La lune, future guerre des étoiles ?
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@duJambon C’est tout de même l’hôpital qui se fout de la charité là…
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@Memorex91 Je ne sais pas, est-ce que les américains dissimuleraient les missions militaires sous couvert d’être civiles, pas pour le moment en tout cas, il me semble.
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@duJambon Je pense que @Memorex91 faisait allusion à la guerre des étoiles de Ronald (pas le clown mcdo, l’acteur
) brillante idée d’ailleurs qui a entre autre partie précipité la chute de l’URSS.
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À qui appartient la Lune ? La Suisse a choisi son camp
La Suisse a signé, ce lundi 22 avril, les accords Artemis, qui doivent permettre de réglementer l’exploration et l’utilisation de l’espace. Mais la Russie et la Chine s’organisent de leur côté.
L’humanité veut retourner sur la Lune. Pour cela, l’agence spatiale américaine Nasa a lancé le programme Artemis. Plus d’un demi-siècle après la dernière mission habitée sur la Lune, des astronautes doivent explorer la région du pôle Sud, qui n’a pas encore été fouillée. Dès 2026, deux personnes devraient se poser à la surface de la Lune dans le cadre de la mission Artemis 3, dont, pour la première fois, une femme.
D’une part, la Lune doit devenir un tremplin pour de futures missions vers Mars. D’autre part, les ressources de la Lune doivent être exploitées à long terme à partir d’une base lunaire habitable en permanence. Des matières premières pourraient ainsi être extraites dans le cadre de l’exploitation minière, ce qui intéresse de nombreux Etats.
C’est également pour cette raison que la Nasa et le Département d’Etat américain ont rédigé, en 2020, des règles selon lesquelles la Lune et l’espace devront être explorés et utilisés à l’avenir. Ces accords Artemis ont été signés par 38 pays. L’Allemagne les a signés il y a six mois et le conseiller fédéral Guy Parmelin l’a fait ce lundi 22 avril à Washington au nom de la Suisse.
«Les accords Artemis se basent sur le traité spatial de 1967 et tiennent compte de l’état actuel de la technologie», explique-t-il. Selon le spécialiste de l’espace, les accords portent sur une meilleure coopération afin d’augmenter le potentiel d’une recherche spatiale sûre et robuste. «Et l’assistance mutuelle en cas d’urgence ainsi que l’enregistrement correct des objets spatiaux», complète-t-il.
De nombreux principes ont été repris de l’ancien accord spatial. Mais en 1967, on n’avait pas pensé à l’utilisation des ressources lunaires ni aux entreprises spatiales privées, comme le déclare Valentin Bickel:
Eviter les conflits
Les accords prévoient également qu’une zone de sécurité pourrait être établie pour protéger une mine lunaire. Cela doit permettre à des nations individuelles de délimiter des territoires sur la Lune et d’autres corps célestes. Selon Peter Wurz, il n’est pas tout à fait clair, en raison de la formulation de l’accord, si de telles zones interdites sont réellement possibles. En tout cas, cela devrait permettre d’éviter les conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Or, c’est précisément ce point des accords Artemis qui est critiqué: en ayant des zones privées, un pays pourrait avoir trop de pouvoir. Afin d’éviter des conflits territoriaux, la transparence dans l’information mutuelle est décisive. Peter Wurz estime:
«Mais les activités commerciales pourraient gâcher les bonnes intentions de l’accord Artemis»
Thomas Zurbuchen, ancien chef de recherche de la Nasa et professeur à l’ETHZ, s’interroge lui aussi sur l’utilisation de la Lune pour l’exploitation minière. Il propose de créer des sortes de parcs nationaux sur la Lune afin de la préserver pour les générations futures. En février, il a déclaré:
«Il doit y avoir des zones qui ne peuvent pas être exploitées et qui resteront accessibles uniquement pour la recherche.»
La Russie et la Chine ne veulent pas participer
Mais tous les pays ne veulent pas participer aux accords Artemis. La Russie n’a pas encore signé. La Chine non plus. Valentin Bickel suppose que ces pays vont probablement mitonner leur propre recette spatiale afin de ne pas perdre leur contrôle étatique sur l’espace. Les deux pays se sont réunis au sein de l’International Lunar Research Station (ILRS).
Des pays comme l’Egypte, la Turquie, l’Afrique du Sud et le Venezuela se sont joints à eux. Il pourrait donc y avoir à l’avenir deux grandes parties qui forgeront leurs propres plans dans l’espace. L’Inde, en tant que puissance spatiale émergente, s’est toutefois rangée du côté de l’Occident et a signé les accords Artemis.
Comme son collègue, Peter Wurz ne pense pas que la Russie signera les accords Artemis, en tout cas dans un avenir proche. Mais il n’est pas aussi dubitatif en ce qui concerne la Chine. «Les grands projets, comme la Station spatiale internationale (ISS), à laquelle participent également les Russes, ne sont pas réalisables sans la coopération internationale. Le programme Artemis de la Nasa non plus», explique le chercheur en sciences spatiales.
Je vois déjà une “Opération spéciale” se profiler sur la lune…
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Une sonde chinoise s’envole pour collecter des échantillons sur la face cachée de la Lune
La Chine a lancé vendredi une sonde pour collecter des échantillons sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. Une réussite constituerait une avancée majeure pour l’ambitieux programme du pays.
Une fusée transportant la sonde Chang’e 6 a décollé du Centre de lancement spatial de Wenchang, sur l’île tropicale de Hainan (sud), peu avant 17h30 (11h30 en Suisse).
L’agence d’Etat Chine Nouvelle a salué ce lancement comme “la première entreprise de ce type dans l’histoire de l’exploration humaine de la Lune”. Des centaines de spectateurs se sont rassemblés à proximité pour assister à la dernière avancée du programme spatial chinois.
“L’ensemble de la mission comporte de nombreux défis, chacune des étapes étant liées entre elles et est éprouvante pour les nerfs”, a déclaré le concepteur en chef adjoint de la mission Chang’e 6.
Collecter des échantillons
La mission Chang’e 6 a pour objectif de collecter environ deux kilos d’échantillons lunaires sur la face cachée de la Lune et de les ramener sur Terre à des fins d’analyse.
Il s’agit d’une mission techniquement complexe, d’une durée de 53 jours, qui consiste notamment à lancer une sonde sur cet hémisphère de la Lune qui tourne le dos en permanence à la Terre. En 2019, la Chine avait déjà posé un engin sur la face cachée de la Lune mais il n’avait pas rapporté d’échantillons.
La sonde doit se poser dans l’immense bassin Pôle Sud-Aitken, l’un des plus grands cratères d’impact connus du système solaire. Une fois sur place, elle ramassera du sol et des roches lunaires et mènera des expériences dans la zone où elle aura atterri. Sa mission terminée, elle doit revenir vers la Terre et atterrir au Centre de lancement spatial de Wenchang.
D’autres missions par la suite
Chang’e 6 est la première des trois missions sans équipage envoyée sur la Lune prévues par la Chine pour cette décennie.
Puis, Chang’e 7 explorera le pôle sud lunaire à la recherche d’eau, tandis que Chang’e 8 tentera d’établir la faisabilité technique de la construction d’une base sur le satellite naturel de la Terre, Pékin affirmant qu’un “modèle de base” sera achevé d’ici à 2030.
Selon les scientifiques, la face cachée de la Lune, qui est appelée ainsi parce qu’elle est invisible depuis la Terre et non parce qu’elle ne capte jamais les rayons du soleil, est très prometteuse pour la recherche, car ses cratères sont moins recouverts par d’anciennes coulées de lave que ceux de la face proche.
Cela pourrait donc signifier qu’il sera plus facile de collecter des matériaux afin de mieux comprendre comment la Lune s’est formée.
“Les échantillons collectés par Chang’e 6 auront un âge géologique d’environ 4 milliards d’années”, a estimé Ge Ping, vice-directeur du Centre chinois d’exploration lunaire et d’ingénierie spatiale.
A quand le satellite espion américain sur l’autre face de la lune ?
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La sonde chinoise s’est posée sur la face cachée de la lune
Une sonde lancée par la Chine au début mai a atterri sur la face cachée de la Lune pour y collecter des échantillons, a annoncé dimanche l’agence Chine Nouvelle. Cette nouvelle étape franchie constitue une avancée pour l’ambitieux programme spatial du pays.
La sonde Chang’e 6, qui avait décollé du centre de lancement spatial de Wenchang, sur l’île tropicale de Hainan (sud), s’est posée comme prévu dans l’immense bassin Pôle Sud-Aitken, l’un des plus grands cratères d’impact connus du système solaire, a affirmé l’agence Chine nouvelle, citant l’administration spatiale chinoise.
Cette mission de 53 jours lancée le 3 mai doit permettre, selon l’agence d’Etat, de réaliser les tout premiers prélèvements sur la face cachée de la Lune, une région du satellite de la Terre rarement explorée. La sonde va tenter de récolter de la matière lunaire et de conduire d’autres expériences dans sa zone d’atterrissage.
Pour cela, l’appareil va pouvoir utiliser sa foreuse pour récupérer des échantillons sous la surface, ainsi que son bras robotique pour attraper de la matière, directement sur la surface dans ce cas.
Retour sur la Terre
Le processus devrait être achevé dans les deux prochains jours, a précisé Chine nouvelle. Chang’e 6 va ensuite tenter de repartir depuis la face cachée de la Lune.
En 2019, la Chine avait déjà posé un engin sur la face cachée de la Lune, mais il n’avait pas rapporté d’échantillons.
Les scientifiques estiment que la face cachée de la Lune – appelée ainsi parce qu’elle est invisible depuis la Terre et non parce qu’elle ne capte jamais les rayons du soleil – est très prometteuse pour la recherche, car ses cratères sont moins recouverts par d’anciennes coulées de lave que ceux de la face proche et visible. Il pourrait donc être plus aisé d’y récolter des échantillons, afin de mieux comprendre comment la Lune s’est formée.
«Les échantillons collectés par Chang’e 6 auront un âge géologique d’environ quatre milliards d’années», avait expliqué Ge Ping, vice-directeur du centre chinois d’exploration lunaire et d’ingénierie spatiale.
Grandes ambitions spatiales
La Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux sous la présidence de Xi Jinping, injectant des milliards de dollars dans ce secteur afin de rattraper les chefs de file américain et russe. Elle a déjà enregistré plusieurs succès, notamment la construction de la station spatiale Tiangong (“palais céleste”), où ont été envoyés en avril un nouvel équipage de trois astronautes.
La Chine a également fait atterrir un astromobile (un petit «rover» motorisé) sur Mars. Elle est aussi le troisième pays au monde à avoir envoyé un humain dans l’espace par ses propres moyens.
Pékin a l’objectif d’envoyer une mission habitée sur la Lune d’ici à 2030 et prévoit d’y construire une base. L’avancée rapide du programme spatial chinois suscite cependant l’inquiétude de Washington.
En avril, Bill Nelson, le patron de la NASA, a affirmé que les Etats-Unis se trouvaient engagés dans une «course» avec la Chine. «Nous pensons qu’une grande partie de ce qu’ils appellent leur programme spatial civil est, en fait, un programme militaire», a-t-il dit, devant une commission chargée des dépenses à la chambre des représentants, à Washington.
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La sonde Chang’e 6 a parfaitement décollé de la lune avec ses échantillons
Le module d’ascension de la sonde chinoise Chang’e-6 a décollé avec succès de la surface lunaire mardi et emporté des échantillons de la face cachée, une première mondiale, a annoncé l’administration spatiale chinoise. Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’ambitieux programme spatial chinois, qui vise à envoyer une mission habitée sur la Lune d’ici 2030.
Le module d’ascension «de la sonde chinoise Chang’e-6 a décollé de la surface lunaire mardi matin en emportant des échantillons recueillis sur la face cachée de la Lune, un exploit inédit dans l’histoire de l’exploration lunaire humaine», a indiqué l’agence officielle Chine nouvelle, citant l’administration spatiale chinoise (CNSA).
Il s›agit d’«un exploit sans précédent dans l’histoire de l’exploration humaine de la Lune», a souligné l’administration spatiale, et «la mission a résisté à l’épreuve des températures élevées sur la face cachée de la Lune». Après son décollage, le module «est entré dans une orbite prédéfinie autour de la Lune», a ajouté la CNSA.
Chang’e-6 a aluni dimanche dans l’immense bassin Pôle Sud-Aitken, l’un des plus grands cratères d’impact connus du système solaire, situé sur la face cachée, selon l’administration spatiale. La mission de la sonde, d’une durée prévue de 53 jours, a débuté le 3 mai, avec notamment pour objectif le recueil d’échantillons. Elle dispose pour cela d’une foreuse pour récupérer des prélèvements sous la surface, et d’un bras robotique pour attraper de la matière directement sur la surface.
«Très fier»
Après avoir réussi à recueillir des échantillons, «un drapeau chinois emporté par l’atterrisseur a été déployé pour la première fois sur la face cachée de la Lune», a rapporté Chine nouvelle.
Les scientifiques estiment que la face cachée de la Lune – une région rarement explorée, appelée ainsi parce qu’elle est invisible depuis la Terre et non parce qu’elle ne capte jamais les rayons du Soleil – est très prometteuse pour la recherche, car ses cratères sont moins recouverts par d’anciennes coulées de lave que ceux de la face visible.
Les échantillons prélevés sur la face cachée pourraient permettre d’en savoir davantage sur la formation et l’histoire du satellite naturel de la Terre. Ils permettront également de mieux comprendre «l’origine du système solaire» et de mieux préparer de futures explorations, a souligné un porte-parole de la mission Chang’e-6, Ge Ping, cité par l’agence Chine nouvelle.
L’agence spatiale chinoise n’a pas donné d’informations sur la suite de la mission. Selon des sites spécialisés, les échantillons devraient rester quelques semaines en orbite lunaire avant d’entamer leur retour sur Terre autour du 25 juin.
Des humains sur la Lune
La Chine espère lancer sa première mission habitée vers la Lune d’ici 2030. Elle prévoit également de construire une base lunaire. La mission Chang’e-6 s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux programme lunaire chinois.
Parmi ses principaux faits d’armes, il a réussi à poser sans encombre un engin sur la face cachée de la Lune en 2019 – une première mondiale. En 2020, il a également ramené des échantillons lunaires, de la face visible de l’astre, ce qui constituait alors une première pour un pays depuis plus de 40 ans.
La Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux sous la présidence de Xi Jinping, injectant des milliards de dollars dans ce secteur afin de rattraper les leaders américain et russe. Elle a déjà enregistré plusieurs succès, notamment la construction de la station spatiale Tiangong («Palais céleste») où a été envoyé en avril un nouvel équipage de trois astronautes.
Les États-Unis accusent le programme spatial chinois de cacher des objectifs militaires et de vouloir assurer une domination de Pékin dans l’espace. Washington prévoit d’envoyer à nouveau des astronautes sur la Lune d’ici 2026 avec sa mission Artémis 3.
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Quel erreur !!! Ils vont retrouver l’Arche et Sentinel Prime, ça va fâcher Optimus Prime et les Autobots qui vont débarquer sur la Lune dans l’intention d’étudier de près l’épave de l’Arche, et mené à une incursion des Decepticons…
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@Violence Tu as regardé trop de dessins animés
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Ce qui est certain, c’est que les américains rigolent beaucoup moins, voici une photo de la sonde Chang’e 4 sur la face cachée de la lune prise par la sonde américaine LRO:
La sonde LRO de la Nasa a réussi l’exploit de photographier l’atterrisseur chinois Chang’e 4, qui s’est posé le 3 janvier 2019 sur la face cachée de la Lune. Le même engin avait déjà par le passé retrouvé les traces des six missions Apollo qui s’étaient posées sur notre satellite de 1969 à 1972, mais aussi de la petite Chang’e 3 qui s’était posé en 2013.
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Des ions négatifs détectés sur la face cachée de la Lune par un instrument à bord d’un atterrisseur chinois
L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé la détection d’ions négatifs sur la surface lunaire, quelques jours après que l’atterrisseur Chang’e-6 de l’Agence spatiale nationale chinoise a placé son équipement de détection sur la face cachée de la Lune.
Chang’e-6 a atterri sur la Lune à 22h23 UTC le 1er juin , avant de collecter des échantillons de la surface lunaire et de décoller pour son voyage de retour de 4,5 jours vers la Terre à 23h38 UTC le 3 juin.
Avant de décoller à nouveau avec son transport prévu d’environ 2 kilogrammes (4,4 livres) prélevés jusqu’à 2 mètres (6,6 pieds) sous la surface lunaire, l’atterrisseur a livré d’autres charges utiles sur la face cachée de la Lune. Cela comprenait l’instrument NILS (Negative Ions at the Lunar Surface) de l’ESA, destiné à détecter les ions négatifs.
L’instrument a commencé à collecter des données 280 minutes après son atterrissage dans le bassin Pôle Sud-Aitken, avant de s’éteindre en raison d’une basse tension. L’instrument s’est remis en ligne et a pu collecter davantage de données entre les redémarrages et les coupures de communication.
“Nous alternions entre de courtes périodes de pleine puissance et de longues périodes de refroidissement parce que l’instrument chauffait”, a déclaré Neil Melville, responsable technique de l’expérience à l’ESA, dans un communiqué . "Le fait qu’il soit resté dans les limites de sa conception thermique limites et réussi à récupérer dans des conditions extrêmement chaudes témoigne de la qualité du travail effectué par l’Institut suédois de physique spatiale.
Le champ magnétique et l’atmosphère terrestres nous protègent en grande partie du vent solaire ; particules projetées vers nous par le Soleil. Mais d’autres corps du système solaire ne possèdent pas ces propriétés protectrices, et la Lune n’a qu’une très fine atmosphère contenant de l’hélium, de l’argon, du néon, de l’ammoniac, du méthane et du dioxyde de carbone.
Lorsque les particules du vent solaire frappent la surface de la Lune, elles projettent des particules secondaires. Les particules chargées positivement sont relativement faciles à détecter (si vous possédez un orbiteur lunaire), mais les ions chargés négativement ont une durée de vie courte et n’atteignent pas cette altitude, ce qui rend nécessaire une détection à la surface lunaire.
L’équipe a annoncé la détection des ions mercredi et travaille sur des documents sur les résultats.
“Ces observations sur la Lune nous aideront à mieux comprendre l’environnement de surface et serviront d’éclaireurs pour explorer les populations d’ions négatifs dans d’autres corps sans air du système solaire”, a ajouté Martin Wieser, chercheur principal du NILS, “des planètes aux astéroïdes et autres lunes”. .
L’ionisation se produit essentiellement dans l’air qui entoure ces molécules ou atomes. Les ions négatifs sont donc naturellement présents dans l’air ambiant. Dans l’atmosphère, les ions négatifs peuvent être créés par le rayonnement ultraviolet (ozone), la radioactivité des roches, la photosynthèse, etc…
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Future station de recherche lunaire : Vladimir Poutine ratifie l’accord passé avec Pékin
Le président russe Vladimir Poutine a signé ce 12 juin une loi portant ratification d’un accord avec la Chine sur la création conjointe de la Station lunaire de recherche internationale (ILRS).
Les premières traces de cette coopération remontent à l’été 2019 et concernaient alors les autorités spatiales tant chinoises et russes qu’européennes. Début mars 2021, le directeur général de Roscosmos à l’époque, Dmitri Rogozine, et le chef de l’Administration spatiale nationale chinoise (ASNC), Zhang Kejian, ont signé un protocole d’accord.
La feuille de route du projet a été présentée trois mois plus tard, dans le cadre de la Conférence internationale sur la recherche spatiale GLEX à Saint-Pétersbourg. Le projet a été présenté dans la presse comme un concurrent du programme Artémis et sa Lunar Orbital Platform-Gateway (LOP-G), une station orbitale lunaire que Washington entend construire avec l’Europe, le Canada et le Japon.
Un projet dont la Chine a d’emblée été écartée, le Congrès des États-Unis ayant interdit en 2011 toute collaboration directe entre la Nasa et la Chine et des organisations lui étant affilié (amendement Wolf). En décembre 2020, lorsque la sonde spatiale chinoise Chang’e 5 a rapporté des morceaux de Lune – une première en 44 ans et la mission soviétique Luna 24 –, le vice-directeur de la CNSA, Wu Yanhua, a déclaré que le gouvernement chinois était prêt à partager des échantillons et des données «avec toutes les institutions d’autres pays partageant les mêmes idées» et s’est déclaré «ouvert à une coopération sincère et amicale avec les États-Unis».
ILRS : un projet ouvert à tous Lors d’une interview accordée en juillet 2020 à Komsomolskaya Pravda, à l’occasion du 50e anniversaire de Roscosmos, Dmitri Rogozine a dénoncé l’attitude de Washington en matière de coopération spatiale.
Lors de la signature de leur protocole d’accord, Roscosmos et l’ASNC ont annoncé que le projet était ouvert «à tous les pays et partenaires internationaux» souhaitant y participer. «À ce jour, 12 pays ont rejoint notre projet commun avec la Chine, dont les Émirats arabes unis, l’Afrique du Sud, le Pakistan, la Biélorussie, la Turquie et plusieurs autres», a déclaré le 28 mai le directeur général adjoint de Roscosmos.
Avant d’être invités, peu après la chute de l’URSS, à devenir un acteur majeur du développement de la Station spatiale internationale (ISS), les Russes ont été les premiers à mettre en orbite une station spatiale, Saliout 1, en 1971. Ils ont également été les premiers à envoyer un homme dans l’espace et qu’un satellite (respectivement 1961 et 1957), ainsi qu’a effectuer un survol de la Lune (1959).
Source: https:// francais .rt. com /russie/111612-future-station-recherche-lunaire-vladimir
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