouant sur plusieurs registres (action, comédie foutraque, parodie sarcastique, braquage de guerre, rédemption) et bien plus subtil qu’il en à l’air…
Russell ayant compris le chaos de la guerre, les civils qui trinquent et les plus malins qui ont l’art d’y saisir les opportunités.
Le film a bien vieilli mais n’en demandons pas trop.
Parfait pour le vendredi soir
-
J’ai dû mater ce film plus de 8 fois lol.
Film qui a bien vieilli comme tu le dis -
La Peur Au Ventre
Avec :
Paul Walker
Vera Farmiga
Cameron Bright
Chazz PalminteriSynopsis :
Joey a toujours réussi à jongler entre son travail au service de la mafia italienne et son rôle de père de famille. Hélas, le meilleur ami de son fils, Oleg, lui a dérobé un revolver caché dans sa cave. Cette arme est une pièce à conviction impliquant les patrons de Joey dans un assassinat explosif de deux policiers.
Mon avis.
Un petit mélange de conte moderne à la Hansel et Gretel avec ses personnages tout en couleurs (mafieux, proxénète, ripoux, monstres pédophiles etc tout y passe).
J’ai tous kiffé dans ce film sauf une fin trop “à l’américaine” à mon goût.
Un de ces films qui me fait penser au film “Mise à prix”. -
Tente mon pote…tente (j’attendrai ton avis sur la chose )
-
Sans Rémission (American Me)
Avec :
Edward James Olmos
William Forsythe
Pepe Serna
Sal LopezSynopsis :
Né à Los Angeles des suites du viol de sa mère par des marins au cours des émeutes raciales de 1943, Santana, négligé par son père, fonde avec ses amis J.D. et Mundo, un gang qui va devenir célèbre. De maison de redressement en pénitencier, sa carrière de caïd semble tracée.
La première fois que j’avais maté ce film sur canal +, j’avais à peine 14 piges, et con que j’étais, je m’étais endormi à la moitié du film (non pas parce qu’il était soporifique, mais plutôt parce que j’avais la tête dans les fesses étant donné que le film débutait à une heure un peu tardive à mon âge…23h00).
Résultat des courses, le lendemain je me réveille dégouté de m’être endormi devant ce chef d’oeuvre.
Donc je me mets de suite à réaliser ma propre quête cruciale à l’époque (le saint Graal ? Non, juste à la recherche du vieux TÉLÉ Z taché de sauce tomate pour aller scruter quand passerait la prochaine rediffusion du film).
Donc après cette petite péripétie, j’ai pu revoir le film à une heure + appropriée à mon jeune âge à l’époque, et mazette j’étais pas déçu (j’étais tous simplement scotché sur autant de réalisme).Le film raconte la vie et le parcours d’une personne née d’un viol, ayant plongé dans la violence des gangs, le rejet de son “père”, l’enfer carcéral (rien que l’intro du film, on est déjà dans le bain)…bref juste magnifique.
-
Les Tueurs de la lune de miel (1971)
Réalisé par Leonard Kastle
Avec
Shirley Stoler
Tony Lo Bianco
Mary Jane HigbySynopsis
L’histoire, d’après un fait divers réel, de Ray et Marcha, amants criminels qui suppriment des candidates au mariage, mûres et riches. Pendant leur détention, ils ne cesseront d’échanger une correspondance amoureuse jusqu’à leur exécution.
Mon avis :
Une très bonne surprise que ce film que j’ai maté par accident (pour dire je l’ai rematé 3 fois lol), bibi valide
-
L’Étrangleur de la place Rillington (1971)
Realisé par Richard Fleischer
Avec :
Richard Attenborough
John Hurt
Judy GeesonSynopsis
A Londres, en 1944, citoyen apparemment modèle, John Christie est en réalité un tueur en série.
Se faisant passer pour un médecin, il convainc des femmes sans scrupules qu’il peut guérir tout ce dont elles souffrent, et lorsqu’elles le suivent chez lui, il les étouffe à mort et les enterre dans un cimetière improvisé.
Il va alors faire accuser et exécuter un innocent à sa place avant d’être confondu.
Mon avis :
Comme les Tueurs de la lune de miel, film basé sur des faits réels et celui là aussi vu par accident et revu plusieurs fois…bibi revalide
-
Mafia Inc (2019)
Réalisé par Daniel Grou
Avec :
Sergio Castellitto
Marc-André Grondin
Donny Falsenti
Mylène MackaySynopsis :
Les Gamache, tailleurs de père en fils, habillent la famille mafieuse Paternò depuis trois générations.
Leurs enfants sont issus du même quartier, des mêmes écoles. Vincent “Vince” Gamache travaille pour le compte du parrain Frank Paternò et de son fils aîné Giaco tandis que sa soeur Sofie fréquente Patrizio, le cadet de la famille.
Vince, téméraire et impétueux, monte un grand coup pour impressionner le parrain, attisant la jalousie de Giaco. La guerre éclate. Tous doivent choisir leur camp.Mon Avis :
Un film de mafia basé sur des faits réels qui n’a pas à rougir devant les gros mastodontes du genre comme Les Affranchis, Casino etc.
J’ai bien aimé le film et on ne voit même pas le temps passé (2h20) -
@Psyckofox a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
Les Tueurs de la lune de miel
+1 pour Les Tueurs de la lune de miel
Je ne connais pas les 2 autres… -
Synopsis
Depuis sa sortie de prison où il a passé 21 ans, PHILIPPE fait la manche à la gare de Wagesberg. Sous surveillance judiciaire, sa liberté ne tient qu’à la condition de son comportement irréprochable. Quand ANNA, une jeune activiste en cavale, lui demande de l’héberger, son quotidien bien réglé va être bouleversé par les échos de son passé.Mon avis
Je ne me souviens pas avoir regarder un film avec un message aussi authentique, aussi juste, et aussi bien porté, Philippe Larcher y joue son propre rôle, celui d’un gars au parcours impressionnant, et doté d’un naturel et d’un franc-parlé à la fois déconcertant et drôle.
Quand à l’histoire des activistes c’est la cerise sur le gâteau.
Perso dans ce film absolument tout m’a plu.La Biographie de Philippe Larcher
Originaire d’une famille ouvrière de Lorraine, Philippe Larcher a connu la rue dès l’âge de 16 ans. A vingt ans, en situation précaire et sous l’emprise de l’alcool, il commet un triple homicide sur des camarades de beuverie. Les motifs restent obscurs et Philippe est condamné à 30 ans de détention. Il passe 21 ans en Centrale, souvent à l’isolement. Depuis sa mise en liberté, il est sous le régime de la surveillance judiciaire avec interdiction de quitter son lieu de résidence. Depuis sa sortie, après un passage dans un centre d’accueil pour public en réinsertion, il vit seul dans un logement social, reproduisant une routine qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfermement. En prison, il s’est découvert une passion pour le cinéma et plus particulièrement pour les films et les acteurs français des années 1930 à 1960. -
@Violence a dit dans [Topic Unique] Les films que vous avez aimés et adorés :
Limbo est le fruit d’une nouvelle collaboration entre Wilson Yip (en mode producteur) et du réalisateur Soi-Cheang, après SPL2 en 2015.
Passé inaperçu pour cause du COVID, ne vous y trompez pas, ce film est simplement sublime et crasseux, peut être l’une des grosses claques majeures de 2021 et ce serait dommage de ne pas le visionner.
Basé sur le roman « Wisdom Tooth » de l’écrivain chinois Lei Mi, Limbo suit l’enquête désespérée de Will Ren (Mason Lee) fraichement sortie de l’école de police et de son partenaire, le policier vétéran Cham Lau (Gordon Lam), centré sur tueur en série s’attaquant aux femmes. Pour attirer ce tueur « fétichiste des mains », ils utilisent comme appât la meurtrière Wong To (Yase Liu), qui doit expier pour avoir causé un accident impliquant la famille de Cham. Mais cette jeune femme est à la fois insoumise et imprévisible. Craignant de devenir la prochaine victime du tueur en série, elle va tenter de survivre par ses propres moyens dans le bidonville dans lequel elle est piégée.
Une bande-annonce a spécialement été mise en ligne en même temps que l’annonce de la sélection à la 71e édition de la Berlinale 2021.
Petite critique d’un lecteur Allo-ciné que je partage :
EDIT: Dispo en VOSTFR sur le web
Une version VOSTFR 1080p est dispo en ce moment (TRUEDUKES) si tu n’as toujours pas vu cette petite perle… Je sais que ce film t’intéressait
-
-
Men
Du coup je l’ai vu et j’ai pris ma petite claque.
Qu’est-ce que c’est beau bordel, la photographie, c’est une dinguerie. Un casting de folie (très bon jeu d’acteurs), une ambiance bien glauque comme il faut et des scènes d’une rare intensité.
Ce n’est pas un banal film d’horreur mais bien une œuvre à part entière sinon vous passerez à côté de ce film.
Un sans faute pour la filmo d’Alex Garland après Ex machina, Annihilation et la série Devs.