L'ouverture des JO va être une catastrophe
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Moi et le sport c’est une très grande histoire d’amour.
Aujourd’hui, sans compter qu’elle est gangrenée par le business ce qui fait que, t’as les grands de ce pays qui ne mettent pas les moyens à ceux qui veulent représenter la France (je l’ai déjà dit mais quand tu vois qu’un sportif taffant à la poste, s’entraîne en prenant de son temps libre pour représenter la France…faut vraiment être motivé personnellement). -
Apparemment, les français sont masochistes, un journal Suisse en remet une bonne couche:
Des JO «humiliants»? Les Suisses ne devraient pas se moquer des Français
La tour Eiffel rouillée, la Seine impropre, les grèves annoncées, le village olympique digne de Pyongyang, les pickpockets en embuscade et, cette semaine, l’affiche «pas assez française».
A entendre nos voisins les plus bruyants, les JO 2024 ont le pouvoir «d’humilier» leur pays. Cette crainte, légitime, ne serait pas bien différente en Suisse.
Les athlètes moldaves vont choper le tétanos dans le RER B et les touristes finlandais porteront plainte contre Anne Hidalgo après avoir trébuché sur ses rêves de grandeur. Dans cinq mois, l’humanité tout entière est conviée à passer seize jours à Paris. Et rien n’est prêt. On se croirait chez Chantal et Bernard, quelques minutes avant que leur carnet d’adresses déboule chez eux pour fêter leurs dix ans de mariage.
La chambre de l’ado empeste la drogue, le petit dernier vient de dégobiller dans le ficus, Bernard n’entre plus dans son unique costard, la chaîne hi-fi a rendu l’âme, le chien a chié sur le faux parquet et les bouchées de porcs au miel décongelées se sont viandées sur le chemisier de Chantal. «Putain, c’est la honte», va-t-elle avoir le temps de grommeler avant que ça sonne à la porte.
«Ne faites pas attention, c’est le foutoir, mais vous savez ce que c’est»
La comparaison est cruelle, parce que bien réelle. Les organisateurs de Paris 2024, avec eux la France dans sa plus cruelle intégralité, se démènent pour cacher la merde au chat. Si l’angoisse est à son comble, les efforts de dernière minute n’y changeront rien. Comme Bernard boudiné dans son froc en polyester, la capitale ouvrira ses portes le 26 juillet prochain sans avoir eu le temps de décaper la tour Eiffel, de planquer tous les SDF et de peindre les trottoirs en bleu-blanc-rouge pour rassasier le Rassemblement national.
Au lieu de faire au mieux et de s’en contenter, un réflexe aussi vain qu’humain nous incite à défier les lois de la physique et à travestir la réalité à notre avantage.
De la même manière que Chantal et Bernard font tout pour atteindre à mains nues l’élégance cossue de BHL et d’Arielle Dombasle, Paris tente de retourner sa capitale comme un slip sale, avant de dégainer la flamme. Alors, forcément, ça fait des étincelles.
C’est le jeu. Et il n’a rien d’olympique.
Quand on prend la (discutable) décision d’organiser une manifestation sportive babylonienne, les retards sont invariablement en avance. Et il est naïf de croire que l’on peut métamorphoser la vieille Paname en une version futuriste d’Honolulu. Si bien que la France, à la fois berceau des rouspéteurs et des aberrations administratives, aimantent depuis plusieurs mois les couacs et les moqueries.
Deux conséquences ordinaires d’un chantier qui, de Tokyo à Stockholm, n’a jamais été à taille humaine. Car ne tortillons pas du popotin: on n’accueille pas cinquante personnes dans une chambre de bonne sans faire entrer de force des ronds dans des triangles. Si les organisateurs ambitionnent de bomber le torse, la population française veut à tout prix éviter «l’humiliation». Un mot qui revient souvent sur les réseaux sociaux, lorsqu’il s’agit de commenter l’affiche officielle, les aspirateurs à pollution, l’eau de la Seine, les grèves dans les starting-blocks, l’augmentation des prix ou les chambres des athlètes aussi douillettes que des caves.
Que l’on invite une centaine de fédérations sportives à performer ou les voisins du dessus à bouffer, le sentiment d’humiliation est le même. Surtout lorsqu’on est persuadé de ne pas avoir tout entrepris pour faire bonne impression.
A chacun ses complexes
Avant d’être un festival de sueur, de muscles et de records, les Jeux olympiques c’est un peu l’Eurovision en cuissettes, le concours de Miss Univers sur une piste en tartan. L’honneur de toute une nation est au cœur de l’octogone.
Autrement dit, les Français ont raison de craindre le pire. Non pas parce que les organisateurs vont forcément échouer, mais parce que la réalité ne démange qu’une fois soumise aux juges.De la même manière que Bernard s’en fiche pas mal de parader en pantoufles Bob l’éponge le dimanche matin, les Français se soucient de la dégaine de leur tour Eiffel moins de 150 jours avant que toutes les télés du monde ne l’immortalisent sous la rouille.
C’est bien connu: les complexes sont universels, mais ne se ressemblent pas. Si la Suisse avait remporté l’organisation des JO d’hiver en 2030, la liste des (em)merdes à cacher au chat n’aurait certainement pas été moins longue. La gare de Lausanne, fief du vénérable CIO, qui moisit sous les travaux depuis la mort de Guillaume Tell? Les toxicos de la place de la Riponne? Et que fait-on des magasins qui ferment avant la tombée de la nuit, du Schwyzerdütsch, de l’Ovomaltine à dix-sept balles sur les pistes et du trou de Tolochenaz qui se déplacerait (forcément) à Verbier?
Les Français ont rougi de honte en apprenant qu’Aya Nakamura pourrait chanter du Piaf à la cérémonie d’ouverture. Quid de Bastian Baker qui s’époumonerait sur notre cantique?
Bien sûr, il est probable que les organisateurs de Paris 2024 alignent encore quelques grosses gaffes avant d’être en mesure de dresser la table. Or, c’est sans doute Amélie Oudéa-Castéra qui a raison (Si, si). Sur les ondes de la RTS vendredi dernier, la ministre des Sports a déclaré que «l’enthousiasme des Français va venir». Elle en est même persuadée. Comme chez Chantal et Bernard, une fois la première bouteille de péteux dégommée, tout le monde va pouvoir enfin se détendre, se jeter sur les bouchées de porcs au miel et danser sur ce satané sentiment d’humiliation.
Oui, même en France.
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Dépêchez vous il ne reste plus que quelques places assises pour la cérémonie d’ouverture à … 2700 euros.
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Petit descriptif (Surement non exhaustif) des futures galères générées par les jeux Olympiques
AEROPORTS :
L’espace aérien sera fermé dans un rayon de 150 kilomètres autour de la capitale. Les aéroports de Roissy, Orly, Le Bourget, Beauvais et tous ceux de la région seront fermés de 19 heures à minuit, le temps de la durée de la cérémonie.
(C’est la guerre…!)GALÈRES À PARIS : ACCÈS RESTREINT, VOITURES INTERDITES… VOICI LES 3 QUARTIERS OÙ IL SERA COMPLIQUÉ DE VIVRE DURANT LES JO
A moins de 150 jours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les Parisiens verront l’accès à certains quartiers se compliquer l’été prochain, notamment autour des sites olympiques.
Anticiper pour l’été prochain. Dans moins de 150 jours, les Jeux olympiques de Paris 2024 investiront la capitale, du 26 juillet au 11 août, puis du 28 août au 8 septembre pour les paralympiques.
Avec six sites de compétition dans Paris intra-muros, sans compter les espaces d’entraînement et les zones de célébration, plusieurs quartiers seront difficiles d’accès, notamment pour les automobilistes. Les voici.CHAMP-DE-MARS - TOUR EIFFEL (7E ARRONDISSMENT)
L’Arena Champ-de-Mars (7e arrondissement) accueillera les épreuves olympiques de judo, lutte, et les disciplines paralympiques du rugby fauteuil et de para judo, du 27 juillet au 7 septembre. De son coté, à quelques pas d’ici, le stade Tour Eiffel accueillera le cécifoot, et le volleyball de plage du 27 juillet au 10 août.
Dans ce quartier, l’accès sera restreint durant les épreuves, et même en amont et lors de la cérémonie d’ouverture, prévue le 26 juillet sur la Seine. Les riverains ne pourront pas circuler en voiture dans le périmètre «organisateur», mis en place aux abords de la Tour Eiffel. Le stationnement sera également restreint autour du stade et de l’Arena Champ-de-Mars, sauf pour les personnes munies d’un billet. Un peu plus loin, les périmètres «État», mis en œuvre par la préfecture de police de Paris filtreront le passage des véhicules motorisés.
À titre d’exemple, un habitant de l’avenue Octave Gréard (7e arrondissement), située à une centaine de mètres de la Tour Eiffel, pourra alors circuler dans cette zone «rouge», y stationner s’il est titulaire d’un abonnement ou ayant une place de parking privée. Néanmoins, il ne pourra pas prendre un taxi ou un VTC depuis sa zone d’habitation sans s’être fait connaître en amont. L’accès sera uniquement possible pour les taxis «en cas de prise en charge ou dépose d’une personne autorisée ou d’un spectateur muni d’un billet», indique la préfecture de police de Paris, qui ajoute que le tableau des catégories de personnes sera soumis à la concertation afin de «consolider les dérogations accordées pour raison légitime de passage».BOULEVARD DE BERCY (12E ARRONDISSEMENT)
Pour les habitants du quartier de Bercy (12e arrondissement), l’accès autour de l’Arena de Bercy sera également filtré. Du 27 juillet au 8 septembre, les épreuves de gymnsatique artistique, de basketball, de gymnastique trampoline et de basket fauteuil se succèderont.
En plus du site olympique, le jardin de Reuilly fera office de zone de célébration ou «fan zone» lors des JOP de Paris 2024. 18 zones de célébration seront ouvertes dans Paris et une trentaine en Ile-de-France. Évidemment autour du jardin de Reuilly, un important dispositif de sécurité encadrera les festivités.LA CONCORDE (8E ARRONDISSEMENT)
Enfin, parmi les quartiers les plus difficiles d’accès lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la place de la Concorde et ses alentours devraient faire partie de la liste. En effet, les épreuves de skateboard, de BMX freestyle, de basketball 3x3 et de breaking, la nouvelle discipline qui fera ses premiers pas dans l’histoire olympique aux Jeux de Paris, se dérouleront place de la Concorde du 27 juillet au 10 août prochains.
Dans ce quartier, le périmètre de protection (ou SLIT) encadre de manière large le site olympique. Ainsi, à en croire la carte dressée par la préfecture de police de Paris dévoilée en novembre 2023, toujours susceptible d’être modifiée dans les sept mois à venir, les résidents de l’avenue Gabriel (8e arrondissement) au plus proche de la Place de la Concorde devront, en amont de l’événement,
justifier de leur lieu de résidence.
Dans ce périmètre, seules les personnes munies d’un billet pourront aller et venir, et concernant la circulation des véhicules motorisés, seuls les véhicules de secours et de l’opération sentinelle en auront l’autorisation.
(Cela ne vous rappelle rien : cf Covid…)Évidemment, ces périmètres sont toujours susceptibles d’être modifiés à la suite des différentes concertations lancées, par la préfecture de police de Paris en charge de la sécurité et de l’encadrement des Jeux olympiques et paralympiques 2024, dans la capitale.
(Ben oui ce serait trop simple d’avoir un plan et de s’y tenir; c’est bien plus rigolo de le modifier à la dernière minute le “Vulgum Pecus” n’ a qu’à s’adapter)A un degré moindre il faudra également s’attendre à des galères dans les villes de province ou se dérouleront des épreuves.
Bon courage à tous, je plains sincèrement ceux qui sont obligés de rester à Paris pour raisons de travail ou autres.

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Pauvres parisiens, il a fallu 40 ans aux Québecois pour payer les JO de Montreal…
Petite piqûre de rappel : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1084074/jeux-olympiques-montreal-cout-jean-drapeau-stade-taillibert-fiasco -
@BahBwah Avec Hidalgo aux manettes de Paris, ils sont déjà ratiboisés, heureusement pour eux que le reste de la France va passer à la caisse, et les secteurs bénéficiaires ne seront de toute façon pas pour eux.
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Côté positif pour ma part, je materai les J.O à la télé.
Pour la cérémonie d’ouverture (depuis celle de France 98 cérémonie bien haut perchée) ça sera sans moi (non pas à cause de la chanteuse…m’en bas carrément le steak ^^) mais juste que moi et les cérémonies made in France, ça fait 2 (rien quand tu vois celle de la cdm de rugby la dernière fois…au secours). -
@Psyckofox Tu as tout à fait raison ce sera sûrement la meilleure place :
Pas de problème de météo, de circulation, d’insécurité et cerise sur le gâteau gratuiiiiiiiiiiiiit.
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@Ern-Dorr Il faut se méfier avec eux, il son fichu de nous faire payer des droits d’inscription télé pour regarder les finales de chaque sports. Chut …pas trop fort, faut pas leur donner trop de mauvaise idées. (même si ils ont pas besoin de nous pour çà).
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On ne parle même pas des infrastructures construites pour rien ?
La ville à côté de chez moi a construit un “skate park” pendant plusieurs mois pour les épreuves skateboard des JO.
Mais là je lis que ces épreuves auront lieu à la Concorde à Paris.
Je me pose des questions -
@RussianFighter Ne te poses pas de questions ; l’argent du contribuable cela ne coute pas cher !
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Vous voyez mon lien Twitter ou pas ? Je voie un carré gris
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bizarrement je pense que certaine personne vont regretter d’avoir eu l’envie d’organiser le J.O
bon je vais me préparer des popcorn car je pense que sa vas être un suicide de certain politique -
Ben je pense que l’on a pas fini de rire … jaune
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@Mister158 En fait on ne va pas rire du tout ; tout cela est financé avec nos sous !
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@Ern-Dorr d’où je me trouve, je peux dire avec vos sous.