Et les Jeux asiatiques d’hiver 2029 se dérouleront en…
-
-
Monde de malades pourri par l’argent. Cerise sur le gâteau ça a été voté à l’unanimité.
-
Un des plus beaux foutages de gueule que je connaisse
-
La très grande faute tous bonnement à ceux qui ont accepté les milliards de dollars pour que le Qatar ou l’Arabie Saoudite puisse que ces événements soit chez eux.
Perso dans ce monde où l’hypocrisie est roi, je vais quand même mater la coupe du monde de A à Z (attends y’a tellement d’hypocrisie qui traine dans ce monde merdique, que tous ça ne me fait ni chaud ni froid).
Les morts dans des chantiers, ça me faisait mal au coeur depuis mes 20 ans…là ça se passe au Qatar et tous le monde est offusqué (ça date pas d’hier hein) -
c’est quand même abusé !!!
le monde entier parle du réchauffement climatique et eux, ils s’en branlent totalement …
tout ça grace aux $ … c’est à gerber
-
Jeux asiatiques d’hiver 2029: skier en Arabie Saoudite, la fuite en avant du monde sportif
L’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029 à l’Arabie Saoudite a été accueillie avec stupéfaction.
Accueillie avec stupéfaction, l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029 à l’Arabie Saoudite obéit à une double logique: l’utilisation des compétitions sportives comme vitrines nationales, et la fuite en avant d’instances en quête perpétuelle de pays hôtes qui se raréfient.Pour des épreuves de neige, difficile d’imaginer écart plus spectaculaire que celui qui sépare la poudreuse japonaise de Sapporo, site de la première (1986) et dernière (2017) édition de ces Jeux, et le désert montagneux de Trojena, à 50 kilomètres du littoral de la Mer Rouge, qui n’a jamais vu le moindre skieur.
" C’est dramatique pour notre sport" , a déploré mardi soir le vice-champion olympique de descente Johan Clarey sur RMC, alors que le secrétaire général de la Fédération internationale de ski et de snowboard, Michel Vion, s’est dit " surpris " de la décision du Conseil olympique d’Asie (OCA).
Fin 2021, Dubaï avait accueilli des slaloms qualificatifs pour les JO d’hiver de Pékin dans le dôme réfrigéré d’un immense centre commercial, par 30°C extérieurs, repoussant déjà fortement les frontières du ski alpin.
Mais tout pose question dans le projet saoudien en plein réchauffement climatique, des températures attendues à l’impact énergétique, en passant par le détournement des ressources locales en eau et l’artificialisation de pentes encore vierges.
" Effet d’annonce "
Voir l’Arabie Saoudite avancer ses pions sur la carte sportive est en elle-même tout sauf une surprise après ses investissements dans la Formule 1, le cyclisme, ou le football, via le rachat du club anglais de Newcastle et une candidature en préparation pour co-organiser le Mondial-2030.Mais chaque projet poursuit un objectif distinct, et celui des Jeux asiatiques est " surtout économique ", explique à l’AFP Raphaël Le Magoariec, spécialiste de la géopolitique du sport des pays du Golfe à l’université de Tours.
Si la rivalité avec les voisins qatari et émirati, pionniers régionaux de la diplomatie sportive, reste à l’arrière-plan, Ryad " veut principalement mettre en avant sa cité du futur ", Neom, souligne le chercheur.
Ce complexe de plusieurs centaines de milliards de dollars, porté par le puissant prince héritier Mohamed ben Salmane, n’est pour l’heure qu’une rutilante maquette. Mais ses promoteurs visent une inauguration en 2026, avec des pistes de ski ouvertes toute l’année, un lac artificiel, des manoirs et des hôtels de luxe.
" Il y a de grosses inconnues sur la neige, et même sur la réalisation de l’ensemble du projet" , avertit Raphaël Le Magoariec.
D’un point de vue climatique, l’extrême faiblesse des précipitations (moins de 50 mm par an selon diverses sources) exclut l’hypothèse d’un enneigement naturel, même en plein hiver.
Mais, " à ce stade ", cette attribution constitue " surtout un effet d’annonce ", à analyser " dans un contexte complètement régional ", indique M. Le Magoariec.
Instances " en décalage "
En accueillant les Jeux asiatiques, le royaume " ne cherche pas à parler à un public européen " mais aux classes aisées du Moyen-Orient, de Russie, d’Inde et de Chine, dans une " logique néolibérale et dépourvue de réflexion sur l’environnement ou les droits humains" , estime le doctorant.En revanche, le choix du Conseil olympique d’Asie peut paraître étonnant, tant les instances sportives jouent de plus en plus leur réputation sur l’impact social et écologique de leurs compétitions, jaugé avec une précision croissante par chercheurs et ONG.
Mais, faute d’autre candidat, " l’OCA ne peut pas être trop regardant, et a décidé qu’il valait mieux aller en Arabie Saoudite plutôt que nulle part" , résume Pim Verschuuren, spécialiste de géopolitique du sport à l’université de Rennes II.
Respectivement occupés par les JO-2020 de Tokyo et 2022 de Pékin, Japon et Chine ont délaissé les Jeux asiatiques d’hiver après avoir accueilli six des huit premières éditions, alors que l’OCA a " besoin " de pays hôtes " pour exister politiquement et économiquement ".
La crise des candidatures dépasse d’ailleurs l’Asie, tant les réticences des populations face au coût et au gigantisme des grands événements sportifs font désormais capoter nombre de dossiers, un défi particulièrement aigu pour les compétitions hivernales et leur géographie déjà restreinte.
" Toute la question, c’est de savoir quelle organisation sera la première à réduire la taille et l’impact de son événement pour entrer dans les critères de durabilité" , s’interroge Pim Verschuuren.
Mais les instances demeurent " de lourds paquebots, qui vont mettre du temps à changer ", constate l’universitaire, au risque d’un " décalage " prolongé avec l’urgence climatique.
-
Jeux d’hiver en Arabie Saoudite: trois hommes condamnés à mort… pour avoir refusé de quitter leur maison
En plus d’être un scandale écologique, l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029 à l’Arabie saoudite se révèle sans grande surprise aussi très problématique sur le plan des droits humains.
https://www.moustique.be/wp-content/uploads/2022/10/6345ac1fcce5d-Belgaimage-46346836.jpg
Vue d’artiste du projet NEOM en Arabie Saoudite @BELGAIMAGEEn Arabie Saoudite, il semble que résister à l’expulsion de sa propre maison puisse vous valoir la peine de mort. D’après le média britannique Middle East Eye, des membres de la tribu “Howeitat” auraient été forcés de quitter leur maison pour permettre la réalisation du projet futuriste “Neom”. La mégapole, dernière folie du prince saoudien MBS, devrait s’étendre sur 170 kilomètres de ce qui constitue encore le désert.
Le projet, chiffré à 500 milliards de dollars, doit notamment accueillir les Jeux asiatiques d’hiver en 2029. Et la tribu Howeitat en a fait les frais, selon Middle East Eye. Elle a été expulsée de son lieu de résidence en 2020 afin de laisser la place Neom. Trois des membres arrêtés il y a deux ans viennent donc d’être condamnés à morts. Deux autres membres ont quant à eux écopé de longues peines, pour avoir soutenu les familles ayant refusé l’expulsion: 50 ans de prison et 50 ans d’interdiction de voyager, selon le média britannique.La semaine dernière, l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029 à l’Arabie Saoudite avait été accueillie avec stupéfaction, vu l’absurdité écologique consistant à installer des pistes de ski en plein désert.
-
La face sombre de “The Line”, la ville saoudienne de 170 km en construction
Malgré de grandes promesses, la construction de The Line devrait aboutir à un lourd bilan humain, économique et écologique.
https://www.moustique.be/wp-content/uploads/2022/10/635400330bc1f-Belgaimage-38376977-1024x683.jpg
-
Cocorico les amis…Je crois que l’architecte est un Français
Sauf que j’arrive plus à retrouver l’info
-
Tout le monde l’a compris The Line c’est beaucoup plus qu’une ville en longueur, c’est une manière de vivre différente, une révolution.
NEOM est un projet pharaonique pour l’Arabie saoudite, lancé par le prince Mohammed Ben Salmane. Et the LINE, la cité futuriste recouverte de miroirs dans le désert, de 170km de long et 500m de haut, en est la pièce maitresse. Qu’est-ce que cette conception radicale de la ville post-fossile ? Peut-elle tenir ses promesses ? C’est ce qu’on verra dans cette première vidéo, la deuxième sera consacrée à la genèse théorique du projet.