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    Canard à trois pattes

    Un canard se bat contre les GAFAM
    Illustration CC-By David Revoy

    La version 6 de PeerTube sera lancée dans une semaine. L’occasion de revenir sur les progrès réalisés par ce projet, dont la reconnaissance et l’utilisation grimpent depuis son arrivée il y a presque six ans. Contactée, l’association Framasoft nous a fait un rapide bilan de l’aventure.

    Nous avons évoqué plusieurs fois PeerTube, présenté le plus souvent comme une alternative décentralisée de YouTube. Le projet a maintenant 6 ans et s’approche d’une nouvelle mouture majeure, avec la publication le 28 novembre de la version 6, chargée en nouveautés, certaines particulièrement importantes.

    Petit projet est devenu grand

    Contacté, Pouhiou, de Framasoft, nous indique que PeerTube en est à présent à un budget de 500 000 à 600 000 euros cumulés depuis sa création. Cette somme comprend le projet principal, ainsi que tous les développements annexes, tout ce qui participe en somme à l’écosystème qu’est devenu PeerTube : moteur de recherche, applications, contacts avec la communauté, etc.

    L’association a fonctionné sur ses fonds propres durant les trois premières années, mais bénéficie depuis d’aides, notamment au niveau européen. Ces aides ont, entre autres, permis de financer le transcoding (qui permet le passage d’un format vidéo à un autre), particulièrement gourmand en ressources processeur.

    La première bourse a été obtenue en 2021 via le programme NGI Search & Discovery, la seconde en 2023 par le programme NGI Entrust, qui veut favoriser la création d’un web de confiance. NGI, pour Next Generation Internet, est une initiative de la Commission européenne. Pour Framasoft, les dossiers ont été gérés par la fondation NLnet, qui va également se charger d’une nouvelle demande pour 2024.

    Une nouvelle campagne pour financier futurs (et nombreux) développements

    « PeerTube a grandi en reconnaissance et en utilisation. La Commission européenne a même son instance PeerTube. On le rencontre souvent dans la formation et l’enseignement, quand il s’agit de mettre en ligne des contenus qui n’ont pas vraiment leur place sur YouTube, comme apps.education.fr, ou des contenus plus spécifiques, comme urbanists.video », nous explique Pouhiou.

    Cependant, « l’organisation actuelle chez Framasoft est devenue un goulot d’étranglement. Notre développeur, Chocobozzz, à l’origine du projet, est seul aujourd’hui pour gérer l’ensemble des tâches liées au développement, notamment le traitement des issues et pull requests, qui lui prennent une bonne moitié de son temps. Nous ne l’avons pas annoncé à ce moment-là, mais nous avons embauché un deuxième développeur, Wicklow, pour accélérer », ajoute le responsable.

    C’est dans ce contexte que Framasoft a lancé une nouvelle campagne de dons il y a une semaine. Objectif, collecter 260 000 euros. La collecte dure encore six semaines et en est à peu près à 8 % de la somme souhaitée. Parmi les développements que cet argent doit financier, des applications PeerTube pour faciliter l’utilisation du service sur les appareils mobiles. Elles sont pour l’instant prévues pour fin 2024.

    PeerTube V6 dans une semaine : des améliorations notables

    Le 28 novembre, dans une semaine, sera lancée la version 6 de PeerTube. Actuellement en Release Candidate, elle contient bon nombre d’avancées significatives.

    L’une d’elles est particulièrement attendue : le chapitrage d’une vidéo. Comme on le voit régulièrement sur YouTube, la vidéo sera alors accompagnée d’un sommaire, et il suffira de cliquer sur l’un des chapitres pour que la lecture se rende à l’endroit indiqué.

    Parmi les autres améliorations prévues, on peut citer également le réupload d’une vidéo (la nouvelle version remplace automatiquement la précédente), la prévisualisation de l’image au survol de la barre de lecture avec la souris, la possibilité de protéger des vidéos avec des mots de passe, des stress tests (lecture classique et en direct) pour déterminer la configuration optimale, ainsi que des améliorations pour l’accessibilité.

    Cette version majeure fera suite aux deux évolutions sorties cette année, estampillées 5.1 et 5.2. Elles ont introduit la modération des demandes de comptes, la fonction de retour au direct, la possibilité de déporter le transcoding sur un serveur distant et dédié, la visibilité des replays ainsi que des flux RSS adaptés aux podcasts.

    La V7 déjà en ligne de mire

    Le succès du développement de la V7 dépendra en grande partie de celui de la campagne de dons et des dossiers pour recevoir à nouveau les aides européennes.

    Les nouveautés prévues sont en effet nombreuses, avec un outil d’import/export des données du compte, un audit complet sur l’accessibilité avec l’intégration des recommandations, de nouvelles capacités pour les admins et vidéastes pour la modération des commentaires (y compris par mots-clés), une nouvelle catégorisation pour les contenus sensibles (plus développée que le simple choix SFW/NSFW), une refonte de l’espace de gestion des vidéos, ainsi qu’un nouveau design de l’interface de lecture après un audit de l’UX.

    Sous le capot, la V7 doit également permettre deux changements importants. D’abord, la séparation des flux audio et vidéo, probablement le plus gros morceau du projet. Si elle est menée à bien, elle permettra par exemple de changer à la volée la piste son, notamment dans le cas des langues, ou encore de changer l’angle de la caméra, si la vidéo le propose.

    Devrait également être ajoutée une résolution dite « zero pixel », qui correspond à une réception audio uniquement, sans image. Un mode utile si vous ne souhaitez qu’écouter un échange par exemple, et réduisant d’autant la consommation de bande passante.

    Et le reste ?

    Dans un billet publié la semaine dernière, Framasoft faisait aussi le point sur d’autres projets lancés au cours des dernières années. C’était le cas de Mobilizon, pour rappel un outil permettant de créer, organiser et trouver des évènements, afin de remplacer d’autres services comme Facebook et Meetup.

    Mobilizon, l’alternative décentralisée de Framasoft à Facebook pour les groupes et évènements

    La version 4, qui doit sortir le mois prochain, sera la dernière pour Framasoft. Elle introduira l’import des évènements depuis d’autres plateformes (dont Facebook et Meetup justement), ainsi que la possibilité pour les personnes les organisant d’envoyer des messages aux participants. Après quoi, Framasoft assurera les mises à jour de sécurité et maintiendra l’instance Mobilizon.fr, mais le projet sera essentiellement entre les mains de la communauté. Cette dernière semble avoir en réserve des projets d’évolution pour l’outil.

    Elle a également donné des nouvelles de Framaspace, toujours présenté à ce jour comme son projet le plus ambitieux. Il permet pour rappel de créer des espaces collaboratifs (basés sur NextCloud) au bénéfice exclusif de petits collectifs solidaires. Jusqu’à présent, 700 espaces ont été créés, l’association prévoyant toujours d’en ouvrir 10 000 d’ici fin 2025. L’outil a été modifié plusieurs fois pour tenir compte des retours et procéder à diverses optimisations.

    Plusieurs autres évolutions sont prévues pour la suite, comme des outils pour faciliter la prise en main par de nouveaux arrivants, la possibilité de publier des pages web ou encore la gestion des membres et de la comptabilité. Il n’y a pas de calendrier actuellement pour ces apports.

    Source : next.ink

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    Quatorze ans après son ouverture, la plateforme de streaming prisée des aficionados d’anime ferme officiellement ses portes.


    © Wakanim

    Voici une page qui se tourne pour la pop culture française. Wakanim, plateforme de streaming d’anime fondée dans l’Hexagone fermera prochainement ses portes pour laisser place à Crunchyroll. L’entreprise fondée en 2009 diffusait son premier anime en 2010, la fameuse comédie romantique et surnaturelle Que sa volonté soit faite, et allait alors devenir leader du marché sur le territoire français. Au fil des ans, la plateforme s’est assuré son succès grâce à l’exclusivité de certains des plus grands anime, comme la saga Sword Art Online ou encore Attack on Titan. Wakanim se sera même exporté dans plus de 40 pays avec un accès disponible en anglais, allemand et russe.

    En 2022, les abonnés au service apprenaient le début d’une fusion avec le leader du marché Crunchyroll, détenu par le groupe Sony. Il aura fallu un peu plus d’un an avant que cette transition arrive à terme, et c’est désormais chose faite. Wakanim fermera officiellement ses portes le 3 novembre prochain pour laisser place à la plateforme toute d’orange vêtue. “Après quinze ans au service des fans d’anime et après mûre réflexion, nous avons pris la décision de fermer Wakanim le 3 novembre 2023″ annonce solennellement l’entreprise dans un communiqué partagé avec le site spécialisé Manga News. Les fidèles utilisateurs du service sont donc invités à suivre quelques démarches afin d’assurer que cette fermeture définitive se déroule comme sur des roulettes. Si vous avez acheté des séries du catalogue Wakanim ou qu’il vous reste des crédits de votre abonnement, voici comment procéder pour éviter de perdre vos achats numériques.

    Les achats disparaîtront à moins d’être téléchargés

    Wakanim n’y va pas par quatre chemins et presse ses utilisateurs à prendre les bonnes précautions. “Le 3 novembre 2023, vous n’aurez plus accès aux contenus de streaming via la plateforme Wakanim. Veuillez utiliser vos crédits restants sur Wakanim et/ou sauvegarder vos contenus téléchargés sur votre appareil avant le 3 novembre 2023“ explique la plateforme. Passé le délai du 3 novembre, les données seront irrécupérables et sans possibilité de réclamation. “Après cette date d’expiration, vous ne serez plus en mesure d’accéder aux contenus achetés sur la plateforme. Ces derniers seront perdus et ne seront ni remboursables, ni transférables. Nous supprimerons également toutes les données de compte et les informations personnelles sur la plateforme Wakanim après la date d’expiration.”

    Les contenus achetés doivent donc impérativement être téléchargés au risque d’être perdus. Pour ce qui est des crédits restants, les abonnés ont deux possibilités : les utiliser pour télécharger de nouveaux épisodes afin la clôture du service, ou bien les laisser intacts afin de recevoir un remboursement. Pour l’heure, la FAQ du site officiel indique que la méthode de remboursement sera détaillée ultérieurement : “Vous pouvez utiliser vos crédits restants jusqu’à la date d’expiration. Après la date d’expiration, vous aurez droit à un remboursement des crédits restants sur la plateforme par le biais d’une communication supplémentaire.”

    Aucun contenu ou crédit ne sera transféré sur Crunchyroll au terme de l’existence de Wakanim. L’ensemble des animes en simulcast dont l’entreprise avait l’exclusivité seront désormais à retrouver sur Crunchyroll, moyennant un abonnement de 4,99€ par mois, ou 6,49€ par mois pour l’offre Mega Fan proposant un accès au contenu hors-ligne et jusqu’à 4 écrans en simultané.

    Source : journaldugeek.com

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    Bonjour à tous,

    Je suis Bahamas, le seul responsable du site francophone “Sadisflix”.

    Je souhaite vous présenter Sadisflix.

    Nous sommes un site de streaming français ouvert depuis un peu plus d’un an. À travers une interface épurée et simple, nous proposons environ 3000 films et 1000 séries différentes et récentes. Nous disposons d’un canal Telegram pour les annonces, ainsi qu’un groupe de discussion disponible aussi sur Telegram pour demander des films, poser des questions ou simplement discuter de l’actualité cinématographique en général.

    Nous nous efforçons toujours d’offrir la meilleure qualité possible. Nous commençons généralement par une qualité appelée “CAM”, qui correspond à une captation en direct dans les cinémas. Ensuite, dès que nous obtenons une meilleure version, nous la remplaçons sur le site. Nous effectuons ce processus chaque jour de l’année.

    Voici le lien unique pour accéder à Sadisflix :

    Édité par Violence : Pas de liens, merci de lire le règlement.

    lien impossible à bloquer par les FAI, c’est-à-dire les opérateurs français, car pas de contenue illégal dessus). Je vous invite donc à le conserver dans vos favoris pour y accéder facilement.

    Image du site sadisflix
    text alternatif

    Édité par Violence : Pas de liens, merci de lire le règlement.

    Nos domaines sont souvent bloqués par les opérateurs, car c’est la seule action qu’ils puissent entreprendre pour tenter de nous nuire à long terme. Cependant, au fil des mois, nous nous sommes rapidement adaptés à ce blocage en changeant de domaine chaque vendredi (moment où ils ont leur petit week-end - je parle bien de l’ARCOM, c’est eux qui demandent le blocage).

    Beaucoup de sites ont tenté de nous copier en volant notre domaine et en reprenant nos codes, mais la plupart échouent car IRL ce sont probablement des bouffons sans la moindre compétence.

    Mais bon ont si fait vite aussi… Bref

    Je vous invite à nous suivre et pourquoi pas faire de Sadisflix un meilleur site pour tous !

    Cordialement,
    Bahamas

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    @Aurel a dit dans Frankenstream, ce monstre qui nous dévore :

    Je prévois à un gigantesque shutdown numérique tôt ou tard faute de ressources énergétiques pour le supporter.

    Si on n’apprend pas vite la sobriété c’est exactement ce qui se passera. Il resterait à peu près 4 à 5 décennies d’exploitation des gisements de terres rares qui rentrent dans la composition des appareils électronique et numériques. 50 ans c’est vite là, même si on ne sera plus là pour en parler.
    De plus, un peu moins de 50% de l’empreinte carbone de ces appareils vient de leur fabrication. Appareils très vite obsolètes à cause de la course toujours plus effrénée à la puissance calcul.

    Le streaming a pourtant des aspects positifs, notamment en ce qui concerne l’accession à la culture, des sites comme ceux de l’UTLS, du CNRS sont de bons exemples, mais Spotify et Youtube (à condition de choisir les morceaux nobles) aussi. Le problème c’est qu’actuellement le streaming sous toutes ses formes représente 70% de la consommation énergétique du numérique et parmi de pourcentage une large partie est utilisée pour diffuser les banalités que partage monsieur et madame tout le monde ou du porno.

    Tout ça pour dire que le streaming c’est bien, à condition d’en avoir un usage modéré ce qui n’est pas la cas actuellement. J’en reviens à la sobriété évoquée en début de post.

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    Ben moi, c’est pas plus de 2 épisodes par jour, pour garder le suspense :colgate:

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    il se passera rien, le nom des sites les proteges text alternatif

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    Il y a déjà celle de la WWF, le catch…

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    20 piges pour avoir mater le dernier dany boon text alternatif