La France censure Microsoft et Google par souci de confidentialité
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L’état a choisi de bloquer l’installation de nouveaux logiciels de ces deux sociétés phares.
Le ministère de l’Éducation nationale vient de prendre une décision historique et pleine de sens. Estimant que Microsoft et Google ne respectant pas les exigences locales en matière de gestion des données personnelles, l’institution demande en effet désormais aux écoles, aux collèges et aux lycées de ne plus déployer les prologiciels de ces sociétés au sein de leurs établissements. Dès le secondaire pourtant, les plus jeunes ont jusqu’ici été habitués par leurs professeurs à créer leur propre compte Gmail pour interagir avec les enseignants ou avec les autres élèves. La mesure s’annonce donc non seulement périlleuse à mettre en place mais surtout contre-productive étant donné le temps qu’il faudra pour faire marche arrière.
Parmi les solutions concernées, vous l’aurez deviné : la suite Office est en ligne de mire. Comprenant des outils clés comme Excel ou Word, celle-ci permettait jusqu’ici aux étudiants de collaborer sur des fichiers de cours ou de prendre des notes à la volée. Google, via Drive, Docs, Slides ou Sheets, propose des interfaces peu ou prou similaires avec en prime des options de partage particulièrement performantes. Mais ceci n’aura pas suffi à convaincre les législateurs, qui, par la même occasion, en profitent pour limiter l’hégémonie des GAFAM et donc leur position dominante. À elles deux, Alphabet et Microsoft pèsent plus que le PIB de la France, ce qui permet de contextualiser un peu plus les inquiétudes du moment.
De vraies alternatives ?
Sans surprise, des acteurs français ne se sont donc pas privés de rappeler aux médias nationaux leurs propres programmes tiers. Parmi ceux-ci, on peut notamment citer Atolia, qui se veut le “seul espace de travail dont votre équipe a besoin“. Au menu ? De la gestion de tâches à la Trello, des visios comme chez Zoom (avec peut-être un peu moins de backdoors) ou encore un calendrier tel celui, très populaire, de Google. Séduisant, du moins sur le papier. En effet, comme la plupart de ses congénères, SaaS Labs, l’éditeur, capitalise sur les données de tracking fournies par Google Analytics pour améliorer ses résultats. De même, le développeur utilise le Pixel de Facebook pour ses campagnes marketing. oops.
Parmi les clients d’Atolia, on ne retrouve pourtant rien de moins que l’Assemblée nationale, EDF, RTL, l’INA, l’université de Strasbourg voire la Nuclear Valley, dont on sait à quel point les fichiers sont hautement sensibles. Pour rappel, en février dernier, la CNIL (le gendarme de la date en France) épinglait Alphabet pour des pratiques jugées “illégales“ avec Analytics.
Atolia, tout comme d’autres fournisseurs de services comme Jamespot ou Twake et Whaller, s’autoproclame membre des Fab 8, un groupement affiché comme alternative plus fiable à Google et Microsoft.
Le choix Framasoft
Et si ceci ne suffisait pas ?
Non mentionnée comme alternative par les déclarations des Fab 8, soutenues par le gouvernement, existe également Framasoft. Ses bénévoles offrent des logiciels de traitement de texte ou de tableur open source et sans revente d’informations privées depuis plusieurs années. Des outils déjà reconnus comme véritablement indépendants, cette fois-ci.
Source : presse-citron.net
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Je suis content de cette décision. En espérant que d’ici 10 ou 15 ans les utilisateurs ne soient plus accros à M$ Office pour rédiger des lettres et calculer de la TVA dans un tableur.
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Bonne nouvelle.
@Raccoon, les paragraphes 4 et 5 sont identiques aux paragraphes 1 et 2.
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Raccoon Admin Seeder I.T Guy Windowsien Apple User Gamer GNU-Linux User Teama répondu à Pollux le dernière édition par
@Pollux merci, c’est corrigé.
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et ben ils en auront mis du temps à comprendre
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Font pas que des conneries en France!