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    Lors d’une conférence organisée par Bloomberg à Davos, le PDG d’OpenAI, Sam Altman a avoué que l’intelligence artificielle consommera dans le futur beaucoup plus d’énergie que prévu, rapporte Reuters. En conséquence, sans une percée technologique en matière d’énergie, « il n’y a aucun moyen d’y parvenir » a-t-il expliqué.

    Pour lui, la voie à suivre pour l’IA est d’utiliser de plus en plus le nucléaire et l’énergie solaire. Sam Altman espère aussi que la fusion nucléaire soit maîtrisée le plus rapidement possible. L’agence de presse signale qu’il a d’ailleurs investi lui-même dans la startup Helion Energy, qui a signé un contrat avec Microsoft, mais n’a pas encore produit d’électricité.

    Si des chercheurs du Laboratoire national Lawrence Livermore ont réussi l’exploit de produire de 3,88 megajoules par fusion nucléaire pour 2 megajoules d’énergie envoyés par les lasers de leur expérience, ça ne correspond à peine qu’à 1,1 Kwh (sachant que les lasers ont besoin d’une puissance de plusieurs centaines de mégajoules d’électricité pour fonctionner).

    Source : [next.ink](Lors d’une conférence organisée par Bloomberg à Davos, le PDG d’OpenAI, Sam Altman a avoué que l’intelligence artificielle consommera dans le futur beaucoup plus d’énergie que prévu, rapporte Reuters. En conséquence, sans une percée technologique en matière d’énergie, « il n’y a aucun moyen d’y parvenir » a-t-il expliqué.

    Pour lui, la voie à suivre pour l’IA est d’utiliser de plus en plus le nucléaire et l’énergie solaire. Sam Altman espère aussi que la fusion nucléaire soit maîtrisée le plus rapidement possible. L’agence de presse signale qu’il a d’ailleurs investi lui-même dans la startup Helion Energy, qui a signé un contrat avec Microsoft, mais n’a pas encore produit d’électricité.

    Si des chercheurs du Laboratoire national Lawrence Livermore ont réussi l’exploit de produire de 3,88 megajoules par fusion nucléaire pour 2 megajoules d’énergie envoyés par les lasers de leur expérience, ça ne correspond à peine qu’à 1,1 Kwh (sachant que les lasers ont besoin d’une puissance de plusieurs centaines de mégajoules d’électricité pour fonctionner).)

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    Data center sous l’eau ça sera déjà ça niveau énergie en moins pour les refroidir

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    Selon la théorie quantique, le vide est en réalité plein d’énergie. Une expérience s’apprête à démontrer qu’il peut même ralentir et dévier la lumière.

    Selon le philosophe grec Aristote, le vide ne pouvait pas exister. Plus prosaïquement, on serait tenté d’affirmer que le vide est ce qui reste lorsqu’on a tout retiré, c’est-à-dire rien. Mais selon la mécanique quantique, même lorsque l’on a vidé un cube d’espace de tout son contenu matériel, il reste quand même quelque chose… Un concentré d’énergie qui, loin de n’être rien, a même des effets tangibles. L’un d’eux, prédit par Werner Heisenberg, l’un des pères de la théorie quantique, et son ancien doctorant Hans Heinrich Euler, dispose que soumis à un champ magnétique de forte intensité, le vide est susceptible de ralentir et de dévier la lumière… alors même que, dans le vide, la lumière est censée se propager en ligne droite et… à la vitesse de la lumière.

    Pour déroutante que soit cette prédiction, une équipe de physiciens emmenée par Xavier Sarazin, au Laboratoire de physique des 2 infinis - Irène Joliot-Curie1 (IJCLab), prépare actuellement l’expérience DeLLight dont l’objectif est de mettre en évidence le phénomène. En manifestant l’étrangeté du vide quantique, elle réaffirmera la centralité de ce « milieu » pour avancer sur l’ensemble des questions fondamentales que la physique peine encore à expliquer.

    Une énergie paradoxale

    Dès les premières versions de la mécanique quantique, au début du siècle dernier, les équations de la nouvelle théorie font apparaître des termes mathématiques qui intriguent les physiciens.

    Avec l’avènement de l’électrodynamique quantique, les physiciens comprennent que même vidé de toute substance, l’espace demeure empli de particules dites « virtuelles » qui surgissent sans cesse des recoins de l’espace-temps avant de disparaître sans même s’être matérialisées.

    En 1916, Walther H. Nernst est le premier à comprendre qu’ils correspondent à des situations où, même en l’absence de tout rayonnement, des fluctuations du champ électromagnétique pourtant nul en moyenne, subsistent dans l’espace. Les décennies suivantes, avec l’avènement de l’électrodynamique quantique, les physiciens comprennent que même vidé de toute substance, l’espace demeure empli de particules dites « virtuelles » qui surgissent sans cesse des recoins de l’espace-temps avant de disparaître sans même s’être matérialisées. Pour virtuelles que soient ces particules, une énergie leur est néanmoins associée, l’énergie du vide, dont les effets sont, eux, bien réels.


    Vue d’artiste des fluctuations du vide quantique.

    À dire vrai, sur le plan théorique, la situation est plus qu’inconfortable. Les calculs montrent en effet que l’énergie du vide est infinie ! Pour autant, expérimentalement, seule compte la différence d’énergie entre deux configurations. Si bien qu’en pratique, il est possible de mettre sous le tapis ce que les spécialistes appellent déjà la « crise du vide », tout simplement en ramenant arbitrairement l’énergie du vide à « 0 ».

    Particules virtuelles, effets tangibles

    Ainsi, dès les années 1940, calculs et expériences démontrent que la valeur du moment magnétique de l’électron est liée à la mer de particules virtuelles dans laquelle baignent les corpuscules matériels. Plus tangible, en 1948, Hendrik Casimir montre qu’entre deux miroirs se faisant face dans un vide intégral, de la même manière qu’une guitare ne vibre qu’à certaines fréquences, seules certaines fluctuations du vide sont possibles. En revanche, une telle limitation n’a pas cours en dehors de la cavité. Conséquence : les miroirs subissent une pression telle qu’ils ont tendance à se rapprocher l’un de l’autre, ce qui a été confirmé dès 1958.

    L’effet du vide prédit par Heisenberg et Euler dès 1936 demeure le plus étonnant : en s’y propageant, la lumière voit sa vitesse ralentir et sa trajectoire déviée, exactement comme si elle passait à travers une lentille.

    Mais c’est sans doute l’effet du vide prédit par Heisenberg et Euler dès 1936 qui demeure le plus étonnant. En présence d’un champ magnétique de très forte intensité, tout se passe comme si le vide acquerrait une forme de matérialité : en s’y propageant, la lumière voit sa vitesse ralentir et sa trajectoire déviée, exactement comme si elle passait à travers une lentille. « De manière imagée, c’est un peu comme si le vide, sous l’effet d’un champ magnétique intense, devenait plus dense », explique Xavier Sarazin.

    Dans le langage de la physique, on dit que son indice optique est modifié. Dans une lentille, c’est le résultat de la présence de charges électriques bien réelles. Dans le cas du vide, c’est une manifestation de la polarisation sous l’effet du champ des particules virtuelles.

    Un laser intense pour surmonter les bruits résiduels

    L’effet dont il est question est néanmoins infinitésimal. Dans les années 1960, le physicien anglais Reginald V. Jones a tenté de le mettre en évidence avec un champ de 1 tesla, sans résultat. « C’était une très belle expérience, mais très exploratoire », commente Xavier Sarazin. À la suite, d’autres expériences ont été menées jusqu’à récemment. Mais à ce jour, les bruits résiduels demeurent dix fois plus intenses que le signal attendu.

    Pour aller plus loin, plutôt que de travailler avec des champs magnétiques continus dont l’intensité demeure limitée, le physicien français et ses collègues de DeLLight proposent d’utiliser le champ magnétique produit par une impulsion lumineuse ultra brève et très énergétique. Précisément, en utilisant les impulsions produites par l’installation Laserix qui délivre des impulsions de 50 femtosecondes et de 2 joules, et en les focalisant dans un volume d’une dizaine de microns de côté, les calculs montrent qu’il est possible d’engendrer un champ magnétique de 10<sup>5</sup> teslas. Si on parvient alors à y faire passer juste au bon moment une autre impulsion, cette dernière verra sa trajectoire déviée, comme si elle traversait une minuscule lentille.


    Faisceaux laser de l’interféromètre de l’expérience DeLLight. L’installation LASERIX permet de produire des impulsions laser de très haute intensité.

    Minuscule, c’est peu dire : la déviation attendue est de 10<sup>-10</sup> mètre (la taille d’un atome) après 1 kilomètre de propagation. Impossible à mettre en œuvre et à mesurer ! D’où la seconde idée des expérimentateurs : amplifier le signal en faisant interférer une impulsion déviée avec une autre qui ne l’aura pas été. Ce faisant, on réalise une expérience de franges d’interférence dont les caractéristiques sont reliées à la déviation originelle. De cette manière, « l’intensité du signal doit être multipliée par un facteur 250, de quoi engendrer une déviation d’un centième de nanomètre sur une distances de quelques dizaines de centimètres », détaille l’expérimentateur. C’est peu, mais en répétant l’expérience toute une journée, à raison de dix impulsions par seconde, les estimations montrent que l’on doit pouvoir accumuler assez de signal pour l’extirper du bruit expérimental.

    Le vide supraconducteur ?

    Pour l’heure, l’expérience est en cours de préparation. « Entre 2019 et 2022, nous avons réalisé les premiers prototypes de notre interféromètre, et après avoir caractérisé l’ensemble des bruits expérimentaux, nous avons observé une déviation telle qu’attendue dans l’air, explique Xavier Sarazin qui ajoute : nous devons désormais installer notre interféromètre dans une salle dédiée afin de diminuer encore les vibrations, et par ailleurs augmenter la focalisation des impulsions. » Objectif : acquérir de premières données dans le vide en 2025.


    Vue de l’expérience DeLLight avec l’enceinte à vide ouverte sous un flux laminaire. On devine l’interféromètre à l’intérieur.

    Pour Maxim Chernodub, à l’Institut Denis Poisson2, à Tours, « dans le cas du moment magnétique de l’électron, la mise en évidence des effets du vide est indirecte. Par ailleurs, dans le cas de l’effet Casimir3, on met en jeu un élément matériel à travers les plaques réfléchissantes. Mais là, il n’y a que de la lumière et du vide, ce qui confère à cette expérience une très grande profondeur. En cas de succès, elle nous placerait face à toute l’étrangeté du vide quantique ». En l’occurrence face au fait que le vide, sous certaines conditions, acquiert des propriétés qui sont normalement celles de la matière.

    Plus étrange encore, Maxim Chernodub a calculé il y a une dizaine d’années que sous l’effet d’un champ magnétique d’environ de 10<sup>20</sup> teslas, le vide devrait se comporter comme un solide supraconducteur, c’est-à-dire un matériau dans lequel un courant électrique se propage sans aucune résistance. « C’est déroutant, commente le théoricien. Car en même temps, le vide n’a rien d’un objet ordinaire. En particulier, lorsqu’on se déplace dans le vide, celui-ci demeure d’une certaine manière immobile, ce qui a pour conséquence que la vitesse de la lumière dans le vide est la même pour tous les observateurs, quel que soit leur vitesse, un constat aux fondements de la théorie de la relativité d’Einstein. »

    Le vide, ombre de notre ignorance

    Sans que cela interdise que la vitesse de la lumière puisse varier quand on fait interagir deux impulsions de lumière se propageant en sens inverse, ce que Xavier Sarazin s’apprête justement à démontrer… « Notre objectif est de montrer à quel point, dès lors que l’on s’intéresse au vide, on touche aux fondements de même qu’aux limites de notre compréhension de l’univers matériel », prolonge l’expérimentateur.


    Représentation de l’évolution de l’Univers depuis le Big Bang il y a 13,7 milliards d’années.

    Et pour cause, si l’on se souvient que la valeur de l’énergie du vide donnée par la théorie quantique est infinie, « c’est un signe de l’incomplétude de cette dernière », analyse Maxim Chernodub. Et de fait, les physiciens savent depuis des décennies qu’elle est notamment incompatible avec la relativité générale, théorie qui décrit l’évolution de l’Univers à grande échelle. La crise a même pris en 1998 une tournure quasi dramatique.

    En 1998, deux équipes indépendantes d’astrophysiciens ont montré que l’expansion de l’Univers accélère. On ne sait pas pourquoi, si ce n’est que tout se passe comme si le vide lui-même était le moteur de cette accélération.

    Cette année-là, deux équipes indépendantes d’astrophysiciens ont montré que l’expansion de l’Univers accélère. On ne sait pas pourquoi, si ce n’est que tout se passe comme si le vide lui-même était le moteur de cette accélération. À ceci près que la valeur de l’énergie du vide déduite des observations astrophysiques est au minimum 10<sup>115</sup> ordres de grandeur plus faible que celle obtenue théoriquement dans le cadre de la théorie quantique, dès lors qu’on parvient à régulariser en partie la catastrophe des infinis. Comme si l’infiniment petit d’un côté, et l’infiniment grand de l’autre renvoyaient chacun à des réalités totalement irréconciliables.

    Ainsi, le vide est bien le signe que de l’univers matériel, quelque chose nous échappe complètement. Il y a une quinzaine d’années, Álvaro de Rujula, au service de physique théorique du Cern, à Genève, nous avait confié en plaisantant que la crise du vide est à ce point sévère que « chaque physicien qui ne consacre pas au moins une heure par jour à ce problème devrait être jeté en prison ! » De leur côté, les physiciens de DeLLight s’apprêtent à explorer l’un des interstices d’où pourrait surgir une piste permettant de sortir de l’ornière. Une chose est certaine, contre Aristote, il est définitivement impossible d’affirmer que le vide n’existe pas, bien au contraire.♦

    Source : lejournal.cnrs.fr

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    Ce projet de recherche et développement porte sur les batteries à électrolyte solide, alias BES. Cette technologie « utilise l’électrolyte solide au lieu de l’électrolyte liquide pour développer des batteries à plus haute densité énergétique et qui sont plus sûres pour les consommateurs que les batteries lithium-ion classiques », explique la Commission.

    La France a notifié la Commission européenne de son plan visant à apporter une subvention directe de 1,5 milliard d’euros afin de mener des recherches jusqu’en 2029. La Commission a de son côté donné son feu vert, estimant entre autres que « la mesure prévoit des garde-fous suffisants pour garantir que les distorsions indues de la concurrence sont limitées ».

    Il est notamment question de développer des BES de première génération « pour surmonter les limites des batteries lithium-ion actuelles », puis d’améliorer le processus avec une seconde génération. Le projet prévoit aussi de « développer des techniques de recyclage des BES et des stratégies de recyclage pour divers composants des batteries ».

    De son côté, « ProLogium s’est engagée à partager activement le savoir-faire technique acquis dans le cadre du projet avec l’industrie et le monde universitaire ».

    Source : nextinpact.com

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    Elle “ondule comme un poisson”.

    La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi dans le Rhône, près de Lyon. En imitant le mouvement des poissons, elle produit de l’électricité grâce au courant de manière totalement renouvelable.

    Mise à l'eau de l'hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)
    Mise à l’eau de l’hydrolienne biomimétique dans le Rhône mercredi 5 juillet. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    C’est une première mondiale pour l’énergie décarbonée. La toute première hydrolienne biomimétique a été mise à l’eau mercredi 5 juillet sur le Rhône en amont de Lyon, à hauteur de la commune de Caluire, une machine qui produit de l’électricité en imitant le mouvement des poissons.

    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique inspirée " de la nature", comme l’explique le directeur général de la société Franck Sylvain. " C’est une machine complètement biomimétique qui se met à onduler dans le courant parce qu’elle est précontrainte. Donc vous imaginez une plaque sur laquelle vous tirez, elle fait opposition à l’eau et elle se met à onduler dans l’eau exactement comme un poisson ondule."

    Des projets de développement à l’étranger

    L’idée de transformer l’énergie du courant en électricité semble simple, mais elle nécessite de réunir plusieurs conditions. " C’est une première aujourd’hui de pouvoir recevoir sur le domaine public fluvial une technologie de ce type, on peut dire entièrement renouvelable puisqu’elle est prédictible et complètement verte", assure Mathieu Verrière porte le projet pour les voies navigables de France.


    Cela fait dix ans que les ingénieurs de la start-up française EEL Energy travaillent sur la barge de huit mètres de large, seize de long, équipée en dessous d’une large membrane de plastique. (MATHILDE IMBERTY / RADIOFRANCE)

    Avant de préciser : " On peut imaginer le mettre sur d’autres sites, celui-ci est particulièrement favorable parce que l’on y trouve des vitesses de courant qui sont assez élevées, supérieures à 2m/s. La navigation est interdite, donc il n’y a pas de conflit d’usage avec la navigation. Des sites de ce type-là, il y en assez peu en France."

    “On espère bien sûr pouvoir en développer. Le principe est plus d’en faire des expérimentations et très certainement de pouvoir les exporter par la suite.”

    Mathieu Verriere

    à franceinfo

    La start-up attend désormais les investisseurs et les États pour développer ces hydroliennes à l’étranger, que ce soit " en Amazonie, au Congo, au Mississipi, au Chili, en RDC, en Alaska…“, poursuit Franck Sylvain. " Généralement ce sont des populations autochtones qui n’ont pas accès à l’électricité. S’il y a un cours d’eau à côté, on peut mettre nos machines et leur faire de l’énergie moins chère et complètement décarbonée.”

    En attendant de conquérir, peut-être, le monde, quatre hydroliennes biomimétiques seront installées dans le Rhône d’ici la fin de l’année 2023 pour une production annuelle de 400 mégawattheures, soit l’équivalent d’une centaine de foyers alimentés.

    Source : francetvinfo.fr

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    Des chercheurs du Korea Institute of Science and Technology (KIST) et du Myongji University de Séoul ont mis au point une nouvelle technologie capable de purifier l’eau tout en générant de l’énergie renouvelable. Il s’agit d’une membrane à deux couches, facile à fabriquer et qui ne coûte pas cher.

    Dans l’article publié dans la revue Advanced Materials, les auteurs de l’étude décrivent leur produit comme étant « une membrane de génération d’électricité et de purification pour le recyclage de l’eau ». Ainsi, la membrane peut transformer les eaux usées, l’eau de mer ainsi que les eaux souterraines en eau potable.

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    Selon l’équipe de scientifiques, plus de 95 % des contaminants d’une taille inférieure à un cent millionième de mètre ont été filtrés par la membrane. Parmi les contaminants, il y avait des particules de métaux lourds et de microplastiques. Le nouveau dispositif peut également fonctionner quelle que soit l’acidité de la source d’eau (pH allant de 1 à 10).

    La membrane est constituée de deux couches disposées en sandwich. La couche supérieure est un polymère conducteur, tandis que la couche inférieure est un filtre poreux. Lorsque l’eau contaminée est versée sur la couche supérieure, elle crée un flux croisé d’ions en se déplaçant latéralement sur la membrane. En utilisant des électrodes à chaque extrémité de la membrane, les ions peuvent être récoltés sous forme de courant électrique.

    Les chiffres obtenus lors des tests expérimentaux sont assez faibles étant donné la petite taille du prototype testé en laboratoire. Les auteurs de l’étude affirment cependant que la membrane possède « des performances de génération d’énergie élevées ».

    D’après les résultats, sur une période de temps non spécifiée, la membrane a produit un niveau de puissance maximal de 16,44 microwatts et a généré un maximum de 15,16 millijoules d’énergie. La production d’électricité est également continue. Avec seulement 10 microlitres d’eau, le système a pu produire de l’électricité pendant plus de trois heures.

    En ce moment, l’équipe effectue des recherches de suivi afin d’adapter la taille du matériel à la taille des usines. Dans un communiqué de presse, les chercheurs ont indiqué que la membrane avait un fort potentiel de commercialisation puisqu’elle peut être fabriquée grâce à un processus d’impression simple sans restriction de taille. De plus, les coûts de fabrication sont faibles et le produit présente un temps de traitement relativement court.

    Pour Ji-Soo Sang, auteur principal de l’étude, ce nouveau matériau a un potentiel en tant que source d’énergie renouvelable de nouvelle génération.

    Sources: https://www.fredzone.org/cette-membrane-speciale-purifie-leau-tout-en-produisant-de-lelectricite-arl390
    Et: https://newatlas.com/technology/kist-water-purification-electricity/

    Reste à voir si la membrane se nettoie facilement et que faire des polluants récoltés.

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    @Violence

    On est même à 2 doigts du spam

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    @Aurel a dit dans Frankenstream, ce monstre qui nous dévore :

    Je prévois à un gigantesque shutdown numérique tôt ou tard faute de ressources énergétiques pour le supporter.

    Si on n’apprend pas vite la sobriété c’est exactement ce qui se passera. Il resterait à peu près 4 à 5 décennies d’exploitation des gisements de terres rares qui rentrent dans la composition des appareils électronique et numériques. 50 ans c’est vite là, même si on ne sera plus là pour en parler.
    De plus, un peu moins de 50% de l’empreinte carbone de ces appareils vient de leur fabrication. Appareils très vite obsolètes à cause de la course toujours plus effrénée à la puissance calcul.

    Le streaming a pourtant des aspects positifs, notamment en ce qui concerne l’accession à la culture, des sites comme ceux de l’UTLS, du CNRS sont de bons exemples, mais Spotify et Youtube (à condition de choisir les morceaux nobles) aussi. Le problème c’est qu’actuellement le streaming sous toutes ses formes représente 70% de la consommation énergétique du numérique et parmi de pourcentage une large partie est utilisée pour diffuser les banalités que partage monsieur et madame tout le monde ou du porno.

    Tout ça pour dire que le streaming c’est bien, à condition d’en avoir un usage modéré ce qui n’est pas la cas actuellement. J’en reviens à la sobriété évoquée en début de post.

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    @Ashura Avec ça et la nouvelle filière nucléaire (au thorium), la Chine semble prendre le virage “ecolo, ma non troppo”, qui pourrait être la bonne réponse de notre société de consommation, tout en essayant de préserver la planète.

    Chose que nous ne faisons apparemment pas du tout en europe.

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    @Indigostar a dit dans Un centre de données sous-marin commercial ouvrira ses portes cette année, :

    Dans un message sur LinkedIn, Reynolds a précisé que Subsea Cloud sera un “locateur sous-marin”, essentiellement un fournisseur de colocation, et non un fournisseur de cloud (malgré le nom). « La location d’espace de centre de données est semblable à la location d’un espace de bureau. Nos espaces louables fournissent les connexions réseau de nos locataires, une alimentation électrique stable, des systèmes de refroidissement et de sécurité », a-t-elle déclaré.

    Ils se “mouillent” pas trop, pas de gestion de données histoire de ne pas avoir trop de responsabilités à prendre.

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    @pollux a dit dans « Faites peser la hausse des prix de l’énergie sur les ménages, ça les encouragera à faire des économies » :

    Personne pour penser que dans le cadre du réchauffement climatique, une hausse des prix de l’énergie non compensée pourrait être une solution, parmi d’autres, pour réduire nos consommations ?

    en france on a rien a se reprocher, on est l’un des pays les moins pollueur au monde, c’est pas a nous de faire des efforts et encore moins se faire violer sur le prix car c’est mal gerer

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    j’ai vu à la télé un autre système déjà opérationnel pour récupérer l’énergie des vagues…

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    En raison des critiques sur leur plus-value sociale et leur impact environnemental

    La communauté Wikipédia annonce de façon officielle qu’elle arrête d’accepter les dons en monnaies cryptographiques. Le positionnement fait suite à un vote en interne dont le verdict est tombé le 12 avril dernier : 232 votants pour l’arrêt de l’acceptation de dons en cryptomonnaies et 94 contre. La communauté Wikipédia vient allonger une liste d’organisations qui s’interdisent d’assumer les monnaies cryptographiques en raison de critiques récurrentes sur leur plus-value sociale et leur impact sur l’environnement.

    « La Fondation Wikimedia a décidé de ne plus accepter directement les cryptomonnaies comme moyen de faire des dons. Nous avons commencé notre acceptation directe des cryptomonnaies en 2014 sur la base des demandes de nos bénévoles et de nos communautés de donateurs. Nous prenons cette décision sur la base des commentaires récents de ces mêmes communautés. Plus précisément, nous allons fermer notre compte Bitpay, ce qui supprimera notre capacité à accepter directement les cryptomonnaies comme méthode de don.
    Nous continuerons à surveiller cette question et nous apprécions les commentaires et la considération accordés à cette question en constante évolution par les personnes du mouvement Wikimedia. Nous resterons flexibles et réactifs aux besoins des bénévoles et des donateurs. Merci encore à tous ceux qui ont fourni des informations précieuses sur ce sujet de plus en plus complexe et changeant », précise-t-elle.

    Mozilla, l’organisation à but non lucratif qui édite le navigateur web Firefox, avait de la même façon annoncé qu’elle n’accepte plus les dons en cryptomonnaies suite à une réaction négative importante provoquée en partie par l’initiateur principal du projet Mozilla, Jamie Zawinski.

    « La semaine dernière, nous avons rappelé sur Twitter que Mozilla accepte les dons en cryptomonnaies. Cela a conduit à une discussion importante sur l’impact environnemental des cryptomonnaies », avait indiqué l’organisation qui avait ajouté qu’elle « examinerait en quoi sa politique actuelle sur les dons en cryptomonnaies correspond à ses objectifs climatiques. » Elle a donc mis une pause sur les paiements depuis lors.

    Réaction de Zawinski dans un billet de blog où il avait maintenu ses critiques acerbes : « Je suis heureux du rôle que j’ai pu jouer pour qu’ils annulent cette terrible décision. Les cryptomonnaies ne sont pas seulement un désastre écologique apocalyptique et un système pyramidal encore plus fou, mais elles sont aussi incroyablement toxiques pour le web ouvert, un autre idéal que Mozilla avait l’habitude de soutenir. »

    La décision de Mozilla faisait suite à celle de Tesla d’arrêter d’accepter le bitcoin comme moyen de paiement pour l’achat des véhicules. Le motif : lutter contre le réchauffement climatique. En effet, le bitcoin figure dans la liste des potentielles causes de coupures d’électricité en Iran. Si l’on considère le réseau Bitcoin comme un pays, alors ce dernier consomme plus d’énergie électrique par an que l’Argentine tout entière. C’est l’une des plus grosses tares que le réseau sous-jacent à la célèbre monnaie cryptographique traîne.

    La consommation d’énergie du réseau Bitcoin n’est pas un bogue. Elle est liée au mécanisme d’émission des jetons. Dans le jargon de la cryptomonnaie, le processus prend le nom de minage. Le principal problème qui découle de cette méthode de validation des transactions est sa lourdeur de fonctionnement. La preuve de travail, qui demande un consensus global de chaque nœud sur la blockchain, requiert une quantité d’énergie considérable. Cet algorithme demande à chaque nœud de résoudre un puzzle cryptographique.

    Ce puzzle est résolu par les mineurs qui entrent dans une sorte de compétition de laquelle le gagnant ressort avec une récompense en bitcoins. Cette récompense est accordée à un mineur lorsqu’il trouve le hash qui permettra la création d’un nouveau bloc. Mais trouver ce hash devient de plus en plus compliqué et nécessite l’usage d’un nombre chaque fois plus élevé de machines. C’est la raison pour laquelle certains construisent des fermes de minage, d’où les publications qui s’enchaînent et qui font état d’importantes consommations du « pays Bitcoin ». À ce jour, il consomme 121,36 TWh par an, selon l’analyse de l’université de Cambridge. Cette consommation devrait être revue à la hausse à l’avenir quand on prend en compte le fait qu’une augmentation du prix de la cryptomonnaie entraîne une augmentation de l’énergie nécessaire pour le minage. De même, les émissions de gaz à effet de serre dues au fonctionnement du réseau Bitcoin iront croissant. C’est en raison de l’importance de cette consommation que ses détracteurs sont d’avis que « le bitcoin ne rend pas de réel service à l’humanité. »

    Source : Wikimedia, developpez.com

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    Merci beaucoup pour ces informations très intéressantes et même si c’est lointain, il est préférable de dépendre de la Suède, plutôt que la Russie ou la Chine.
    De nouveaux types de batteries sont toujours en développement, qui doivent utiliser beaucoup moins de minéraux “rares”, donc croisons les doigts pour que ça aboutisse rapidement. Et cela réduirait les coups de production, donc les prix de vente des futures voitures électriques.

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    Annoncée comme plus verte et plus efficiente que l’énergie nucléaire traditionnelle.

    TerraPower a annoncé que Kemmerer, dans le Wyoming, était le site de prédilection pour le projet de démonstration de réacteur Natrium, qui est une technologie de TerraPower et GE-Hitachi, et est l’un des deux projets de démonstration de réacteur avancé (ARDP) sélectionnés de manière concurrentielle et soutenus par le département américain de l’Énergie. L’entreprise a choisi l’emplacement de Kemmerer, près de la centrale électrique de Naughton, à la suite d’un processus d’évaluation approfondi et de réunions avec des membres et des dirigeants de la communauté. La centrale, dotée d’un réacteur à sodium et d’un système de stockage d’énergie à base de sels fondus, sera plus performante, plus sûre et moins coûteuse que l’énergie nucléaire traditionnelle, avait expliqué plus tôt cette année Bill Gates, cofondateur de Microsoft et fondateur et président de TerraPower. L’année dernière, le ministère de l’Énergie (DOE) avait accordé à TerraPower une subvention de 80 millions de dollars pour faire la démonstration de sa technologie.

    Fondée par Bill Gates, TerraPower, une entreprise qui prévoit d’utiliser l’énergie nucléaire pour fournir de l’électricité de manière durable, a sélectionné Kemmerer, dans le Wyoming, comme site approprié pour faire la démonstration de son réacteur nucléaire avancé, Natrium. La décision a été prise après une évaluation approfondie du site et des consultations avec la communauté locale, a indiqué la société dans un communiqué de presse.

    Pour commencer, la centrale n’utilisera pas d’eau pour transférer la chaleur hors du réacteur ; à la place, elle utilisera du sodium liquide. Cela présente un avantage majeur en ce que le sodium ne bout à aucune des températures auxquelles il devrait être exposé dans le réacteur. Cela signifie qu’aucun des éléments matériels contenant le liquide de refroidissement ne sera exposé à des pressions élevées, ce qui simplifie considérablement les choses. Cependant, le sodium réagira facilement avec l’air et réagira de manière explosive avec l’eau, ce qui soulève un ensemble distinct de préoccupations.

    Ensuite, la technologie Natrium utilise de l’uranium enrichi jusqu’à 20 %, bien plus que ce qui est utilisé par d’autres réacteurs nucléaires. Cependant, les partisans de l’énergie nucléaire disent que la technologie crée moins de déchets nucléaires, a rapporté Reuters.

    Enfin, TerraPower ne convertira pas directement la chaleur extraite du réacteur en électricité ; au lieu de cela, il le stockera sous forme de sel fondu. En conséquence, bien que le réacteur soit évalué à 345 MW, la centrale pourra générer jusqu’à 500 MW pendant les périodes de forte demande ou réduire la production lorsque la demande est réduite.

    L’équipe du projet de démonstration a évalué une variété de facteurs lors de la sélection du site de la centrale électrique de Naughton, où les deux autres unités de charbon devraient prendre leur retraite en 2025. Les facteurs comprenaient le soutien de la communauté, les caractéristiques physiques du site, la capacité du site à obtenir une licence de la Commission de réglementation nucléaire (NRC), l’accès à l’infrastructure existante et les besoins du réseau.

    L’emplacement privilégié du projet de démonstration du réacteur Natrium est assujetti à la finalisation des accords définitifs sur le site et aux permis, licences et soutien applicables. TerraPower prévoit soumettre la demande de permis de construction de l’usine de démonstration à la NRC à la mi-2023. L’usine devrait être opérationnelle au cours des sept prochaines années, conformément au calendrier de l’ARDP mandaté par le Congrès.

    Selon les estimations du projet, environ 2 000 travailleurs seront nécessaires pour la construction au plus fort du projet. Une fois l’usine opérationnelle, environ 250 personnes soutiendront les activités quotidiennes, y compris la sécurité de l’usine.

    L’usine de démonstration est destinée à valider la conception, la construction et les caractéristiques opérationnelles de la technologie Natrium. Le projet comprend un réacteur rapide refroidi au sodium de 345 MW avec un système de stockage d’énergie à base de sels fondus. Selon le communiqué de presse de l’entreprise, la technologie de stockage peut augmenter la production du système à 500 MW de puissance en cas de besoin, ce qui équivaut à l’énergie nécessaire pour alimenter environ 400 000 foyers. La capacité de stockage d’énergie permet à l’usine de s’intégrer de manière transparente aux ressources renouvelables.

    Grâce à la loi récemment signée sur l’investissement dans les infrastructures et l’emploi, le DOE a collaboré avec le Congrès pour allouer près de 2,5 milliards de dollars de nouveaux financements à l’ARDP. Cette allocation, ainsi que le financement précédent, couvrira l’engagement du DOE envers TerraPower pour les cinq premières années d’un accord de 2 milliards de dollars sur sept ans. TerraPower égalera cet investissement dollar pour dollar. Le financement fédéral est fourni pour l’activité de démonstration dans le cadre d’un accord de coopération à frais partagés et le résultat du projet sera un actif de production appartenant à des intérêts commerciaux.

    Alors que le monde cherche des alternatives plus propres aux combustibles fossiles, les centrales nucléaires font leur retour, beaucoup les qualifiant de sûres. Les innovations dans le domaine nous ont conduits à des réacteurs nucléaires de petite taille, mais aussi des réacteurs qui pourraient traiter les déchets nucléaires et produire de l’énergie.

    « Les habitants du Wyoming nous ont accueillis dans leurs communautés au cours des derniers mois, et nous sommes ravis de travailler avec PacifiCorp pour construire la première usine Natrium à Kemmerer », a déclaré Chris Levesque, président et chef de la direction de TerraPower. « Notre technologie innovante contribuera à assurer la production continue d’électricité fiable tout en faisant la transition de notre système énergétique et en créant de nouveaux emplois bien rémunérés dans le Wyoming. »

    « Ce projet est une opportunité passionnante d’explorer ce que pourrait être la prochaine génération de production d’énergie propre, fiable et abordable tout en offrant une voie de transition pour l’économie énergétique, les communautés et les employés du Wyoming », a déclaré Gary Hoogeveen, président et chef de la direction de Rocky Mountain Power, une division de PacifiCorp.

    « Hier encore, le président Biden a signé l’accord bipartite sur les infrastructures et aujourd’hui, le DOE le met déjà en œuvre avec plus de 1,5 milliard de dollars à destination du Wyoming », a déclaré la secrétaire à l’Énergie Jennifer Granholm. « Les communautés énergétiques qui nous ont alimentés pendant des générations ont de réelles opportunités d’alimenter notre avenir énergétique propre grâce à des projets comme celui-ci, qui offrent des emplois bien rémunérés et inaugurent la prochaine vague de technologies nucléaires. »

    Les promesses de la nouvelle technologie nucléaire mises en doute par certains

    Pour ceux qui s’intéressent de près à la production d’électricité plus sobre et plus verte, cette annonce devrait susciter beaucoup d’intérêt et alimenter des réflexions et des discussions éclairées. Cependant, ces promesses ont été mises en doute par le Powder River Basin Resource Council, un groupe de propriétaires fonciers et de conservation basé dans le Wyoming :

    « Les mines d’uranium ne génèrent pas de redevances et très peu d’impôts sur les revenus, les communautés ne bénéficieront donc pas d’une manne grâce à cette entreprise », a déclaré Marcia Westkott, présidente du conseil, dans un communiqué. « L’aspect le plus dangereux de cette dernière revendication d’une “solution miracle” pour sauver l’économie du Wyoming est peut-être qu’elle détourne une fois de plus l’attention de notre crise très réelle en matière de revenus, d’emplois et de survie des communautés. Les dirigeants élus du Wyoming n’ont toujours pas présenté de véritable plan pour remédier aux pertes d’emplois, à la baisse des revenus et à la dissolution des communautés charbonnières. Cette étude de faisabilité spéculative ne le fera pas ».

    Toutefois, le gouverneur a souligné que la poursuite de l’énergie nucléaire par l’État ne signifie pas qu’il renonce aux combustibles fossiles traditionnels comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Il a plaidé pour la poursuite des investissements dans la technologie de capage du carbone, notamment dans le Wyoming. « Je ne vais pas abandonner une partie de notre industrie des combustibles fossiles », a-t-il déclaré. « Elle est absolument essentielle pour notre État ».

    Le Wyoming est l’un des principaux producteurs de gaz à effet de serre grâce à ses industries du charbon, du pétrole et du gaz naturel. L’administration Biden a interrompu le leasing de pétrole et de gaz sur les terres fédérales de l’Ouest alors qu’elle cherche à réduire les émissions de carbone de moitié, par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030.

    Plusieurs fermetures de centrales au charbon sont prévues dans l’Ouest au cours des prochaines années, dont certaines dans le Wyoming. Une centrale nucléaire, avec des centaines d’emplois bien rémunérés, envoyant de l’électricité par des lignes de transmission déjà en place, pourrait compenser le choc économique de la fermeture d’une centrale au charbon.

    Les experts en énergie nucléaire ont averti que les réacteurs avancés pourraient présenter des risques plus élevés que les réacteurs conventionnels. Le combustible destiné à de nombreux réacteurs avancés devrait être enrichi à un taux beaucoup plus élevé que le combustible conventionnel, ce qui signifie que la chaîne d’approvisionnement en combustible pourrait être une cible attrayante pour les militants qui cherchent à créer une arme nucléaire brute, selon un récent rapport. Mais Levesque a déclaré que les centrales réduiraient les risques de prolifération parce qu’elles réduisent l’ensemble des déchets nucléaires.

    Source : developpez.com, TerraPower

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    Technologie au thorium en Suisse «Les antinucléaires devraient être enchantés de notre nouveau réacteur»

    Le réacteur pourrait désintégrer en grande partie des déchets radioactifs. Maurice Bourquin, ancien président du CERN, demande que le Conseil fédéral examine le projet.

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    Voilà à quoi ressemblera la centrale avec un réacteur au thorium. Transmuttex

    Dans son domaine, Maurice Bourquin est une sommité. Ce professeur émérite de physique a été recteur de l’Université de Genève et a présidé le Conseil du CERN, l’organe décisionnel suprême du centre de recherche genevois. Avec Transmutex, une start-up helvétique, il a mis au point un réacteur atomique fonctionnant selon un principe totalement différent. Le thorium utilisé est bien moins problématique que l’uranium.

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    Source: https://www.tdg.ch/technologie-au-thorium-les-antinucleaires-devraient-etre-enchantes-de-notre-nouveau-reacteur-979605119767

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    @Raccoon Je suis Janco depuis assez longtemps et mon point de vue en a été profondément modifié, même si je ne suis pas d’accord avec tout janco.
    Le point de vue de Barrau est intéressant par bien des côtés mais conduit à l’inaction désespérée ou au souhait d’une dictature verte, non consommatrice et efficace…(?!)
    Personnellement je suis assez (beaucoup, très) pessimiste parce qu’on ne voit vraiment pas pourquoi les choses changeraient que ce soit au sujet du climat ou de la destruction systématique de la planète. L’espèce humaine est une espèce conquérante (ça peut être une qualité), mais totalement incapable de gérer ses “conquêtes” et son environnement. La sélection va se faire, naturellement, la planète s’en fout, les humains vont avoir tendance à disparaitre plus vite qu’on ne croyait il y a peu, les microbes et les rats s’en foutent. Let it be…