-
L’explosion de la fusée Starship a été déclenchée volontairement
Le Starship, la fusée la plus puissante jamais construite et la première entièrement réutilisable, s’est envolé avec succès pendant près de quatre minutes. À ce moment-là, le booster Super Heavy et le vaisseau Starship, censés se séparer, ont explosé ensemble sous les applaudissements des équipes de SpaceX. La société a dans un premier temps évoqué une explosion « imprévue ». En réalité, celle-ci était bien intentionnelle et a été déclenchée par le Flight Termination System (ou FTS).
Le Flight Termination System (FTS) est un système de sécurité important utilisé lors du lancement des fusées. Il est conçu pour mettre fin au vol en cas d’urgence ou de situation dangereuse telle qu’une défaillance catastrophique ou une trajectoire de vol déviée qui pourrait menacer des personnes ou des biens au sol.
Le FTS est généralement composé de plusieurs sous-systèmes tels que des capteurs de données de vol, des unités de traitement de données, des émetteurs-récepteurs radio, des interrupteurs de déclenchement et des charges explosives. Pour le cas de SpaceX, le FTS se compose principalement de deux boîtes blanches à l’extérieur des réservoirs de propulseur, chacune abritant de petits engins explosifs. En cas d’urgence, le système peut être activé par un opérateur de la mission ou activé automatiquement par un logiciel en fonction des paramètres prédéfinis.
Lorsqu’il est activé, le FTS déclenche alors ces fameuses charges explosives. Cela peut sembler radical au regard des sommes investies dans ces véhicules, mais c’est une mesure de sécurité essentielle en cas de besoin.
Source et plus: https://sciencepost.fr/explosion-fusee-starship-intentionnelle/
-
La fusée Starship s’envole pour un deuxième test scruté de près par la Nasa
Après plusieurs reports, SpaceX a effectué samedi le lancement de sa mégafusée Starship, la plus puissante jamais construite.
Un premier vol test au printemps s’était terminé en une gigantesque explosion au-dessus du Golfe du Mexique pour l’entreprise aérospatiale américaine d’Elon Musk qui espère que sa fusée aidera un jour à coloniser Mars.
«Trajectoire de Starship nominale», a-t-on pu entendre sur le flux vidéo en direct de l’entreprise d’Elon Musk, quelques minutes après le décollage de la fusée. Le module Starship, placé au sommet de la fusée s’est séparé avec succès de l’étage de propulsion Super Heavy, qui lui n’a pas survécu sa redescente programmée et a subi une explosion, selon les commentateurs du flux vidéo.
La fusée géante de 120 mètres de haut s’est arrachée du sol peu après 07H00 locales (14 H Suisse) depuis la base de SpaceX à Boca Chica, dans l’extrême sud du Texas, aux Etats-Unis.
Un demi-succès qui va encore couter très cher à Spacex puisque le second lanceur est encore perdu pour un autre tir…
-
Jamais deux sans trois.
-
Il semble que le contact ait été perdu avec le starship, bad trip pour Spacex…
Edit:
Explosion de la fusée Starship de SpaceX : “Même si ce n’est pas à 100% une réussite, c’est une avancée”, estime une spécialiste
L’entreprise SpaceX a dû lancer l’autodestruction de la fusée Starship, car elle menaçait de redescendre sur Terre ailleurs qu’au lieu planifié pour son atterrissage.
Perte totale à nouveau, même si starship a presque été mis sur orbite.
-
@duJambon a dit dans Tout est prêt pour le premier vol du gigantesque lanceur spatial Starship de SpaceX :
car elle menaçait de redescendre sur Terre ailleurs qu’au lieu planifié pour son atterrissage
Il aurait été marrant et plus “sport” de la laisser choisir son lieu atterrissage.
Sont pas joueurs. Sur la place Rouge ça aurait eu de la gueule.
-
@michmich C’est surement encore possible, dans le premier essai, le lanceur et la capsule ne se sont pas séparés, dans le second, la procédure a été modifiée pour que la propulsion de la capsule soit lancée juste avant la séparation pour écarter rapidement les deux parties (ça se fait aussi à la Nasa), mais il a dû y avoir trop de puissance ou c’était trop tôt et ça a fait exploser le lanceur, ce qui a probablement aussi endommagé la capsule.
Si c’est bien le cas, il va falloir trouver le bon réglage, à coup de nouveaux milliards et d’essais…
-
Selon Elon Musk, le troisième vol du Starship pourrait avoir lieu avant la fin de l’année
Il a fallu attendre 7 mois entre les deux premiers tests de vol du Starship de SpaceX. Mais cela pourrait ne pas être le cas en ce qui concerne le troisième test. En effet, le 19 novembre dernier, après le deuxième vol qui a eu lieu le 18, Elon Musk, le PDG de SpaceX, a fait une annonce assez surprenante sur X. Il a indiqué que la troisième fusée Starship de SpaceX « devrait être prête à voler d’ici 3 à 4 semaines ».
Ainsi, on pourrait voir la fusée voler pour la troisième fois avant Noël. Toutefois, même si l’appareil est techniquement prêt avant la fin de l’année, SpaceX devra encore attendre une nouvelle licence de vol de la part de la FAA ou Federal Aviation Administration avant de pouvoir procéder à un nouveau test. Cette agence gouvernementale supervise actuellement une enquête sur ce qui s’est passé au cours du vol du 18 novembre dernier.
Des progrès ont été faits
La mission de test du 18 novembre avait comme objectif d’envoyer l’étage supérieur Starship faire un tour presque complet de la Terre avant de se poser dans l’Océan Pacifique près de Hawaï, 90 minutes plus tard. Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu puisque juste après 8 minutes de vol, le vaisseau a explosé. Et ce n’est pas tout puisque le premier étage Super Heavy a aussi explosé après la séparation des deux étages de la fusée.
Quoi qu’il en soit, SpaceX considère que ce test a quand même été un succès. Des progrès ont été réalisés, comparé au premier vol du 20 avril 2023. La séparation des deux étages a été effectuée sans problème, une étape qui a été ratée durant le premier vol. Aussi, les 33 moteurs Raptor du Super Heavy ont tous fonctionné normalement jusqu’à la séparation, ce qui n’a pas été le cas lors du premier test.
A part cela, au cours du deuxième vol, la rampe de lancement a été épargnée grâce au système de déluge installé par SpaceX. Le lancement du 20 avril avait laissé un gros cratère et avait provoqué une pluie de débris tout autour du site de lancement.
Elon Musk et ses prévisionsIl est bien connu que les calendriers indiqués par Elon Musk sont souvent assez loin de la réalité. Par exemple, après le premier vol du Starship, il avait indiqué que SpaceX serait prête à lancer la fusée une deuxième fois après 6 à 8 semaines.
Finalement, il aura fallu près de 7 mois avant le deuxième test. La FAA n’a délivré la licence de vol que le 15 novembre, après la fin de l’enquête sur l’incident du 20 avril et sur l’aspect environnemental.
Dans tous les cas, espérons que l’enquête menée actuellement par la FAA ne durera pas aussi longtemps que la précédente. SpaceX avait déjà pu appliquer toutes les mesures demandées par l’agence avant l’obtention de la deuxième licence de vol.
Source: https://www.fredzone.org/elon-musk-troisieme-vol-starship-avant-fin-de-lannee-ard267
Et: https://www.space.com/spacex-starship-third-flight-readiness-four-weeks -
Troisième tentative, toujours plus loin, mais pas encore ça…
Le vaisseau Starship de SpaceX a été “perdu” lors de sa rentrée dans l’atmosphère et le lanceur s’est crashé.
Le troisième vol d’essai de l’immense fusée Starship de SpaceX s’est soldé par la perte du vaisseau au moment de son retour vers la Terre, mais l’entreprise spatiale américaine s’est félicitée d’avoir rempli de nouveaux objectifs. “Starship n’a jamais volé aussi loin et aussi vite”, a déclaré une commentatrice lors du direct vidéo de l’entreprise du milliardaire Elon Musk.
Avec ses 120 mètres de haut, Starship est la fusée la plus grande du monde. Elle est aussi la plus puissante. Le décollage a eu lieu depuis la base spatiale “Starbase” de SpaceX, à Boca Chica, dans l’extrême sud du Texas, comme les deux premiers tests qui s’étaient achevés dans de spectaculaires explosions l’année dernière. Pour ce troisième essai, SpaceX avait dit vouloir accomplir plusieurs “objectifs ambitieux”.
Un amerrissage durLa fusée est composée de deux étages: l’étage de propulsion Super Heavy, et au-dessus le vaisseau Starship, qui donne par extension son nom à la fusée entière. Les deux étages se sont séparés avec succès quelques minutes après le décollage.
Super Heavy devait ensuite retomber en douceur dans le Golfe du Mexique, mais n’a pas complètement réussi cette manoeuvre et a expérimenté un “amerrissage dur”, selon un commentateur lors du direct vidéo de l’entreprise. (Encore à 1000 km/h à l’arrivée d’après la vidéo et la télémétrie)
Le vaisseau a lui continué sa course durant environ une heure. Il a largement dépassé la frontière de l’espace, atteignant les plus de 200 km d’altitude selon la vidéo de SpaceX, suivie par plus de trois millions de personnes.
Il devait retomber dans l’océan Indien pour clore le test (sans survivre à l’impact). Mais le vaisseau a été “perdu” alors qu’il redescendait vers la Terre, a dit un commentateur.
Faire de l’humanité une espèce multiplanétaire
Des images impressionnantes capturées par une caméra sur le vaisseau l’ont montré illuminé de plasma orange alors qu’il rentrait dans l’atmosphère terrestre, sous l’effet de la chaleur provoquée par la friction. (a plus de 26000 km/h)
C’était la première fois que SpaceX testait lors d’un tel vol l’efficacité du bouclier thermique du vaisseau, constitué de 18.000 tuiles noires.
L’entreprise du milliardaire Elon Musk mise sur Starship pour réaliser son but affiché: faire de l’humanité une espèce multiplanétaire en l’installant sur Mars.
Son développement est aussi très important pour la Nasa, qui compte sur ce vaisseau pour faire atterrir ses astronautes sur la Lune lors de sa mission Artémis 3, prévue en 2026. Durant le vol, SpaceX a également testé l’ouverture de la trappe qui pourra servir à l’avenir à libérer dans l’espace des cargaisons, par exemple des satellites.
La société devait aussi réalisé un transfert de carburant en vol. Selon la presse spécialisée, ce transfert devait avoir lieu entre deux réservoirs à l’intérieur du vaisseau.
Mettre au point cette fonction est essentiel, car pour atteindre la Lune, Starship devra se ravitailler en carburant une fois dans l’espace, grâce à un vaisseau préalablement rempli par d’autres, et servant de sorte de station-service spatiale.
“À chaque test, on apprend quelque chose de nouveau”
Le dernier vol test de Starship avait eu lieu il y a quatre mois. Les deux étages de la fusée s’étaient pour la première fois séparés en vol avec succès, mais avaient ensuite tous deux explosé. Le vaisseau avait toutefois déjà atteint l’espace.
Pour ces tests, les prototypes utilisés ne transportent aucune cargaison. Et SpaceX a d’ores et déjà fabriqué plusieurs exemplaires de sa fusée.
La méthode de développement de SpaceX est différente de celle des entreprises traditionnelles et des agences spatiales nationales. Contrairement à ces dernières fonctionnant avec l’argent du contribuable, SpaceX utilise ses fonds propres, lui permettant de prendre davantage de risques.
L’entreprise revendique en outre une technique de développement par itération, reposant sur des tests successifs enchaînés à une cadence rapide – quitte à ce qu’ils se terminent dans d’impressionnantes boules de feu. Les leçons tirées permettent alors de procéder rapidement à des modifications.
À chaque test, “on apprend quelque chose de nouveau”, avait déclaré en janvier Elon Musk dans un discours face à des employés. “C’est toujours mieux de sacrifier du matériel que de sacrifier du temps.”
Le développement des fusées Falcon de SpaceX, qui avec 96 missions réussies en 2023 dominent aujourd’hui le marché des lancements américains, s’est aussi appuyé sur de multiples tests ratés.
Outre sa taille démesurée, la véritable innovation de Starship est qu’elle doit à terme être entièrement réutilisable. Actuellement, seul le premier étage de la fusée Falcon 9 revient se poser après chaque lancement pour être réutilisé. Pouvoir faire voler de multiples fois les deux étages de Starship permettra des lancements encore plus fréquents, et pour moins cher – un impératif pour pouvoir “coloniser” Mars, selon Elon Musk.
Vidéo en boucle des parties intéressantes:
-
Un aller-retour presque parfait pour la fusée Starship
(ne pas confondre avec le Starliner de Boeing qui doit s’amarrer à l’ISS mais se trouve actuellement en difficulté)
L’exploit a été suivi d’un retour dans l’atmosphère terrestre puis d’un amerrissage sans explosion… Mais avec quelques pertes d’éléments.
La fusée Starship de SpaceX, la plus grande et plus puissante du monde, a décollé jeudi du Texas pour un quatrième vol d’essai. Son objectif était notamment d’effectuer, au bout d’environ une heure de vol, un retour dans l’atmosphère terrestre mieux contrôlé que lors des précédents tests, ces derniers s’étant terminés par des explosions.
Objectif réussi: le vaisseau spatial a pour la première fois réussi à amerrir au terme de son retour dans l’atmosphère terrestre. Durant la retransmission en direct du vol, le vaisseau pouvait toutefois être vu en train de perdre des éléments, peu avant qu’il finisse sa course comme prévu dans la mer.
Elon Musk, le patron de SpaceX, a félicité les équipes de l’entreprise pour «cet exploit épique». Il a reconnu sur X que Starship avait notamment perdu «de nombreuses tuiles» du bouclier thermique du vaisseau et qu’un aileron avait été «endommagé». Mais «malgré» cela, «Starship a réussi à atterrir en douceur dans l’océan!», s’est-il réjoui.
Le décollage a eu lieu à 07 h 50 de la base spatiale Starbase de SpaceX, à Boca Chica, dans l’extrême sud du Texas (14 h 50 heure suisse).
Le développement de Starship est mené tambour battant par l’entreprise du milliardaire Elon Musk en lançant rapidement des prototypes sans cargaison, afin de corriger dès que possible les problèmes rencontrés en vol.
Le vaisseau Starship doit notamment être utilisé à terme pour transporter sur la Lune des astronautes de la Nasa, pour la première fois depuis 1972. L’agence spatiale américaine suit ainsi de près son développement.
La fusée est composée de deux étages: l’étage de propulsion Super Heavy et, au-dessus, le vaisseau Starship, qui donne par extension son nom à la fusée entière. Celle-ci mesure au total 120 mètres de haut.
Quelques minutes après le décollage, Super Heavy s’est détaché du vaisseau et a entamé son retour vers la Terre. Pour la première fois, il a ensuite réussi un amerrissage dans le golfe du Mexique, a annoncé SpaceX. Le vaisseau a lui continué sa route.
Durant son dernier vol il y a moins de trois mois, le vaisseau avait largement dépassé la frontière de l’espace, mais son signal avait été perdu 49 minutes après le décollage, au moment de sa redescente vers la Terre.
La cause a été identifiée comme étant la perte de contrôle de son orientation en vol en raison de valves bouchées, a expliqué SpaceX, tout en se félicitant de toutes les données récupérées durant ce vol.
Plusieurs «améliorations» du véhicule ont été ajoutées depuis. Le premier vol d’essai avait été réalisé en avril 2023.
Futur alunisseur
Cette fois, les objectifs étaient de réussir un amerrissage en douceur de Super Heavy dans le golfe du Mexique — chose faite — et une «entrée contrôlée» dans l’atmosphère du vaisseau. S’il va au bout de sa mission, ce dernier doit finir sa course dans l’océan Indien.
«Avec chaque vol test, SpaceX vise des objectifs de plus en plus ambitieux», avait souligné après le troisième vol la Nasa. Elle s’était notamment félicitée pour la réalisation d’un essai de transfert de carburant durant cette mission.
De l’oxygène liquide avait été transféré d’un réservoir à un autre au sein de la fusée, a confirmé SpaceX.
Mettre au point cette fonction est essentiel car pour atteindre la Lune, Starship devra se ravitailler en carburant une fois dans l’espace, en se collant à un autre vaisseau préalablement rempli et servant de station-service spatiale.
La Nasa compte notamment sur Starship pour sa mission Artémis 3, prévue en 2026: une version modifiée du véhicule doit alors servir d’alunisseur pour ses astronautes.
Outre sa taille démesurée, la grande innovation de cette fusée est qu’elle doit à terme être entièrement réutilisable.
Elon Musk souhaite en faire l’instrument principal pour réaliser son but ultime: l’établissement d’une colonie autonome sur Mars, afin de faire de l’humanité une espèce multiplanétaire.
DearMoon» annulée
En attendant, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa devait embarquer à bord pour un voyage autour de la Lune (sans s’y poser) cette année. Mais la mission, annoncée en grande pompe en 2018 et baptisée «DearMoon», a finalement été reportée. La semaine dernière, M. Maezawa a déclaré que ce projet était annulé: «Il n’y aucune perspective claire pour savoir quand nous pourrons décoller», a-t-il écrit.
Source: https://www.lematin.ch/story/espace-decollage-reussi-pour-la-fusee-starship-103121237
-