Métiers de la santé et immigration
-
La grossesse, l’accouchement et l’allaitement crées DES liens particuliers entre les mamans et leurs enfants, chose qui n’est pas possible pour les papas
-
@hodor a dit dans Métiers de la santé et immigration :
La grossesse, l’accouchement et l’allaitement crées DES liens particuliers entre les mamans et leurs enfants, chose qui n’est pas possible pour les papas
La question des liens parentaux, effectivement plus forts avec les mères, est bien plus sociale que biologique. Les enfants adoptés aiment leur mère adoptive, indépendamment du fait qu’elle ne leur ait pas donné naissance.
Le seul phénomène réellement documenté de lien lié à la biologie, c’est la tendance des femmes à s’attacher pendant l’accouchement, du fait de l’ocytocine, mais elles peuvent aussi bien s’attacher à leur sage-femme qu’à leur enfant en fait. La biologie, c’est très imparfait. Les normes sociales sont bien plus puissantes.
-
@hodor a dit dans Métiers de la santé et immigration :
La grossesse, l’accouchement et l’allaitement crées DES liens particuliers entre les mamans et leurs enfants, chose qui n’est pas possible pour les papas
ça n’a rien à voir avec l’éducation ça. je te le redis aujourd’hui c’est à parts égales, les pères sont bien plus impliqués qu’avant et c’est logique. ON est en 2023 hein, le monde a changé:)
et par ailleurs de plus en plus de familles ne suivent plus le modèle classique que tu décris.
sans compter les familles avec deux mères ou deux pères.
bref no offense hein, j’apprécie tes posts sur d’autres sujets, mais ta vision est un peu datée là. -
@Zabal a dit dans Métiers de la santé et immigration :
@hodor a dit dans Métiers de la santé et immigration :
La grossesse, l’accouchement et l’allaitement crées DES liens particuliers entre les mamans et leurs enfants, chose qui n’est pas possible pour les papas
ça n’a rien à voir avec l’éducation ça. je te le redis aujourd’hui c’est à parts égales, les pères sont bien plus impliqués qu’avant et c’est logique. ON est en 2023 hein, le monde a changé:)
et par ailleurs de plus en plus de familles ne suivent plus le modèle classique que tu décris.
sans compter les familles avec deux mères ou deux pères.
bref no offense hein, j’apprécie tes posts sur d’autres sujets, mais ta vision est un peu datée là.Je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi. Ce modèle que tu décris est plus un idéal vers lequel tendent un certain nombre de familles, mais peu l’atteignent réellement et surtout, beaucoup de familles ne visent pas cet idéal et en restent au modèle traditionnel. Même si de nouveaux modèles familiaux apparaissent, les traditions ont la vie dure.
PS : Je crois qu’on est en train de partir dans un HS sur le HS…
-
De habaya, on est passé à l’immigration puis passé à l’allaitement (j’ai mon point de vue très très simple là dessus mais je vais m’abstenir histoire de ne pas faire dériver le topic sur d’autres contrées lol).
-
@Psyckofox
On est plus sur le topic habaya ici on est dans le sujet il me semble. Immigrations et métiers de la santé.
@Zabal
L’immigration, majoritairement ? même si ailleurs le droits des femmes avance aussi , viens de pays ou la place de la femme et de l’homme sont différentes des nôtres. Même au sein de l’UE il y a des différences de points de vues et de modèles familiaux, la droite dure et l’extrême droite l’utilise beaucoup. Et comme le dit ALRBP, c’est un idéal vers lequel on tend mais il reste encore pas mal de taf pour que cela soit généralisé ici.
Si l’on accueil correctement les personnes qui viennent chez nous pour bosser (et surtout cotiser pour MA pension ^^), ils seront + heureux et leurs enfants aussi, cela créera moins de problème. -
@hodor a dit dans Métiers de la santé et immigration :
On est plus sur le topic habaya ici on est dans le sujet il me semble. Immigrations et métiers de la santé.
Non je disais pas ça pour toi ou qui que ce soit (j’étais tenté à 2 doigts de faire une thèse sur l’allaitement maternel mais je me suis plutôt abstenu pour le bien du topic )
-
C’est juste que ce topic est parti d’un HS sur le thème susmentionné :
-
@Zabal a dit dans Métiers de la santé et immigration :
autour de moi tous mes potes parents…
Penses tu que toi et ton entourage, soit une dizaine de personnes, soyez représentatif de société comprenant des millions d’individus ?
J’ai bossé dans un bistrot, donc autour de moi il y avait beaucoup d’alcooliques, est-ce que je peux dire que la majorité des gens sont alcooliques ?
C’est souvent le soucis de se limiter à son expérience, le monde est bien plus vaste que ce que l’on voit.Lu ce matin sur le sujet.
Faciliter l’engagement de travailleurs étrangers en Wallonie, c’est accepter que nous sommes des… bras cassés.
La semaine qui s’achève aura été l’occasion de redécouvrir que la Belgique est bien le pays du surréalisme. On a appris que la Wallonie veut réformer et accélérer l’octroi d’un permis de travail pour des travailleurs étrangers pour lutter contre les pénuries d’emplois en Wallonie. A priori, on a envie d’applaudir. Si ces métiers trouvent preneurs, c’est bon pour la croissance et d’ailleurs, les associations patronales applaudissent cette initiative. Normal, les entreprises, petites et grandes pleurent pour trouver des personnes pour des jobs vacants. Et des jobs vacants, il y en a 200.000 dans notre magnifique pays.
Le problème, c’est que si l’on s’arrête sur cette nouvelle et que l’on n’est pas de mauvaise foi, il n’y a qu’un constat possible : nous sommes en échec total. La politique économique en Wallonie et même à Bruxelles est un fiasco monumental qui ne dit pas son nom. D’accord sur le principe d’aller chercher des travailleurs étrangers pour les engager. Mais si ces étrangers ont des qualifications, des compétences que nous ne trouvons pas chez nous, c’est l’échec de notre enseignement supérieur qui est pointé du doigt en filigrane. On sait que les universités francophones ne produisent pas assez d’ingénieurs. Si avant, seule l’industrie faisait appel aux ingénieurs, aujourd’hui, des banques, des assureurs, des sociétés informatiques pleurent chaque jour pour en trouver, en vain.
Ce constat, c’est l’échec de l’efficacité de notre enseignement supérieur. Donc, en dépit des notre pression fiscale qui est la plus élevée au monde, malgré tout cet argent qui nous est ponctionné pour le bien collectif, nous n’arrivons pas à former des techniciens et des ingénieurs en suffisance. A l’heure de l’intelligence artificielle, ce n’est pas rassurant pour notre avenir.
Pire, si c’est pour engager des travailleurs étrangers non qualifiés, c’est encore plus dérangeant moralement, car cela veut dire quoi ? Cela veut dire que quelqu’un qui n’a pas encore de papier, qui souvent ne parle pas notre langue, qui n’a pas de qualification, va prendre un job en pénurie alors que le taux de chômage, notamment de longue durée en Wallonie et à Bruxelles, est au plus haut. Vu de l’étranger, c’est du surréalisme. Comme l’écrivait un humoriste, se faire remplacer par un sans-papier, sans qualification et ne parlant même pas français, revient à dire en creux que nous sommes des bras cassés. Franchement, ce n’est pas l’image que j’ai envie que mon pays donne à l’étranger. D’ailleurs, même nos voisins flamands ont renoncé à chercher des travailleurs en Wallonie pour leurs emplois vacants, et préfèrent chercher au… Mexique. Si ça ce n’est pas une gifle pour nos politiques, qu’est-ce que c’est alors ?Encore ce matin dans la presse.
Avec la baisse du nombre d’élèves, l’éducation nationale à l’heure de choix politiques majeurs
Le système scolaire devrait perdre environ 500 000 élèves entre 2022 et 2027. La situation, contrastée selon les territoires, doit amener le gouvernement à se positionner, entre suppressions de postes d’enseignant et diminution du nombre d’élèves par classe, notamment.
texte du lien
Je suis presque certain que dans la logique économique/marchande, le gouvernement va préférer diminuer le nombre de profs -
Tout ça est peut-être vrai, (je ne suis pas détenteur de la Connaissance) mais fait abstraction d’une chose très importante, le salaire, parce que quand un patron dit qu’il ne trouve pas de techniciens (par exemple), il faut voir ce qu’il offre, le dumping salarial n’est pas qu’une légende urbaine (il faut bien lutter contre la concurrence étrangère). M’étonnerait qu’on en forme plus en Belgique.
J’ai plus de la moitié de mes anciens collègues d’études qui ont fait tout autre chose pour gagner leur vie. et c’est pas récent. Bon, ils n’avaient pas forcément une idée claire de leur vie non plus…