La lune, future guerre des étoiles ?
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Lockheed Martin développe un réseau de communication entre la Lune et la Terre
Pour pouvoir vivre et travailler sur une base lunaire, plusieurs conditions doivent être remplies. Il y a tout d’abord la question de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture, mais il y a également celle des moyens de communication. Pour se préparer à l’avenir de l’exploration lunaire, Lockheed Martin a créé une entreprise spinoff qui sera dédiée aux infrastructures lunaires. Cette entreprise s’appelle Crescent Space, et son premier projet sera d’établir un réseau de satellites reliant la Lune à la Terre.
Selon les informations, le nom du futur réseau de communication de Crescent Space sera Parsec. Ce réseau utilisera une constellation de petits satellites lunaires pour fournir une connexion non-stop entre les astronautes, leur équipement, et les responsables sur Terre. Le système aidera également les astronautes en ce qui concerne la navigation.
D’après Lockheed Martin, le réseau Parsec sera capable d’effectuer plusieurs tâches. La technologie permettra aux astronautes de rester en contact en permanence, mais elle pourra aussi aider les engins spatiaux au cours des manœuvres dans l’espace.
La constellation jouera surtout un rôle important auprès de ceux qui sont sur la surface lunaire. Les satellites de Parsec fonctionneront en effet comme les satellites GPS sur Terre. Cela permettra aux astronautes de connaître leur position à tout moment, et de ne pas se perdre lors d’une sortie à l’extérieur de la base. Il sera aussi plus simple d’éviter les obstacles comme les cratères.
Crescent prévoit d’activer les premiers satellites du réseau Parsec d’ici l’année 2025. Lorsque le réseau sera opérationnel, l’entreprise espère proposer ses services à de gros clients. Le PDG de Crescent Space, Joe Landon, a d’ailleurs déclaré que Crescent était « bien positionnée » pour soutenir le programme Artemis de la NASA et d’autres missions d’exploration de la Lune.
Quoi qu’il en soit, Crescent Space aura encore du temps pour se préparer puisque la NASA ne va envoyer d’astronautes sur la Lune qu’en 2025 au cours de la mission Artemis 3. Avant cela, il y aura la mission Artemis 2 en 2024 qui enverra des astronautes autour de la Lune sans se poser.
Sur le long terme, le réseau de Lockheed Martin sera quand même utile avec les autres pays et organisations qui désirent poser les pieds sur la Lune. Il y a par exemple la Chine, mais aussi SpaceX qui veut s’occuper de tourisme lunaire.
Source: https://www.fredzone.org/lockheed-martin-reseau-de-communication-lune-terre-ard267
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La course bat toujours son plein, l’astronaute Thomas Pesquet teste une brouette lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
(Crédit image : ESA)Mardi 26 avril 2023 : L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Thomas Pesquet teste un véhicule de transport lunaire lors d’un vol parabolique simulant la gravité lunaire.
Le véhicule, essentiellement une brouette lunaire de haute technologie officiellement appelée LESA pour Lunar Equipment Support Assembly, ou Lunar Evacuation System Assembly, a été développé par une équipe de scientifiques du Centre européen des astronautes de Cologne, en Allemagne. Bien que les chercheurs aient largement testé le véhicule sur Terre, la seule façon de l’expérimenter dans la gravité lunaire, pour laquelle il a été construit, était de le placer sur un avion capable d’effectuer des vols paraboliques pouvant produire une gravité réduite.
Il n’y a qu’un seul avion de ce type en Europe, l’airbus Air Zero G exploité par la société française Novespace. Pesquet était l’un des quatre pilotes en charge de ce vol et est venu tester la brouette pendant sa pause de pilotage. Space.com a été invité en exclusivité à faire partie de ce vol. – Tereza Pultarova
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on fou quoi sur la lune ya pas d’oxygène lol ?
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Nouveau revers cuisant pour le programme spatial japonais
La fusée japonaise de nouvelle génération H3 a connu un nouveau revers cuisant mardi, ayant été obligée de s’autodétruire peu après son décollage en raison d’une défaillance technique.
Une première tentative de vol avait déjà échoué mi-février. L’engin inhabité a d’abord réussi à décoller comme prévu mardi à 10H37 heure japonaise (01H37 GMT) depuis le centre spatial de Tanegashima (sud-ouest du Japon), contrairement au 17 février où il était resté cloué au sol en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters). Mais sa nouvelle mission a été avortée une dizaine de minutes plus tard, alors que la vélocité de la fusée diminuait anormalement peu après la séparation entre ses premier et deuxième étages.
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En pleine crise, l’Europe spatiale tentée par la recette Nasa-SpaceX
Manque de compétitivité, trous dans la raquette… L’industrie spatiale européenne est au pied du mur. Le sommet spatial européen, qui se déroule à Séville (Espagne) les 6 et 7 novembre, pourrait être l’occasion d’une décision historique consistant à ouvrir les grands projets à la compétition. Une profonde remise en cause de l’approche actuelle.
Pour l’Europe spatiale, cela équivaudrait à une révolution. Alors que s’ouvre le sommet européen de l’espace, organisé à Séville en Espagne les 6 et 7 novembre, l’idée d’introduire de la compétition dans les grands projets industriels commence à faire son chemin. L’approche, inspirée par celle mise en œuvre par la NASA aux Etats-Unis et qui a notamment propulsé SpaceX au firmament, promet de s’inviter dans les débats entre les 22 Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA), lors d’un conseil de l’agence et un sommet ministériel consacré à l’espace. Selon ses défenseurs, donner davantage la main aux acteurs privés permettrait de maintenir l’Europe dans la course à moindre coût. Une approche encore loin de faire consensus…
Source pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/en-pleine-crise-l-europe-spatiale-tentee-par-la-recette-nasa-spacex.N2190748
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Au sommet spatial de Séville, l’ESA rejette le privé
La France, l’Italie et l’Allemagne se sont mis d’accord pour apporter une aide publique massive à Ariane 6 à partir de 2026 afin d’affronter la concurrence de SpaceX. En échange, le secteur spatial devra baisser ses prix et rentrer dans une logique économique et de compétitivité.
Au bord du précipice, le réflexe de survie a fini par l’emporter. Réunis du 6 au 7 novembre à Séville, les pays membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont trouvé un accord pour sauver l’Europe spatiale. «C’est un jour de succès pour l’espace en Europe. Je dirais même que c’est un jour historique car nous avons pris des décisions qui auront des effets importants pour le futur», s’est félicité Joseph Aschbacher, directeur général de l’ESA, à l’issue de la première journée du sommet spatial.
Article pour abonnés: https://www.usinenouvelle.com/article/au-sommet-spatial-de-seville-a-defaut-de-big-bang-l-europe-sauve-l-essentiel.N2191458
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Paul Wohrer: “L’Europe ne doit pas devenir dépendante d’un autre dans la course à l’espace”
Depuis la fin d’Ariane 5, l’Europe n’a plus un accès autonome à l’espace. Pour Paul Wohrer, chercheur à l’Institut français des relations internationales interrogé mercredi dans Tout un monde, il manque un projet européen cohérent et des demandes politiques fortes, alors que l’espace sera un terrain de compétition géopolitique important dans les années à venir.
L’Europe de l’espace a fait l’actualité cette semaine. Lors d’un sommet à Séville, les pays membres de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont la Suisse, se sont mis d’accord lundi pour financer la nouvelle fusée Ariane 6.
Le socle des activités spatiales est essentiellement constitué d’activités gouvernementales, que ce soit pour des satellites scientifiques ou militaires.
Le loup sort du bois, si on ne peut plus envoyer de satellites militaires sans passer par les usa, c’est la cata
Et sans centrale nucléaire, pas de bombinette sous le tapis. -
La fusée H3 du Japon va décoller pour la deuxième fois après l’échec du vol inaugural
En mars dernier, ce qui devait être le vol inaugural de la nouvelle fusée H3 du Japon ne s’est pas déroulé comme prévu. En effet, la mission a été un échec et la fusée a été détruite. Mais après plusieurs mois, l’agence spatiale japonaise JAXA va tenter une nouvelle fois de lancer l’appareil. Cette tentative aura lieu vers le début de l’année 2024.
Selon les informations diffusées par les responsables de la JAXA le 27 décembre dernier, la fusée H3 pourra être lancée du Tanegashima Space Center dès le 14 février 2024. La fenêtre de tir initiale de la mission, dénommée H3 Test Flight 2 (H3TF2), s’ouvrira à 00 :22 GMT pour se fermer à 04 :06 GMT. En cas de problème, la fusée pourra être lancée entre le 15 février et la fin du mois de mars.
Le lancement de février transportera un module de démonstration de vol du nom de Vehicle Evaluation Payload-4. A bord de la fusée, il y aura également 2 petits satellites qui sont CE-SAT-IE et TIRSAT.
La cause de l’incident
Selon les informations, ni la JAXA ni l’entreprise MHI n’ont donné de détails concernant la cause de l’échec du premier vol de la fusée H3. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue en septembre 2023, Iwao Igarashi, vice-président et directeur général de MHI, a déclaré qu’une enquête concernant l’échec du premier vol avait été menée. Toutefois, il n’a fourni aucune information détaillée.
L’échec du premier vol de la fusée H3 a aussi eu des répercussions sur le lancement d’une autre fusée japonaise, la fusée H-2A. Les deux lanceurs utilisent en effet des étages supérieurs similaires. Un lancement de la fusée H-2A qui devait avoir lieu en mai de cette année a ainsi été reporté en septembre.
Source: https://www.fredzone.org/fusee-h3-japon-decoller-deuxieme-fois-apres-echec-vol-inaugural-ard267
et: https://www.space.com/japan-h3-rocket-2nd-launch-after-failure-february-2024 -
Le Japon envoie sa nouvelle fusée H3 dans l’espace
La nouvelle fusée nippone H3 a réussi samedi matin son décollage. Elle doit permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents mais aussi moins coûteux.
Après deux premiers échecs l’an dernier, la nouvelle fusée japonaise H3 a réussi samedi son décollage, un succès important pour le Japon qui compte beaucoup sur ce lanceur lourd pour rester autonome et compétitif dans le domaine spatial.
La fusée a décollé comme prévu à 9 h 23 locales (01 h 23 en Suisse) de la base spatiale japonaise de Tanegashima, dans le sud-ouest de l’archipel nippon, et «a été placée en orbite» quelques minutes plus tard, a indiqué un responsable de l’agence spatiale japonaise Jaxa à l’AFP.
Ce succès intervient après celui de SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), petit engin de la Jaxa qui a réussi à se poser avec précision sur la Lune le mois dernier, un exploit historique pour le Japon.
Vols plus fréquents et moins coûteux
Imposant lanceur de 63 m de haut et 574 tonnes hors charge utile, le H3 est censé permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents (environ six fois par an), mais aussi moins coûteux, pour rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise privée américaine SpaceX. La demande mondiale de lancements spatiaux à bas coûts est en plein boom, et la concurrence s’intensifie sur ce créneau.
La réputation de haute fiabilité des vols de la Jaxa avait été écornée par les déboires de son programme H3 jusqu’à présent. En février 2023, cet engin co-développé avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) avait été incapable de décoller en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters).
Puis, lors d’une deuxième tentative en mars dernier, la fusée avait initialement réussi son envol, avant de dévier de sa trajectoire en raison d’une défaillance des moteurs du deuxième étage. La Jaxa avait été contrainte de la détruire en plein vol.
Après deux premiers échecs l’an dernier, la nouvelle fusée japonaise H3 a réussi samedi son décollage, un succès important pour le Japon qui compte beaucoup sur ce lanceur lourd pour rester autonome et compétitif dans le domaine spatial.
La fusée a décollé comme prévu à 9 h 23 locales (01 h 23 en Suisse) de la base spatiale japonaise de Tanegashima, dans le sud-ouest de l’archipel nippon, et «a été placée en orbite» quelques minutes plus tard, a indiqué un responsable de l’agence spatiale japonaise Jaxa à l’AFP.
Ce succès intervient après celui de SLIM (Smart Lander for Investigating Moon), petit engin de la Jaxa qui a réussi à se poser avec précision sur la Lune le mois dernier, un exploit historique pour le Japon.
Vols plus fréquents et moins coûteuxImposant lanceur de 63 m de haut et 574 tonnes hors charge utile, le H3 est censé permettre au Japon d’assurer des vols spatiaux plus fréquents (environ six fois par an), mais aussi moins coûteux, pour rivaliser avec des lanceurs étrangers comme le Falcon 9 de l’entreprise privée américaine SpaceX. La demande mondiale de lancements spatiaux à bas coûts est en plein boom, et la concurrence s’intensifie sur ce créneau.
La réputation de haute fiabilité des vols de la Jaxa avait été écornée par les déboires de son programme H3 jusqu’à présent. En février 2023, cet engin co-développé avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) avait été incapable de décoller en raison d’un problème d’allumage de ses propulseurs d’appoint (boosters).
Puis, lors d’une deuxième tentative en mars dernier, la fusée avait initialement réussi son envol, avant de dévier de sa trajectoire en raison d’une défaillance des moteurs du deuxième étage. La Jaxa avait été contrainte de la détruire en plein vol.
Défense
Et le Japon pourrait peut-être s’en servir à l’avenir pour assurer sa défense, à l’heure où les tensions géopolitiques en Asie-Pacifique sont élevées, sur fond notamment du programme nucléaire et des essais de missiles et de satellites nord-coréens, souligne Michael Cruise.
La mission de samedi vise surtout à démontrer l’opérabilité du H3, mais l’engin transporte aussi deux petits satellites d’observation de la Terre. Concrètement au Falcon 9 de SpaceX, le H3 n’est pas un lanceur réutilisable, mais son atout est ailleurs.
«La fusée H3 est dotée d’un moteur de premier étage unique et innovant, qui fournit une poussée supérieure» à celles d’autres fusées high-tech, explique à l’AFP Michele Trenti, directeur du Laboratoire spatial de Melbourne en Australie. «Le fait de décoller le plus rapidement possible permet aux moteurs du deuxième étage d’être plus efficaces pour transporter des engins spatiaux loin de la Terre», ajoute-t-il. Aussi ce lanceur «a le potentiel d’être la fusée la plus économique pour de telles missions», selon Michele Trenti.
Source: https://www.tdg.ch/asie-le-japon-envoie-sa-nouvelle-fusee-h3-dans-lespace-125757330661
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La preuve en image et en humour, le hublot à fesses
Zendaya a mis le feu à la Toile, et à Londres. En pleine tournée de promotion pour Dune 2, la star de 27 ans a fait sensation à plusieurs reprises ces derniers jours sur le tapis rouge, notamment en apparaissant vêtue de la combinaison robotique présentée lors du défilé Mugler haute couture automne-hiver 1995-1996
Oui, vous ne rêvez pas: c’est un hublot à fesses -
Chang’e-6 : la Chine se prépare à rapporter des échantillons de la face cachée de la Lune
Pour mémoire, Chang’e-5, avait collecté des échantillons de basalte rapportés sur Terre fin 2020 par la mission chinoise. (le temps passe et on s’y perd).
La Chine poursuit les préparatifs de sa très attendue mission chinoise Chang’e-6 qui a pour objectif de collecter des échantillons de la face cachée de la Lune et de les rapporter sur Terre. Une tentative de lancement est prévue dans quelques mois.
Chang’e-6 sera une grande premièreLes composants complexes de cette mission de retour d’échantillons lunaires sont arrivés début janvier au port spatial de Wenchang sur l’île d’Hainan. Là-bas, une équipe d’ingénieurs et de chercheurs, dont beaucoup ont déjà acquis une expérience précieuse lors de la mission Chang’e-5 en 2020, s’affaire à tester et à ajuster rigoureusement l’équipement. Pour l’occasion, beaucoup ont renoncé aux festivités du Nouvel An lunaire pour se consacrer aux préparatifs du vaisseau spatial.
Deux kilos de matière
Le lancement de cette mission est programmé pour le mois de mai. Elle devrait durer 53 jours. La mission Chang’e-6, qui doit se poser dans le bassin d’Apollo, ambitionne par ailleurs de collecter jusqu’à deux kilogrammes de matériaux lunaires à l’aide d’une pelle et d’une perceuse.
Un satellite relais, Queqiao-2, sera lancé en février ou mars pour soutenir la mission en assurant les communications entre les stations au sol et le vaisseau spatial Chang’e-6. Il sera indispensable, car la face cachée de la Lune reste invisible depuis la Terre.
Le processus de collecte d’échantillons implique également l’utilisation d’un véhicule d’ascension, prêt à être propulsé en orbite lunaire. Ce véhicule se rejoindra ensuite au module de service qui rapportera précieusement la cargaison lunaire sur Terre. Il pourra par la suite libérer sa capsule pour une rentrée enflammée dans l’atmosphère terrestre et un parachutage sûr jusqu’à la surface.
Au-delà de la mission en elle-même, l’analyse des échantillons lunaires provenant de la face cachée de la Lune offre une perspective scientifique prometteuse. Elle peut en effet fournir des informations cruciales sur les disparités entre les faces proche et éloignée de la Lune, ainsi que des indices significatifs sur l’histoire lunaire et le développement du Système solaire.
Source: https://sciencepost.fr/chine-echantillons-face-cachee-lune-mission-change-6/
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@duJambon
La planète Zendaya et ses deux lunes… -
La NASA est confrontée à un dilemme avec son audacieux programme de cargo lunaire
L’échec est désormais une option pour l’agence spatiale américaine.
Intuitive Machines a publié cette photo de son atterrisseur Odysseus dans l’espace après le lancement. (montage, A.I, image réelle ?)La NASA est en grande partie un endroit assez délabré de nos jours. A bientôt 70 ans, l’agence spatiale n’est plus l’adolescente turbulente qu’elle était lors de la course vers la Lune dans les années 1960. Si vous vous rendez dans un centre de terrain de la NASA aujourd’hui, vous risquez beaucoup plus d’être entraîné dans une réunion ou une revue que d’être témoin d’un essai de moteur de fusée.
Une façon de décrire l’agence spatiale aujourd’hui est « l’aversion au risque ». Une partie de cela est certainement compréhensible. C’est à la NASA que le directeur de vol Gene Kranz a déclaré lors du sauvetage d’Apollo 13 : « L’échec n’est pas une option ». De plus, après trois accidents majeurs ayant entraîné la mort de 17 astronautes – Apollo 1 et les navettes spatiales Challenger et Columbia – la NASA prend toutes les précautions imaginables pour éviter des tragédies similaires à l’avenir.
Mais il arrive un moment où la NASA devient si réticente à prendre des risques qu’elle ne prend plus de mesures audacieuses et de géant, succombant à la paralysie de l’analyse. Comme me l’a dit un ingénieur de longue date de la NASA il y a plusieurs années, en partie ironiquement, il a fallu un petit miracle pour que les ingénieurs concevant le vaisseau spatial Orion obtiennent une petite fenêtre sur le véhicule grâce au processus rigoureux d’examen de la sécurité.
Heureusement, il existe encore des coins de l’agence spatiale où les savants fous sont libres de jouer. L’un d’entre eux se trouve au sein de la « direction » scientifique de la NASA, où il y a environ sept ans, une poignée de scientifiques et d’ingénieurs essayaient de trouver un moyen de mener des expériences sur la Lune sans dépasser leur budget limité. Effectuer une phalange de telles missions selon l’ancienne méthode aurait coûté des milliards de dollars. Ils n’avaient pas autant d’argent, ni tout le temps du monde.
Ces scientifiques, dont le chef de la direction, Thomas Zurbuchen, savaient que la Lune était sur le point de devenir une cible brûlante pour l’exploration.
Retour sur la Lune
Pendant des décennies après Apollo, la NASA avait pratiquement ignoré la Lune. C’était, comme l’a dit l’astronaute d’Apollo 11 Buzz Aldrin, magnifique mais désolé. L’agence spatiale a orienté ses efforts d’exploration robotique vers Mars et au-delà, et son programme humain est resté en orbite terrestre basse. La lune? Il faisait froid et gris, sec et sans air.
Mais au milieu des années 2010, Zurbuchen et d’autres scientifiques étaient de plus en plus convaincus de l’existence de dépôts de glace d’eau au niveau des pôles lunaires, dans des cratères ombragés en permanence. De plus, le programme d’exploration humaine de la NASA commençait enfin à vouloir sérieusement retourner dans l’espace lointain, et il était clair que la Lune serait la première étape. Enfin, un sentiment d’urgence s’est fait sentir lorsque la Chine a commencé à faire atterrir des rovers sur la Lune et a élaboré des plans pour construire une base lunaire près du pôle Sud.
Les scientifiques de la NASA savaient donc qu’ils voulaient envoyer des expériences, des rovers et d’autres choses sur la Lune – rien de trop massif, principalement des charges utiles de quelques dizaines à quelques centaines de kilogrammes – pour réévaluer la surface lunaire et déterminer quelles ressources s’y trouvaient et comment nous pourrions les utiliser. atteignez-les. L’idée était de faire de la science cool mais aussi de préparer le terrain et de soutenir l’activité humaine sur la Lune. Mais la division scientifique de la NASA ne disposait pas de milliards de dollars à consacrer à un programme lunaire comme la division d’exploration humaine.
Zurbuchen et son équipe étaient donc confrontés à un choix. Ils pourraient économiser pour une poignée de missions importantes et coûteuses effectuées par des entrepreneurs traditionnels. Ou ils pourraient essayer quelque chose de nouveau.
L’industrie spatiale commerciale, stimulée en partie par le Google Lunar xPrize qui n’a jamais été remporté, commençait à faire du bruit concernant le développement de petits atterrisseurs lunaires. La NASA pourrait-elle offrir des incitations à quelques-unes de ces entreprises pour qu’elles terminent leurs atterrisseurs et livrent des expériences sur la Lune ?
Avec un coût de quelques centaines de millions de dollars par an, un tel projet commercial avait du sens. Mais il y avait des risques. Entrer dans l’espace était déjà assez difficile. Atterrir réellement sur la Lune ? C’est très dur. Un atterrisseur doit être propulsé jusqu’à la surface puisqu’il n’y a pas d’atmosphère pour le freinage, et en raison d’un retard dans les communications, cela doit être effectué de manière autonome. Et, oh oui, il y a des rochers et des cratères partout sur la Lune, donc votre atterrisseur ferait mieux d’avoir un système de navigation intelligent à bord.
Zurbuchen savait que cela serait risqué et que la NASA devrait accepter certains échecs. Les entreprises privées, qui feraient cela pour moins d’argent, devraient abandonner une grande partie des procédures de sécurité rigoureuses de la NASA. Pour aider ses administrateurs à comprendre ce que lui et les sociétés commerciales voulaient faire, Zurbuchen a utilisé l’expression « tirs au but » pour décrire le plan.
Il savait que les entreprises privées rateraient quelques tirs.
Rencontrez CLPS
La plupart des Américains (et le reste du monde) n’ont jamais entendu parler du programme Commercial Lunar Payload Services. (C’est un nom maladroit, donc les passionnés de l’espace l’appellent généralement CLPS, prononcé « clips ».) Mais cela commence à changer maintenant que les entreprises placent leurs atterrisseurs dans l’espace.
La NASA a d’abord demandé à l’industrie qui serait intéressée à soumissionner pour des missions sur la Lune en 2018, et un an plus tard, l’agence spatiale a annoncé ses premiers lauréats. Une startup basée à Pittsburgh, Astrobotic, a gagné 79,5 millions de dollars ; Intuitive Machines, basée à Houston, a gagné 77 millions de dollars et Orbit Beyond, 97 millions de dollars. Les lancements devaient avoir lieu d’ici 2020.
Mais très vite, il est devenu clair que les entreprises ne respecteraient pas ce délai. S’ils ont réalisé des progrès techniques crédibles, ils ont également connu des revers. Astrobotic avait des problèmes de propulsion. Intuitive Machines a accidentellement fait exploser un réservoir de propulseur pendant les tests. Et en 2020, Orbit Beyond a brandi le drapeau rouge et a renoncé à l’attribution de son contrat, affirmant qu’elle ne pouvait pas mener à bien la tâche. La pandémie a aggravé les malheurs de chaque entreprise, ralentissant le travail et impactant la chaîne d’approvisionnement de l’industrie aérospatiale.
Au-delà des défis techniques, le problème le plus important était celui des finances. Pour remporter les contrats de la NASA, les entreprises ont proposé des montants inférieurs (sans blague ). Ils espéraient récupérer une partie de leurs coûts en vendant une partie de l’espace de charge utile sur leurs atterrisseurs à des clients commerciaux. Et ils ont vendu quelques emplacements, mais la construction d’atterrisseurs lunaires s’avère assez coûteuse. La NASA a trouvé des moyens d’aider là où elle le pouvait. En demandant à Astrobotic et Intuitive Machines de déplacer leurs sites d’atterrissage vers des emplacements plus intéressants (et difficiles à atteindre) sur la Lune, les responsables de la NASA ont réussi à ajouter quelques dizaines de millions de dollars à ces contrats par ailleurs à prix fixe. Pourtant, les entreprises étaient à court de liquidités.
Astrobotic et Intuitive Machines ont finalement terminé leurs véhicules simultanément fin 2023. En raison des aléas du lancement et d’autres usines externes, l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic a volé en premier, sur une fusée Vulcan le 8 janvier. un coup dur lorsque l’un de ses réservoirs de propulsion s’est rompu. À la demande de la NASA, Astrobotic a renvoyé son vaisseau spatial dans l’atmosphère terrestre afin qu’il puisse être éliminé en toute sécurité.
VIPER sera-t-il un prédateur ou une proie ?
Même si Astrobotic a été salué pour sa communication transparente au cours de la mission, cet échec soulève un dilemme important pour la NASA. Peregrine était censé être un éclaireur pour l’entreprise, testant les procédures et les logiciels d’atterrissage sur la surface lunaire. Mais comme le vaisseau spatial ne s’est jamais approché de la surface lunaire, il n’est pas clair si la technologie d’atterrissage d’Astrobotic fonctionne.
C’est un gros problème car la prochaine mission de l’entreprise consiste à piloter l’atterrisseur Griffin, beaucoup plus grand et plus complexe. Le premier vol Griffin est censé livrer le Volatiles Investigating Polar Exploration Rover, ou VIPER, de la NASA au cratère Nobile, près du pôle Sud de la Lune. Il s’agit d’une charge utile assez importante dont le développement a coûté plus de 400 millions de dollars à la NASA. (De plus, Astrobotic a reçu un contrat de 199,5 millions de dollars pour livrer le rover).
L’agence a déjà résisté aux pressions visant à déplacer la livraison de l’atterrisseur vers une méthode contractuelle plus traditionnelle. Mais que va-t-il se passer maintenant que Peregrine a échoué ? Je pense qu’il est probable que la NASA veuille voir Griffin voler au moins une fois avant de risquer la mission VIPER sur Griffin pour son premier vol. La NASA étudie probablement également d’autres options de livraison, notamment un achat plus traditionnel ou une éventuelle collaboration avec le gouvernement indien.
Quelle que soit la décision de la NASA, elle sera révélatrice de l’étendue de la confiance de l’agence spatiale dans ses partenaires commerciaux lunaires.
La première mission d’Astrobotic étant terminée, l’accent est désormais mis sur les machines intuitives. L’atterrisseur Odysseus de la société a été lancé la semaine dernière sur une fusée Falcon 9, et si tout se passe bien, il tentera d’atterrir sur la Lune jeudi vers 17 h HE (23 h UTC). Cela contribuerait grandement à démontrer la viabilité du programme CLPS si Odysseus parvenait à réussir son atterrissage. Mais ce n’est pas une chose sûre.
Y compris Astrobotic, trois missions non gouvernementales ont tenté jusqu’à présent d’atterrir sur la Lune. Les autres, Beresheet de SpaceIL, basé en Israël, et Hakuto-R d’ispace Japon, ont également échoué. À ce jour, les entreprises privées gagnent donc 0,000.
Est-ce que quelqu’un survivra ?
Si je n’ai pas été clair jusqu’à présent, permettez-moi de le être avant de continuer. Je pense que CLPS est un programme audacieux – exactement le type de prise de risque que la NASA devrait suivre dans les missions non critiques en dehors des vols spatiaux habités. Si le CLPS fonctionne, dans quelques années, l’agence spatiale aura posé les bases d’une autoroute vers la Lune. Les entreprises américaines pourraient assurer un transport rapide et régulier vers la Lune pour quelques centimes par dollar de ce que l’agence aurait dû payer pour des missions ponctuelles et hautement spécialisées dans le passé.
En bref, si nous voulons un jour étendre la sphère de l’activité humaine jusqu’à la Lune, nous avons vraiment besoin de programmes comme le CLPS pour réussir. C’est pour cette raison que moi-même et beaucoup d’autres personnes qui rêvons d’un avenir dynamique pour l’humanité dans l’espace, nous nous enracinons comme un diable dans sa réussite.
Dans le même temps, beaucoup d’entre nous s’inquiètent de sa survie.
Tout d’abord, l’échec d’Astrobotic est préoccupant. Si Intuitive Machines échoue également, il n’est pas difficile d’imaginer des membres clés du Congrès se demander pourquoi la NASA dépense tout cet argent dans des atterrisseurs commerciaux. (À ce jour, la NASA a huit missions CLPS sous contrat avec divers fournisseurs : Astrobotic, Intuitive Machines, Draper Laboratory et Firefly Aerospace. La valeur totale est de plus d’un milliard de dollars). Certains de ces membres du Congrès seraient heureux de mettre fin au programme commercial et de récompenser les entrepreneurs traditionnels qui contribuent à leurs campagnes.
Des questions valables se posent également quant à l’ampleur du marché « commercial » pour ces services. Il y a quelques charges utiles privées intéressantes sur ces premières missions CLPS, mais elles semblent pour la plupart être des expositions ponctuelles. Rien n’indique clairement que des clients industriels à long terme s’engageront dans ces missions. Pour l’instant, c’est la NASA qui paie l’essentiel du fret.
Enfin, il y a des préoccupations financières.
Intuitive Machines est une société cotée en bourse. Comme un grand nombre d’autres nouvelles entreprises spatiales, elle est devenue publique via une société d’acquisition à vocation spéciale, ou SPAC, moyennant une injection de liquidités. Comme beaucoup d’autres nouvelles sociétés spatiales, ses revenus sont en retard sur ses dépenses. Dans ses états financiers les plus récents , Intuitive Machines a déclaré 40,7 millions de dollars en trésorerie et équivalents de trésorerie. Ceci est contrebalancé par des pertes d’exploitation, au cours des trois premiers trimestres de 2023, de 50,3 millions de dollars. Il y a beaucoup de discussions dans l’industrie sur les difficultés financières des autres sociétés locales. Concernant la trésorerie, ils semblent vivre au jour le jour.
Ce qu’il faudra pour survivre
Des représentants d’Astrobotic, Intuitive Machines, Firefly et Draper sont tous apparus ensemble sur scène la semaine dernière lors d’une table ronde à la conférence ASCENDxTexas. Vers la fin, une responsable de la NASA, Jennifer Lopez, a demandé à chaque représentant de l’entreprise ce que l’agence spatiale pourrait faire pour soutenir davantage leurs efforts et contribuer à relancer l’activité commerciale sur la Lune.
Les réponses ont été perspicaces, dans le sens de ce que la NASA pourrait faire pour aider et des défis auxquels les entreprises sont confrontées.
Lindsay Papsidero, directrice principale de l’espace civil et commercial chez Astrobotic, a déclaré que les entreprises ont besoin d’aide pour la planification à long terme et la stabilité financière. “Ce qui rendrait toutes les entreprises saines, ce sont les achats en bloc”, a-t-elle déclaré. " Si nous pouvions proposer aux clients commerciaux un horaire régulier. Cela pourrait devenir une approche de type train quittant la gare. "
Dans le cadre d’un achat en bloc, la NASA passerait un contrat avec une ou plusieurs sociétés pour fournir un certain nombre de missions, peut-être six ou huit, bien à l’avance. Cela permettrait aux entreprises des Länder d’être plus efficaces dans l’allocation des capitaux et l’embauche d’employés. Il existe également un précédent, puisque la NASA a utilisé cette approche pour acheter des lancements de marchandises vers la Station spatiale internationale auprès de SpaceX et Orbital Sciences. Environ 50 missions de fret commercial ont été lancées au cours des 11 dernières années dans le cadre de ce programme. De tels achats de blocs représenteraient bien entendu un engagement financier important de la part de la NASA.
Un haut responsable d’Intuitive Machines, Bob Pavelko, a déclaré que la NASA devrait continuer à planifier et à développer des infrastructures pour soutenir des activités étendues sur la surface lunaire. Cela inclut les communications, la navigation et l’énergie provenant de réacteurs à fission ou de grands panneaux solaires. “Ces services sont nécessaires pour soutenir l’activité commerciale”, a-t-il déclaré.
Et Chris Boger, responsable du programme des systèmes spatiaux chez Draper, a déclaré que la NASA devait continuer à soutenir le programme CLPS malgré sa propension aux échecs précoces. Les entreprises impliquées, a-t-il déclaré, ont investi de nombreuses années et plusieurs millions de dollars pour parvenir au point de lancer des atterrisseurs sur la Lune. On s’attend à ce que la NASA reste forte et continue à soutenir ce marché émergent.
“Nous avons beaucoup investi pour arriver ici, et nous en sommes proches”, a déclaré Boger. “La NASA devrait rester concentrée et rester déterminée à mener à bien cette mission.”
Cette tâche serait probablement beaucoup plus facile si Ulysse réussissait à atterrir jeudi (aujourd’hui).
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@duJambon a dit dans La lune, future guerre des étoiles ? :
Cette tâche serait probablement beaucoup plus facile si Ulysse réussissait à atterrir jeudi (aujourd’hui).
C’est fait.
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On parle depuis toujours d’extraire de l’hélium-3 sur la Lune – maintenant, une entreprise va essayer
La ruée vers la Lune actuelle ressemble un peu à une ruée vers l’or en Californie sans l’or.
Deux des premiers employés de Blue Origin, l’ancien président Rob Meyerson et l’architecte en chef Gary Lai, ont créé une entreprise qui cherche à extraire l’hélium-3 de la surface lunaire, à le renvoyer sur Terre et à le vendre pour des applications ici.
La société opère furtivement depuis sa création en 2022, mais elle a émergé mercredi en annonçant avoir levé 15 millions de dollars, s’ajoutant aux précédentes séries d’investissements providentiels.
Il s’agit d’une annonce remarquable car, même si le financement est modeste, les implications sont potentiellement importantes. Dernièrement, il y a eu beaucoup de discussions sur une « économie lunaire » dans les vols spatiaux, mais peu de clarté sur ce que cela signifie. La plupart des entreprises qui ont annoncé des projets commerciaux visant à lancer des fusées vers la Lune, à y atterrir ou à y réaliser d’autres activités l’ont fait dans le but de vendre des services ou de l’eau lunaire à la NASA ou à d’autres parties exécutant des contrats gouvernementaux. En d’autres termes, il n’y a pas eu de création de richesse et, en fin de compte, la NASA est le client.
En récoltant l’hélium-3, dont l’offre est rare et limitée sur Terre, Interlune pourrait contribuer à changer ce calcul en tirant de la valeur des ressources de la Lune. Mais de nombreuses questions demeurent quant à cette approche. Tout d’abord, l’entreprise doit concevoir un moyen d’extraire le gaz du régolithe lunaire, le matériau abrasif, rocheux et semblable à de la terre à la surface de la Lune. Ensuite, il doit renvoyer l’hélium-3 vers la Terre. Il n’existe actuellement aucun moyen de le faire. Enfin, il doit prouver qu’il existera un marché important et durable pour l’isotope stable sur Terre afin de soutenir ses activités.
Cependant, alors que la NASA investit des dizaines de milliards de dollars dans le programme Artemis pour ramener des humains sur la Lune, Meyerson est convaincu que le moment est venu de s’appuyer sur ces moyens de transport, d’énergie et d’autres ressources pour créer une société minière lunaire. Cela n’aurait jamais été possible auparavant. C’est peut-être à peine possible aujourd’hui.
“L’hélium-3 est la seule ressource dont le prix est suffisamment élevé pour permettre d’aller sur la Lune et de le ramener sur Terre”, a déclaré Meyerson dans une interview. “Il y a des clients qui veulent l’acheter aujourd’hui.”
Un isotope utile de l’hélium
L’hélium-3 est un isotope stable de l’hélium comportant deux protons et un neutron. Il est produit par fusion au Soleil et transporté par le vent solaire. Cependant, la magnétosphère terrestre éloigne ce flux de particules de la planète.
Ce matériau n’est pas présent naturellement sur Terre et n’existe qu’en quantités très limitées provenant des essais d’armes nucléaires, des réacteurs nucléaires et de la désintégration radioactive. Un seul litre coûte quelques milliers de dollars et le ministère américain de l’Énergie s’efforce de le recycler. Comme il n’y a pas de magnétosphère autour de la Lune, on pense que de grandes quantités d’hélium-3 sont piégées dans des poches du régolithe lunaire.
Meyerson a déclaré qu’à court terme, il existerait une demande considérable d’hélium-3 dans l’industrie de l’informatique quantique supraconductrice et pour l’imagerie médicale. À plus long terme, il est possible d’exploiter un réacteur à fusion avec de l’hélium-3 comme combustible. C’est quelque chose qui est défendu depuis longtemps par des personnes comme Harrison “Jack” Schmitt, un géologue qui a volé sur la Lune à bord d’Apollo 17. Cependant, la communauté scientifique se pose de sérieuses questions quant à la viabilité de cette approche.
Quoi qu’il en soit, Meyerson a déclaré que l’une des raisons pour lesquelles l’utilisation de l’hélium-3 à des fins commerciales n’a pas été largement explorée est qu’il n’est pas disponible en quantité. Produire un approvisionnement régulier en gaz stimulerait de nouveaux plans commerciaux et de nouvelles applications, a-t-il déclaré.
Autrement dit, si Interlune parvient à atteindre l’hélium-3 et à le ramener sur Terre.
Exploiter la Lune
La technologie clé d’Interlune est un processus permettant d’extraire le gaz de la Lune. Ce ne sera pas facile. Bien qu’il y en ait beaucoup, peut-être 1 million de tonnes, l’hélium-3 est répandu sur la surface lunaire. L’entreprise devra probablement traiter des dizaines, voire des centaines de tonnes de régolithe lunaire pour produire un seul gramme d’hélium-3. Conscient de cela, Interlune a développé ce que Meyerson a qualifié de processeur économe en énergie.
La société travaille au lancement d’une mission de démonstration en 2026 qui échantillonnera le régolithe lunaire, mesurera la quantité d’hélium 3, puis tentera d’en extraire une partie. Meyerson a déclaré que cette mission s’effectuerait probablement dans le cadre de l’une des missions des fournisseurs de services commerciaux lunaires de la NASA : des sociétés privées volant régulièrement vers la Lune et transportant diverses charges utiles gouvernementales et commerciales.
“Ensuite, nous voulons mettre en place une usine pilote d’ici 2028 et, d’ici 2030, commencer à opérationnaliser et restituer des quantités d’hélium-3 pour soutenir les marchés sur Terre”, a-t-il déclaré.
Le retour de l’hélium-3 pourrait être facilité par SpaceX ou l’ancienne société de Meyerson, Blue Origin, qui développent toutes deux des atterrisseurs lunaires réutilisables et des systèmes de transport entre l’orbite lunaire et la Terre.
La société de capital-risque Seven Seven Six d’Alexis Ohanian a mené la dernière levée de fonds pour Interlune. La société d’investissement apprécie l’existence d’un marché à court terme pour l’hélium-3, mais aussi le potentiel de marchés beaucoup plus importants à l’avenir si le gaz peut être extrait à grande échelle de la Lune.
“Il y a tellement d’investissements que nous pourrions faire, mais il y a aussi des projets ambitieux”, a déclaré Katelin Holloway, l’investisseur principal de Seven Seven Six, dans une interview. "C’est un Moonshot littéral, que j’adore. Cela pourrait avoir un impact sur mes enfants ou mes petits-enfants. Mais l’immédiateté de ce que fait Interlune est vraiment convaincante, et savoir que ce n’est que le point de départ de l’hélium-3 est vraiment excitant pour moi. ".
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Ha l’humain…toujours à essayer d’extraire n’importe quoi du moment que ça peut rapporter (et de quel droit ?..va comprendre Charles…Ingalls).
M’étonnerai pas qu’ils aient l’idée saugrenue d’essayer d’extraire du beurre lunaire pour le vendre ici si ça se faisait ^^
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Une étape importante dans la construction de l’infrastructure lunaire de la Chine
Queqiao-2 relayera les données entre la Terre et le vaisseau spatial chinois sur la face cachée de la Lune.
Une fusée Longue Marche 8, mesurant 50 mètres de haut, est sortie dimanche de son bâtiment d’assemblage jusqu’à sa rampe de lancement sur le site de lancement spatial de Wenchang.La prochaine phase du programme chinois sur la Lune a commencé lundi avec le lancement d’un nouveau satellite relais de données pour relier les atterrisseurs et les rovers lunaires situés sur la face cachée de la Lune avec les contrôleurs au sol sur Terre.
Ce lancement a envoyé le vaisseau spatial relais chinois Queqiao-2 vers la Lune, où il entrera sur une orbite elliptique et se positionnera pour l’arrivée du prochain atterrisseur lunaire robotique chinois, Chang’e 6, plus tard cette année.
Une fusée Longue Marche 8 de portée moyenne a transporté le vaisseau spatial Queqiao-2 dans les airs depuis la base de lancement de Wenchang, située sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine. Il s’agissait du troisième vol de la Longue Marche 8 alimentée au kérosène, l’une d’une nouvelle génération de fusées chinoises conçues pour remplacer les anciens modèles de lanceurs Longue Marche brûlant un propulseur toxique.
L’étage supérieur de la Longue Marche 8 a déployé le vaisseau spatial Queqiao-2 moins de 30 minutes après le décollage à 20h31 HAE (00h31 UTC). Queqiao-2 devait déployer des panneaux solaires et effectuer une série de tirs de propulseurs pour se guider en orbite autour de la Lune.
Queqiao-2 manœuvrera sur une orbite stable « gelée » sur la Lune, minimisant ainsi la consommation de carburant au cours de sa mission. L’orientation de l’orbite allongée de Queqiao-2 permettra au vaisseau spatial de flâner pendant des heures au-dessus des sites d’atterrissage sélectionnés par les autorités chinoises pour la prochaine série de missions robotiques du pays sur la Lune.
Deux satellites plus petits ont également fait du stop vers la Lune à bord de la fusée Longue Marche 8. L’un de ces vaisseaux spatiaux a à peu près la taille d’un four de cuisine, l’autre à peu près la taille d’une petite valise. Ensemble, les satellites Tiandu-1 et Tiandu-2 effectueront des tests de télémétrie inter-satellites pour valider les techniques de détermination d’orbite. Les résultats de ces tests éclaireront les ingénieurs chinois qui concevront une constellation de satellites de relais de données et de navigation qui pourraient être mis en place au cours de la prochaine décennie, un peu comme un GPS lunaire.
Opérations du côté éloigné
Prévu pour être lancé sur une fusée lourde Longue Marche 5 en mai, Chang’e 6 sera le premier atterrisseur lunaire chinois à s’appuyer sur le nouveau satellite relais de données. Chang’e 6 visera un atterrissage sur la Lune, collectera des échantillons et les renverra sur Terre, répétant l’exploit accompli par la Chine avec la mission de retour d’échantillons Chang’e 5 en 2020.
Cependant, Chang’e 5 a atterri sur la face proche de la Lune, avec des communications directes en visibilité directe vers la Terre. L’objectif de la Chine pour Chang’e 6 est de rassembler les premières roches de la face cachée de la Lune et de les rapporter pour un examen détaillé dans des laboratoires sur Terre. En cas de succès, Chang’e 6 sera la première mission de retour d’échantillons depuis la face cachée de la Lune, ajoutant une nouvelle classe de spécimens à l’inventaire humain des roches lunaires.
En 2019, la Chine a réalisé le premier atterrissage en douceur sur la face cachée de la Lune avec la mission Chang’e 4, elle-même une quasi-double de Chang’e 3, qui a atterri sur la face cachée de la Lune en 2013. La Chine a construit le Vaisseau spatial Chang’e 6 comme sauvegarde de Chang’e 5.
Cette diapositive d’une présentation de l’Administration spatiale nationale de Chine montre une liste des missions d’exploration du système solaire chinoise prévues, à commencer par Queqiao 2.Lors de son atterrissage en 2019, la mission chinoise Chang’e 4 a utilisé un précédent satellite relais de données, Queqiao-1, lancé en mai 2018. Pesant plus de 2 600 livres (1,2 tonne métrique) entièrement alimenté en carburant pour le lancement, Queqiao-2 est un plus grand vaisseau spatial, soit plus de deux fois la masse de la première station relais de communications lunaires de Chine.
Queqiao signifie « pont de la pie », en référence à la mythologie chinoise . Son lancement lundi marque le début de ce que les responsables chinois appellent la quatrième phase du programme d’exploration lunaire du pays. Cette prochaine série de missions sera les précurseurs directs du premier atterrissage humain de la Chine sur la Lune, un objectif que les dirigeants du pays visent à atteindre d’ici 2030.
Depuis sa position en orbite lunaire, Queqiao-2 se connectera aux atterrisseurs à la surface de la Lune avec une antenne en forme de parabole d’un diamètre déployé de près de 14 pieds (4,2 mètres). Cette antenne en bande X a été repliée contre le corps principal du vaisseau spatial pour le lancement, lui permettant de s’insérer dans le carénage de la charge utile de la fusée Longue Marche 8.
Queqiao-2 reconditionnera les données scientifiques et techniques des atterrisseurs lunaires chinois pour les transmettre aux stations au sol sur Terre. Il s’agit d’une station de relais bidirectionnelle, donc Queqiao-2 transmettra également les commandes des contrôleurs au sol chinois aux vaisseaux spatiaux sur la Lune. Des capteurs scientifiques volent également sur Queqiao-2 : une caméra ultraviolette extrême, un imageur d’atomes neutres et un instrument pour prendre en charge les observations de radioastronomie.
Après Chang’e 6, au moins deux autres missions lunaires chinoises utiliseront également les services de relais fournis par Queqiao-2. Les missions robotiques Chang’e 7 et Chang’e 8, dont le lancement est prévu en 2026 et 2028, cibleront des sites d’atterrissage dans la région du pôle sud de la Lune, où les observations depuis l’orbite montrent des preuves de glace d’eau enfermée dans les fonds sombres des cratères polaires.
Plus tôt cette année, des scientifiques chinois ont annoncé que Chang’e 7 viserait un atterrissage de précision sur le bord illuminé du cratère Shackleton, puis déploierait une mini-sonde volante ou sautillante pour explorer plus profondément le fond du cratère Shackleton. Outre sa plateforme d’atterrissage stationnaire et sa sonde volante, Chang’e 7 comprend également un orbiteur et un rover.
Chang’e 8, qui ciblera également un site non précisé près du pôle sud, sera la mission robotique la plus complexe jamais réalisée vers la Lune. Il sera composé d’un atterrisseur, d’un rover et d’un « robot opérationnel » pour réaliser des expériences de démonstration scientifique et technologique. Ces démonstrations comprendront des expériences sur l’utilisation des ressources, vraisemblablement en récoltant du sol ou de l’eau, et en testant un « écosystème terrestre mini-fermé » à la surface de la Lune, selon un aperçu de la mission publié par l’Administration spatiale nationale chinoise .
Leader en infrastructure lunaire
Même si Queqiao-2 n’est que le deuxième satellite chinois de relais de données lunaires, le pays a une longueur d’avance dans la construction de son infrastructure lunaire pour les années 2020 et 2030. Cependant, la NASA semble être plus avancée que la Chine dans le développement de fusées, d’engins spatiaux et d’atterrisseurs pour envoyer des astronautes au pôle sud de la Lune dans le cadre du programme Artemis dirigé par les États-Unis.
Le calendrier officiel de la NASA prévoit le premier atterrissage lunaire d’Artemis par des astronautes en 2026, mais il est probable que cela prenne quelques années.
L’agence spatiale américaine ne développe pas elle-même de satellites relais de données lunaires. Au lieu de cela, la NASA s’appuie sur des sociétés commerciales pour construire et lancer des stations relais pour les futurs atterrisseurs américains et internationaux (non chinois) se rendant sur la face cachée de la Lune. Intuitive Machines, qui a réalisé le mois dernier le premier atterrissage en douceur sur la Lune par un vaisseau spatial américain depuis 1972, est l’une des sociétés qui conçoivent un réseau de relais de données lunaires.
Grâce à ce réseau de relais, Intuitive Machines pourrait fournir un support de communication pour ses propres missions d’exploration de la face cachée de la Lune ou vendre ses services à d’autres entreprises et agences spatiales. Le premier satellite de la constellation de relais de données d’Intuitive Machines devrait être lancé à la fin de cette année.
L’Agence spatiale européenne et la société britannique SSTL s’associent également sur un satellite relais de données pour la Lune, appelé Lunar Pathfinder. L’ESA a un accord avec la NASA pour lancer Lunar Pathfinder sur une fusée commerciale américaine en 2026.
Paradoxalement, le premier MacDo sur la lune sera peut-être chinois Ca c’est du multiculturalisme et du capitalisme de gauche.
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Pendant que certains se font la guerre, d’autres se font copains
En échange d’un rover lunaire, le Japon obtiendra des sièges pour les missions d’alunissage
Illustration d’artiste d’un rover lunaire pressurisé conçu par Toyota et l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale.En marge de la visite d’État du Premier ministre japonais à Washington cette semaine, des responsables américains et japonais ont signé un accord visant à consolider un partenariat qui ouvrira la voie à la marche d’un astronaute japonais sur la Lune.
L’astronaute japonais, encore anonyme, deviendra le premier astronaute international à marcher sur la Lune sous les auspices du programme Artemis dirigé par la NASA. Les astronautes des autres partenaires majeurs de la NASA sur Artemis – l’Agence spatiale européenne (ESA), le Canada et les Émirats arabes unis – auront également la chance de voler vers la Lune, soit vers la station spatiale Gateway prévue en orbite lunaire, soit lors de voyages vers la surface.
Mais le Japon obtiendra le premier siège international pour une mission d’alunissage, a annoncé mercredi le président Biden lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Parmi les autres sujets à l’ordre du jour de la visite officielle figuraient l’approfondissement des liens économiques, militaires, scientifiques et éducatifs entre les deux pays.
“Ces liens s’étendent jusqu’à la Lune, où deux astronautes japonais rejoindront les futures missions américaines, et l’un d’entre eux deviendra le premier non-américain à atterrir sur la Lune”, a déclaré Biden.
Un camping-car pour la Lune
Dans le cadre de partenariats internationaux, la NASA préfère opérer dans le cadre d’accords de troc avec d’autres agences spatiales.
Concernant le programme de la Station spatiale internationale, la NASA et l’agence spatiale russe ont conclu un accord sans échange de fonds pour fournir des sièges aux astronautes américains à bord du vaisseau spatial russe Soyouz et des sièges aux cosmonautes russes à bord de vaisseaux spatiaux américains volant vers et depuis l’orbite. La NASA distribue des sièges pour les missions de la station spatiale à l’ESA, au Japon et au Canada en fonction de la part de chaque partenaire dans les coûts de fonctionnement du laboratoire.
Ce nouvel accord entre les États-Unis et le Japon est tout aussi transactionnel. Le Japon supervisera le développement d’un rover lunaire pressurisé pour transporter les astronautes sur la surface lunaire. Il s’agit d’un engagement important. Il faudra près d’une décennie pour amener le rover pressurisé sur la Lune. Les autorités japonaises n’ont pas encore révélé combien cela coûterait.
L’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) travaille depuis plusieurs années avec Toyota et Mitsubishi Heavy Industries sur la conception d’un rover pressurisé. Le véhicule aurait à peu près la taille de deux minibus garés côte à côte, mesurant près de 20 pieds (6 mètres) de long, 17 pieds (5,2 mètres) de large et 12,5 pieds (3,8 mètres) de haut. Son habitacle intérieur pourrait offrir un « hébergement confortable » pour deux personnes, ou quatre en cas d’urgence, selon Toyota .
La mobilité est importante pour les objectifs à long terme de la NASA sur la Lune , qui incluent l’étude et la récolte de ressources comme la glace d’eau et éventuellement la construction d’une base lunaire à la surface.
Le concept de rover pressurisé, que Toyota appelle « Lunar Cruiser », pourrait explorer la Lune avec des astronautes à l’intérieur jusqu’à 30 jours d’affilée. Les membres de l’équipage pourront enlever leurs combinaisons spatiales et travailler à l’intérieur du véhicule avec des vêtements normaux. Lorsque les astronautes ne sont pas à bord, les opérateurs pourraient contrôler le rover à distance depuis un vaisseau spatial distinct ou depuis la Terre. Les autorités japonaises visent à le livrer sur la Lune en 2031, où il fonctionnera pendant 10 ans.
“C’est un habitat mobile”, a déclaré Bill Nelson, administrateur de la NASA. "C’est un laboratoire lunaire, une maison lunaire et un explorateur lunaire. C’est un endroit où les astronautes peuvent vivre, travailler et naviguer sur la surface lunaire, conduisant à de magnifiques découvertes pour nous tous. Quelle meilleure représentation du pouvoir du partenariat que celle-ci. véhicule ? Cela va nous amener à parcourir un terrain que nous n’avons jamais parcouru auparavant, car ils seront dehors et pourront rester plusieurs jours en surface.
En échange de la fourniture par le Japon du rover pressurisé destiné à la NASA, la NASA attribuera deux sièges aux astronautes japonais lors des futures missions d’atterrissage Artemis.
“Un accord de mise en œuvre a été signé à cette occasion, et la fourniture du rover lunaire par le Japon et l’attribution de deux opportunités de vol d’astronautes sur la surface lunaire au Japon ont été confirmées”, a déclaré Kishida par l’intermédiaire d’un traducteur. “Dans le cadre du programme Artemis, je salue l’alunissage d’un astronaute japonais en tant que premier astronaute non américain (sur la Lune).”
Le rover pressurisé est distinct du Lunar Terrain Vehicle non pressurisé de la NASA, qui ressemblera davantage aux rovers que les astronautes d’Apollo ont conduits autour de la Lune il y a plus de 50 ans. La semaine dernière, la NASA a annoncé que trois équipes industrielles affineraient leurs concepts pour ces petits rovers non pressurisés développés commercialement.
Quand?
Les déclarations de Biden et de Kishida faisaient toutes deux référence à l’astronaute japonais, qui n’a pas encore été nommé, comme le premier non-Américain à atterrir sur la Lune. Lors d’une conférence de presse mercredi après-midi, des responsables de la NASA et du ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) n’ont pas identifié quelle mission inclurait le premier marcheur lunaire japonais.
Pour que ce soit le cas, il faudrait que l’astronaute japonais se pose sur la Lune avant que la Chine n’envoie ses premiers astronautes sur la surface lunaire. L’objectif déclaré publiquement de la Chine est de faire atterrir des astronautes sur la Lune d’ici 2030.
La NASA prévoit de lancer la mission Artemis II fin 2025 avec trois astronautes américains et un canadien. Ils décolleront à bord de la fusée Space Launch System de la NASA, survoleront la face cachée de la Lune à bord d’un vaisseau spatial Orion, puis reviendront sur Terre. La première mission d’alunissage du programme sera Artemis III, qui, selon Nelson mercredi, est prévue pour fin 2026 ou début 2027. Lors de ce vol, deux astronautes atterriront près du pôle sud de la Lune à bord d’un atterrisseur transporté par la fusée géante Starship de SpaceX.
Les missions Artemis ultérieures quitteront également la Terre avec la fusée SLS et le vaisseau spatial Orion. La NASA utilisera à nouveau le vaisseau spatial de SpaceX pour le deuxième atterrissage lunaire sur Artemis IV à la fin des années 2020, puis Blue Origin vise à ce que son atterrisseur à évaluation humaine Blue Moon Mark 2 soit prêt pour l’atterrissage d’un astronaute sur la mission Artemis V, prévue au plus tôt le 2030. A terme, la NASA souhaite faire atterrir quatre astronautes sur la Lune à chaque mission.
Ces calendriers comportent beaucoup d’incertitudes. Des questions se posent quant à savoir quand les atterrisseurs SpaceX et Blue Origin seront certifiés pour un atterrissage en équipage. Axiom Space dirige le développement de nouvelles combinaisons spatiales pour protéger les astronautes marchant sur la surface lunaire. Artemis IV nécessitera une version plus lourde de la fusée SLS ainsi qu’une toute nouvelle plate-forme et tour de lancement mobile au Kennedy Space Center de la NASA. La nouvelle structure de lancement mobile a déjà des années de retard sur son calendrier initial.
Parallèlement aux vols vers la surface lunaire, la NASA et ses partenaires internationaux prévoient de construire une mini-station spatiale, baptisée Gateway, en orbite autour de la Lune. Les deux premiers éléments de Gateway devraient être lancés au plus tôt à la fin de l’année prochaine. D’autres éléments de Gateway suivront, notamment un module d’habitation dirigé par le Japon, un élément de ravitaillement et de communication de l’ESA, un sas des Émirats arabes unis et un bras robotique du Canada.
La NASA avait précédemment garanti au Japon un vol d’astronaute vers Gateway, en dehors des deux sièges d’atterrisseur lunaire annoncés cette semaine. L’ESA a réservé trois sièges d’astronaute pour les missions Artemis, et les responsables européens ont exprimé le souhait qu’au moins un d’entre eux participe à une mission d’atterrissage. Mais l’annonce de mercredi signifie qu’un astronaute japonais atterrira sur la Lune avant un Européen.
Jeremy Hansen, un astronaute canadien, est affecté à la mission Artemis II, dont le lancement est prévu l’année prochaine. La NASA a également confirmé qu’un astronaute émirati se rendra au Gateway lors d’une future mission Artemis.
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Le chef de la NASA met en garde: la Chine dissimule sa présence militaire dans l’espace
Lors d’une audience devant les législateurs américains au Capitole, le chef de la NASA, Bill Nelson, a sonné l’alarme sur les tactiques de dissimulation de la Chine, qui utiliserait des programmes civils pour masquer ses objectifs militaires dans l’espace. Il a également souligné les progrès remarquables réalisés par Pékin dans le domaine spatial au cours de la dernière décennie, mais a également mis en lumière le caractère extrêmement secret de ces avancées.
“Nous avons des raisons de croire que bon nombre de leurs prétendus programmes spatiaux civils sont en réalité des programmes militaires. Nous sommes, en effet, engagés dans une course”, a déclaré Bill Nelson.
Il a par ailleurs insisté sur la nécessité pour les États-Unis d’atteindre (à nouveau) la Lune en premier, mettant en garde contre les conséquences d’un éventuel leadership chinois sur cet objectif. “Je crains que si la Chine arrivait première et revendiquait soudainement ce territoire comme le sien, cela ne soit trop tard pour nous”, a-t-il ajouté.
Nelson a exprimé sa confiance dans le maintien de l’avantage mondial des États-Unis en matière d’exploration spatiale, tout en soulignant l’ampleur des investissements chinois dans ce domaine. “Nous ne devons en aucun cas baisser notre vigilance”, a-t-il insisté.
Des humains sur la Lune d’ici à 2030
Le programme Artemis de la NASA vise à renvoyer des astronautes sur la Lune après plus de 50 ans, avec un report récent de la mission Artemis III à septembre 2026. L’objectif à long terme d’Artemis est d’établir une présence humaine permanente sur la Lune en vue de futures missions vers Mars.
Bill Nelson a exprimé l’espoir que “le programme spatial chinois retrouve ses esprits et comprenne que l’espace civil est destiné à des fins pacifiques”, mais a souligné le manque de démonstration de cette volonté par la Chine.
La Chine a lancé son programme spatial en 2022 avec la mise en orbite d’une station spatiale terrestre et a effectué plusieurs missions d’orbite lunaire et de récupération d’échantillons depuis lors. Les États-Unis planifient quant à eux de renvoyer des astronautes sur la lune en 2026 avec leur mission Artemis III. La Chine espère envoyer des humains sur la lune d’ici 2030.
Le chef de la NASA a conclu en rappelant l’importance de rester vigilants face aux activités spatiales chinoises, soulignant que la sécurité et la stabilité des opérations spatiales internationales étaient en jeu.
La Nasa repousse le retour d’astronautes sur la Lune à 2026