Tchernobyl: Les soldats russes auraient été irradiés
-
@pollux Tu rigoles, si tu as fait de l’armée tu dois bien te douter dans quelles conditions et avec quel matériel ces pauvres types ont travaillés (et sans la moindre info).
Déjà rien que manger ou boire dans une zone radioactive à faible activité est interdit, alors…
-
-
Je n’ai fais que 4 mois d’armée dans les transmissions et je ne suis jamais sorti de Canjuers.
Mais je ne comprends pas de qui tu veux parler, des soldats russes ou des gens qui y travaillent ?
-
@pollux Il parlait des soldats je pense, envoyés là-bas sans aucunes instructions sur les dangers qu’ils encouraient.
Il y a des centaines de sites d’enfouissement dont beaucoup ne sont pas répertoriés (ils ont bossé dans l’urgence à l’époque) alors les faire creuser dans cette merde!
-
Je dis pas que se balader dans le coin soit safe, mais c’est le coup des tranchées qui me gène, on est pas en 1914.
Sur la photo de l’article, le truc accroché à la bretelle du troufion ce ne serait pas un dosimètre ? Ce qui me fait penser qu’ils savent très bien ou ils sont et les risques qu’ils courent et qu’ils n’ont pas débarqué la sans infos.Ceci dit je me plante peut-être totalement.
-
La dose externe reçue et l’ingestion irréversible de particules sont deux choses différentes, on peut laver la peau, mais pas les poumons, ils vont être continuellement irradiés de l’intérieur, même après avoir quitté la zone, jusqu’à ce que la nocivité des particules descende en dessous d’un certain seuil, et même encore après qu’ils soient éventuellement morts…
Quant aux tranchées, ça permet de camoufler et de protéger mieux les véhicules, le matériel et le personnel, c’est toujours d’actualité, surtout pour du stationnaire, comme ils ont fait là-bas.
-
Je suis entièrement d’accord en ce qui concerne l’irradiation, mais ont-ils débarqués dans le coin sans savoir tout ça ?
De toutes façon c’est peut-être violence qui a raison, ils savaient de toutes façon qu’ils risquaient de mourir en débarquant en Ukraine.
Moi je dis enfoirés de politiciens qui n’ont pas été capable d’éviter cette guerre.
-
En complément:
Le président de l’Entreprise publique d’énergie nucléaire (Energoatom), Petro Kotin, a affirmé sur BFMTV (hum… nddujambon) que les troupes de Vladimir Poutine avaient dû quitter le site après avoir subi une “irradiation importante”.
Celui-ci affirme que les troupes russes ont accédé à la centrale par une forêt qui se trouvait à proximité : c’est “le territoire le plus irradié pendant la catastrophe, c’est là où les morceaux de combustible étaient tombés après l’explosion”, explique le président. Il affirme d’ailleurs que les Russes fabriquaient des fortifications dans cette forêt : “Même en ne restant que 24h dans cette forêt, c’est suffisant pour être malade” (ils y sont resté plus de 15 jours nddujambon). Selon une correspondante du Monde, Faustine Vincent, qui cite la compagnie nationale d’électricité ukrainienne, “les soldats russes ont commencé à évacuer la centrale de Tchernobyl après avoir reçu des ‘doses significatives’ de radiations en creusant des tranchées sur le site, hautement contaminé”.
-
-
@pollux a dit dans Tchernobyl: Les soldats russes auraient été irradiés :
Tchernobyl
Je lis vos propos et je suis un peu étonné sur la dangerosité du site qui transparaît dans vos propos. Vous pourrez trouvez sur tripadvisor (et sûrement ailleurs) une proposition de visite guidée de la centrale.
A noter que les visites guidées ont été autorisé par les autorités ukrainiennes d’abords dans un but mercantile , il n’y a pas de petits profits.
Chiffre du “dark tourists” 7000 en 2011, 50 000 en 2017, 72 000 en 2018…Perso, un membre de ma famille (en poste en Roumanie à l’époque) a visité le site et a pu approcher le “sarcophage” de très près et visiter la salle de commandes réputé dangereuse moyennant certaines précautions de sécurité à respecter.
Évidemment tout cela ce passait avant la guerre.Extrait d’une excursion d’une journée sur le site de la centrale nucléaire de Tchernobyl au départ de Kiev
*"…Montez à bord d’un bus climatisé dans le centre de Kiev avec un guide et rendez-vous à Tchernobyl tout en regardant des documentaires sur la catastrophe de 1986. L’assurance obligatoire et un radiomètre à utiliser lors de votre visite sont inclus.
À votre arrivée, entrez dans la zone d’exclusion et visitez la ville abandonnée de Pripyat, découvrez l’hôpital qui a accueilli les pompiers et les travailleurs touchés par l’explosion, ainsi que la mairie, la caserne des pompiers, l’hôtel Polissya et le parc d’attractions jamais ouvert.
Profitez d’une visite guidée de l’usine et découvrez le sarcophage et la nouvelle arche de confinement depuis les points d’observation, ainsi que la caserne de pompiers, les tours de refroidissement et la station radar soviétique.
Enfin, visitez la ville de Tchernobyl et savourez un dîner respectueux de l’environnement dans une cantine pour les travailleurs de la zone d’exclusion avant la fin de votre visite dans le centre de Kiev…"*
https://www.geo.fr/voyage/tchernobyl-plus-de-trente-ans-apres-la-zone-dexclusion-perpetue-le-souvenir-de-la-catastrophe-195408
https://www.capital.fr/conso/tchernobyl-devient-officiellement-un-site-touristique-1344701 -
J’adore le coup de “l’assurance obligatoire”, un bon moyen de soutirer du fric sans risque puisqu’il incombe aux victimes de prouver l’origine de leur cancer (parfois 10 ans plus tard) à Fukushima, il y a eu peu de “contaminés”, grâce à cette échappatoire.
-
Complément d’info:
“Nous les avons avertis de ne pas faire ça, nous leur avons dit que c’était dangereux, mais ils n’ont pas écouté”, a témoigné le chef de la sécurité de l’ancienne centrale nucléaire, Valeriy Simyonov, dans une interview au journal The New York Times. “Ils ont juste envahi le territoire et en ont fait ce qu’ils voulaient.” Par exemple, dans une installation de stockage des déchets, un soldat russe aurait saisi à mains nues une source de cobalt 60 (un isotope radioactif relativement instable du cobalt). Selon Simyonov, il s’est exposé à une telle quantité de radiations en quelques secondes que le compteur Geiger (qui mesure les radiations) s’est mis à dérailler. On ne sait pas ce qu’il est advenu du soldat par la suite.
Avec leurs chars et leurs bulldozers, ils ont commencé à creuser dans le sol pollué. “Les Russes sont entrés dans la forêt, soit le territoire le plus exposé lors de la catastrophe. C’est là que les morceaux de combustible sont retombés après l’explosion. De nombreux déchets nucléaires très radioactifs y sont d’ailleurs enfouis”, expliquait à ce sujet M. Kotin. Le sol de la Forêt rouge, à proximité de la centrale, possède l’un des taux de contamination les plus élevés au monde. Il serait radioactif à plus de 90%.
NDD Le pourcentage cité ne représente rien d’autre que la masse de sol contaminé et en aucun cas la dose de radiation.
Les troupes russes se sont donc peut-être exposées à des doses nocives de radioactivité par leurs actions imprudentes. Si aucune fuite majeure n’a été détectée, les mesures par satellite montrent que les niveaux de radiation sur le site sont actuellement plus élevés qu’ils ne l’étaient avant l’invasion des Russes. Selon les experts nucléaires internationaux, aucun cas de maladie due aux radiations n’a été signalé parmi les soldats russes, mais des problèmes de santé et des cancers potentiels pourraient apparaître dans plusieurs années.
A titre de curiosité, une carte datant de 2020:
Edit: lut sur un compteur Ukrainien à Tchernobyl 3 uS/h (au lieu de 0.10 en zone non contaminée) https://www.facebook.com/100063653690271/videos/482968906897704/?so=watchlist&rv=video_home_www_playlist_video_list https://www.facebook.com/energoatom.ua
-
@duJambon
OK, ils sont plus cons que je ne le pensais -
@memorex91 La visite est une chose, creuser un sol irradié, s’alimenter et donc ingérer des particules volatiles en continu pendant 3 à 4 semaines, etc. Je n’ose imaginer la contamination sur les véhicules qui ont été stockés sur place et qui vont continuer à contaminer les soldats.