[Topic Unique] Actualités cinéma & séries
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Hermana Muerte : nunploistation chez Plazza
Après le pas si mal Tin & Tina, l’inutile Bird Box Barcelona et l’abominable Book Club Mortel, le cinéma d’horreur espagnol continue à se faufiler sur Netflix. Ressorti de l’ombre avec le très surcoté (qui s’en souvient d’ailleurs?) La Abuela, Paco Plaza cède à son tour aux sirènes du grand N. On ne misait pas un Kopeck dessus, et pourtant… Pas de quoi flip-floper au plafond en voyant le point de départ, totalement prétexte, du long-métrage: il s’agit en réalité d’un prequel à Veronica, qui met les voiles sur le passé de l’étrange bonne sœur aveugle croisée dans ce petit film de possession/malédiction qui s’appuyait sur un fait divers du début des années 90. Une simple excuse tant les films ne communiquent guère entre eux (si ce n’est le point final en guise de recontextualisation). Mais telle Claire Denis, nous autres, on s’en fout!
Dans l’Espagne de l’après-guerre, une ancienne miraculée intègre un couvent reconverti en école catholique et se trouve accueillie à bras ouverts au vu de sa réputation. Mais, on vous le donne en mille: d’étranges phénomènes se déroulent dans le lieu saint, et en particulier dans la chambre de la novice. Coups dans les murs, chaise qui bouge, dessins mystérieux, apparition fantomatique: rien ne manque!
II serait mentir de prétendre que Plaza nous file la frousse bleue. Mais, et c’était le cas dans Veronica et La Abuela, il ne cède jamais à la dure loi du jumpscare décervelé. À défaut de faire claquer des dents, le film rafle des points ailleurs, en partculier dans sa plastique irréprochable, assez proche des manœuvres d’une prod A24, et qui va jusqu’à renvoyer au cachot l’atroce The Exorcist — Dévotion de David Gordon Green, qui réussissait l’exploit de ressembler à un téléfilm malgré ses 30 millions de dollars.
Si elle ne révolutionne pas le genre, loin de là, cette nunploistation surnaturelle a le bon goût de durer seulement 1h30: une aubaine à l’heure des prolongations artificielles. Plus féroce dans sa seconde partie, Les ordres du mal s’attaque à la loi du silence si chère à l’Église sans jamais côtoyer les cimes transgressives d’un certain cinéma espagnol (ah que c’est loin Virdiana et La Résidence…). un petit manque de perversité qui n’empêche pas une ultime vengeance d’outre-tombe parsemée d’images grand-guignolesques aussi belles que cruelles. On pense parfois à la surprise provoquée par L’abîme de l’enfer, autre petit film d’horreur qu’on pouvait trouver au rayon domimum sanctum de Netflix.
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David Robert Mitchell prépare « They Follow », suite de « ItFollows »
C’est l’annonce surprise d’avant hier soir: David Robert Mitchell réalisera la suite de son It Follows. Le titre: They Follow. C’est Neon Films qui a annoncé cette (étonnante) nouvelle. Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas It Follows, film d’horreur instantanément culte de 2014. Le cinéaste David Robert Mitchell, alors révélé en 2010 avec The Myth of the American Sleepover, confirmait sa connexion avec les jeunes adultes de son époque, mais cette fois dans un contexte fantastique à la fois innovant et familier, le film évoquant en intensité les Carpenter de la meilleure époque.Le pitch était aussi simple que génial: un mal mystérieux et possiblement mortel était transmis par le sexe, et la seule façon de s’en débarrasser, c’était de coucher avec quelqu’un d’autre. Le vieux motif puritain qui justifiait les slashers idiots se révélait retourné comme une chaussette, mais l’ambiguïté morale restait, notamment la question du consentement. Bilan, l’un des meilleurs films fantastiques de la décennie. Mitchell a poursuivi en réalisant l’excellent Under the silver lake, en 2018.
–> Je bande
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@Mister158 a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
j’ai enfin pu voir la fin du dernier mission impossible (pour ceux qui ont suivi lol) euh, la scène du saut, on l’a déjà vu et revue 25 fois à la télé .y’a rien de plus … du coup oui bof, c’est du mission impossible dans toute sa splendeur !
La scène du saut oui dommage car trop de passage pub a la TV mais comme tous les autres MI (tour de Dubai, A400M, Saut stratosphere…) et sa enlève le côté impressionnant pendant le film
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SOUND OF FREEDOM
SOUND OF FREEDOM est un thriller basé sur l’incroyable histoire vraie d’un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d’enfants prisonniers de trafiquants sexuels.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267218.html
Les mass media se sont jeté sur ce film pour le dénigrer et le diaboliser, ceci pour une raison qui m’échappe (même si j’ai ma petite idée), seul, à ma connaissance, le JDD a fait un article pour tenter de rétablir un peu de vérité.
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@Pollux a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
« Le film en lui-même n’a aucune référence politique et ne fait absolument jamais mention des thèses de QAnon »
Des 2 côtés en faites je pense.
QAnon qui s’attribue le film et ça aide pas pour la distribution du film et y’a les autres qui voient le film comme le fer de lance pour les complotistes. -
“C’est dur d’être aimé par des cons”, c’est ce que doit se dire la société Saje
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@Pollux a dit dans [Topic Unique] Actualités cinéma & séries :
le JDD a fait un article pour tenter de rétablir un peu de vérité.
Juste cette phrase ne sonne pas juste.
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Faites vous plaisir car le HS n’étant pas de mise ici, ce sera déplacé ailleurs incessamment sous peu. Nullement besoin de politiser ce topic sur l’actualité des sorties ciné et TV. EDIT: HS supprimé et source –
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J ai vu le film j ai pas trouvé qu il faisait siennes les theses complotistes ou autre bande à QAnon
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no problemo et tu as tt a fait raison sur le fait de tout mélanger.
C’est le principe de base de ttes ses mouvances qui s’approprient tt jusqu’au cinéma alors qu’un film, c’est un film bordel.
Personnellement, j’aimerais bien le voir pour la performance de Jim et que le sujet m’intéresse
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C’est pourtant un sujet important ce film, on comprends pourquoi on a essayer de l’interdire vu que les pedos sont partout y compris dans les plus hautes sphères
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Suicide Club en 4K: Métro, boulot, bobos
Trop longtemps disponible en DVD dans une copie au rabais, le mémorable Suicide Club de Sono Sion a récemment bénéficié d’une restauration ayant servi de base à un Blu-ray sorti aux USA chez Discotek Media. Champagne, les Français pourront eux posséder ce classique du cinéma japonais sous la forme d’une galette en 4K grâce à un coffret Blu-ray Ultra HD incluant également Strange Circus, autre long-métrage de Sono sorti, lui, en 2005. Spectrum Films distribue ce combo alléchant dont la parution est prévue le 26 novembre.
–> Magnifique nouvelle pour 2 grandes œuvres de Sion et vu que je suis un grand fan.
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Saw X
Quand une tentative de retour aux sources n’évite pas la déchéance propre aux fins de série. Comme tous les nouveaux chapitres de franchises horrifiques sont maintenant des suites directes des volets originaux, l’histoire débute dans la foulée du premier Saw.
Souvenez vous : à la fin de ce dernier, on découvrait que l’assassin bricoleur John « Jigsaw » Kramer était un cancéreux au stade terminal. Eh bien, cet opus X voit le bougre partir au Mexique, là où des chercheurs ont trouvé un traitement révolutionnaire pour guérir les métastases… Sauf que, bien entendu, l’aubaine est trop belle pour être vraie, ce qui aboutit à une trahison complète de l’esprit de la série.
C’est un peu comparable à ces Godzilla tardifs où le lézard, conçu au départ comme terrifiant, devenait le protecteur de l’Humanité et l’ami des enfants. Ici, on prend parti pour un Kramer ayant tout perdu de son caractère cruel et vicieux, puisqu’il torture des gens encore plus pourris que lui, entre deux rebondissements téléphonés et assaisonnés de clins d’œil à Saw IL.
À vrai dire, le contresens est tellement énorme qu’il rend le résultat désopilant au 10° degré. Ou plutôt, ce serait le cas si le film ne frisait pas les deux heures de durée, transformant la projection en interminable supplice pour le spectateur.