La lune, future guerre des étoiles ?
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Ce qui est certain, c’est que les américains rigolent beaucoup moins, voici une photo de la sonde Chang’e 4 sur la face cachée de la lune prise par la sonde américaine LRO:
La sonde LRO de la Nasa a réussi l’exploit de photographier l’atterrisseur chinois Chang’e 4, qui s’est posé le 3 janvier 2019 sur la face cachée de la Lune. Le même engin avait déjà par le passé retrouvé les traces des six missions Apollo qui s’étaient posées sur notre satellite de 1969 à 1972, mais aussi de la petite Chang’e 3 qui s’était posé en 2013.
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Des ions négatifs détectés sur la face cachée de la Lune par un instrument à bord d’un atterrisseur chinois
L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé la détection d’ions négatifs sur la surface lunaire, quelques jours après que l’atterrisseur Chang’e-6 de l’Agence spatiale nationale chinoise a placé son équipement de détection sur la face cachée de la Lune.
Chang’e-6 a atterri sur la Lune à 22h23 UTC le 1er juin , avant de collecter des échantillons de la surface lunaire et de décoller pour son voyage de retour de 4,5 jours vers la Terre à 23h38 UTC le 3 juin.
Avant de décoller à nouveau avec son transport prévu d’environ 2 kilogrammes (4,4 livres) prélevés jusqu’à 2 mètres (6,6 pieds) sous la surface lunaire, l’atterrisseur a livré d’autres charges utiles sur la face cachée de la Lune. Cela comprenait l’instrument NILS (Negative Ions at the Lunar Surface) de l’ESA, destiné à détecter les ions négatifs.
L’instrument a commencé à collecter des données 280 minutes après son atterrissage dans le bassin Pôle Sud-Aitken, avant de s’éteindre en raison d’une basse tension. L’instrument s’est remis en ligne et a pu collecter davantage de données entre les redémarrages et les coupures de communication.
“Nous alternions entre de courtes périodes de pleine puissance et de longues périodes de refroidissement parce que l’instrument chauffait”, a déclaré Neil Melville, responsable technique de l’expérience à l’ESA, dans un communiqué . "Le fait qu’il soit resté dans les limites de sa conception thermique limites et réussi à récupérer dans des conditions extrêmement chaudes témoigne de la qualité du travail effectué par l’Institut suédois de physique spatiale.
Le champ magnétique et l’atmosphère terrestres nous protègent en grande partie du vent solaire ; particules projetées vers nous par le Soleil. Mais d’autres corps du système solaire ne possèdent pas ces propriétés protectrices, et la Lune n’a qu’une très fine atmosphère contenant de l’hélium, de l’argon, du néon, de l’ammoniac, du méthane et du dioxyde de carbone.
Lorsque les particules du vent solaire frappent la surface de la Lune, elles projettent des particules secondaires. Les particules chargées positivement sont relativement faciles à détecter (si vous possédez un orbiteur lunaire), mais les ions chargés négativement ont une durée de vie courte et n’atteignent pas cette altitude, ce qui rend nécessaire une détection à la surface lunaire.
L’équipe a annoncé la détection des ions mercredi et travaille sur des documents sur les résultats.
“Ces observations sur la Lune nous aideront à mieux comprendre l’environnement de surface et serviront d’éclaireurs pour explorer les populations d’ions négatifs dans d’autres corps sans air du système solaire”, a ajouté Martin Wieser, chercheur principal du NILS, “des planètes aux astéroïdes et autres lunes”. .
L’ionisation se produit essentiellement dans l’air qui entoure ces molécules ou atomes. Les ions négatifs sont donc naturellement présents dans l’air ambiant. Dans l’atmosphère, les ions négatifs peuvent être créés par le rayonnement ultraviolet (ozone), la radioactivité des roches, la photosynthèse, etc…
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Future station de recherche lunaire : Vladimir Poutine ratifie l’accord passé avec Pékin
Le président russe Vladimir Poutine a signé ce 12 juin une loi portant ratification d’un accord avec la Chine sur la création conjointe de la Station lunaire de recherche internationale (ILRS).
Les premières traces de cette coopération remontent à l’été 2019 et concernaient alors les autorités spatiales tant chinoises et russes qu’européennes. Début mars 2021, le directeur général de Roscosmos à l’époque, Dmitri Rogozine, et le chef de l’Administration spatiale nationale chinoise (ASNC), Zhang Kejian, ont signé un protocole d’accord.
La feuille de route du projet a été présentée trois mois plus tard, dans le cadre de la Conférence internationale sur la recherche spatiale GLEX à Saint-Pétersbourg. Le projet a été présenté dans la presse comme un concurrent du programme Artémis et sa Lunar Orbital Platform-Gateway (LOP-G), une station orbitale lunaire que Washington entend construire avec l’Europe, le Canada et le Japon.
Un projet dont la Chine a d’emblée été écartée, le Congrès des États-Unis ayant interdit en 2011 toute collaboration directe entre la Nasa et la Chine et des organisations lui étant affilié (amendement Wolf). En décembre 2020, lorsque la sonde spatiale chinoise Chang’e 5 a rapporté des morceaux de Lune – une première en 44 ans et la mission soviétique Luna 24 –, le vice-directeur de la CNSA, Wu Yanhua, a déclaré que le gouvernement chinois était prêt à partager des échantillons et des données «avec toutes les institutions d’autres pays partageant les mêmes idées» et s’est déclaré «ouvert à une coopération sincère et amicale avec les États-Unis».
ILRS : un projet ouvert à tous Lors d’une interview accordée en juillet 2020 à Komsomolskaya Pravda, à l’occasion du 50e anniversaire de Roscosmos, Dmitri Rogozine a dénoncé l’attitude de Washington en matière de coopération spatiale.
Lors de la signature de leur protocole d’accord, Roscosmos et l’ASNC ont annoncé que le projet était ouvert «à tous les pays et partenaires internationaux» souhaitant y participer. «À ce jour, 12 pays ont rejoint notre projet commun avec la Chine, dont les Émirats arabes unis, l’Afrique du Sud, le Pakistan, la Biélorussie, la Turquie et plusieurs autres», a déclaré le 28 mai le directeur général adjoint de Roscosmos.
Avant d’être invités, peu après la chute de l’URSS, à devenir un acteur majeur du développement de la Station spatiale internationale (ISS), les Russes ont été les premiers à mettre en orbite une station spatiale, Saliout 1, en 1971. Ils ont également été les premiers à envoyer un homme dans l’espace et qu’un satellite (respectivement 1961 et 1957), ainsi qu’a effectuer un survol de la Lune (1959).
Source: https:// francais .rt. com /russie/111612-future-station-recherche-lunaire-vladimir
Edulcoré au maximum des détails politiques de cet article
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Coup dur pour la Nasa et Artemis, les combinaisons spatiales ne seront peut-être pas prêtes
Le programme de combinaisons spatiales commerciales de la NASA vient de rencontrer un problème majeur
Il y a presque exactement deux ans, alors qu’elle se préparait pour la prochaine génération de vols spatiaux habités, la NASA a choisi deux entreprises privées pour concevoir et développer de nouvelles combinaisons spatiales. Il s’agissait de nouvelles combinaisons spatiales qui permettraient aux astronautes d’effectuer des sorties dans l’espace à l’extérieur de la Station spatiale internationale ainsi que de marcher sur la Lune dans le cadre du programme Artemis.
Aujourd’hui, ce plan semble être en difficulté, l’un des fournisseurs de combinaisons spatiales, Collins Aerospace, devant se retirer, a appris Ars. C’est un coup dur pour la NASA, car l’agence spatiale a vraiment besoin de combinaisons spatiales modernes.
Les combinaisons de l’ère Apollo de la NASA sont depuis longtemps retirées. Les combinaisons actuellement utilisées pour les sorties dans l’espace en orbite terrestre basse datent de quatre décennies. “Ces nouvelles capacités nous permettront de continuer sur l’ISS et nous permettront de réaliser le programme Artemis et de continuer vers Mars”, a déclaré la directrice du Johnson Space Center, Vanessa Wyche, lors d’une conférence de presse de célébration à Houston il y a deux ans .
Les deux équipes gagnantes étaient dirigées respectivement par Collins Aerospace et Axiom Space. Ils étaient éligibles à des commandes de tâches d’une valeur allant jusqu’à 3,5 milliards de dollars – en substance, la NASA louerait l’utilisation de ces combinaisons pendant une vingtaine d’années. Depuis lors, la NASA a désigné Axiom pour travailler principalement sur une combinaison pour la Lune et le programme Artemis, et Collins pour développer une combinaison pour les opérations en orbite, telles que l’entretien de la station spatiale.
La firme Collins sort
Cette semaine, cependant, Collins a déclaré qu’il mettrait probablement fin à sa participation au contrat de services d’exploration extravéhiculaire, ou xEVAS. Mardi matin, Chris Ayers, directeur général de Collins Aerospace, a rencontré les employés pour leur annoncer la sortie de l’entreprise du programme. Une source de la NASA a confirmé la décision.
“Malheureusement, Collins a pris beaucoup de retard”, a déclaré à Ars une personne proche du dossier. “Collins a admis avoir considérablement sous-performé et dépensé trop d’argent pour son travail xEVAS, ce qui a abouti à une demande de résiliation du contrat ou de renégociation de la portée et de son budget.”
La NASA et Collins Aerospace ont accusé réception d’une demande de commentaires envoyée par Ars tôt mardi matin mais, dans l’après-midi, n’ont pas fourni de réponses substantielles aux questions sur cette action, ni fait de pas en avant.
L’agence connaît des problèmes périodiques avec l’entretien des combinaisons construites il y a plusieurs décennies, connues sous le nom d’unité de mobilité extravéhiculaire, qui ont fait leurs débuts dans les années 1980. La NASA a reconnu que la combinaison avait dépassé sa durée de vie prévue. Ce lundi encore, l’agence a dû interrompre une sortie dans l’espace après que le sas ait été dépressurisé et que la trappe se soit ouverte en raison d’une fuite d’eau dans l’unité ombilicale de service et de refroidissement de la combinaison spatiale de Tracy Dyson.
En raison de ce problème, la NASA ne pourra probablement effectuer qu’une seule sortie dans l’espace cet été, après en avoir initialement prévu trois, pour achever ses travaux à l’extérieur de la Station spatiale internationale.
Pression accrue sur Axiom
Lors du processus d’appel d’offres pour le programme de combinaisons spatiales commerciales, qui s’est déroulé en 2021 et 2022, seuls deux soumissionnaires ont finalement émergé. Une unité de Raytheon Technologies, Collins était le soumissionnaire ayant le plus d’expérience dans le domaine des combinaisons spatiales, ayant conçu les combinaisons Apollo originales, et s’est associé aux fournisseurs expérimentés ILC Dover et Oceaneering. Axiom est une société plus récente qui, jusqu’au concours de combinaisons spatiales, se concentrait largement sur le développement d’une station spatiale privée.
Alors qu’ils évaluaient les offres, les responsables de la NASA ont exprimé certaines inquiétudes quant à l’approche de Collins, notant que la proposition reposait sur “une accélération rapide de la maturation technologique et la résolution d’études techniques commerciales clés pour respecter le calendrier proposé”. Cependant, dans sa déclaration de sélection des sources , l’agence a conclu qu’elle avait un « niveau élevé de confiance » dans la capacité de Collins à livrer ses combinaisons spatiales.
On ne sait pas exactement ce que fera la NASA maintenant. Une personne a suggéré que la NASA ne chercherait pas à relancer immédiatement la concurrence avec xEVAS, car cela pourrait signaler aux investisseurs privés qu’Axiom n’est pas en mesure de respecter ses contrats de combinaisons spatiales. (Comme beaucoup d’autres entreprises en cette époque de contraintes financières, Axiom Space, selon des sources, a du mal à mobiliser un flux constant d’investissements privés.)
Une autre source, cependant, a suggéré que la NASA chercherait probablement à recruter un nouveau partenaire pour concurrencer Axiom. L’agence spatiale a fait quelque chose de similaire en 2007 avec son programme de services de transport orbital commercial pour fournir du fret à la station spatiale. Lorsque Rocketplane Kistler n’a pas pu respecter ses engagements, l’agence a reconcurrent le contrat et a finalement sélectionné Orbital Sciences. Si la NASA devait rouvrir la concurrence, l’un des soumissionnaires pourrait être SpaceX, qui a déjà conçu une combinaison spatiale de base pour soutenir la mission privée Polaris Dawn.
Depuis la remise des prix il y a deux ans, Axiom a réalisé des progrès techniques relativement meilleurs sur sa combinaison spatiale, basée sur la conception de l’unité de mobilité extravéhiculaire que la NASA utilise depuis des décennies. Cependant, la société basée à Houston n’a pas encore terminé le processus critique d’examen de la conception, qui peut s’avérer exigeant. Axiom est également confronté à un environnement de chaîne d’approvisionnement difficile, ce qui est particulièrement problématique étant donné que la NASA n’a pas construit de nouvelles combinaisons depuis si longtemps.
Source: https://arstechnica.com/space/2024/06/nasas-commercial-spacesuit-program-just-hit-a-major-snag/
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Qu’est-il arrivé à l’atterrisseur chinois Chang’e 6 sur la face cachée de la Lune ?
L’atterrisseur Chang’e 6 n’était pas équipé de chauffages pour l’aider à survivre à la longue et froide nuit lunaire.
Une image de l’atterrisseur chinois Chang’e 6 sur la face cachée de la Lune, prise par le minirover de la mission. (Crédit image : CNSA)La mission chinoise Chang’e 6 a livré avec succès sur Terre les tout premiers échantillons provenant de la face cachée de la Lune. Mais qu’est devenu l’atterrisseur qui a collecté le matériel lunaire ?
Chang’e 6 a été lancé le 3 mai. La mission comprenait quatre vaisseaux spatiaux : un orbiteur, un atterrisseur, un véhicule d’ascension et une capsule de rentrée. L’atterrisseur a atterri dans le cratère Apollo le 1er juin, avec pour tâche principale de prélever et de forer des échantillons uniques de la face cachée de la Lune et de les charger dans l’ascendeur pour les envoyer en orbite lunaire.
Les échantillons ont finalement atteint la Terre le 25 juin et se sont posés comme prévu dans les prairies de Mongolie intérieure.
L’atterrisseur Chang’e 6, quant à lui, est resté sur la Lune. Il transportait d’autres charges utiles, dont un imageur panoramique et un petit rover. L’agence spatiale française CNES a récemment fourni des informations sur le sort de l’atterrisseur, qui a fourni à la mission une charge utile de détection des dégazages de radon appelée DORN.
“Comme prévu, le but de la mission DORN a été éteint peu avant le décollage de Chang’e 6 de la surface lunaire, lorsque la plateforme au sol est devenue inactive”, a indiqué un attaché de presse du CNES dans un courrier électronique.
Le décollage de l’ascender a probablement causé d’importants dégâts à l’atterrisseur, bien que ce dernier ait réussi à capturer des images de l’événement. En conséquence, toutes les activités – y compris le déploiement autonome du rover et l’imagerie de l’atterrisseur – ont été achevées avant le décollage. Cela comprenait un autre instrument européen qui enregistrait des particules chargées jusqu’alors non détectées à la surface de la lune.
Si des activités avaient eu lieu après le décollage de l’ascender, elles auraient cessé à la tombée de la nuit au-dessus du cratère Apollo. toujours opérationnels, Contrairement aux atterrisseurs Chang’e 3 et Chang’e 4, respectivement sur les faces lunaires proche et éloignée, l’atterrisseur de Chang’e 6 ne transportait pas les radiateurs radio-isotopiques nécessaires aux activités à long terme sur la Lune, nécessaires à la survie sur la Lune à cause du froid profond de la longue nuit lunaire. La nuit dans le cratère Apollo a commencé le 11 juin et le soleil s’est à nouveau levé sur le site le 26 juin.
Pendant ce temps, l’ascender, qui transportait les échantillons de la lune vers le vaisseau spatial Chang’e 6 en orbite lunaire, est désormais également hors service. Bien que les autorités spatiales chinoises n’aient pas commenté le sort de l’ascendeur, la fusée a probablement été désorbitée de manière responsable vers la Lune après s’être amarrée à l’orbiteur et avoir transféré les échantillons.
Le radioamateur Scott Tilley a suivi les signaux de l’ascendeur, leur absence suggérant qu’il avait reçu l’ordre d’impacter la lune.
Mise à jour rapide sur la mission Chang’e 6. L’Ascender n’a pas été présenté aujourd’hui, ce qui indique qu’il a été désorbité et impacté sur la Lune comme l’ont fait les CE5 selon le calendrier prévu de la mission. L’Orbiter se comporte normalement et a été en contact avec l’Argentine tout au long de la journée. 8 juin 2024
La Chine semble avoir adopté le protocole d’échantillonnage avec sa mission Chang’e 5 , qui a renvoyé des échantillons de la face proche de la Lune vers la Terre fin 2020.
Une fois tous les autres aspects réglés, la capsule de rentrée et les échantillons qu’elle contient ont été transportés à Pékin mercredi 26 juin. Les échantillons seront bientôt transférés vers des installations spécialement conçues pour le stockage, l’analyse et la distribution à des fins de recherche.
Pendant ce temps, le satellite relais lunaire Queqiao 2, qui a contribué à faciliter la mission d’échantillonnage de la face cachée, continuera à orbiter avec ses charges utiles scientifiques. Il soutiendra la mission Chang’e 4 en cours et la prochaine mission Chang’e 7 , qui ciblera le pôle sud lunaire vers 2026.
Source: https://www.space.com/china-chang-e-6-moon-lander-far-side-fate
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La NASA retarde la prochaine sortie dans l’espace de l’ISS jusqu’à fin juillet en raison d’un problème de fuite de la combinaison spatiale
Il faudra attendre un peu pour voir à nouveau les astronautes de la NASA sortir de la Station spatiale internationale (ISS).
La NASA avait prévu d’effectuer une sortie dans l’espace pour deux personnes le 2 juillet, mais cette excursion a été repoussée à la fin juillet, ont annoncé les responsables de l’agence cet après-midi (28 juin).
Ce retard donnera aux équipes de mission plus de temps pour enquêter sur ce qui s’est passé lors de la dernière activité extravéhiculaire (EVA), survenue lundi 24 juin. Les astronautes de la NASA Tracy Caldwell Dyson et Mike Barratt étaient censés travailler à l’extérieur de l’ISS pendant environ 6,5 heures, mais ils ont dû terminer après seulement 31 minutes lorsque la combinaison spatiale de Dyson a commencé à fuir de l’eau (qui est utilisée comme liquide de refroidissement).
Les fuites de liquide de refroidissement sont un problème récurrent lors des sorties dans l’espace de l’ISS. En mars 2022, par exemple, l’astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) Matthias Maurer a remarqué une accumulation d’eau dans son casque après une longue EVA, un problème qui a conduit à une interruption de sept mois dans les sorties dans l’espace . Son collègue astronaute de l’ESA, Luca Parmitano, a connu une fuite encore plus effrayante en 2013 ; l’eau a commencé à remplir son casque lors d’une sortie dans l’espace, le forçant à retourner à l’intérieur de l’ISS.
Source: https://www.space.com/nasa-iss-spacewalk-delay-july-leak-issue
Les combinaisons de la NASA sont non seulement de conception très ancienne, mais aussi vétustes et usagées. Voir deux articles au-dessus: “Coup dur pour la NASA”.
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Pour déterminer le temps lunaire, une horloge atomique miniature “made in Neuchâtel”
Le temps s’écoule différemment sur la lune
Déterminer un temps lunaire est crucial pour les futures missions habitées. L’Université de Neuchâtel (UNINE) vient de développer une horloge atomique ultra-miniaturisée pour contribuer à régler ce problème. Elle a été présentée cette semaine lors d’un congrès .
Cinquante-cinq ans après le programme américain Apollo, qui a vu Neil Armstrong poser pour la première fois le pied sur la Lune, l’astre verra bientôt débarquer plusieurs vaisseaux humains s’y poser, puis probablement des bases s’y construire. Pouvoir coordonner leurs activités, communiquer (sur place et avec la Terre) et surtout se géolocaliser précisément sur la surface sélène, grâce à des satellites en orbite lunaire, sera d’une importance cruciale.
Pour que cela soit possible, il s’agit d’établir un “temps lunaire coordonné”, ou LTC. En avril 2024, le Bureau de la politique scientifique et technologique (OSTP) des États-Unis a demandé à la NASA de s’y atteler d’ici fin 2026. Et en 2023 déjà, l’Agence spatiale européenne (ESA) avait soulevé le problème.
Selon les experts, il existe plusieurs manières de déterminer une fois pour toutes ce LTC. “Premièrement, on pourrait dire qu’on utilise le même temps qu’on a sur la Terre, qui s’appelle UTC, le Temps Universel Coordonné”, explique dans le 19h30 Patrizia Tavella, directrice du Département Temps au Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) de Paris. “Ce temps UTC est fabriqué avec toutes les horloges atomiques dans le monde, à peu près 400.”
Deux centièmes par an
Autrement dit, la Lune aurait un fuseau horaire dédié, et le temps lunaire serait calculé en ajoutant ou en déduisant un certain nombre d’heures par rapport au temps GMT de Londres. Mais il y a un problème, et pas des moindres: la Lune est beaucoup moins massive que la Terre. Elle exerce ainsi une force de gravité plus faible que notre planète. Avec pour conséquence – étonnante mais bien réelle, et formulée jadis par Einstein dans sa théorie de la relativité générale – que le temps de deux horloges identiques s’écoule différemment sur la Lune que sur la Terre.
En l’occurrence, l’horloge lunaire gagnerait environ 56 millionièmes de seconde (microsecondes) par jour, ou deux centièmes de seconde par an. Une paille pour tout un chacun. Mais une valeur énorme lorsque l’on sait que les horloges atomiques à bord des satellites de géolocalisation (de type GPS), ont besoin d’une précision inférieure au milliardième de seconde, sous peine d’induire des positionnements erronés de plusieurs mètres.
Deuxième possibilité pour établir ce temps lunaire, poursuit Patrizia Tavella: "On prend une horloge atomique aussi précise que possible, idéalement ‘parfaite’, et on l’installe à la surface de la Lune et sur les satellites en orbite lunaire, pour définir ce LTC. " Un temps qui serait donc propre à la Lune, s’écoulant différemment du temps terrestre, mais servant de référence unique pour toutes les activités lunaires.
Expertise neuchâteloise
C’est là qu’entre en scène l’Université de Neuchâtel, dont le Laboratoire Temps-Fréquence est reconnu mondialement depuis des décennies pour ses horloges atomiques. Certaines équipent déjà les satellites du système de géolocalisation européen Galileo.
“Le fonctionnement d’une horloge atomique est assez simple”, explique Gaetano Mileti, directeur-adjoint Laboratoire Temps-Fréquence de l’UNINE. “On utilise les oscillations des atomes comme référence de temps.”
Des vibratos d’atomes de rubidium, enfermés dans une minuscule cavité, sont mesurés à l’aide de rayons laser générés eux aussi par un dispositif miniaturisé à l’extrême. Pour aller dans l’espace, chaque gramme et chaque centimètre-cube compte.
“Au final, nous avons réalisé l’une des horloges atomiques les plus stables dans un aussi petit volume”, équivalent à celui d’une demi-brique de lait, affirme l’auteur de cette prouesse, Etienne Batori, ancien doctorant de l’UNINE aujourd’hui ingénieur Recherche&Développement au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).
“Aujourd’hui, cette horloge est un prototype, reprend le professeur Mileti. Il va falloir le qualifier spatialement. Et ensuite, il pourra être utilisé dans des missions spatiales, pourquoi pas sur des satellites lunaires, dans des bases lunaires, et participer éventuellement à la réalisation d’un temps lunaire.”
Plusieurs fournisseurs
Plusieurs autres centres de métrologie dans le monde développent également des horloges similaires, et aucune décision n’a été prise à ce jour sur les futurs fabricants des horloges lunaires. “On ne peut pas faire confiance à une seule horloge, ni même à deux”, a dit à CNN Cheryl Gramling, responsable du domaine au Goddard Space Flight Center de la Nasa, dans le Maryland. Autrement dit, il y a fort à parier que plusieurs fournisseurs d’horloges atomiques soient sollicités, dont l’UNINE.
A terme, l’ambition américaine est de créer LunaNet, un réseau complet de satellites de communication et de navigation équipé d’horloge atomique ultra-précises. L’Europe, de son côté, souhaite mettre sur pied son réseau à travers son initiative Moonlight.
L’échéance se rapproche vite, car les Américains et les Européens veulent retourner sur la Lune en 2026, et si possible avant la Chine et l’Inde, dont les plans lunaires se concrétisent rapidement. D’ici là, tous ces pays espèrent se mettre d’accord pour accorder toutes leurs montres.
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Des chercheurs découvrent comment synchroniser les horloges de la Terre et de la Lune
Une seule heure normalisée Terre/Lune faciliterait les communications, permettrait le GPS lunaire.
De nos jours, le timing est primordial. Nos réseaux de communication et nos réseaux GPS dépendent tous du suivi minutieux de la synchronisation précise des signaux, y compris la prise en compte des effets de la relativité. Plus vous vous enfoncez dans un puits gravitationnel, plus le temps passe lentement, et nous avons atteint le point où nous pouvons détecter des différences d’altitude d’ un seul millimètre . Le temps s’écoule littéralement plus vite à l’altitude où se trouvent les satellites GPS que pour les horloges situées à la surface de la Terre. Pour compliquer encore les choses, ces satellites se déplacent à grande vitesse, un effet qui ralentit les choses.
Il est relativement facile d’en tenir compte sur la Terre, où nous avons affaire à un seul ensemble d’ajustements qui peuvent être programmés dans l’électronique qui doit garder une trace de ces choses. Mais des plans sont en place pour envoyer un large éventail de matériel sur la Lune, qui a un champ gravitationnel considérablement plus faible (horloges plus rapides !), ce qui signifie que les objets peuvent rester en orbite malgré leur déplacement plus lent (également des horloges plus rapides !).
Il serait facile de mettre en place un système équivalent pour suivre le temps sur la Lune, mais cela verrait inévitablement les horloges désynchronisées avec celles de la Terre – un sérieux problème pour des choses comme les observations scientifiques. Ainsi, l’Union astronomique internationale a une résolution qui appelle à un « système de référence céleste lunaire » et à un « temps de coordination lunaire » pour gérer les choses là-bas. Lundi, deux chercheurs de l’Institut national des normes et de la technologie, Neil Ashby et Bijunath Patla, ont fait le calcul pour montrer comment cela pourrait fonctionner.
Garder le temps
Nous nous préparons à explorer la Lune. Si tout se passe comme prévu, la Chine et un consortium dirigé par les États-Unis enverront plusieurs missions sans équipage, ce qui pourrait conduire à une présence humaine permanente. Nous aurons un ensemble croissant de matériel et, éventuellement, d’installations sur la surface lunaire. Le suivi d’une poignée d’objets à la fois était suffisant pour les missions Apollo, mais les futures missions devront peut-être atterrir à des endroits précis et éventuellement se déplacer entre eux. Cela rend l’équivalent d’un GPS lunaire précieux, comme le note le NIST dans son communiqué de presse annonçant les travaux.
Tout cela pourrait potentiellement être géré par un système de positionnement lunaire indépendant, si nous sommes prêts à accepter qu’il marche selon son propre rythme temporel. Mais cela deviendra un problème si nous voulons finalement faire des choses comme faire de l’astronomie depuis la Lune, car le moment précis des événements sera critique. Permettre l’existence de deux systèmes distincts impliquerait également d’échanger tous les systèmes de chronométrage à bord des engins lorsqu’ils voyagent entre les deux.
La théorie derrière la façon de gérer la création d’un système unique a été élaborée. Mais l’aspect pratique de cette opération a été laissé à l’appréciation des futurs chercheurs. Mais, apparemment, l’avenir, c’est maintenant.
Ashby et Patla ont travaillé au développement d’un système où tout peut être calculé en référence au centre de masse du système Terre/Lune. Ou, comme ils l’ont dit dans l’article, leur système mathématique « nous permet de comparer les fréquences d’horloge sur la Lune et les points de Lagrange cislunaires par rapport aux horloges sur Terre en utilisant une métrique appropriée pour un cadre localement en chute libre tel que le centre de masse du système Terre-Lune dans le champ gravitationnel du Soleil. »
À quoi cela ressemble-t-il ? Eh bien, beaucoup d’équations dérivées. Le corps de l’article en compte 55, et il y en a 67 autres dans les annexes. Donc, une grande partie du papier finit par ressembler à ceci.
Une section typique de l’article décrivant comment le nouveau système a été mis en place.Les choses se compliquent parce qu’il y a tellement de facteurs à prendre en compte. Il y a des effets de marée du Soleil et d’autres planètes. Tout ce qui se trouve à la surface de la Terre ou de la Lune se déplace en raison de la rotation ; D’autres objets se déplacent en orbite. L’influence gravitationnelle sur le temps dépendra de l’endroit où se trouve un objet. Il y a donc beaucoup de choses à suivre.
À l’épreuve du temps
Ashby et Patla n’ont pas à tout prendre en compte en toutes circonstances. Certains de ces facteurs sont si petits qu’ils ne seront détectables qu’avec une horloge de très haute précision. D’autres ont tendance à s’annuler mutuellement. Pourtant, à l’aide de leur système, ils sont capables de calculer qu’un objet près de la surface de la Lune captera 56 microsecondes supplémentaires chaque jour, ce qui est un problème dans les situations où nous pouvons compter sur la mesure du temps avec une précision de l’ordre de la nanoseconde.
Et les chercheurs disent que leur approche, bien que centrée sur le système Terre/Lune, est encore généralisable. Ce qui signifie qu’il devrait être possible de le modifier et de créer un cadre de référence qui fonctionnerait à la fois sur Terre et partout ailleurs dans le système solaire. Ce qui, compte tenu de la vitesse à laquelle nous avons envoyé des choses au-delà de l’orbite terrestre basse, est probablement une bonne quantité de pérennité.
Et pour la synchronisation avec Mars ? (3 minutes lumière de décalage, et ça varie)
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À quoi joue la Chine ? Une sonde lunaire s’est rendue dans le même secteur que le télescope James-Webb
Chang’e 6 est connue pour être la première mission à avoir rapporté sur Terre des échantillons en provenance du sol de la face cachée de la Lune. Aujourd’hui, le module de croisière de la sonde est arrivé à une nouvelle destination plus lointaine, dont nous pouvons deviner la mission.
Après avoir largué la capsule remplie de roches de la face cachée de la Lune en juin dernier, le module de croisière de Chang’e 6 a été repéré au point de Lagrange L2 du système Terre-Soleil, région idéale pour les grands télescopes spatiaux, dont le James-Webb. Ce n’est pas la première fois que la Chine recycle les modules de croisière de ses sondes lunaires pour préparer des missions ultérieures.
Apprendre à naviguer dans cette région
Ce sont des radioamateurs qui ont révélé que le véhicule se trouve là-bas, à environ 1,5 million de kilomètres de notre Planète. Par rapport aux deux astres, cette région est stable avec un équilibre entre la force centrifuge et les forces gravitationnelles de la Terre et du Soleil.
Il est donc aisé de se maintenir en orbite autour de ce point sans trop dépenser de carburant. Bien que l’agence spatiale chinoise n’ait rien communiqué à ce sujet, on peut supposer que le module de croisière de Chang’e 6 va servir à l’apprentissage des opérations spécifiques à cette région pour optimiser le design des missions qui y sont prévues : manœuvres, communication, informations sur l’environnement spatial.
Les cinq points de Lagrange du système Terre-Soleil. Chang’e 6 orbite autour du point L2. ESALoin de la pollution lumineuse de la Terre, c’est l’endroit idéal pour les observations astronomiques. La Chine compte y envoyer le télescope spatial Tianlin, avec un miroir principal au diamètre équivalent à celui du James-Webb (six mètres). Il servira notamment à rechercher des traceurs biologiques et des exoplanètes habitables. Le télescope spatial chinois Earth 2.0 doit aussi partir pour le point de Lagrange L2 en 2028 à la découverte d’exoplanètes.
Combien de temps Chang’e 6 restera-t-il là-bas ? On l’ignore. Si c’est temporaire, on peut aussi supposer que la sonde parte en éclaireur rendre visite à un astéroïde géocroiseur, en préparation de la mission chinoise de retour d’échantillons Tianwen-2, qui doit partir l’année prochaine.
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La Corée se lance dans le développement d’un rover lunaire
Le ministère de l’Industrie a annoncé mercredi avoir lancé un projet de développement d’un rover lunaire sud-coréen, sur fond de retour de la compétition internationale pour l’exploration de la Lune.
Le gouvernement a conclu un accord avec 13 institutions et entreprises, parmi lesquelles Hyundai Motor, pour développement une dizaine de composants essentiels, pour une enveloppe totale de 23 milliards de wons (16,6 millions de dollars).
Avec ce nouveau projet, Séoul a l’intention de disposer de ses propres moteurs, bras robotiques et autres éléments capables de fonctionner dans des conditions extrêmes, à des températures extrêmement basses et sous de fortes radiations.
«La Corée du Sud a un énorme potentiel dans l’industrie spatiale, en raison de sa compétitivité industrielle dans les voitures du futur, la robotique et les TIC», a commenté dans un communiqué Lee Seung-ryeol, ministre adjoint des politiques industrielles. «Le ministère continuera ses efforts pour développer des technologies maison pour les matériaux, éléments et équipements essentiels dans des domaines tels que l’espace, l’aviation et la défense.»