Pourquoi les compagnies aériennes veulent vous voir souffrir en vol
-
Si vous avez déjà été victime d’une mauvaise expérience en avion, vous vous êtes peut-être déjà offert un surclassement sur le vol suivant. Et c’est précisément le but recherché par les compagnies aériennes.
En avion, vous aspirez à plus d’espace pour les jambes, prétendez à un repas chaud et souhaitez pouvoir préenregistrer vos bagages? Tout cela est possible, … moyennant finances. Si tous ces services étaient jadis automatiquement inclus dans le prix du billet, de plus en plus de compagnies aériennes tablent aujourd’hui sur les frais supplémentaires. Pourquoi? Selon Tim Wu, juriste et professeur à la Columbia Law School, cela cache surtout une chose: la souffrance calculée (calculated misery, en anglais).
Sa théorie de la souffrance calculée suggère que les compagnies aériennes visent à rendre à leurs passagers le vol le plus désagréable possible afin que ces derniers soient disposés à payer un supplément pour une meilleure expérience. C’est ce qu’a décrit Tim Wu dans un article paru en 2014 dans le magazine américain «New Yorker». «Le service de base sans frais supplémentaires doit être exécrable au point que les gens soient prêts à payer un supplément pour contrer cela. C’est là que commence la souffrance», dit-il. Car, les victimes d’une mauvaise expérience s’offriront un surclassement lors de leur prochain vol.
Le prix du confort
Les compagnies aériennes à bas coût, en particulier, sont toujours plus nombreuses à transformer des services de base en services supplémentaires payants. Si vous n’êtes pas disposé à payer, vous devrez vous contenter d’un confort moindre, notamment en ce qui concerne le siège. Selon le site Seat Guru, la compagnie Wizzair propose les sièges les plus étroits, avec seulement 46 centimètres d’assise et 71 centimètres d’espace pour les jambes en classe économique. Pour plus de confort, il faudra donc ouvrir le porte-monnaie.
Il en va de même en matière de repas et de bagages. Certaines compagnies ont depuis longtemps cessé d’inclure l’enregistrement des bagages dans le prix du billet. Les passagers d’Easyjet doivent désormais aussi s’acquitter d’un supplément pour les bagages à main. Seul un bagage de petite taille, dont les dimensions ne dépassent pas 45 x 36 x 20 centimètres, est gratuit. Pour un bagage à main plus grand (56 x 45 x 25 centimètres), il faudra ajouter au minimum la somme de 8 fr. 95 au prix du billet. Selon la compagnie aérienne, il faudra également débourser davantage pour choisir son siège ou payer un supplément lors de l’enregistrement à l’aéroport. Sur de nombreux vols court-courriers, les repas ne sont plus non plus inclus dans le prix standard.
-
voila pourquoi je voyage en business
-
-
Ouf heureusement j’ai mon jet privé